How can AI be made more accessible to people with disabilities?
Artificial Intelligence is playing a growing part in modern life. We're told it can make things faster, more efficient and cheaper.But people with disabilities can struggle to use machines which use AI because they don't recognise their special needs and adapt to them. Instructions are often visual making it impossible for a blind person to use without the assistance of someone else. A number of African countries have AI strategies but in Nigeria this is still being discussed and so people with disabilities there are pressing for their needs to be recognised within any legislation.For today's Africa Daily, Alan hears from journalist Gbenga Ogundare, Olufemi Bayode, a teacher at Kings College, and Opeolu Akinola, an ICT consultant and the co-founder of the Microsoft Experience Centre in Lagos. All three are blind.
L'énergie à tout prix [4/5] L'Afrique du Sud voudrait prolonger la durée de vie de ses centrales à charbon
En pleine COP28, et alors que l'Afrique du Sud figure parmi les quinze plus gros émetteurs de gaz à effet de serre mondiaux, et constitue le premier du continent, ses centrales à charbon pourraient voir leur durée de vie être rallongée. C'est en tout cas la direction que souhaiterait prendre le parti au pouvoir, l'ANC, alors que le pays ne parvient pas à sortir de sa crise énergétique et doit continuer les délestages. Selon les plans de la compagnie publique Eskom, qui produit plus de 80% de son électricité à partir du charbon, six centrales devraient atteindre leur fin de vie et être arrêtées d'ici à 2030. Mais si c'est déjà le cas pour l'une d'entre elles, Komati, l'ANC souhaite désormais que le reste continue à fonctionner.Cyril Ramaphosa a bien entendu le message, plus tôt dans l'année, lors d'un rassemblement du parti : « Alors que la fin des délestages est pour nous une priorité, le comité exécutif national soutient l'approche de revisiter notre programme de mise hors service, pour trouver un équilibre entre notre sécurité énergétique et nos engagements climatiques. Un certain nombre d'autres pays ont dû faire des choix similaires, lorsqu'ils ont eu à faire face à différentes crises de leur secteur énergétique. »À lire aussiL'énergie à tout prix [3/5] Le barrage de la Renaissance, l'immense défi électrique éthiopienL'exécutif entretient pour l'instant le flou autour du possible nouveau calendrier, et affirme être toujours engagé pour une transition, mais à son propre rythme. Car à moins d'un an des élections générales, l'objectif le plus urgent est de garder les lumières allumées. « Si nous repoussons ces arrêts de un à deux ans, nous ne pensons pas que ce soit vraiment un problème, car ça ne devrait pas fondamentalement changer notre trajectoire d'émissions. Mais si on parle d'une longue extension, dix ou quinze ans, là cela posera un problème, car nous ne pourrons pas respecter nos contributions déterminées au niveau national », explique le directeur de la Commission présidentielle sur le climat, Crispian Olver.Des organisations de la société civile s'inquiètent de l'impact sur la qualité de l'air que ces délais pourraient avoir. Leanne Govindsamy, du Centre pour les droits environnementaux (CER), met aussi en garde contre les risques financiers : « Une partie des sommes promises, qui vient des Fonds d'investissement pour le climat, à hauteur de 500 millions de dollars, est rattachée au démantèlement. Si on repousse ce démantèlement, ces ressources sont en danger. Or, c'est ce genre de fonds, très concessionnels, qui peuvent aider à lancer la décarbonisation de notre secteur électrique, pour éviter, à l'avenir, que nos biens exportés ne se retrouvent taxés par le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. »La Banque mondiale rappelle pour sa part qu'« investir dans les nouvelles technologies, en particulier les énergies renouvelables, est la solution la moins chère et la plus rapide pour répondre aux besoins énergétiques de l'Afrique du Sud. »À lire aussiAfrique du Sud: 3500 emplois menacés par la fermeture de deux usines d'ArcelorMittal
Industries de la mode, nouvelles tendances 3/4 : Mode "éthique" : sortir des excès de la fast fashion
durée : 00:57:45 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les excès de la fast fashion sont régulièrement dénoncés. Face à cette mode "express" et "jetable", la tendance est à la mode "éthique" : en 2019, 250 marques ont signé le "Fashion Pact", qui fixe des engagements sociaux et environnementaux. Réelle prise de conscience, ou stratégie marketing ? - invités : Majdouline Sbaï Sociologue de l'environnement; Catherine Dauriac Présidente de Fashion Revolution France; Benjamin Cabanes Maître de conférences à l'École des Ponts ParisTech, chercheur associé à l'Institut Interdisciplinaire de l'Innovation
How are Sweden's African communities responding to gang violence?
"Families who have young brothers and sister or sons being killed didn't even know they were in criminal environments. It caught politicians off guard. It caught everyone off guard."Sweden's police chief has described a spike in gang violence including shootings and bomb attacks - as "unprecedented". The police force in the capital Stockholm have said they are overwhelmed and Prime Minister Ulf Kristersson has asked the army to provide support. The police have linked the violence to a widening gap between rich and poor and drug use. More than 40 people have died in nearly 300 shootings in Sweden this year, according to official police statistics. There are many African communities in Sweden, the largest is the Somali community. Second generation Somali-Swedes say the situation has changed life for many there. Victoria Uwonkunda has been speaks to a woman who offers group therapy to young people and a journalist who has covered the story for years.
L'énergie à tout prix [3/5] Le barrage de la Renaissance, l'immense défi électrique éthiopien
Direction l'est de l'Éthiopie, dans la région du Benishangul, où le plus grand barrage d'Afrique est en cours de construction à la source du Nil Bleu. Il doit permettre au pays de doubler sa production d'électricité. Le barrage de la Renaissance est un projet à 5 milliards de dollars financé par l'argent public, à la taille du défi énergétique immense pour le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique où plus de la moitié de la population n'a pas accès à l'électricité. Le pays souhaite faciliter le financement des infrastructures énergétiques au secteur privé pour exploiter ses nombreuses ressources par l'éolien, la géothermie et le solaire. « Nous sommes à présent sur la centrale électrique du quai droit du grand barrage de la Renaissance. Ce que vous voyez ici, c'est le tunnel qui va permettre à l'eau de passer du réservoir jusque dans la turbine en bas. Ce tunnel fait 8,9 mètres de diamètre et il peut faire passer 300 mètres cubes d'eau par seconde. Avec cette quantité d'eau, nous pouvons générer 400 mégawatts pour chaque unité. » Ephrem Woldekidan, le chef de projet adjoint sur le site, nous montre les deux turbines qui fonctionnent et les onze autres en cours d'installation.À lire aussiL'énergie à tout prix [1/5] En Centrafrique, une deuxième centrale solaire, mais pour quelle efficacité?D'ici à 2027, elles devront produire 5 100 mégawatts. Un chantier colossal débuté il y a 10 ans, mené avec six prestataires différents et 6 000 employés. Un défi logistique et inédit. « C'est un mégaprojet impliquant différents prestataires. Donc, tous les jours, on s'assoit autour d'une table pour discuter, coordonner les activités des différentes entreprises, gérer les interfaces et les accès. C'est une bonne expérience en termes de coordination et de gestion des difficultés », explique-t-il.Des compétences précieuses dont le pays a besoin pour mener à bien sa production d'énergie, qui peinent à atteindre ses objectifs.Un plus grand rôle donné au secteur privé« Il y a quelques années, tout était financé par de l'argent public. Mais maintenant, le gouvernement veut donner un rôle plus important au secteur privé, donc c'est un changement politique. C'est nouveau que le secteur privé s'implique dans des projets d'infrastructure », précise Mehrteab Leul, avocat d'affaires et gérant de Mehrteab & Getu Advocates LLP.Jusqu'ici, l'ouverture au privé est un échec : projets trop ambitieux, manque de compétences dans la mise en oeuvre et risques trop grands pour les investisseurs.Mais grâce à de nouvelles règles, les entreprises vont pouvoir négocier directement avec le gouvernement, sans passer par un appel d'offres concurrentiel, laborieux et chronophage. Surtout, le gouvernement a décidé de prendre en charge les risques liés à la devise éthiopienne : « C'était un des risques les plus importants et une des raisons pour lesquels les projets précédents ont échoué. Maintenant, le gouvernement éthiopien a dit qu'il voulait donner une garantie de conversion. Donc, si une entreprise française vient développer un projet énergétique en Éthiopie, il n'y a aucun risque de conversion. Quel que soit le montant généré sur le marché local, ce sera converti en euros et garanti par l'État. »Le pays fait tout pour améliorer le cadre législatif et créer un environnement financier positif. Il devra aussi améliorer l'environnement sécuritaire dans un pays en proie à de nombreux conflits.À écouter aussiL'énergie à tout prix [2/5] Les navires-centrales de Karpowership, des solutions d'urgence contestées
Industries de la mode, nouvelles tendances 2/4 : Dior, Chanel, Gucci : rester sur le podium à tout prix
durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les enseignes historiques du luxe tentent de se rendre visibles sur les marchés dits émergents. Face à cette clientèle plus jeune et à ces cultures du luxe différant d'un pays à l'autre, les grands groupes adaptent leur stratégie marketing, leur communication et même leurs collections. - invités : Sophie Kurkdjian Historienne, assistant professor à l'université américaine de Paris; Sabine Chrétien-Ichikawa Chercheuse sur les industries créatives et le luxe; Franck Delpal Economiste à l'Institut Français de la Mode
Ten years on...what legacy did Mandela leave behind?
"Look at the Middle East right now, Israel and Palestine. They could have come to terms with each other a long time ago. We were fortunate that we had a Mandela" Roelf Meyer, former South African cabinet minister. South Africa's first democratically elected president Nelson Mandela died on this day, a decade ago. So today, Africa Daily's Mpho Lakaje sits down with two of his former ministers, Sydney Mufamadi and Roelf Meyer. What was it like reporting to one of the most prominent political figures of the 21st century? But most importantly, what type of legacy did the man affectionately known as Madiba leave behind? His country is facing a mountain of problems including joblessness, power outages and persistent government corruption. If he was still alive, would Mandela associate with the ruling ANC party? These are some of the questions Mpho is asking his guests.
L'énergie à tout prix [2/5] Les navires-centrales de Karpowership, des solutions d'urgence contestées
Sur le continent, les besoins en électricité restent énormes. Un Africain sur deux n'y a pas accès. Du fait de l'accroissement de la population, leur nombre est même en augmentation depuis plusieurs années. Face à cette demande, de plus en plus de pays font appel aux navires-centrales de compagnies privées. Des plateformes flottantes, alimentées au fuel ou au gaz, qui sont ensuite connectées aux réseaux électriques terrestres. Des solutions imaginées pour répondre à des situations d'urgence, mais qui sur le long terme imposent d'énormes contraintes financières aux États. Des capitales sont plongées dans le noir. 24 heures sans électricité à Freetown le 8 octobre, même chose à Bissau une dizaine de jours plus tard. Des entreprises sont à l'arrêt, les hôpitaux sont contraints de trouver des générateurs pour les salles d'opération. Incompréhension de la population et énervement dans cette émission de radio sierra-léonaise. Car derrière ces coupures, il y a des dettes, 17 millions de dollars pour la Guinée-Bissau, 40 millions pour la Sierra Leone, contractées auprès de l'entreprise turque Karpowership. Grâce à ses navires-centrales, la société vend de l'énergie aux opérateurs électriques nationaux, 100% de l'électricité en Guinée-Bissau par exemple. « La Sierra Leone et la Guinée-Bissau ont des problèmes de trésorerie, elles n'ont pas été en mesure de payer les fournisseurs de carburant. Nous sommes une entreprise familiale, donc nous sommes beaucoup plus clémentssur nos relations avec nos clients. Nous offrons des conditions de crédit très arrangeantes, mais les fournisseurs de carburant, lorsqu'ils ne sont pas payés, ont le droit de ne pas livrer », se justifie au micro de RFI Zeynep Harezi, la directrice commerciale de Karpowership.Des solutions à court-termeKarpowership est efficace en tant que fournisseur d'urgence. Ces navires débarquent au large d'un pays et peuvent se brancher sur n'importe quel réseau électrique. C'est un gain de temps pour les pays face aux besoins d'électricité, mais ce sont des solutions court-termistes et piégeuses, selon l'économiste sénégalais Magaye Gaye. « Ce n'est pas une bonne solution, parce que le propre d'un pays, c'est de maîtriser sa politique énergétique. Or, il y a des inconvénients extrêmement nocifs. C'est l'opacité des contrats qui, comme vous le savez, ne favorise pas la bonne gouvernance du secteur », explique-t-il.Les navires de Karpowership fournissent de l'électricité à huit pays africains comme la Côte d'Ivoire, le Ghana ou la Gambie. Selon Magaye Gaye, ce genre de société profite du sous-investissement chronique des États dans les infrastructures énergétiques. « Je pense aussi qu'il faut restructurer les sociétés d'électricité existantes et améliorer leur gouvernance. Les États africains devraient encourager l'installation, à l'échelle du continent, de solides producteurs indépendants d'électricité capables de renforcer, à mon avis, l'offre continentale selon des modes modalités raisonnables. »Karpowership en pleine expansion avec un projet en Afrique du Sud, où la compagnie nationale Eskom est en grande difficulté. Argument avancé : les coûts des délestages pour l'économie sont plus importants que les coûts des centrales flottantes.À écouter aussiL'énergie à tout prix [1/5] En Centrafrique, une deuxième centrale solaire, mais pour quelle efficacité?
Yossi Klein Halevi on the Palestinian-Israeli Conflict
In 2018, author Yossi Klein Halevi wanted Palestinians to understand his story of how Israel came into existence. At the same time, he wanted Palestinians to tell him their personal and national stories, too, about the same land. The result was Letters to My Palestinian Neighbor, a candid, heartfelt book that engaged Jews and Arabs around […] The post Yossi Klein Halevi on the Palestinian-Israeli Conflict appeared first on Econlib.
Tackling the Climate Crisis | The Development Podcast
The 28th UN Climate Change Conference (COP 28) comes at the heels of the hottest year in human history. Our newest episode of The Development Podcast delves into the impact of the climate crisis and urgent solutions to address it. This episode marks the launch of our new limited series on how to create a world free of poverty on a livable planet. Over the next 5 episodes, we'll explore critical issues affecting planet, people and prosperity.Today, we turn our attention to the planet as we speak with three high-profile guests about climate change. We'll also hear from a climate advocate in Samoa and other youth activists. Join us as we speak to Her Excellency, Hon. Fiamē Naomi Mata'Afa, Prime Minister and Minister for Foreign Affairs and Trade of Samoa on how the fallout of climate change impacts Small Island Developing States; Inger Andersen, Executive Director of the UN Environment Programme (UNEP) on emissions reduction and climate solutions; the World Bank's Anna Bjerde, Managing Director of Operations, on the Bank's role in climate action; and Brianna Fruean, a young climate advocate from Samoa who shares her own experiences.Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you!Timestamps[00:00] Welcome: Introducing the topic and speakers[02:37] Climate activism: Voices from Samoa[08:41] Samoa: Climate crisis, infrastructure challenges, role of women, challenges ahead, COP28[16:49] Climate activism: Voices from Ghana[18:06] UNEP: Scaling the challenge, greenhouse gas emissions, urgent actions and investments, climate game changers[25:59] Climate activism: Voices from Egypt[26:56] World Bank: Climate game changers, financing climate action, Country Climate Development Reports, hope on the horizon[33:06] Climate activism: Voices from Chile and Samoa[34:43] Closure and thanks for tuning in!Featured VoicesHer Excellency, Hon. Fiamē Naomi Mata'Afa, Prime Minister and Minister for Foreign Affairs and Trade of SamoaInger Andersen, the United Nations Environment Programme (UNEP) Executive DirectorAnna Bjerde, Managing Director of Operations, World BankBrianna Fruean, Climate Change Advocate, SamoaABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! ABOUT THE WORLD BANKThe World Bank is one of the world's largest sources of funding and knowledge for...
Malawi: why go and work in a war zone?
In November this year, 221 Malawians flew to Israel to start working on farms there. The Malawian government has a labour export deal with Israel, and says it is eventually aiming for a total of 5000 people to travel there for work. According to the World Bank, Malawi is the fourth poorest country in the world.But the deal has provoked debate in Malawi because of the current conflict in Israel. The political opposition says the scheme is putting citizens in danger, pointing out that 39 agricultural workers from Thailand were killed at the start of the fighting. The government in Malawi says they have assurances the workers will be safe.So we got in contact with one of the workers who has just arrived in Israel, Andrew Chunga, to ask him what life was really like there.
Centrafrique: une deuxième centrale solaire, mais quelle efficacité ? [1/5]
Les besoins en électricité sont énormes, un africain sur deux n'y a pas accès. Un chiffre en augmentation depuis plusieurs années. En Centrafrique, le gouvernement mise sur l'électricité pour assoir le développement socio-économique durable du pays. Les autorités centrafricaines ont inauguré vendredi 17 novembre la deuxième centrale solaire à Danzi, un village situé au nord de Bangui. Un motif d'espoir pour les habitants et commerçants de la capitale en proie à d'incessantes coupures. De notre correspondant à Bangui,Les vendeuses d'eau glacée, on les retrouve dans toutes les artères et dans tous les marchés de Bangui. Cuvettes sur la tête ou sachets d'eau glacée entre les mains, elles se faufilent entre les véhicules et passants pour écouler leurs marchandises.Mais ces dernières semaines, Abigaëlle ne parvient pas à satisfaire la demande à cause des délestages récurrents dans son secteur. « Ce problème me dépasse. Je vends de l'eau glacée, du jus local et des yaourts. Mais ces dernières semaines, rien ne marche. Plusieurs fois, j'ai dû jeter mes produits à cause des délestages et cela m'a causé des pertes financières importantes. Je me débrouille avec cette activité qui me permet de vivre. Mais avec ces multiples coupures, je ne parviens pas à m'en sortir », déplore-t-elle.Ces coupures ont des répercussions sur toutes les activités socio-économiques de la capitale, et même les entreprises ne sont pas épargnées. Pour palier ce problème, les autorités comptent sur cette nouvelle centrale solaire. D'une superficie de 70 hectares, cette installation a une capacité de 25 mégawatts et comporte près de 47 000 panneaux solaires.Des coupures d'électricité, malgré la centrale« L'inauguration de la centrale solaire photovoltaïque de Danzi témoigne à nouveau notre engagement à diversifier les sources de production d'électricité. Il se résume en trois principales priorités : une société plus inclusive, une économie plus ouverte à la concurrence et de meilleures capacités pour les populations », explique le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra.Malgré la mise en service de la première centrale solaire de Sakaï le 27 mars dernier, le régime de délestage n'a pas changé. Dans les neuf arrondissements de Bangui, les Centrafricains rencontrés font face aux mêmes problèmes.« Au quartier PK5, avant la mise en service de la première centrale solaire, nous bénéficions d'environ neuf heures d'électricité par jour. Mais jusque-là, rien n'a vraiment changé. Tous les jours, la distribution de l'électricité est perturbée par des coupures générales. Certaines entreprises et lieux de commerces font recours à des groupes électrogènes pour tourner leurs activités », témoigne Ousmane Nour, un habitant de PK5.Selon une source à la Direction Générale de l'énergie centrafricaine (ENERCA), les coupures sont parfois provoquées par des pannes techniques. Avec l'inauguration de la deuxième centrale solaire de Danzi, la production de l'électricité centrafricaine passe de 72 à 96 mégawatts alors que le besoin général du pays est estimé à 250 mégawatts.À écouter aussiCentrafrique: le PK5, à nouveau symbole du vivre ensemble [3/3]
Bamba Lô (Paps) : « Je veux être un pont entre l'Afrique de l'Ouest et la France »
Il est devenu l'une des figures de la tech et du secteur de la logistique en Afrique de l'Ouest : Bamba Lô, cofondateur de Paps avec Rokhaya Sy, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Élevé en région parisienne (ami d'enfance de Gims, Black M, Lefa et l'ensemble des Sexion d'Assaut), diplômé d'une école de commerce, il a étudié au Canada avant de créer des entreprises en France, en Tunisie et au Sénégal, son pays d'origine (son arrière-grand-père y a créé la Poste). En 2016, il lance Paps, une plateforme de services de transport et de logistique qui connaît un grand succès. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), Bamba Lô livre ses analyses sur ce secteur en pleine expansion, l'évolution de la tech, le développement de l'Afrique de l'Ouest, la zone de libre-échange, la présidentielle de février 2024 au Sénégal et les enjeux économiques du football, l'une de ses grandes passions.
Retour de Syrie / COP28 : l'influence diplomatique des Émirats arabes unis
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Hélène Lam Trong a reçu le Prix Albert Londres pour son documentaire sur l'incarcération en Syrie d'enfants de djihadistes / Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï, regards sur la puissance diplomatique des Émirats arabes unis au Moyen-Orient. - invités : Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Stéphane Lacroix Professeur à Sciences Po et chercheur au CERI; Hélène Lam Trong Réalisatrice
What are the key priorities for African leaders at COP28?
Across Africa, the impact of climate change is becoming more and more apparent. This year alone, multiple countries across the continent have been hit with an array of severe natural disasters ranging from floods to excruciatingly high temperatures. As the United Nations Climate Change Conference - or COP28 - kicked of this week, delegates agreed to launch the long-awaited 'loss and damage' fund to pay for damage from climate-driven storms and drought. The EU, US, UAE and others immediately announced contributions totalling around $400m for poor countries reeling from the impacts of climate change.But in the past pledges for climate funding - for example to the Green Climate Fund - have far exceeded the actual amount of money that has been given.So should Africa be cautious about these new pledges?In a discussion recorded before the launch of the new fund, Africa Daily's Alan Kasujja hears why the issue of money has been so fraught in the past from our resident environment reporter, Peter Musembi - and talks over Africa's priorities for the summit with Eva Masudi, the Environment and Sustainable Development Minister for the Democratic Republic of Congo.
En Tunisie, les récoltes de dattes s'annoncent bonnes malgré la sécheresse
La saison des dattes s'annonce bonne avec une récolte estimée à 390 000 tonnes au lieu des 340 000 de l'année dernière en Tunisie, selon le ministère de l'Agriculture. Mais à Tozeur, dans les palmeraies et oasis vieilles de 4 000 ans du sud du pays, les agriculteurs parlent aussi des problèmes liés à la sécheresse, car les dattes restent des fruits à forte consommation en eau. De notre correspondante à Tunis,Perché à près de 10 mètres de hauteur, Chokri 24 ans, coupe les branches des dattiers avec dextérité. En chaussettes et sans gants, il grimpe le long des troncs des palmiers avec agilité pour récolter les dattes : « Dès qu'on est petit, on apprend à grimper dans les palmeraies donc c'est très facile pour moi, c'est mon travail, mais aussi une passion. Pendant l'automne, tous les jeunes de la région ne font que ça. » « On s'occupe de la palmeraie le reste de l'année, son entretien surtout et son irrigation. Pour moi, c'est un métier vraiment important, car ça fait partie de notre identité à Tozeur et c'est aussi ce qui fait marcher l'économie de la ville », poursuit Chokri.Une économie basée sur 10 000 hectares d'oasis et 400 000 palmiers dattiers avec la culture des dattes Deglett Ennour qui représentent 70% de la production totale.Le manque d'eau impacte la qualité des dattesDans une autre palmeraie, Hedi Abassi récolte avec d'autres ouvriers la fameuse variété destinée à l'export, cette année le manque de pluie a affecté la production. « La saison est mitigée parce que même s'il y a des dattes, on voit qu'elles sont un peu sèches et ça, c'est à cause du manque d'eau. Cela se voit dans la couleur du fruit. Normalement, lorsqu'il pleut, la pluie lave la poussière qu'il y a sur la datte et les fait briller. Leur prix est plus élevé, car elles sont belles, brillantes et plus tendres, là ce n'est pas le cas. »Les prix à l'export sont fixés par l'État autour de 5 à 6 dinars soit environ 2 euros le kilo. Un prix attractif, mais la concurrence est rude sur le marché international comme l'explique Lamine Touati. Ce gestionnaire supervise le tri des dattes et les départs des camions vers les sociétés exportatrices : « Les prix fluctuent beaucoup en fonction de la concurrence sur le marché international. Nous sommes toujours obligés de nous aligner sur le marché étranger, donc nous surveillons de près cet aspect. Cette année, vu que les dattes manquent d'eau, elles sont plus sèches donc leur poids se réduit lors de la pesée en vrac, précise Lamine Touati. Économiquement, cela a un impact et nous avons plus de pertes. »Le manque d'eau a été un peu atténué par des pluies fin novembre, mais les agriculteurs redoutent une baisse de la production dans les années à venir avec les périodes de sécheresse prolongée et le tarissement des sources souterraines.À lire aussiLa datte Medjool se démocratiseÀ lire aussiDattes Medjool: trésor palestinien sous occupation
Climat : les Suds en quête de transition 3/4 : Maroc, leader des renouvelables au Maghreb ?
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le Maroc veut atteindre 52% d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2030. Cette politique volontariste menée par le roi Mohammed VI, notamment concernant l'énergie solaire, pourrait cependant ne pas suffire à combler les besoins énergétiques d'un pays à forte vulnérabilité climatique. - invités : Mohammed Ali Hatimy Ingénieur agroéconomiste au sein de l'ONG Nitidae et co-fondateur de la plateforme marocaine de vulgarisation climatique Nechfate.; Nadia Benalouache Géographe, docteure d'Aix-Marseille Université et de l'université de Sfax.; Imen Louati Chercheuse et responsable du programme écologie politique au bureau Afrique du Nord de la Fondation Rosa Luxemburg basé à Tunis.
Did the authorities in the Horn of Africa ignore flood warnings?
The Horn of Africa region is experiencing torrential rainfall and floods linked to the El Nino weather phenomenon, claiming dozens of lives and causing large-scale displacement. In Somalia the number of those killed by the floods has surpassed 100, and more than 700,000 have been displaced.The rains are forecast to continue battering East Africa till the end of the year.It comes as the region emerges from its worst drought in four decades after multiple failed rainy seasons that left millions of people in need and devastated crops and livestock.The current El Nino phenomenon had been predicted since the beginning of the year.In today's Africa Daily Podcast, Alan Kasujja speaks to Somalia deputy prime minister Salah Jama, to find out why it has not been possible to mitigate the damage despite this early warning.
COP28: l'Afrique au défi de la transition énergétique
Aujourd'hui s'ouvre la COP28 à Dubaï. Une COP dont l'un des enjeux sera d'inscrire ou non la sortie des énergies fossiles. En Afrique, la situation varie selon les pays : qu'ils soient producteurs, avec des projets en cours ou bien d'autres qui ne produisent pas. Des intérêts divergents donc... Cependant, il semble que beaucoup se retrouvent sur une ligne commune : une transition énergétique accompagnée. Tous mettent en avant la faible part de l'Afrique dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre et les besoins énergétiques énormes du continent. Emmanuel Seck est le directeur de l'ONG Enda Energie au Sénégal, aussi négociateur à la COP.« On est dans ce processus là où qu'on se dit qu'il faut arrêter le fossile, pour nous je pense que ce serait quand même inéquitable. Raison pour laquelle nous parlons de transition. Pour les finances qui découleraient par exemple de l'exploitation du gaz, il faut que cela nous donne des options meilleures pour aller vers la promotion des énergies renouvelables. »Les États ne sont pas contre la transition, assure Tosi Mpanu Mpanu, le médiateur congolais. Mais c'est une voie qui a un coût : « Nous avons la possibilité d'utiliser certaines industries extractives comme leviers de croissance et simplement faire fi de cette opportunité-là pour essayer de sauver la planète, ce n'est pas suffisamment attractif. Donc il faut vraiment qu'on nous donne une espèce de compensation par rapport au coût d'opportunité pour que ça nous serve d'incitation suffisante pour pouvoir aller dans un sens à décarboner nos économies ».Des attentes de la part des États africainsÉchaudés par la promesse non tenue des 100 milliards de dollars de financements climats par les pays riches, les États africains attendent des compensations : un système de finance climat fonctionnel en échange de la non-exploitation de leurs ressources. Les ONG internationales soutiennent leur demande, assure Marine Pouget du Réseau Action Climat.« Nous, notre message, c'est de leur dire que leur requête est complètement légitime. On rappelle qu'ils ont quand même un potentiel énorme sur les énergies renouvelables, que c'est hyper sous-financé par les pays développés pour l'instant et donc il faut aussi qu'ils aillent vraiment se battre de ce côté : "Nous, on a énormément de ressources renouvelables donc pourquoi n'allez-vous pas investir sur ça plutôt que de continuer d'investir maigrement de manière générale dans notre transition énergétique". »Les ONG internationales rappellent également que dans beaucoup de pays, l'exploitation des énergies fossiles n'a que très peu bénéficié aux populations. Emmanuel Seck confirme la vigilance sur ce sujet.« On voudrait, pour ce qui concerne le Sénégal, apprendre et regarder les pays qui ont su utiliser à bon escient ces ressources-là, comment avoir une gouvernance plus inclusive de ces ressources-là avec les communautés, les différentes parties prenantes pour que les retombées aient des impacts bénéfiques pour les populations. »Les discussions à Dubaï s'annoncent donc âpres dans ce grand pays producteur, où cette année encore les lobbys du pétrole devraient être très nombreux.À lire aussiCOP28: où en est le fonds «pertes et dommages» pour les pays les plus vulnérables ?
Climat : les Suds en quête de transition 2/4 : Colombie : l'horizon post-extractiviste
durée : 00:58:35 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le président Gustavo Petro avait fait de la transition énergétique l'un des mots d'ordre de sa campagne. Alors que la Colombie ne devrait plus délivrer de permis d'exploration gazière et tandis que l'opposition de la droite se fait entendre, le pays peut-il proposer un horizon post-extractiviste ? - invités : Jean-Louis Martin Economiste Chercheur associé sur l'Amérique latine à l'Institut français des relations internationales (Ifri) ; Mathilde Allain Maîtresse de conférence à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes d'Amérique Latine), chercheuse au CREDA (Centre de recherches d'études et de documentation sur les Amériques); Claire Duboscq Doctorante en sciences politiques à Science Po Paris
Is the grass greener outside Nigeria?
Brain drain is an issue across the continent but has become closely associated with Nigeria. Several surveys have found that the country has the highest proportion of young people wanting to move overseas. The tendency even has its own term Japa meaning to run, flee, or escape, in the Yoruba language. But does this tell the whole story? On a recent trip to Lagos, Alan Kasujja brought together a group of Nigerians with different perspectives on the topic. Among them are people thinking about leaving and those who have left but later decided to return home. Alan also heard from a couple of Kenyans, who saw an opportunity in Nigeria, the same country some want to leave, and moved there for a better life.
La Mauritanie se rêve en hub énergétique régional
Le grand forum MSGBC sur les énergies entre les pays du bassin ouest-africain aura duré deux jours dans la capitale mauritanienne, mardi 21 et mercredi 22 novembre 2023. L'occasion pour la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau ou encore la Guinée de réfléchir ensemble aux moyens et stratégies communes pour développer les énergies dans la sous-région : les hydrocarbures comme les énergies renouvelables. La Mauritanie en a profité pour mettre en avant ses atouts. Objectif pour la Mauritanie durant ce forum : se positionner comme véritable hub énergétique dans la région pour attirer les investisseurs. Pour cela, elle met en avant ses ressources - qu'elles soient fossiles ou renouvelables -, sa position géographique, stratégique, sa stabilité, mais aussi ses grands projets en cours. Parmi eux, le GTA, le plus grand projet d'extraction de gaz de la région, conduit conjointement avec le Sénégal, qui devrait se concrétiser en 2024, selon le gouvernement, ou encore son programme d'hydrogène vert.Des ressources naturelles foisonnantes Des initiatives réfléchies dans un souci de transition juste, selon Mamadou Khane, conseiller du ministre du Pétrole, des Mines et de l'Énergie : « La Mauritanie a un potentiel énorme, on a beaucoup de gaz. Le gaz est une source d'énergie de transition. On décarbone et au fur et à mesure, elle va permettre une pénétration de plus en plus grande des énergies renouvelables. Le potentiel en énergie renouvelable, en particulier en solaire et éolien, est l'un des meilleurs du monde. Nous avons beaucoup d'eau et nous avons énormément de mines. Mais comme d'habitude, il manque l'argent. Beaucoup d'efforts ont été faits ces dernières années pour mettre en place un cadre rassurant pour les investisseurs. » À écouter aussiL'économie mauritanienne se prépare à l'arrivée du gazL'occasion aussi, selon Abdel Boudadya, directeur général d'une entreprise mauritanienne, partie prenante au projet d'extraction de gaz (GTA), de montrer aux investisseurs qu'ils peuvent faire confiance aux opérateurs locaux : « Notre objectif est de montrer aux autres investisseurs que nous avons réussi des projets dans le domaine de GTA, ils ont vu que c'était du concret. Aussi, qu'il y ait des partenaires locaux qui sont capables de les réaliser. Le grand frein, c'est surtout le niveau de qualification qui reste encore un défi, mais nous avons surmonté ce défi à travers la formation, même s'il faut encore beaucoup plus d'efforts de la part des parties prenantes pour investir davantage dans la formation. » Créer un cadre juridique pour les investisseurs Selon l'indice de perception de la corruption de Transparency international, la Mauritanie se classe au 130ᵉ rang sur 180 pays... Si des freins à l'investissement demeurent toujours, les autorités font des efforts, notamment en renforçant le cadre juridique et réglementaire. C'est ce qu'assure Amadou Gaye, directeur général d'une compagnie logistique pétrogazière sénégalaise qui vient de s'installer dans le pays : « Nous avons aussi un certain nombre d'exonérations, l'engagement des autorités qui ont annoncé la réforme du code pétrolier du pays, la loi sur le contenu local qui visera à mieux organiser le secteur, ce sont des politiques publiques qui permettent aux acteurs de pouvoir évoluer dans un cadre juridique encadré. C'est un pays qui a besoin d'investissement dans le secteur de la logistique. »Objectif d'ici 2030 pour la Mauritanie : concrétiser ses projets en cours, décarboner peu à peu ses énergies et améliorer le taux d'électrification du pays.À lire aussiCoton malien: le nouveau corridor mauritanien
Cash Transfer Grants in South Africa during the Covid-19 Pandemic: Work Behind the ESRC Outstanding Public Policy Impact Award 2023
The CSAE's Kate Orkin has won the ESRC award for Outstanding Public Policy Impact 2023. Stefan Dercon talks to Kate about the work behind the cash grant programme in South Africa during the Covid-19 pandemic that reached an extra 26.2 million people. Stefan Dercon is the CSAE Director and Professor of Economic Policy, University of Oxford, and Kate Orkin is the Associate Professor of Economics and Public Policy, University of Oxford.
Why is cholera still killing people?
"The water is dirty. You can see it with your own eyes. It looks muddy. When you pour it in a glass and leave it overnight, the following day you start seeing small things swimming in the water" Kamogelo Stock, South African citizen In this episode, we hear from people who've gone through the agony of losing their loved ones to cholera in South Africa. The disease is currently wreaking havoc in several parts of the African continent including Malawi, Cameroon and Mozambique. Zimbabwe's capital, Harare, is currently under a state of emergency following a deadly outbreak. Cholera is an infectious and often fatal bacterial disease which causes severe diarrhea and dehydration. It can spread in places with insufficient water treatment, poor sanitation and inadequate hygiene. In today's episode Alan Kasujja attempts to find out why so many African countries are still struggling to contain the disease.
Pourquoi les start-up en Afrique sont à la peine
La 7ᵉ édition d'Emerging Valley, le sommet des start-up émergentes, s'ouvre ce mardi 28 novembre à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. Mais partout dans le monde, les start-up notamment dans la FinTech font face à des difficultés et les start-up africaines ne font pas exception. Des vagues de licenciements et même des faillites sont fréquemment annoncées. Certains y voient trop de risques pris par les investisseurs, d'autres le manque de sérieux de certaines « jeunes pousses ». Charlotte Cosset a tenté de comprendre pourquoi celles-ci sont à la peine.
Tyler Cowen on the GOAT of Economics
Who is the greatest economist of all time? In Tyler Cowen‘s eclectic view, you need both breadth and depth, macro and micro. You can’t have been too wrong–and you need to be mostly right. You have to have had a lasting impact, and done both theory and empirical work. If you meet all these criteria, […] The post Tyler Cowen on the GOAT of Economics appeared first on Econlib.
Climat : les Suds en quête de transition 1/4 : L'Afrique s'unit pour faire entendre sa voix
durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En septembre 2023, la "Déclaration de Nairobi" a été signée par 54 dirigeants du continent africain dans l'objectif de définir une position commune en vue des négociations de la COP28. Une nouvelle étape semble s'ouvrir dans la capacité des pays africains à s'unir pour faire valoir leurs intérêts. - invités : Sébastien Treyer Directeur général de l'Iddri, Institut du développement durable et des relations internationales, think tank indépendant de recherche sur les politiques, qui oeuvre à placer le développement durable au coeur des relations internationales; Martial Ze Belinga Chercheur indépendant en économie et en sciences sociales; Nicolas Barbier Chercheur en Écologie Tropicale à l'UMR AMAP, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Why does Lesotho have an alarming suicide rate?
Some people may find the issues discussed in this episode upsetting. _____________________________________________________________________ "Some of the children that I talk to who attempted suicide would simply tell me that: 'I think I'm a burden to my parents. They want me to pass, I don't pass. I think if I die I would solve their problems.'" - Tsepiso Siseoana, Lesotho psychotherapist. Recently released data from the World Health Organisation shows that Lesotho is amongst a group of African countries with an alarming rate of suicide. The southern African nation recorded 87.5 deaths per 100 000 people. Other countries with a similar problem include neighbouring Eswatini, Zimbabwe, South Africa and Mozambique. Alan Kasujja attempts to understand why Lesotho's suicide level is so high. Please note: If you are experiencing emotional stress and would like details of organisations which offer advice and support, visit www.befrienders.org
Womin, porter la voix des femmes dans les zones d'extractions minières
Une organisation panafricaniste appelée Womin dénonce les impacts des activités minières sur les femmes des communautés. En Ouganda, au Mozambique, au Burkina Faso... des mouvements se structurent contre la perte des terres pour faire entendre la voix des femmes.
Immigration : le rêve québécois, à quel prix ?
Bienvenue au Québec ! Éco d'ici Éco d'ailleurs a installé ses micros à Montréal, capitale économique d'une province canadienne confrontée à une profonde pénurie de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs. Même si elle suscite des réticences dans la population locale, l'immigration est un recours nécessaire pour les entreprises et les opérateurs économiques soucieux de faire face au vieillissement démographique. Comment en est-on arrivé là ? De nombreux Africains font notamment le voyage pour trouver là un emploi et une qualité de vie. Pourtant, les défis sont nombreux en termes de financement de leur projet, de durée des procédures, d'intégration professionnelle, etc. Le Québec doit-il avoir davantage recours à l'immigration ? Faut-il revoir les seuils d'accueil, les conditions d'entrée ? L'immigration africaine est-elle une chance pour le développement économique du Québec, et pour la défense de la langue française ? NOS INVITÉS- Karl Blackburn, président du Conseil du Patronat du Québec - Magali Picard, présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) - Daye Diallo, économiste principal à l'Institut du Québec - Régis Dahany, membre du Conseil d'administration du Réseau des Entrepreneurs et Professionnels Africains (REPAF) - Lauriane Déry, présidente de Force Jeunesse. NOS REPORTAGES L'entreprise québécoise J. A. Roby fabrique des poêles à bois. Confronté à la pénurie de main d'oeuvre (notamment depuis la pandémie de Covid-19), son patron Dany Brousseau a décidé d'embaucher des étrangers notamment en Afrique. Pour avoir des travailleurs immigrés au Québec, il faut les faire venir et prospecter en Afrique par exemple. C'est ce que fait Recrulink, une agence de recrutement qui s'est spécialisée dans ce domaine. Elle est dirigée par Ibrahim Aboulhouda, Comorien d'origine installé au Québec depuis 2009 et Annie Janelle, sa collaboratrice chargée de la communication et du développement.
Retour de Madagascar / Budget allemand 2024 : tensions dans la coalition
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - La journaliste Gaëlle Borgia revient de Madagascar, où les élections présidentielles se déroulent dans un climat de contestation et de misère sociale / En Allemagne, la coalition au pouvoir apparaît en crise, alors que la Cour constitutionnelle vient d'invalider certaines dispositions du budget. - invités : Elisa Goudin-Steinmann Maîtresse de conférences en études germaniques à la Sorbonne Nouvelle et co-rédactrice du blog 'Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est'; Eric-André Martin Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, spécialiste de la politique européenne et des relations internationales de l'Union européenne; Gaëlle Borgia Correspondante à France 24
Is Mali's government in control of the north?
Last week the Malian army seized the town of Kidal, in the country's north - weeks after the United Nations stabilisation mission, MINUSMA, withdrew from its base there. For the past decade, Kidal has been a stronghold of the Tuareg rebel group - and so its capture was a symbolic success for Mali's military leaders, who seized power in 2020. They have made the restoration of territorial sovereignty a key priority. The military government has given UN forces until the end of the year to withdraw from the country - triggering a race to seize territory between the army, rebel groups and jihadists. But while the army is now in control of the military base the question of who's in control of the region is far more complicated. In this episode of Africa Daily, Alan Kasujja speaks to the BBC's Beverly Ochieng and MINUSMA spokesperson, Fatoumata Kaba.
Un premier satellite motif d'espoir pour le spatial sénégalais
Le Sénégal va réceptionner son premier satellite début décembre entièrement conçu et construit par une équipe d'ingénieurs et de techniciens sénégalais, formés au centre spatial universitaire de Montpellier. Un projet de 1,5 million d'euros porté par le ministère sénégalais de l'Enseignement supérieur qui espère ainsi booster un nouveau secteur d'activité vecteur d'emplois. De notre correspondante à Dakar,C'est au Sénégal, dans une grande salle équipée en écrans et ordinateurs que se fera le suivi et le contrôle du premier satellite sénégalais. La petite boîte noire envoyée dans l'espace aura pour principale mission de récupérer les données des agences étatiques de météorologie et de mesure des niveaux d'eau qui ont des stations aux quatre coins du pays.« Il fallait aller sur place et récupérer les données », indique l'ingénieur Ismaila Sall, chef du projet spatial. « Quitter Dakar pour aller jusqu'à Ziguinchor pour récupérer des données, c'est assez compliqué. Avec le satellite, on peut directement depuis le ciel communiquer avec cette station-là, récupérer les données et les transmettre ici même à Dakar. »Ce nanosatellite de 10 centimètres d'arrêtes passera quatre fois par jour au-dessus du Sénégal pendant cinq ans. Moustapha Diop, ingénieur sénégalais de 26 ans est chargé de gérer la communication entre le satellite et la station au sol.« Je suis en charge de faire une thèse sur en télécommunication spatiale. J'aimerais bien la faire en France dans les plus grands laboratoires, mais aussi revenir au Sénégal après pour être enseignant, mais aussi participer au développement de mon pays notamment pour cette technologie de pointe », espère-t-il.À lire aussiLa conquête de l'espace se poursuit aussi en AfriqueUn partenariat avec le centre spatial universitaire de MontpellierAu total, huit ingénieurs et cinq techniciens ont été formés au Centre spatial universitaire de Montpellier depuis 2020. C'est le fruit d'un partenariat avec le ministère sénégalais de l'Enseignement supérieur et de la Recherche coordonné par Gayane Faye.« Si on a pris l'option de former les gens, c'est vraiment pour créer un secteur », souligne Gayane Faye. « Cela permettra aussi des startups qui vont se lancer dans ce domaine. On va aussi pouvoir collaborer avec les universités, comme ça on va permettre des transferts de connaissances, de technologies et pourquoi pas demain former une autre jeunesse ici au Sénégal, que ces jeunes-là pourront former. »À lire aussiÀ Abidjan, l'Afrique réaffirme ses ambitions spatiales pour des retombées très concrètesGrâce à un partenariat similaire avec le Centre spatial de Montpellier, Djibouti a lancé son premier satellite mi-novembre. D'autres pays africains pourraient suivre. Sébastien Hesse, ingénieur spatial français, explique pourquoi la technologie des satellites miniatures intéresse de plus en plus :« Il va y avoir des laboratoires, des universités, ça peut être aussi de l'industrie... Tout le monde commence à adopter de plus en plus ces technologies-là. C'est d'avoir un satellite à moindre coût, moins cher qu'un satellite à 100 ou 200 kilos, qui peut éventuellement faire le même type de mission. »Le premier satellite sénégalais devrait être mis en orbite au premier trimestre 2024.
How is one man dismantling Zimbabwe's opposition party?
It's an astonishing story of political intrigue: a man called Sengezo Tshabangu, who claims to be the Secretary General of Zimbabwe's opposition party the Citizens Coalition for Change, or the CCC, has been issuing recall letters, which say they are no longer members of the party and getting opposition MPs barred from parliament. At the time of recording, 32 MPs have lost their seats. Some already face re-election battles in December. But the opposition MPs say they have no idea who he is and that he definitely isn't their Secretary General. So who is this person? And how is he gradually dismantling the opposition party in Zimbabwe's Parliament? Alan Kasujja has been talking to Zimbabwean journalist Ish Mafundikwa, as well as one of the MPs affected, Gift Ostallos Siziba, the CCC's Deputy National Spokesperson.
Royal Airways, une nouvelle compagnie aérienne qui assure les vols internes au Tchad
Au Tchad, la question du transport interurbain demeure une préoccupation majeure. Pour tenter de pallier ce problème, un groupe des jeunes opérateurs économiques tchadiens, avec l'appui de quelques institutions financières telles que la Banque commerciale du Chari, a décidé de lancer une compagnie aérienne privée de transport de passagers pour desservir différentes villes du Tchad comme Amdjaras, Sarh, Abéché et autres. Son premier vol a eu lieu au début de ce mois de novembre à Ndjamena. De notre correspondant à Ndjamena,Voyager coûte de plus en plus cher. En transport public avec le bus, l'aller-retour Ndjamena-Abéché a par exemple presque doublé depuis la crise du Covid, passant de 40 000 à 70 000 FCFA. Pour éviter ces augmentations et les longs trajets sur de mauvaises routes, certains passagers préfèrent voyager par la voie aérienne. Christophe revient d'Abéché à bord de la nouvelle compagnie Royal Airways. Il indique avoir payé 78 000 FCFA. Pour à peine plus qu'un trajet par la route, il s'est épargné une journée entière sur les routes cabossées : « En quelques minutes, je suis allé gérer mes activités et puis je suis rentré, c'est vraiment avantageux. Quand je prenais la route, j'ai toujours eu des problèmes, de plus ça coute cher. »Le directeur de cette nouvelle compagnie aérienne n'est autre que l'ancien patron de l'aviation civile au Tchad. Brahim Dadi s'est lancé dans l'aventure avec cinq appareils : « Notre pays est très vaste. Il y a des régions inaccessibles pendant une saison et d'autres difficilement accessibles par la route. Nous avons un seul credo, c'est satisfaire nos clients : partir à l'heure et partir même si ce n'est qu'avec deux passagers. À lire aussiTchad : la reprise d'activité des aéroports perturbée par un appel à la grèveUne compagnie aérienne à fonds privésPar le passé, d'autres compagnies aériennes ont proposé des vols internes. Air Tchad, Toumaï, Tchadia Airlines. Des expériences qui n'ont pas fait long feu à cause de la mauvaise gestion et des ingérences politiques. Mais Brahim Dadi n'entend pas répéter les mêmes erreurs. « D'abord, nous sommes partis sur la base des échecs tirés des compagnies aériennes disparues. Le premier facteur qui a fait que ces compagnies aériennes ont coulé, c'est à cause de la contribution de l'État. Nous, nous avons voulu créer une compagnie à capitaux totalement privés pour se départir de l'influence politique qui fait que les compagnies ne puissent plus résister », explique-t-il.Le conseiller à la présidence Ali Abderaman Haggar estime que toutes les conditions administratives et techniques sont réunies pour permettre à cette nouvelle compagnie - soutenue par les autorités de la transition - de satisfaire les voyageurs. Même si cet observateur averti soulève des défis persistants dans le domaine du transport aérien tels que les approvisionnements en carburants et surtout la ponctualité et la garantie d'assurer le transport sur une longue période.À lire aussiTchad : un accident entre deux bus fait plusieurs dizaines de morts
Which countries will soon get the malaria vaccine?
12 countries in Africa will receive 18 million doses of the RTS,S malaria vaccine in the coming days. The roll out will begin in the new year. The doses are injections for children between 5 months and 2 years old. Kenya, Ghana and Malawi have already been using the vaccine in a pilot programme since 2019, but in other countries - including Uganda, Mozambique and Cameroon - this will be new. So today, Africa Daily asks how parents view the vaccine and about how the rollout is likely to go.
Burkina Faso: reprise limitée du train de voyageurs entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso
Cela fait quatre ans, que le train de voyageurs ne fait plus le trajet entre Ouagadougou et Abidjan. Ceci depuis la fermeture de la frontière entre les deux pays, suite à la pandémie de Covid-19. En fin de semaine dernière, un premier train de voyageurs est parti pour Bobo Dioulasso. Une reprise limitée aux frontières burkinabè, mais porteuse d'espoir. Après plusieurs rendez-vous manqués, le train voyageur a finalement repris du service la semaine dernière. Oussina Soulama est un conducteur à la retraite. Il a été rappelé pour le redémarrage des activités. Un soulagement pour celui qui a consacré toute sa carrière aux chemins de fer : « On espérait que ça reprenne. C'est une bonne chose pour tout le monde aussi bien pour les Ivoiriens que pour les Burkinabè. C'est toute ma vie les chemins de fer, ça représente beaucoup pour moi. »Dans le petit marché situé à proximité de la gare, c'est également le soulagement. Asseta Gansoré aide sa mère à y gérer un petit commerce de fruits et de légumes. Les voyageurs et leurs accompagnateurs étaient leurs premiers clients. Elle se réjouit déjà de cette reprise, même timide, de ces trajets : « Ça va nous faire du bien parce que depuis que le train s'est arrêté, il n'y a plus de clients. Personne ne vient ici, on ne vend plus rien. Il n'y a rien, on ne gagne plus rien ici. Les marchandises arrivent, mais c'est cher. Il n'y a pas de clients non plus. On vient parce qu'on ne veut pas rester à la maison, explique la jeune femme. Avant, il y avait beaucoup de monde, il y avait aussi des étrangers qui venaient et ça rapportait bien. »Le voyage s'arrête à Bobo DioulassoPour cette reprise, le service voyageur de Sitarail se compose de deux voitures, d'une capacité totale de près de 200 passagers. Pour l'heure, le train ne passera pas la frontière ivoirienne, le voyage s'arrêtera à Bobo Dioulasso, explique Roland Somda, le ministre burkinabè des Transports : « Il nous est revenu que la partie ivoirienne dit ne pas être prête pour la reprise de train de voyageurs dans les conditions actuelles. Le motif, précise le ministre, ce serait l'infrastructure ferroviaire qui ne serait pas dans un état acceptable pour permettre l'activité voyageur. Le train marchandise qui est je ne sais pas combien de fois plus lourd que le train voyageur siffle sur la même infrastructure. C'est d'ailleurs ce que nous ne comprenons pas. Nous prendrons attache avec la partie ivoirienne pour comprendre les véritables motifs et quel travail il faut faire pour lever ce goulot d'étranglement. »Un déplacement en train fortement plébiscité par les populations. Comparé au bus, le trajet est légèrement plus cher, mais plus pratique pour le commerce et réputé plus sécurisé que par la route. Sur ce sujet, les autorités assurent que les mesures idoines ont été prises.À lire aussiBurkina Faso: reprise du trafic ferroviaire passagers entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso
Les mafias à la conquête du monde 2/4 : Cartels mexicains : le boom du fentanyl
durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après la marijuana et la cocaïne, c'est une autre drogue qui occupe les cartels mexicains : le fentanyl. 50 fois plus létal que l'héroïne, cet opioïde de synthèse est aussi plus facile à produire, et permet aux cartels d'engendrer des marges considérables. - invités : Bertrand Monnet Professeur, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec Business School; Romain Le Cour Grandmaison Docteur en Science Politique de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Expert Senior chez Global Initiative.
Madagascar: la résilience des petits producteurs laitiers d'Antsirabe
Près de 200 producteurs laitiers de la région Vakinankaratra à Madagascar misent sur la coopérative locale Rova. L'organisation basée à Antsirabe sert d'intermédiaire entre les éleveurs de la région et les consommateurs, aux revendeurs jusqu'aux fabricants de yaourt. Un modèle porteur dans cette région des Hautes terres, première productrice de lait, où de nombreuses exploitations ont dû se relever des chocs économiques réguliers qui frappent la filière. Reportage dans l'une d'entre elle à Antsirabe. De notre correspondante à Antananarivo,Plus l'on s'enfonce dans le quartier d'Antsongo, en périphérie d'Antsirabe, plus les bruits de la ville disparaissent. Charles y gère une ferme avec ses parents. Il nous ouvre les portes de l'exploitation familiale : « Nous sommes parmi les éleveurs modèles dans la région, nous possédons cinq vaches à lait là-bas, cinq génisses, un taureau, un taurillon et trois veaux... En général, on trait la vache où elle se sent le plus à l'aise, dans une étable calme, non perturbée, pendant environ dix minutes, c'est l'idéal. »Ces derniers mois, le prix des aliments de base pour les bêtes, la provende et le fourrage, a flambé. Conséquence, le litre de lait se vend 2 000 ariarys contre 1 800 en 2022. Malgré l'inflation, ces éleveurs s'estiment aujourd'hui relativement préservés des chocs réguliers qui touchent la filière lait. « La filière laitière rapporte beaucoup, affirme Rivoson le père de famille. La crise du lait, en partie due à l'insécurité, ne nous a pas vraiment touché. À la campagne, le pâturage n'est pas sécurisé. Par contre, notre ferme est clôturée, ce qui empêche les voleurs d'y entrer ! »Un produit périssable qu'on ne peut pas stockerDerrière cette confiance, se cache aussi un modèle économique porteur. La coopérative Rova installée à Antsirabé sert d'intermédiaire entre les petites exploitations laitières de la région Vakinakaratra et les clients. Ces éleveurs en sont membres nous explique Charles : « Selon notre accord avec Rova, notre lait tiré le matin sert à faire fonctionner la laiterie de cette coopérative. Pour le lait du soir, nous le vendons directement aux fabricants de yaourt et aux consommateurs de notre quartier, nous touchons immédiatement l'argent de cette vente, qui couvre les dépenses quotidiennes. »Depuis la crise du lait en 2009, liée à l'effondrement de l'usine Tiko, la principale entreprise de collecte du lait, les éleveurs de la région ont dû faire preuve de résilience, rappelle Pascal, président de la coopérative Rova : « Dès lors qu'il y a une crise, les éleveurs sont les premières victimes des barrages économiques. Il y a eu les tensions en 2009, 2018, puis récemment en 2020 pendant le Covid. Le lait est un produit périssable, qu'on ne peut pas stocker comme les céréales. »Rova plaide pour un appui plus important de l'État à la filière lait, stratégique pour la Grande Ile et la région Vakinankaratra. À elle seule, elle représente 80% de la production nationale.
Andrew McAfee on the Geek Way
What’s different about companies that accomplish amazing things? Perhaps surprisingly, says Andrew McAfee of MIT, it has nothing to do with being agile or with better technology. Instead, they’ve developed what he calls “geek” cultures, which emphasize intense cooperation, rapid learning curves, and a lack of hierarchy. Listen as McAfee talks about his book The […] The post Andrew McAfee on the Geek Way appeared first on Econlib.
Les mafias à la conquête du monde 1/4 : La 'Ndrangheta, une organisation tentaculaire
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après avoir supplanté la célèbre Cosa Nostra sicilienne, la 'Ndrangheta apparaît comme une organisation criminelle à la puissance tentaculaire : à travers un réseau international, la mafia réaliserait un chiffre d'affaires annuel de 50 milliards d'euros. - invités : Clotilde Champeyrache Economiste, maîtresse de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Julie Déléant Journaliste indépendante
Should we change public names associated with colonialism?
Today, Africa Daily's Mpho Lakaje attempts to find out whose heritage is being preserved and whose is being sacrificed when we change the names of Africa's roads, towns and cities. Zimbabwe for example, changed its name after independence from white minority rule in 1980. White people, however, remain very much part of that country. Neighbouring South Africa has also been doing away with public names associated with the apartheid regime. Some people are even calling for the nickname of the rugby national team, the Springboks, to be abolished because it represents "white supremacy". Is this the way to go? Mpho is joined by Charlotte Ashamu, the Director of International Programs at Yale Institute for the Preservation of Cultural Heritage, and Cameron Peters who runs Cape Town Heritage Tours.
Côte d'Ivoire: l'ouverture de l'autoroute Yamoussoukro-Bouaké facilite le transport
Chauffeurs de camion ou d'autocar, passagers et acteurs économiques se réjouissent de l'ouverture du dernier tronçon de l'autoroute permettant de relier Abidjan à Bouaké par la voie rapide. En revanche, les commerçants qui avaient l'habitude de voir les passagers s'arrêter régulièrement au bord de l'ancienne voie constatent une baisse drastique de leurs recettes. De notre correspondant à Abidjan, L'autocar empruntant la ligne Abidjan-Bouaké marque une courte pause à Tiébissou. Abou, sac à dos sur une épaule, descend de l'autocar pour se dégourdir les jambes. Il emprunte régulièrement les transports pour faire ce trajet. « Le trajet est plus rapide, plus simple et plus fluide. Donc, je trouve ça impeccable par rapport aux années antérieures, donc c'est très bien. »Le 23 août, le dernier tronçon de l'autoroute Abidjan-Bouaké a été inauguré à Tiébissou. Il vient doubler l'ancienne voie, étroite et détériorée. Moins de fatigue, moins d'accident, et des véhicules qui supportent mieux le trajet. C'est aussi le constat du chauffeur de bus Amara Doumia. « Avant, il y avait beaucoup d'arrêts, comme c'était sur la petite piste. Souvent, il y a des accrochages, des voitures qui sont en panne. »Chauffeur routier, Ali Ouedraogo opère sur le trajet Ouagadougou-Abidjan. La Côte d'Ivoire est le premier partenaire commercial du Burkina Faso. C'est par cet axe stratégique que transite la majorité des marchandises. « Sur l'ancienne route, on pourrait mettre toute une journée à cause de l'état de la route, explique le chauffeur. Maintenant, nous, chauffeurs, c'est nous qui sommes à l'aise. »Des commerçants lésésÀ partir de l'année prochaine, l'impact économique de l'ouverture de ce dernier tronçon pourra être estimé. Mais tout le monde ne tire pas avantage de la nouvelle autoroute. Les commerçants qui avaient l'habitude de travailler au bord de l'ancienne voie se sentent lésés, comme Fanta Bakayoko, qui patiente devant son étal de patates douces et de tomates. « Il y avait beaucoup de trafic. Les gens venaient chaque jour, il y avait l'affluence, mais maintenant, c'est plus ça. Aujourd'hui, on est endetté. Vu que c'est de la nourriture, quand c'est resté, tu ne peux pas vendre le lendemain. Tu es obligé d'être endetté. Aujourd'hui, il n'y a pas un commerçant ambulant qui est au bord de la rue et qui n'est pas endetté. Nous sommes tous endettés », déplore-t-elle.Fanta envisage de trouver un nouvel emplacement aux abords de la voie rapide et préfère philosopher. « C'est l'évolution, on veut aller de l'avant. Chacun paye les pots cassés, ce sont les inconvénients du développement. »L'autoroute du nord fait partie du grand projet autoroutier structurant d'intégration sous-régionale : désenclavement du nord et création d'ici à 2035 du corridor Dakar-Lagos.À écouter aussiCôte d'Ivoire: la pression monte à Bouaké avant la CAN
Comment construire les souverainetés économiques de l'Afrique
« Caractère d'un État qui n'est soumis à aucun autre État » : c'est la signification dans le dictionnaire de la souveraineté. D'un point de vue politique comme économique, elle est réclamée partout sur la planète, et sans doute encore plus en Afrique, du fait de son histoire récente (le poids de la colonisation), mais aussi de l'actualité la plus proche : la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les marchés des matières premières, le fardeau de la dette, la mondialisation qui profite surtout à quelques géants sur d'autres continents. Le tout dans un contexte toujours plus incertain, le conflit Israël-Hamas faisant peser de nouvelles menaces sur la stabilité mondiale. Alors comment permettre aux gouvernements et aux entreprises africaines de créer des chaînes de valeur locales, des écosystèmes dynamiques et non dépendants de l'approvisionnement étranger, d'accentuer leurs investissements productifs au lieu de se focaliser sur le remboursement de la dette dite « souveraine » ? C'est le sujet d'Éco d'ici Éco d'ailleurs délocalisé à Casablanca (Maroc) où se tenait, les 16 et 17 novembre 2023, le Choiseul Africa Business Forum, réunion de chefs d'entreprises et de décideurs économiques venus de tout le continent. Nos invités : Mehdi Tazi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Salma Kabbaj, directrice générale d'Impact Lab, accélérateur de start-ups basé à Casablanca Éric Akouté, directeur des Études de l'APIEX (Agence de Promotion des Investissements et des exportations) du Bénin Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, une société qui conseille les États africains dans leur gestion budgétaire et dans leurs investissements.
How do we prevent sex trafficking in Africa?
Sex trafficking is a form of modern-day slavery where individuals perform commercial sex through the use of force, fraud or coercion - often by those they know. The International Consortium of Investigative Journalists say the UAE is a major destination for sex trafficking. African women are forced into prostitution by illicit networks operating in the country. BBC Africa Daily's Alan Kasujja speaks to Mary*, a survivor of human trafficking who courageously shared her story of how her life changed when she went from Nigeria to Dubai. He also speaks to the Director General of the Nigerian National Agency for the Prevention of Trafficking in Persons - Fatima Waziri-Azi, for more insight on the scale of this problem in Nigeria.
Afrique de l'Ouest: les poudres de lait importées, fléau pour les producteurs
Les poudres de lait, fléau des producteurs laitiers en Afrique de l'Ouest. Les importations de ces mélanges depuis l'Europe sont en augmentation ces dernières années. Conséquence d'une production locale insuffisante, ces poudres de lait moins chère et plus compétitive représentent un frein au développement des filières laitières ouest-africaines. La concurrence est rude et même faussée tant les différents acteurs ne jouent pas à armes égales. Les mélanges de lait écrémé et de matières grasses végétales dites MGV continuent d'affluer sur le marché ouest-africain. Peu taxés, venant d'Irlande majoritairement, des Pays-Bas, ou de France, ils représentent plus de la moitié des importations de produits laitiers. Stéven Le Faou est consultant au bureau d'étude Jokoo spécialiste de l'interdépendance commerciale entre l'Afrique et l'Europe : « En Europe, la première contrainte est que l'on consomme tout basiquement plus de matière grasse que de matière protéique du lait, on a des excédents. Notre crainte aujourd'hui, c'est que ces poudres MGV soient le moyen de recycler ces excédents. Beaucoup de filières sont guidées par le coût, et ça aboutit à ce type de produit qui peuvent assembler les ingrédients les moins chers pour arriver à un équivalent du lait entier, qui est la moitié du prix du lait entier. »Une différence floue avec le lait localAu Burkina, le litre de lait reconstitué à partir de cette poudre coûte environ 300 francs CFA. Deux fois moins qu'un litre de lait local. D'autant plus pénalisant que l'étiquetage reste flou et défaillant, explique Ibrahim Diallo, président de l'Union nationale des minilaiteries et producteurs de lait local dans le pays : « Cette concurrence a tiré la production locale vers le bas. Nous partageons le même marché. Il y a même des industries au Burkina qui utilisent cette poudre de lait, qui sont assimilées à des industries qui font du lait local. Le consommateur ne fait pas la différence en le produit lait en poudre MGV et le lait local. »À écouter aussiLe marché du lait en pleine restructurationLes États s'engagent à travers l'Offensive Lait menée par la Cédéao depuis 2017. La Côte d'Ivoire souhaite qu'un quart des besoins en lait soit assuré par la production locale d'ici à 2030. Favoriser la production de lait localDes investissements majeurs sont également menés au Nigeria. Selon Benoit Rouyer, économiste français au Centre national interprofessionnel de l'économie laitière. Le monde entier a un intérêt à ce que le développement des filières laitières africaines réussisse : « On va avoir besoin de tout le monde pour nourrir le monde dans les années à venir. En fait, les projections de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) et de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques), c'est une croissance de la consommation de 1,8 % par an de lait. Ce lait-là, on ne va pas le produire, notamment en Europe, parce qu'on a des facteurs limitants avec les ressources humaines qui ne sont pas là, donc il est important que la production laitière se développe dans un certain nombre de zones traditionnellement importatrices comme l'Afrique de l'Ouest. »Le lait africain doit gagner en compétitivité. Cela peut passer par une baisse des couts de production, de collecte du lait local et par une hausse des taxes à l'importation des poudres de lait rengraissé. « Aux politiques de réguler », appellent les différents acteurs. À écouter aussiRwanda: la passion du lait
Why are thousands of people fleeing Darfur?
"Those who are not killed are hiding". Thousands of new refugees have crossed into Chad from Darfur in recent weeks - all describing scenes of horror as the Rapid Support Forces, or RSF, establish their dominance across the region in western Sudan. The RSF was created from the feared Janjaweed militia which destroyed villages and killed or displaced hundreds of thousands of people in Darfur in 2003 and 2004. Its leader, Mohamed Hamdan Dagolo - widely known as Hemedti - used to be a Janjaweed commander. Now the RSF is expected to take the capital city of north Darfur - Al Fashar - previously a safe haven for the non-Arab population. Around 50 thousand internally displaced people had already sought shelter there earlier in the war, prompting fears of an even greater humanitarian disaster. For today's Africa Daily, Alan Kasujja gets the latest on the situation from Suliman Baldo of the Sudan Crisis Research Network as well as from Seif Nemir who managed to get his family out of the embattled city of El Geneina in June.
En Ouganda, des initiatives pour valoriser les déchets de banane
En Ouganda, pays producteur de bananes, de petites entreprises recyclent les déchets qui s'accumulent après la récolte. Les fibres contenues dans la tige des bananiers peuvent donner naissance à de nombreux produits dérivés. Mais ces initiatives créatrices de valeur ajoutée restent isolées. Après la récolte, les tiges des feuilles de bananiers sont souvent délaissées dans le champ, jusqu'à ce qu'elles pourrissent et se décomposent. Pourtant, cette partie de la plante contient des fibres résistantes qui, une fois extraites, peuvent être utilisées dans la fabrication d'objets du quotidien.Juliet Kakwerre Tumusiime a flairé le potentiel de ces fibres de bananes, récoltées lorsque la plante est encore verte : elle les transforme en cheveux, utilisés pour les extensions de sa marque, Cheveux Organic. L'entrepreneuse détaille le processus : « On passe par un processus d'extraction, qui permet d'enlever toute l'eau contenue dans la tige, pour qu'il ne reste que la fibre. Puis, il y a des étapes pour la traiter et la transformer en cheveux. »À lire aussiL'objectif du Sénégal: l'autosuffisance dans la filière de la bananeUne qualité... qui a un coûtLa transformation artisanale des fibres de bananiers est notamment répandue en Inde. Une manière de préserver l'environnement, car les extensions classiques, en plastique, polluent énormément.Mais ce produit recyclé a un prix : « Ces cheveux respectent l'environnement, ils sont biodégradables, ils ne grattent pas, ils ne sentent pas mauvais, et on peut les coiffer comme n'importe quel autre type de cheveux. En termes de coût, pour l'instant, ils sont assez chers... C'est un produit de luxe... Mais notre coût de production est assez élevé, car nous ne sommes pas entièrement mécanisés. »Une première étape est de faire connaître les bénéfices de l'économie circulaire. Jane Nalunga, analyste pour Seatini Uganda, décrit un cercle vertueux : « Les fermiers qui produisent de la banane peuvent obtenir un revenu supplémentaire grâce à la vente des tiges et les produits qui en sont issus font partie de l'économie. »À lire aussiProgreen Innovation: une start-up kényane transforme le plastique en carburantUne économie durable et complémentaireMais faute de capitaux, la production à la main reste modeste. À la tête de TextFad, Kimani Muturi rêve d'importer des machines pour fabriquer du tissu et de la laine de fibres de banane en plus grande quantité : « J'ai réalisé qu'il y avait une pénurie de matériaux pour la production de textile. Donc, nous nous sommes lancés dans une recherche sur les différents types de fibres qui pourraient nous servir de matière première... et la fibre de bananier correspondait parfaitement. Tant que les Ougandais produisent de la banane et que c'est l'un de leurs aliments de base, c'est le matériau le plus durable à utiliser et à commercialiser à travers différents produits. »La soie du bananier pourrait être une piste pour la production textile locale, au moment où l'Ouganda a décidé d'interdire à son tour les importations de vêtements de seconde main sur son territoire.À écouter aussiCôte d'Ivoire: l'expérience encore timide du recyclage des déchets plastiques
Progreen Innovation: une start-up kényane transforme le plastique en carburant
Transformer des déchets plastiques en carburant. C'est le pari que s'est lancé une start-up kényane, Progreen Innovations. Elle utilise la technique de la pyrolyse. Les plastiques sont chauffés à une température très élevée, sans oxygène. Le combustible qui en sort est ensuite raffiné, chauffé une deuxième fois. Le résultat final peut être utilisé pour plusieurs types de moteurs. Reportage. Depuis deux ans, James Muritu expérimente. Ces recherches ont permis à cet ingénieur informatique de fonder Progreen Innovations. Tout se passe dans son jardin à une cinquantaine de kilomètres de Nairobi. Un four relié à plusieurs tuyaux y trône fièrement. Une forte odeur de plastique brûlé s'en dégage. James Muritu détaille le processus : « Nous sommes en train d'incinérer du plastique. Vous voyez le contrôleur de température ici ? C'est à 500 degrés Celsius. Le liquide passe par tous ces tuyaux, puis on le collecte ici. Là, c'est du pétrole brut qui sort. On le voit, ça ressemble à celui que l'on extrait des sols. C'est ce liquide qui va ensuite être raffiné pour faire du carburant. »Une méthode prometteuseProgreen Innovations peut produire jusqu'à 1 000 litres de combustible par semaine, grâce à la pyrolyse. Pas besoin d'électricité. La chaleur est obtenue à partir de biomasse, des déchets végétaux. Le processus permet d'obtenir deux sortes de carburant. « Il y a l'essence alternative, pour des moteurs à faible combustion, comme les pompes à eau, les générateurs ou les tondeuses à gazons, explique James. Et le diesel alternatif, qui lui fonctionne pour les moteurs diesels plus puissants, comme les voitures. Je l'utilise pour la mienne d'ailleurs ! » Le plastique provient des déchets des villages alentours. Il est trié avant d'être brûlé. James Muritu s'en targue : son système évite que ces plastiques ne se retrouvent dans l'environnement. La méthode de la pyrolyse est toutefois source de controverses.À lire aussiCôte d'Ivoire: l'expérience encore timide du recyclage des déchets plastiques« Mieux que de balancer des plastiques dans l'océan » C'est ce qu'explique Damien Guironnet, professeur en chimie à l'université de l'Illinois aux États-Unis : « L'idée du recyclage, c'est de transformer un plastique en plastique. Le problème de la pyrolyse, c'est qu'on utilise du pétrole, on fait du plastique, ça coûte beaucoup d'énergie et ensuite, on transforme ce plastique encore en pétrole. On peut, c'est vrai, utiliser l'huile de pyrolyse pour faire à nouveau du plastique, mais au final, on aura perdu beaucoup d'énergie. Et tout ce qui est énergie veut dire rejeter du gaz carbonique dans l'atmosphère. Suivant quel plastique on utilise dans la pyrolyse, le vinyle va rejeter du chlorure d'hydrogène, et c'est super nocif pour l'environnement. Et donc toutes ces petites avancées, la pyrolyse avec de la biomasse, ce n'est pas la solution, mais ça reste mieux que de balancer les plastiques dans l'océan. »Seulement 9% des déchets plastiques sont recyclés. Les défenseurs de l'environnement s'accordent à le dire : la meilleure solution reste d'en limiter la production. À noter que les carburants de Progreen Innovation ne sont pas encore commercialisés. Ils doivent d'abord être certifiés par le Bureau des normes du Kenya.À lire aussi«Moins de plastique, plus de vie»: des écologistes manifestent avant une réunion internationale à Nairobi
What can the humble cassette tape tell us about Somali culture?
"Divorces were happening on these cassette tapes... And the messenger wouldn't know that there had been a divorce recorded on this cassette tape, so when they got to the partner and offered them the cassette tape and it was played they were the unwilling participant in this divorce." Nowadays we're so linked up - via whatsapp, email, phone calls. But how did people stay connected in the days before the mobile phone? In Somalia from the 1970s to 90s the cassette tape was a crucial tool for sending messages especially to family members who had fled to other countries after war broke out. Letter tapes were used for verbal love letters, regular family updates, to plan political resistance and even as a means of divorce. Now a Somali feminist art group called Dhaqan Collective (@DhaqanC) - based in Bristol in South West England - is using these tapes as a way to explore Somali history and culture in a project called Camel Meat & Cassette Tapes. They've also used cassettes as a vehicle to encourage young Somalis to record interviews with their older family members and so to connect with their history and traditions. For Africa Daily, Mpho Lakaje speaks with two members of the collective. With thanks to producer @layla_mood
Congo-B: la compagnie pétrolière nationale lance un projet de reforestation
La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), a annoncé, à l'occasion du dernier sommet sur les trois grands bassins forestiers du monde, son projet de planter 50 000 hectares d'acacias sur dix ans. L'initiative fait partie du programme national d'afforestation et de reboisement mais certaines ONG sont sceptiques. De notre correspondant à Brazzaville,Dénommé « Eco Zamba » ou éco de la forêt, le projet de la SNPC va se dérouler dans la zone savanicole des Plateaux au centre du Congo. Un projet lancé à l'appel du président congolais pour la décennie d'afforestation. Le Directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, en donne ici le principal objectif. « Nous sommes une société pétrolière. Aujourd'hui, sur les enjeux concernant la protection de l'environnement, je pense que nous sommes en première ligne en raison de l'impact de nos activités sur l'environnement. Il nous revenait, pour réparer tant soit peu l'impact de nos activités sur l'environnement, d'initier ce projet qui, en réalité, vient compenser les émissions de nos activités », explique-t-il.À lire aussiProtéger les forêts du Bassin du Congo, dernier espoir pour la planèteCe projet de reforestation doit permettre non seulement la séquestration du carbone mais aussi d'accélérer la régénération des sols. « Il faudrait augmenter la couverture forestière nationale pour optimiser les capacités de séquestration de carbone de nos forêts. Et ensuite, donner une solution naturele face aux changements climatiques », apprécie François Mankessi, coordonnateur national du programme national d'afforestation et de reboisement. Au plan socio-économique, François Mankessi voit d'autres avantages : « Pour le Congo, qu'est-ce qu'on gagne ? On gagne en termes d'emplois. Une société qui s'installe aura naturellement un volet social, un volet développement local et un volet emplois pour la population. Et, ça va résorber le chômage dans notre pays », estime-t-il.La SNPC sera la deuxième société pétrolière à développer un projet de séquestration du carbone dans les plateaux, après TotalEnergies. Mais cette course vers les zones savanicoles laisse perplexe Maixent Agnimba Emeka, le coordonnateur du Forum pour la gouvernance et les droits de l'homme (FGDH). Il pense que ces entreprises se lancent par profit du crédit carbone. « Les sociétés pétrolières n'ont pas vocation à faire du reboisement. Leur vocation est de produire et commercialiser du pétrole. Elles se lancent dans un secteur qui n'est pas le leur. C'est par simple opportunisme. Mais, sur le plan environnemental, nous sommes en train de perdre notre écosystème des savanes. Et, vous avez des animaux, des oiseaux et des insectes qui ne peuvent prospérer qu'en zones de savanes. On n'a pas suffisamment fait des études dessus », dénonce-t-il. Le projet Eco Zamba est prévu pour dix ans. Le coût de son financement n'a pas été révélé.
Jennifer Burns on Milton Friedman
Who was Milton Friedman? Jennifer Burns of Stanford University finds in her biography of Friedman that the answer to that question is more complicated than she thought. Listen as she and EconTalk’s Russ Roberts discuss how the now-forgotten Henry Simons shaped Friedman’s thought, the degree to which Friedman had a deep understanding and belief in […] The post Jennifer Burns on Milton Friedman appeared first on Econlib.
How are those displaced by Ghana's floods managing a month on?
Last month a 'controlled spillage' was conducted at the Akosombo and Kpong hydro-electric dams near the southern tip of Lake Volta. But for those living downstream it felt anything but controlled; rather residents described sudden and massive floods which took water levels to the rooftops of their houses destroying homes in minutes which had taken them years to build. Around 26,000 people were left homeless. With water levels still high, any thoughts of rebuilding are for the future and for now the priority remains survival. The authorities say that unpredictable and heavy rains caused by climate change significantly increased the volume of water in the two dams and that Akosombo dam had reached the maximum safe operational level. They say without the release of the water the dam could have burst creating an even greater disaster. But many local people are critical with how the situation has been handled. For Africa Daily, Victoria Uwonkunda reports.
Maraîchage en Côte d'Ivoire: la tentation du hors-sol
Ouvert depuis mai 2021, Hortivoire est un centre d'apprentissage de l'horticulture hors-sol situé à Tiébissou, financé par Agrifer et le gouvernement des Pays-Bas. Il suscite la curiosité de jeunes agriculteurs venus de tout le pays pour se former à cette technique maraîchère. Alors que les sols s'appauvrissent et que le pays importe 70% de ses légumes, le hors-sol promet de meilleurs rendements, l'économie des ressources en eau et une meilleure utilisation des intrants. Mais ce procédé, aussi appelé hydroponie, ne s'inscrit pas dans l'agriculture biologique et soulève également de nombreuses réticences. Le lundi, c'est jour de cueillette. Les 35 apprenants reviennent des serres les bras chargés de cagettes de tomates de variété jarrah. Franck Akoumia, formateur à Hortivoire, salue leur belle couleur rouge corail et leur forme ogivale. « Ce que vous voyez ici, tout va à Abidjan, dans les restaurants, chez les Libanais, chez les Chinois, même à Bassam... La culture est prisée pour sa qualité ».À lire aussiCôte d'Ivoire: quelle agriculture demain?Autre avantage, ces légumes de meilleures qualités sont protégés des maladies présentes dans le sol, comme les champignons ou autres bactéries, « parce qu'on élimine, tout ce qui est maladies liées au sol », ajoute-t-il. « La culture hors-sol nous donne beaucoup d'avantage au niveau de la rentabilité, de la production, de la qualité et puis au niveau de la gestion de l'eau. Les matériels sont basés sur la durabilité aussi donc on peut avoir ces matériels de production sur plusieurs cycles. L'inconvénient unique, c'est seulement le coût d'investissement, c'est ça qui est peut-être l'inconvénient », ajoute-t-il.Construction de l'abri, importation du film horticole et des bâches... Il faut compter environ 4 à 5 millions de francs pour installer une grande serre de 250 m2. À Hortivoire, elles sont au nombre de 6 sur une surface de 250 m2 chacune. Ouvertes sur les côtés, elles accueillent des plants de tomates mais aussi de concombres, de poivrons ou de piments. Ils grandissent dans de petits pots. À l'intérieur, il n'y a pas de terre mais principalement de la fibre de coco, produite localement ainsi que de l'eau fertilisée. « On a deux engrais qu'on appelle A et B qui est composée de tous les éléments nutritifs et on a un dosage bien précis pour faire la fertilisation de la pépinière jusqu'à la récolte », explique-t-il.À lire aussiFace au manque d'eau, les experts cherchent des alternatives pour l'agriculture« Adapter la production »La promesse de meilleur rendement, 6 à 10 fois plus important qu'en plein champ, attire les jeunes agriculteurs qui se forment à Koubi pendant trois mois. Ils sont nombreux à vouloir désormais s'équiper en serre. Jules You, le corps plié en deux, est en pleine séance de repiquage. Il est déjà producteur de manioc à Man et croit au hors-sol pour lutter contre l'insécurité alimentaire. « Parce que les pratiques plein-champs deviennent de plus en plus obsolètes à cause du fait que nous avons toujours les conflits fonciers... Donc comment durer ? Comment rester sur la scène agricole ? Il était important pour moi d'apprendre cette nouvelle technique agricole de sorte à toujours pouvoir adapter ma production », dit-il.L'hydroponie est toutefois loin de faire l'unanimité chez les agronomes. L'utilisation des pesticides et des fongicides reste la norme pour protéger les plantes, tandis que la culture hors-sol ne favorise pas l'épanouissement du microbiote des sols. Une solution à court terme donc, un pansement qui ne permettra pas aux sols, très appauvris, de se régénérer.
Delphine Traoré (SanlamAllianz) « Il faut avoir l'appétit du risque en Afrique »
Notre Grande invitée de l'économie RFI / Jeune Afrique est Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l'un des géants du secteur de l'assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Interrogée par Bruno Faure (Radio France Internationale) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d'abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
Retour de Chine / Turquie - Occident : la rupture ?
durée : 00:57:34 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - La réalisatrice Laeticia Moreau a enquêté sur le travail forcé dans les prisons en Chine / Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, multiplie les déclarations hostiles à l'égard des occidentaux avec lesquels il maintient pourtant d'étroits rapports de coopération diplomatiques et commerciaux. - invités : Bayram Balci Directeur de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, chercheur au CERI-Sciences Po; Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, auteur notamment de « Géopolitique des mondes arabes », ed. Eyrolles.; Laeticia Moreau Réalisatrice indépendante
Why are people rushing to catch the train in Lagos?
On yesterday's episode, Alan heard that the traffic in Lagos has become unbearable for many people. Hours spent in gridlock mean that some people aren't spending enough time at home for a good night's sleep. For years, commuters have been promised a new train service linking the island with the suburbs where many people live. It finally launched in September and has been a huge hit. Alan took the train for a evening commute to find out whether it is meeting expectations and can continue to match demand. #AfricaDaily
Après Arsenal et le PSG, «Visit Rwanda» signe un partenariat avec le Bayern Munich
Au Rwanda, Kigali accueillait du 1er au 3 novembre le sommet mondial du voyage et du tourisme. Parmi les discussions des conférences, celle de la promotion du tourisme par le sport. Et c'est la stratégie adoptée depuis plusieurs années par le Rwanda qui enchaine les partenariats avec les grands clubs de football européens. Au lever du jour, les jeunes joueurs de la nouvelle académie à Kigali du Bayern Munich sont déjà sur leur terrain d'entraînement. Deux mois et demi après la signature d'un partenariat entre le club allemand et « Visit Rwanda », l'entraîneur Bernhard Hirmer affiche déjà ses ambitions : « Notre principal objectif est de construire une équipe forte pour la Coupe d'Afrique des Nations de 2027. Avec un peu de chance, on peut faire partie des quatre premiers et participer à la Coupe du Monde. C'est notre mission. »Après Arsenal et le PSG, le Bayern Munich est le troisième partenariat du Rwanda. Des contrats au montant confidentiel, avec différents accords pour chaque club : visibilité sur les maillots, les panneaux publicitaires ou les contenus des joueurs sur les réseaux sociaux. Objectif : attirer de nouveaux visiteurs, expliquait au Sommet mondial du voyage et du tourisme Juliet Slot, directrice commerciale d'Arsenal : « Avant que nous commencions, très peu de supporters d'Arsenal connaissaient vraiment les possibilités de venir en vacances au Rwanda. Mais maintenant, 75% d'entre eux disent qu'ils savent que le Rwanda est un pays qui offre des opportunités formidables pour des voyages. »À lire aussiLe Rwanda accueille le Sommet mondial du voyage et du tourisme, une première en AfriqueEn 2022, le Rwanda a accueilli plus d'un million de visiteurs et selon les autorités, le tourisme a généré près de 445 millions de dollars de revenus. Si le retour sur investissement des partenariats sportifs est difficile à quantifier et leur pertinence mise en doute par certains opposants, la stratégie est défendue par Michaella Rugwizangoga, chargée du tourisme au Rwanda Development Board. « Travailler avec des clubs de sport, c'est le positionnement qu'on a choisi en tant que pays. La proportion d'investissement qui entre dans ces partenariats est minime par rapport aux revenus que le pays récolte à travers le tourisme. Aujourd'hui, le tourisme, c'est 10% de notre PIB. Mais sans le marketing, on n'a pas de tourisme et sans le tourisme, on n'a pas les revenus qui sont réinvestis. »Depuis plusieurs années, le Rwanda investit également dans les infrastructures pour attirer les événements sportifs du continent, comme pour le chantier d'agrandissement à 45 000 places du stade Amahoro, estimé à 165 millions de dollars.
Les diasporas face aux guerres 4/4 : En Turquie, les Syriens lâchés par Erdogan
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En mai 2022, Erdogan promettait le retour "volontaire" chez eux d'un million de Syriens. Les 3,6 millions de réfugiés fuyant la guerre depuis 2011, sont devenus la cible d'agressions et de reconduite en Syrie par la police turque. - invités : Solène Bahar Poyraz Doctorante en études politiques à l'EHESS; Nouran Gad Doctorante en sciences politiques au laboratoire "Mesopolhis", le centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d'histoire de Aix-Marseille Université/CNRS/Sciences Po Aix; Joseph Daher Professeur affilié à l'Institut européen de Florence, projet Wartime and Post conflict in Syria.
Can taking to the water beat the Lagos commute?
If you are visiting Lagos, you'll likely be away for the traffic long before you arrive. People are eager to warn you about the gridlocked roads when they find out you're travelling there. For commuters in the city, it has been an ongoing problem for years. Journeys that should take just an hour, can sometimes take over five hours. And some people have to miss out on sleep to make enough time for the commute. So, it's no surprise that people are looking for any shortcut, even if that means stepping foot off dry land. Could boat travel be one of the answers to the travel woes in Lagos? #AfricaDaily
La viande de cajou, un nouveau marché pour les transformateurs sénégalais
La noix de cajou sénégalaise a déjà fait ses preuves et est exportée partout dans le monde. Mais saviez-vous qu'elle pousse avec un fruit, la pomme de cajou ? Des petites entreprises sénégalaises ont découvert que ce fruit pouvait être transformé en une sorte de viande qui constitue un substitut vegan intéressant à la vraie viande, avec un grand marché potentiel. De notre correspondante à Dakar,Le produit, vendu dans des sachets en kraft, ressemble à s'y méprendre à des tranches de boeuf ou de mouton séchées. Pourtant, il s'agit bien d'un fruit. « C'est la pomme de cajou qu'on a transformé d'une manière à pouvoir l'utiliser comme viande », explique Touty Sané. Elle est à la tête d'une coopérative de femmes transformatrices en Casamance, dans le sud du Sénégal.Si la noix de cajou est très connue et exportée partout dans le monde, la pomme avec laquelle elle pousse est moins célèbre. Localement, elle est transformée en jus, mais ça ne permet pas d'utiliser tout le produit. « On a vu qu'il y a tellement de pertes de récolte à travers la pomme, même si l'on enlève le jus. Le reste, on le jette », explique Touty Sané.Le petit fruit jaune ou rouge est tranché, séché et peut ensuite être cuisiné. L'aspect est bluffant et le goût est neutre, ce qui permet au consommateur de l'épicer selon ses goûts.À écouter aussiExportation de noix de cajou : la Côte d'Ivoire devient numéro 2 mondialPossibilités culinaires nombreusesCédric Ekoume est un chef cuisinier français basé à Gex. Il s'intéresse aux gastronomies des quatre coins du monde et a été convaincu par la viande de cajou. « Quand j'ai testé le produit, il fallait le réhydrater. J'ai ensuite cuisiné ça avec des morilles... Une fois réhydraté, on a vraiment l'impression d'avoir des petits morceaux de viande », constate-t-il.Marinée avec de la sauce soja, grillée ou en salade... Les possibilités sont nombreuses, et Cédric, qui a de plus en plus de demandes de plats végétariens et vegan de ses clients, va intégrer la viande de cajou à sa carte.C'est Modeste Bissao, un entrepreneur d'origine sénégalaise établi en France, qui a fait découvrir la viande de cajou à Cédric Ekoume. Un produit qui a, selon lui, d'excellentes valeurs nutritionnelles. « [Il y a] un peu plus de 5% de protéines, des acides gras très bas, et c'est très riche en fibres aussi ou en fer... », indique Modeste Bissao.À écouter aussiL'effondrement de la demande en noix de cajou fait chuter les prixPotentiel énormeRésident à la frontière franco-suisse, il commence à commercialiser ce produit dans les deux pays. Un marché au potentiel énorme, car la demande pour les alternatives végétales à la viande explose ces dernières années. « C'est quelque chose qui pourrait vraiment cartonner à l'international. Nous l'avons en deux versions : nous avons la viande entière et la viande hachée. Donc, nous pourrions même faire des hamburgers avec. »En plus des restaurateurs, Modeste a réussi à intéresser plusieurs magasins bio autour de chez lui. Mais la productivité et le conditionnement doivent être améliorés. « Pour toucher ce marché, il nous faut les structures pour faire la fabrication à la chaîne et en conservant le côté artisanal en même temps. »Sous vide, la viande de cajou se conserve pour l'instant jusqu'à cinq mois.
Les diasporas face aux guerres 3/4 : Ukrainiens en Pologne, l'affirmation d'une identité
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Avant le début de l'invasion russe en Ukraine, on comptait 1 million d'Ukrainiens sur le sol polonais : à partir du 24 février 2022, ils étaient 3,5 millions. Pourtant, un an et demi plus tard, l'accueil aux réfugiés et le soutien à l'Ukraine semblent s'essouffler. - invités : Catherine Gousseff Directrice de recherche au CNRS. Directrice du Centre Marc Bloch.; Dorota Dakowska Professeure de science politique à Sciences Po Aix.; Hervé Amiot Doctorant en géoagraphie
Who will benefit from Kenya's new universal healthcare plans?
For many Kenyans illness and needing healthcare can result in serious financial hardship or mean those who can't pay don't get the healthcare they need. President William Ruto says new legislation will ensure that healthcare is affordable and accessible to all Kenyans. The changes have been described as controversial and the biggest shake-up of the health sector in more than two decades. Africa Daily's Mpho Lakaje spoke to the BBC's Health correspondent in Nairobi Dorcas Wangira about what this will all mean for Kenyans and hears from a woman who struggled to pay for her medical treatment when she was diagnosed with cancer.
Le Mali et le Burkina Faso veulent construire des centrales nucléaires
Le gouvernement de transition du Burkina Faso a signé un memorandum d'entente avec Rosatom à l'occasion de la Semaine russe de l'énergie qui se tenait à Moscou à la mi-octobre. L'agence nucléaire russe a également annoncé un accord de coopération avec le Mali. Pour ces pays, c'est un premier pas vers l'énergie nucléaire civile, mais on n'en est qu'aux prémices. La route vers la production d'électricité d'origine nucléaire est très longue. Il faut former du personnel qualifié, mettre en place une autorité de sûreté nucléaire, la faire valider par l'AIEA, l'autorité internationale chargé de veiller à la conformité du programme. Cela prend du temps, explique Ludovic Dupin, directeur de l'information de la société française d'énergie nucléaire.« La Pologne va lancer un programme nucléaire et elle a lancé ses démarches d'autorité de sûreté nucléaire en 2013. Et elle vient tout juste, en 2023, de recevoir l'aval de l'AIEA pour lancer son programme. Que ce soit des promoteurs russes, des Américains, des Français qui apportent l'expertise de sûreté, ça reste des périodes de temps très longues parce qu'il faut former des gens, en fait, des inspecteurs de sûreté nucléaire, c'est un métier spécifique, cela prend du temps. »Un programme « réaliste »Le Mali a annoncé quatre centrales de 55 mégawatts. Le Burkina Faso s'orienterait vers la technologie des SMR, des petits réacteurs modulaires pouvant aller jusqu'à 300 mégawatts. Effet d'annonce très politique pour certains. Ce n'est pas l'avis de Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et président du conseil d'administration du Rwanda Atomic Energy Board. Il a été consulté sur ce programme.« Avec les nouvelles technologies, je crois que c'est réaliste. Le nucléaire a évolué, les technologies ont évolué. On parle aujourd'hui de SMR, des Small Modular Reactor, on parle des nanoréacteurs. Avant, on parlait de très grandes quantités d'eau pour les centrales nucléaires conventionnelles, mais avec les SMR, on n'a pas besoin de tant d'eau, on n'a pas besoin de tant d'uranium. Et puis avec le refroidissement au gaz et d'autres méthodes, on arrive à réduire les tailles des centrales nucléaires aujourd'hui. Je pense que c'est réaliste pour les pays africains. »Quelle sécurité pour ces installations ?Pas de détail pour l'instant sur l'accord signé entre Rosatom et le Burkina, ni sur le financement, ni sur le calendrier. Ce n'est qu'un tout début de programme, estime Emmanuelle Galichet, enseignante chercheure en physique nucléaire au Conservatoire national des arts et métiers à Paris. « On n'en est pas du tout au transfert de compétences. Rosatom est très bien armé, notamment pour les aides financières. Dans leurs partenariats, Rosatom propose très souvent de tout financer au début, donc de prendre en charge toute la partie capitalistique de cette industrie. »Reste la question de la sécurité des installations dans ces pays en proie aux attaques terroristes. Difficile à évaluer pour l'instant, selon Ludovic Dupin. « Les études de faisabilité seront essentielles, pas seulement d'un point de vue technique, mais d'un point de vue effectivement sécuritaire. Et là, il est trop tôt pour dire ce qui va arriver. Est-ce qu'il faut faire du nucléaire dans ces pays-là ? Ça va demander beaucoup d'études et de préparation. »Sur le continent, seule l'Afrique du Sud dispose d'une centrale nucléaire en fonctionnement, mais d'autres pays comme l'Égypte en partenariat avec Rosatom développent actuellement leurs programmes.
Les diasporas face aux guerres 2/4 : Arménie : tensions entre l'Etat et la "Grande diaspora"
durée : 00:57:43 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Estimée à environ 10 millions de membres, la diaspora arménienne est trois fois plus nombreuse que la population vivant au pays. Elle est à la fois un soutien de taille pour l'État arménien, mais aussi une menace pour les équilibres politiques internes précaires. - invités : Tigrane Yegavian chercheur à l'Institut Chrétiens d'Orient (ICO),; Claire Mouradian Historienne, directrice de recherche émérite au CNRS; Julien Zarifian professeur à l'université de Poitiers, membre junior de l'Institut universitaire de France
What do Kenyans make of King Charles' recent state visit to Kenya?
King Charles and his wife Camilla wrapped up a four-day state visit to Kenya last week. The visit was at the invitation of Kenya's President William Ruto and came as the country prepares to celebrate 60 years of independence at the end of the year. This was his first visit to a Commonwealth country since the start of his reign. Kenya is where the King's mother, Queen Elizabeth, found out she was going to be Queen after her father passed away while she was there on a private visit in 1952. BBC Africa Daily's Mpho Lakaje spoke to historian Godfrey Sang about the historical ties and the lingering question of an official apology for colonial injustices including the Mau Mau uprising in the 1950's where more than 10,000 Kenyans were killed and tortured.
Au Tchad, la difficile valorisation de la peau de la filière élevage
Le Tchad est l'un des plus grands pays d'élevage en Afrique. Avec un cheptel estimé à plus de 140 millions de têtes, l'élevage est la deuxième ressource du pays après le pétrole et occupe une bonne partie de la population rurale. Mais ce potentiel est très mal exploité. En dehors de l'exportation du bétail sur pied, les autres produits dérivés peinent à s'imposer.
Zach Weinersmith on Space Settlement and A City on Mars
Loss of taste for most foods, vision problems, loss of muscle mass and bone density. In light of these and the many unpleasant our outright dangerous effects of space travel on human physiology, science writer and cartoonist Zach Weinersmith wonders: When it comes to the dream of space expansion, what exactly do we hope to […] The post Zach Weinersmith on Space Settlement and A City on Mars appeared first on Econlib.
Les diasporas face aux guerres 1/4 : Jordanie, Liban : le dilemme des Palestiniens en exil
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - 2,2 millions de Palestiniens vivent en Jordanie,170 000 au Liban. Trois quarts de siècle après la "catastrophe", si une partie des réfugiés a pu quitter les camps pour vivre au sein des sociétés locales, il demeure de nombreuses barrières à l'intégration. - invités : Kamel Doraï Géographe, directeur du département Etudes contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient à Beyrouth.; Valentina Napolitano sociologue, chargée de recherche à l'IRD et rattachée au LPED à l'Université d'Aix-Marseille; Jalal Al Husseini Chercheur associé à l'Institut français du Proche-Orient
Why has there been political unrest in Mozambique?
On the 11th of October, the citizens of Mozambique voted in their country's municipal elections. The authorities later announced that the ruling Frelimo won 64 out of 65 municipalities. The main opposition Renamo, however, disputed the election results saying the process was rigged, a claim that has been denied by Frelimo. Two people have lost their lives since the unrest started. The violence has been condemned by the European Union and US embassy who've urged all parties involved to find a peaceful resolution. Hostilities between Frelimo and Renamo go back to the 1970s when Mozambique descended into a civil war that claimed an estimated one million lives. Presenter: Peter Musembi
Comesa: un pas de plus vers la création d'une plateforme de paiement numérique commune
Pour faciliter le commerce transfrontalier entre ses 21 membres, la zone Comesa - le marché commun d'Afrique australe et orientale - met en place des infrastructures de paiement électronique. Le but : sécuriser les paiements, minimiser les coûts et faciliter les transactions pour les micros, petites et moyennes entreprises. En attendant le lancement d'une plateforme dédiée, prévue l'année prochaine, un projet pilote vient d'être dévoilé à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,La démonstration du système de paiement en ligne du Comesa s'est déroulée devant une cinquantaine d'entrepreneurs mauriciens triés sur le volet. Ils ont pu découvrir les avantages de ce système, très favorable en termes de coût, comme l'a souligné le directeur des opérations du Comesa Business Council, Jonathan Pinifolo.« Cette plateforme de paiement se distingue par son faible coût », prévient Jonathan Pinifolo. « Peu importe le montant d'une transaction, il en coûtera seulement un dollar pour effectuer ou recevoir un paiement. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. »Le projet pilote a été lancé en septembre dernier au Malawi. Le portail de paiement en ligne devrait être actif à partir de la mi-2024, avec la participation de 8 pays sur les 21 que compte la zone, à savoir la Zambie, le Malawi, le Kenya, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Ouganda, le Rwanda et Maurice.400 millions de personnes en Afrique exclus du système financier formelÀ Maurice, la Chambre de commerce et d'industrie encourage ses membres à se positionner. « Les chiffres du commerce intra-Comesa sont encore très très faibles. 80 % du marché reste à prendre », indique Namita Jagarnath Hardowar, présidente de la MCCI.Le Comesa estime que 400 millions d'adultes en Afrique sont exclus du système financier formel, ce qui signifie que plus de la moitié des adultes africains effectuent des opérations en espèces. Un service de paiement numérique fiable et fluide est plébiscité par les entrepreneurs, à l'image de Clara Calou, spécialiste des normes de qualité ISO. « Il y a certainement une attente de mettre les chances de notre côté, de pouvoir échanger. Et cette plateforme-là va beaucoup nous aider », dit Clara Calou. À la question de savoir si elle fait des affaires avec l'Afrique, elle répond : « J'ai des partenaires en Afrique, je fais du service-conseil, je fais des formations et avec mes partenaires, on est en train de s'aligner, et bien sûr l'argent va suivre. »Intégrer les devises africainesLe portefeuille numérique permettra aux utilisateurs de stocker, gérer et effectuer des transactions financières en ligne. Les infrastructures numériques englobent les banques commerciales, les opérateurs de téléphonie mobile et des sociétés de la FinTech.Le modèle a convaincu Rima Ramsarun, l'ex-présidente de l'Association mauricienne des femmes chefs d'entreprises, mais elle souhaite un pas de plus. « Le système de paiement en ligne est un système très intéressant, mais il faudrait aussi dépasser notre attachement aux devises comme l'euro ou le dollar, parce que nous perdons avec le taux de change », déclare Rima Ramsarun.Les Banques centrales du Comesa travaillent à l'intégration des devises africaines dans le système et prévoient des consultations le mois prochain pour harmoniser les protocoles de paiement numériques transfrontaliers.
Francophonie économique, francophonie universitaire: deux mondes à rapprocher
Éco d'ici Éco d'ailleurs a traversé l'Atlantique cette semaine. Direction le Canada et la ville de Québec, l'un des berceaux historiques de la langue française. C'est là que l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) organisait la 3ème Semaine mondiale de la Francophonie scientifique. Venus du monde entier, des étudiants, des professeurs, des chercheurs, des décideurs politiques et économiques y ont réfléchi à l'articulation entre la sphère universitaire, concentrée sur l'acquisition de connaissances et de compétences, et la réalité des entreprises, désireuses d'accueillir ces jeunes salariés énergiques et innovants, souvent prêts à faire évoluer les fondamentaux d'une économie mondiale qui ne leur conviennent pas. Ces jeunes francophones, notamment africains, sont aussi férus de mobilité internationale. Le Québec les attire beaucoup, avec la perspective quasi-certaine de trouver un emploi du fait des pénuries de main d'oeuvre. Dans cette émission délocalisée au Centre des congrès de Québec, nous analysons les principales problématiques que sont : la qualité des systèmes universitaires dans le monde et leur complémentarité, les liens avec le monde des affaires et les opérateurs économiques ou encore le montant des frais de scolarité plus que jamais décisif dans les projets d'expatriation. Nos invités : Slim Khalbous, recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie Fouad Zmokhol, président du Conseil économique et social de l'AUF, doyen de la Faculté de Gestion et de Management à l'Université Saint-Joseph à Beyrouth et président du Mouvement international des Chefs d'entreprises libanais (MIDEL) El Yza Mohamedou, cheffe du Centre des compétences de l'OCDE Hilaire Hounkpodoté, coordinateur du Programme d'Analyse des Systèmes Éducatifs (PASEC) au sein de la conférence des ministres de l'Éducation de l'Espace francophone (CONFEMEN) basée à Dakar (Sénégal) Frank Pons, doyen de la Faculté de sciences de l'Administration de l'Université Laval (Québec) Pascale Guéricolas, correspondante de RFI à Québec. Et de nombreux étudiants et étudiantes francophones dont : Fokou Sa'a Ngounou Excelle Noëlla, présidente du Club Entrepreneuriat et Leadership de l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé Charlotte Lafon, présidente ACCEDE Provence Entrepreneurs (Kedge Business School Marseille) Guillaume Tchoffo Talla, étudiant en Finance à l'Université Laval de Québec.
Retour du Tchad / Proche-Orient : Vladimir Poutine peut-il profiter de la guerre ?
durée : 00:57:38 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Au Tchad, à la frontière avec le Soudan, les populations massalit semblent victimes d'épuration ethnique / Moscou cherche à tirer profit des affrontements au Proche-Orient, dans un jeu d'équilibriste qui peut s'avérer dangereux. - invités : Laurent Larcher Chef du service Afrique du journal La Croix.; Lukas Aubin Docteur en études slaves et spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport; Jean-Sylvestre Mongrenier Docteur en géopolitique, directeur de recherche à l'Institut Thomas-More et chercheur à l'Institut français de géopolitique
Are Nigerians betting on a quick fix to the cost of living?
In his reports from Lagos this week, Alan has heard that the naira doesn't stretch as far as it used to. Expensive exports, the removal of fuel subsidies and high inflation means that many people have less cash in their pockets. Nigerians are having to find creative ways to make ends meet. In this episode, he hears from young men who are turning to sports betting. He hears stories of people winning big when luck is on their side. But he finds that making big money isn't always as easy as people hope. could lead to a quick win an injection of cash if they beat the odds. For people already struggling with the cost of living, it's risky. And there may be hidden dangers.
Sénégal: en Casamance, le défi de la transformation des mangues
Au Sénégal, on croule sous les mangues. Mais des tonnes de fruits sont perdues chaque année, faute de transformation locale, faute de moyens et d'infrastructures suffisantes. Un important projet d'agropole pourrait apporter un début de solution. De notre envoyée spéciale de retour de Ziguinchor,Dans l'unité de transformation de Siranding Touty Sané, à côté de Ziguinchor, la saison de la mangue touche à sa fin. Sur une table, du thiakry, une farine de mil parfumé à la mangue est en train de sécher. Ici, la mangue prend une dizaine de formes différentes. « On a la confiture, le nectar, la mangue séchée, la moutarde de mangue. On fait aussi du ketchup... », énumère Siranding. La Casamance croule sous les mangues et représente plus de la moitié de la production nationale. Mais chaque année, des tonnes de fruits pourrissent par terre. « Ce n'est pas le savoir qui manque. Il y a pas mal de femmes qui sont formées pour la transformation. Mais l'espace manque aussi beaucoup envers les femmes pour avoir des unités de référence. Les quelques unités qui existent n'ont pas assez d'équipement, parce qu'ils sont lourds et coûteux. » Le séchoir que Siranding utilise pour ses mangues est ancien et ne lui permet d'en transformer que 15 kilos par jour.Une perte massive de production À Bignona, le Groupement d'intérêt économique (GIE) Casaécologie de Maimouna Sambou créé en 2001 rencontre des difficultés similaires. Son produit phare : la pulpe de mangue. Cette année, un client lui en avait demandé 50 tonnes. Mais elle a dû refuser, faute de capacités de stockage suffisantes. « Mes sept congélateurs ont une contenance d'environ trois tonnes. Je suis capable de produire cinquante tonnes de plus annuellement. Pour pouvoir faire cela, il faudrait des chambres froides ou d'autres congélateurs », assure Maimouna.À lire aussiLes notes WhatsApp révolutionnent l'agriculture au SénégalLes transformatrices ont également des soucis pour écouler leurs marchandises dans une région enclavée, mais aussi pour trouver des emballages de qualité ou pour accéder aux financements. « Le taux d'intérêt est cher. Deuxièmement, quand vous déposez une demande de prêt, ça traîne. On vous accorde ça au moment où les produits sont finis », déplore Siranding Touty Sané. Tout comme Maimouna, elles dépendent encore beaucoup de partenaires étrangers. Le lancement de cinq agropoles dans le pays pourrait apporter des solutions.L'agropole sud pour créer une synergie En Casamance, il y aura plusieurs modules de groupages et une grosse plateforme de transformation industrielle pour les petits producteurs et des industriels. L'objectif : encourager la transformation locale pour créer de la valeur ajoutée et de l'emploi. « C'est vraiment, dans l'agropole, de permettre à ces unités de transformation de ne pas forcément être obligées d'aller se délocaliser dans les zones de transformation, mais qu'ils puissent nouer des relations d'affaires par rapport aux industries ou aux usines, qui vont se localiser au niveau de ces zones de transformation », explique Ousseynou Konaté, coordonnateur de l'agropole sudCinquante-trois milliards de francs CFA ont été investis par l'État pour l'agropole sud, qui devrait être lancé d'ici juin 2024, et devrait profiter à 65 000 ménages.À lire aussiDans la Casamance enclavée, une économie fragilisée
What role can the private sector play in Africa's refugee crisis?
More and more Africans are being displaced, largely due to conflict. And that number has risen over the past year and now totals over 40 million people. For a while, the displacement crisis has been viewed as a humanitarian issue - with the burden of response largely left to international aid organisations. But that might be about to change. Business stakeholders are getting together to look into how the private sector can play a role in helping solve the refugee crisis. Africa Daily's Peter Musembi speaks to Innocent Habyarimana and Isaac Kwaku Fokuo Jr. and gets their insights and experiences.
En Éthiopie, le conflit dans la région Amhara fait grimper le prix du teff
En Éthiopie, le conflit en cours dans la région Amhara pèse sur l'agriculture locale. En particulier sur le teff, qui compose l'injera, cette galette à la base de l'alimentation du pays. La région Amhara est la principale productrice de cette graine, dont le prix a presque triplé dans la capitale, rattrapée par les conséquences de la guerre civile. Une augmentation sans précédent qui pèse sur le budget des ménages éthiopiens. De notre correspondante à Addis Abeba,Cette grande galette brune, moelleuse et alvéolée se mange à toutes les sauces et à tous les repas. Mais ces derniers mois, le prix du teff a triplé en Éthiopie. Dans ce magasin, le sujet est sur toutes les lèvres. Même le commerçant s'étonne du prix au kilo : « Ça n'est jamais arrivé. 125 birr ! Je ne sais pas si je suis en train de rêver. 125 birr, c'est énorme et le marché ralentit. »Selam attend que son teff soit nettoyé. Elle est venue acheter sa portion de farine pour la semaine, et doit tout bien calculer. « Pour la maison, nous avons besoin de 100 kilos. Maintenant que c'est cher, nous n'achetons plus que 70 kilos pour un mois. » La mère de famille réduit la quantité, mais aussi la qualité. « Il y a différents types de farine de teff, plus de cinq. Je voudrais la plus blanche, la plus chère. J'en ai besoin, mais c'est trop d'argent. Donc, on doit acheter la farine de qualité moyenne. »De retour à la maison, il faut préparer l'injera pour nourrir les neuf membres de la famille. « Nous n'avons pas le choix, on doit se restreindre. On ne peut pas manger autant qu'on le voudrait. » Mais pas question de se passer de teff. « Pour nous Éthiopiens, notre nourriture, c'est l'injera. Tous les jours, jusqu'à ce qu'on meure. L'injera est notre vie. »Le mécanisme de cette inflation est complexe : dévaluation de la monnaie locale, hausse globale des prix et augmentation des frais de logistique pour les agriculteurs, mais surtout, les conflits passés et en cours ont aggravé la situation, comme l'explique Shiferaw Motiku, consultant en chaîne de valeur agricole : « De manière générale, le teff a toujours été produit dans les régions du Nord. Aussi dans quelques parties de l'Oromia. Donc avec l'instabilité, cela affecte la production et créé une pénurie de teff qui affecte le prix. »Les routes bloquées et les combats empêchent les agriculteurs de travailler et d'exporter leurs produits, fragilisant la consommation du teff, dernier rempart contre la faim.À lire aussiÉthiopie: dans le Tigré, la crise alimentaire empire depuis la suspension du Programme alimentaire mondial
How are Nigerians navigating the turbulent economy?
At Balogun market in Lagos almost everybody has something to say about the economy. Financially, Nigerians have been on a bumpy ride since the election in February. The new government removed fuel subsidies, meaning every car journey now costs significantly more. A weak naira is adding to the price of imported goods. And inflation is soaring. So, how are people coping? How are they still striving to thrive? And why aren't people excited about a government plan to put a bit of extra cash in their pockets? #AfricaDaily
Nigeria: le métro de Lagos prend timidement ses marques, deux mois après sa livraison
Au Nigeria, la ville de Lagos a inauguré début septembre un tronçon de sa toute première ligne de métro aérien, la Blue Line. La mise en circulation d'un train entièrement électrifié représente une petite révolution dans la capitale commerciale du Nigeria, connue pour ses bouchons et son urbanisme chaotique. La Ligne ferroviaire et son train Bleu qui enjambe la lagune donne à la mégalopole de Lagos des airs de cité futuriste. L'idée est née, il y a presque 40 ans mais les travaux n'ont débuté qu'en 2011 et ils ont pris beaucoup de retard. Le premier tronçon du métro a finalement ouvert le 4 septembre. Fatiu Bulala Opeyemi, un jeune créateur de contenu, est monté à bord : « L'air conditionné, l'espace, tout est frais et les gens se comportaient si bien, ça m'a donné l'impression d'être à Londres, d'être aux États-Unis ! Parce qu'ici à Lagos, même pour monter dans les bus de la municipalité, il faut courir, il faut sauter, il faut pousser ! Mais dans le métro c'est beaucoup plus facile »À terme, deux lignes de métro aérien doivent relier les différents pôles d'activité de la mégalopole de Lagos : marchés, quartier des affaires, et même aéroport. Pour l'instant, seuls huit arrêts sont opérationnels sur la Blue Line, qui en comptera treize au total. Après une période de test au diesel, la locomotive est maintenant entièrement électrique. Une prouesse dans un pays au réseau défaillant et qui souffre de grave pénuries.Timi Soleye est chef de projet pour Lamp Turnkey, en charge de l'alimentation en électricité du train : « Nous avons des infrastructures dédiées, qui permettent à la ligne bleue d'être directement reliée au réseau national d'électricité de deux manières. Mais en plus de ça, nous avons construit une centrale électrique indépendante, qui produit 8 mégawatts d'électricité, et qui alimente un système de batterie. Ce système est relié directement au train et fonctionne sans interruption. Donc en cas de défaillance du réseau national d'électricité, il y a assez de garde-fous pour être sûr qu'il n'y a aucune interruption de la ligne. »Méfiance des usagersMalgré une fréquentation importante aux heures de pointes, les habitants de Lagos affichent encore une certaine méfiance vis-à-vis de ce nouveau moyen de locomotion, de l'aveu même de Joseph Akinpelu, ingénieur auprès de l'autorité des transports de Lagos : « Nous avions projeté qu'il y aurait environ 150 000 passagers par jour sur la Blue Line, mais pour l'instant ils ne sont que 10 000 environ. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux. Les gens ont encore des doutes pour leur sécurité, ils se disent : "Est-ce que je ne vais pas me faire électrocuter si je rentre dans ce train". Il faut juste qu'il y ait une prise de conscience que c'est un moyen de transport sûr. »Le train bleu effectue désormais 54 voyages quotidiens leur nombre doit passer à 74 par jour d'ici à la fin du mois de novembre.À écouter aussiReportage Afrique - Nigeria : le train moderne entre Lagos et Ibadan
Where does Africa stand on the Israel-Gaza war?
Hamas gunmen launched an unprecedented attack on Israel from the Gaza Strip on 7 October, which resulted in killing more than 1,400 people and taking almost 230 hostages. Since the attack Israel has been carrying out strikes in Gaza. The Hamas-run Palestinian health ministry says more than 8,000 people have been killed. Following the surprise attack, many of Israel's allies and others quickly condemned the assault and said they were standing with Israel. Israel then launched airstrikes into Gaza. Leaders from US, UK, EU and some African countries including Kenya, said Israel had a right to defend itself. However there's also been condemnation of Israel and its airstrikes by South Africa. BBC Monitoring's Beverly Ochieng tells us why certain countries took the positions they did during the UN resolution that called for an immediate humanitarian truce in Gaza and how it sheds light on the diverse perspectives held by African Nations.
Congo-Brazzaville: l'autosuffisance alimentaire, une équation toujours difficile à résoudre
Le Congo dépend toujours en grande partie des importations alimentaires pour nourrir ses 5 millions d'habitants. Elles sont estimées à 700 milliards de francs CFA (1,060 milliard d'euros) par an. Son ambition d'atteindre l'autosuffisance alimentaire au début des années 2000, n'a toujours pas abouti faute, notamment, de financements pérennes. De notre correspondant à Brazzaville,À une centaine de kilomètres au nord de Brazzaville, le Nouveau Village agricole de Nkouo est presque à l'abandon. Ce projet lancé en 2010 réunissait à l'origine plus de 700 exploitants, surtout spécialisés dans la production d'oeufs... mais ils ne sont plus qu'une quarantaine aujourd'hui.Stendhal Koussala décrit son expérience avec amertume : « Cela nous fait 13 ans que nous sommes dans le site. Mais, aujourd'hui, cela fait 8 ans que nous sommes abandonnés. Ici, c'est une production médiocre et négligeable destinée juste à la maintenance du village. Sinon le village ne produit plus [comme l'État l'avait voulu, NDLR]. Et pour la maintenance, il y a une production plus ou moins négligeable qu'il y a là. Question de maintenir l'image d'un village producteur des oeufs de table. »L'appuie du PDACMalgré les efforts du gouvernement congolais pour tenter d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire en valorisant ses 10 millions d'hectares de terres arables, de nombreux projets ont été abandonnés au fil des années, en raison notamment de la chute du prix du pétrole. Le nouveau village agricole de Nkouo doit sa survie au PDAC, le Projet de développement de l'agriculture commerciale, financé par la Banque mondialeBienvenu Mandilou est, lui aussi, exploitant agricole à Nkouo. « Nous étions parmi les personnes qui imposaient le prix [de l'oeuf] sur le marché. Mais, depuis la rupture, nous ne sommes plus visibles sur le marché. Ce que je peux demander [aux autorités] c'est de relancer ce village », indique-t-il.« L'autosuffisance sera à notre portée »La production du village est estimée aujourd'hui à 96 000 oeufs par mois, contre plus de 666 000 par mois avant la crise. L'agriculture est un secteur clé pour tenter de relancer l'économie et de diversifier les exportations du Congo, toujours largement dominée par le pétrole. Technicien suivant au jour le jour comment Brazzaville met en oeuvre ses politiques agricoles, Justin Alain N'sangou de l'Observatoire congolais des droits des consommateurs souligne que les décideurs ont commis des erreurs et donne quelques conseils :« Il suffit de pérenniser la semence de bonne qualité ; qu'on opérationnalise l'Institut des recherches agricoles vers la production et non vers des théories. Qu'on renforce les capacités des génies du secteur agricole pour que ceux-ci accompagnent les producteurs. Qu'on mécanise l'agriculteur et qu'on rende simple son financement. Certainement, l'autosuffisance sera à notre portée », analyse-t-il.À Nkouo, on pratique également du maraîchage à petite échelle. Et, pour la relance, des activités, les autorités espèrent une promesse des fonds koweïtiens dont le montant n'a pas été révélé.
Michael Easter on Excess, Moderation, and the Scarcity Brain
Slot machines, social media, and potato chips: we humans seem to find a lot of things hard to consume in moderation. Why does “enough” seem so much harder to say than “more?” Listen as Michael Easter discusses these questions and his book, The Scarcity Brain, with EconTalk’s Russ Roberts. Easter shares ways that our awareness […] The post Michael Easter on Excess, Moderation, and the Scarcity Brain appeared first on Econlib.
How has Nigeria changed since the election?
Alan Kasujja is back in Lagos. He was last there in the days before the presidential election in February. Since then a lot has changed. The country has a new government and a new president Bola Ahmed Tinubu. But it hasn't all been plain sailing. A surprise removal of subsidies on fuel has seen prices saw at petrol stations. And inflation currently at 26% has seen the cost of many other products soar. In the first of three episodes looking at a changing Nigeria, Alan looks at how life in Lagos has changed since his last visit. #AfricaDaily
Sénégal: les activités minières signent la fin du tourisme à Lompoul
Au Sénégal, ce sont les dernières semaines d'activité pour les acteurs touristiques du désert de Lompoul, à plus de 150 kilomètres au nord de Dakar, sur la côte Atlantique. Ils doivent quitter les lieux le 31 octobre avant le passage de la mine mobile qui extrait le minerai de zircon, exploité par Grande Côte Opérations, société minière détenue à 90% par le français Eramet et à 10% restants par l'État sénégalais.
Patron et inventeur: comment se lancer?
Avez-vous un jour dans votre vie nourri le rêve d'inventer un objet, un produit, un service ? Il peut parfois se réaliser, si l'on y met les ingrédients : la bonne idée, mais aussi de la volonté, de l'argent, et au passage, un brin de chance, être au bon endroit au bon moment. Ce rêve, il se concrétise pour certains chefs d'entreprises en Afrique. Leurs inventions ne sont pas toujours révolutionnaires, mais elles peuvent changer la vie de leurs concitoyens. Nous avons croisé quelques-uns de ces personnages créatifs à Yopougon, en Côte d'Ivoire. Ils ne veulent pas que leurs idées « restent dans les tiroirs ». Nos invités : Kligayo Coulibaly, directeur général de la société Kligayo, fabricant de la boisson Sentinelle, président de la Fédération des inventeurs et innovateurs de Côte d'Ivoire (FEDINCI) Idrissa Koné, directeur de l'entreprise EKF10, inventeur de la prise temporisée Lambert Asman Kouadio, fondateur et directeur de Polynova R&D-Technology. Dans la deuxième partie de l'émission, nous nous intéressons au développement de Spiro qui commercialise des deux-roues électriques à batteries interchangeables au Bénin, au Togo et au Rwanda. La société lève des fonds pour étendre son réseau sur le continent africain. Son directeur général Jules Samain s'en explique au micro d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Nous sommes ensuite au Tchad pour parler de l'industrie cotonnière, ressource importante pour ce pays d'Afrique centrale. La saison 2023 est compliquée dans un marché mondial en pleine recomposition. Entretien avec Ibrahim Malloum, secrétaire général de la Cotontchad, société nationale en partie privatisée, et président de l'Association cotonnière africaine (ACA), qui réunit les professionnels africains du coton. Il répond aux questions de Marie-Pierre Olphand. À lire aussi sur ce sujet : ► L'espoir de la filière coton en Afrique de l'Ouest.Enfin, nous sommes au Sénégal pour parler des relations entre les entreprises et les pouvoirs publics. Les « PPP » (partenariats public et privé) se multiplient. Analyse de Mbagnick Diop, président du Médés (Mouvement des entreprises du Sénégal), l'une des organisations patronales du pays, au micro de notre correspondante, Théa Ollivier.Commentez et partagez cette émission sur Facebook.
Annual Meetings 2023: A New Vision for Challenging Times | The Development Podcast
The 2023 World Bank Group-IMF Annual Meetings took place from October 9-15 in Marrakech, Morocco, and unveiled the Bank's bold new vision: creating a world free of poverty on a livable planet. Events and discussions highlighted this new mission, highlighting an expansion in financial capacity, stronger partnerships, deeper engagement with the private sector, and finding more efficient processes. In this special edition episode of The Development Podcast, we draw on some of the highlights from that week and share more about the institution's new mission and vision. Listen on to hear from: World Bank Group President Ajay Banga, IMF Managing Director Kristalina Georgieva, Senior World Bank Managing Director Axel van Trotsenburg, World Bank Managing Director of Operations Anna Bjerde, Zanzibar's Minister of State for Finance and Planning Saada Salum, UNICEF's Executive Director Catherine Russell, CEO of Standard Chartered Bank Bill Winters, and Ethiopian entrepreneur Kidus Asfaw. Timestamps[00:00] Welcome and introduction of the topic[02:01] A new playbook to tackle the intertwined global challenges[08:33] What it will take to achieve ending poverty on a livable planet[10:24] Tanzania: Education for all, empowering its female population, investment in the blue economy[13:18] The importance of partnerships and the impact of COVID-19 and climate change on children[18:29] Private sector: How can finance be sustainable?[21:12] How businesses are piloting exciting climate solutions[23:04] Closure and thanks for tuning in! ABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! ABOUT THE WORLD BANKThe World Bank is one of the world's largest sources of funding and knowledge for low-income countries. Its five institutions share a commitment to reducing poverty, increasing shared prosperity, and promoting sustainable development.
What role can sport play in unifying a once divided nation?
"The world wants us to constantly fight and struggle and be on the offensive. I think in those moments of sport, we become who we truly are, which is people who really wanna live with each other, be at peace with each other" Khanyi Magubane. South Africa arrived in France and the 2023 Rugby World Cup as defending champions, with the hope to hoist the trophy for a 4th equalling time. The African nation last lifted the Webb Ellis trophy in Japan in 2019. But for South Africa, win or lose, this is not just about sport. During the years of apartheid, when white minority politically and economically oppressed the black majority, rugby was used by the ruling National party at the time as a tool of segregation. Africa Daily's Mpho Lakaje attempts to find out why rugby continues to be a symbol of unity in South Africa. Guests: Vata Ngobeni and Khanyi Magubane.
Le secteur privé appelé à faire plus en Afrique
Comment mobiliser les capitaux privés en direction de l'Afrique ? Trop peu le sont, notamment dans la lutte contre le changement climatique. Selon les calculs du FMI, avec l'objectif d'une neutralité carbone en 2050, l'effort porté par le privé dans les économies de développement doit doubler. Concernant les infrastructures, il manquerait 108 milliards de dollars chaque année d'après la Banque africaine de développement. Sur le continent, le secteur privé est parfois trop frileux pour investir. Le secteur privé doit être au coeur du financement du développement. Tout le monde semble s'entendre sur ce point. Sauf qu'il n'est pas à la hauteur des attentes. Entre pandémie, guerres, et coups d'État, trop d'incertitudes ou encore trop d'instabilité politique peuvent expliquer ces manquements, selon Maktar Diop, président de la Société financière internationale (SFI), organisation de la Banque mondiale pour le secteur privé.« C'est une des rares fois dans l'histoire de l'Afrique où on peut traverser l'Afrique de la côte ouest à la côte est en ne traversant que des pays qui sont dirigés par des régimes militaires », constate-t-il.Pour 2023, Maktar Diop se targue d'une augmentation de 30% des engagements de la SFI avec des entreprises. Son objectif : rendre les investissements moins risqués en améliorant les instruments de garantie et en s'appuyant sur les banques locales.« Comment aider les banques ? D'abord à avoir cette connexion avec la demande. Parfois, elles n'ont pas l'appétit pour le risque, n'ont pas l'expertise pour étudier cela, donc nous, nous sommes en train de mettre [en place] des instruments de "risk sharing" et on a signé une de ces initiatives avec les banques marocaines », ajoute-t-il.Faire appel aux banques publiques de développementLa réforme de l'architecture financière mondiale enclenchée cette année doit permettre de libérer les investissements. Pour faire tenir l'édifice, des institutions comme la Banque européenne d'investissements (BEI) financent entre autres des projets d'électrification à Madagascar.« L'un des moyens de financer plus de projets, c'est d'utiliser les banques publiques de développement comme la BEI pour faire venir plus d'investissements privés », souligne son vice-président Ambroise Fayolle. « Si avec un euro d'argent public, vous arrivez à avoir 10 euros d'investissements, alors que vous pourriez financer deux euros d'investissement public, vous avez au total fait pour la cause de l'environnement en Afrique. »L'autre chantier pointé par les investisseurs privés, c'est la lenteur des dossiers, comme l'explique Orso Vesperini directeur général délégué du groupe français NGE, spécialisé dans les travaux d'infrastructures.« Tous les investissements qui sont votés et accordés à l'Afrique ne sont pas utilisés pour des histoires de temps nécessaires à l'instruction des dossiers », indique Orso Vesperini. « On a effectivement des dossiers de château d'eau je ne vous dirai pas où sur lesquels on travaille déjà depuis trois ans, où on a eu des accords favorables, mais qui finalement n'ont pas vu le jour. »Un temps d'instruction des dossiers incompatible avec les besoins de l'Afrique selon lui.
Le Vatican, une institution sur le déclin ? 4/4 : L'Afrique, planche de salut du catholicisme ?
durée : 00:58:36 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2021, l'Afrique devient le premier continent catholique au monde avec 261 millions de fidèles recensés. Ce chiffre symbolise le lent virage vers le Sud pris par l'Eglise, entre sécularisation accélérée du Vieux Continent et évangélisation à marche forcée des anciennes colonies européennes. - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine à l'Université d'Aix-Marseille, elle enseigne les relations internationales et géopolitiques; Ludovic Lado anthropologue et jésuite; Claude Prudhomme professeur retraité de l'université de Lyon 2, membre du comité historique pontifical de Rome
Does recreational cycling have a future in Africa?
Often seen as the workhorse of transport in some parts of Africa, the humble bicycle is going through a change on the continent, as people start to cycle for fun and fitness. Modern bikes with more gears and the rise in popularity of taking exercise to get fit have contributed to an increase in recreational cycling. However, safety on the roads remains a major challenge, and United Nations figures from a report last year say 18 cyclists are killed on Africa's roads every day. So with that in mind, Victoria Uwonkunda joined two cycling enthusiasts - Angela Wainaina, who is the captain of Joyriders cycling club in Kenya, and Temitope George who is the captain of Cycology cycling club in Nigeria to ask them 'why cycle for fun?'
RDC: des entrepreneurs dénoncent la pratique du «prête-nom» chez les sous-traitants
Ce procédé utilisé par grandes entreprises est un goulot d'étranglement du secteur de la sous-traitance en RDC. Selon l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, 80% du marché est détenus par des étrangers. Les entrepreneurs congolais dénoncent des pratiques de corruption qui favorisent la fraude dans le secteur. Ils exigent des sanctions vis-à-vis des multinationales qui ne respectent pas la loi. De notre correspondante à Lubumbashi,« Nous avons des fiches de vidange. Chaque fois que nous allons vidanger chez un abonné, il y a une signature de certification. » Patrick Wamanganda est le directeur de la Générale d'assainissement, une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets qu'il a montée il y a plus cinq ans à Kolwezi. Avec ses 20 employés, Patrick travaille avec des particuliers, car le marché de la sous-traitance dans le secteur minier par exemple, est verrouillé.Selon lui, les expatriés, gérants d'entreprises vont jusqu'à soudoyer des Congolais pour qu'ils prêtent des noms à leurs sociétés afin d'échapper au contrôle de l'État. « Celui qui décide, c'est un expatrié, il sait que ce marché va produire deux, trois, quatre, cinq millions. Il préfère faire venir ses frères. Ils utilisent un nom congolais ou ils passent par une entreprise congolaise qui a le marché, explique Patrick Wamanganda. Vous qui n'avez même pas un marché d'à peine 10 000 dollars, quand on vous propose 15 000 dollars ou 20 000 dollars, vous ne pouvez qu'accepter. »Le secteur privé n'est pas le seul accusé de confisquer le marché de la sous-traitance, il y a également le secteur public. Germain Pungwe, président du Patronat à Kolwezi l'a dénoncé fin septembre lors du forum Expo Béton. « La FEC Lualaba pense que les marchés publics doivent être une occasion pour promouvoir l'entrepreneuriat en créant des marchés destinés aux nationaux, indique-t-il. Aussi, il a été noté la présence de plusieurs entreprises créées par des décideurs, des donneurs d'ordres qui, au détriment des entreprises traditionnelles du secteur de la sous-traitance, prennent tous les marchés. »Campagne de contrôleDans le secteur de la sous-traitance, 8 milliards de dollars échappent chaque année à l'économie du pays, a déclaré pour sa part le directeur général de l'Autorité de régulation de la sous-traitance. Pour tenter de remettre de l'ordre, l'État a lancé au début de ce mois d'octobre une campagne de contrôle dans le secteur minier. Le souci est de voir les nationaux accéder aux 51% des parts dans les sociétés de sous-traitance. « Le Congo est au niveau de la sous-traitance, mais les autres pays sur le continent, c'est sur les activités principales que les nationaux doivent détenir des parts sociales, considère Miguel Katemb, est le directeur général de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé. À titre statif, à Dubaï, c'est 50% pour un ressortissant du pays. En Afrique du Sud, c'est 26% des parts dans les sociétés principales pour un Sud-Africain. »Cette année, le nombre des sociétés à capitaux congolais est passé de 4 000 à 15 000. Toutes veulent avoir accès au marché de la sous-traitance afin de relever l'économie du pays.
The episode where the daughters take over
A daughter complains to her father that she never gets to see him. She says she feels like they don't spend enough time together. Craig Phakathi is a long distance truck driver in Zimbabwe and he too wants to have time with his daughter. So he invites her along and they go on the road together, with Bhule joining her dad for five days. Alan Kasujja also decides to enlist the help of his own daughter Zuri, in this chat about parent-child relationship, finding that work and life balance and what it is like having to travel for work - something both Alan and Craig know a thing or two about.
Au Tchad, la viande reste chère malgré une forte production
Dans ce pays l'élevage représente 30% au PIB et fait vivre environ 40% de la population, selon le rapport de 2022 de la Banque mondiale. Selon le ministère de l'Élevage, le cheptel tchadien compte actuellement plus de 140 millions de têtes de bétail, pourtant la viande reste très chère sur les marchés et la plupart des Tchadiens n'en consomment pas autant qu'ils souhaiteraient. De notre correspondant à Ndjamena,Situé en plein coeur du marché, l'abattoir d'Atrone ravitaille presque tout Ndjamena. C'est ici que Claudine Némadji, ménagère, tente de négocier le prix du kilo de boeuf pour le repas du jour : « J'ai acheté de la viande à 2500 Francs c'est beaucoup, normalement, j'aurais dû payer 1 000 francs pour la même quantité. »Si le prix reste élevé, c'est que les propriétaires de bétail réservent une partie du cheptel à l'exportation, comme ici au marché de Dourbali, localité située à 90 km de la capitale. Assis sous un arbre, dans ce marché avec son bâton, Salim Mahamat explique comment il exporte son bétail : « Les éleveurs qui sont ici dès l'arrivée de la saison, mais pour ceux qui sont au sud et qui doivent amener leur bétail au Cameroun ou au Nigeria, il y a le risque de croiser Boko Harram, ils risquent le vol de leurs bêtes ou des agressions. Pour ces éleveurs qui exportent leur bétail sur "pied" vers ces pays, il y a également le coût de l'exportation. Ils engraissent les bêtes sur place avant de les vendre. S'il y avait un abattoir ici, il n'y aurait pas toutes ces tracasseries, ils pourraient le faire sur place. »Création d'un abattoirL'arrivée de la société Laham Tchad qui oeuvre dans la commercialisation de la viande, devrait normalement remédier aussi d'autres préoccupations en plus de la cherté de la viande, nous explique le ministre de l'Élevage et des Productions animales, Dr Abderahim Awat Atteib : « Avec l'arrivée Laham Tchad qui va créer le besoin, les gens vont pouvoir travailler sur place. Les éleveurs pourront engraisser leur bétail et au lieu de réserver la viande à l'exportation, ils pourront la vendre à l'intérieur du pays et la viande sera certainement moins chère. »C'est un partenariat pour la reprise de l'abattoir de Moundou et la mise à niveau de l'abattoir de Farcha qui aideront à créer la première zone de quarantaine et la première ferme d'embouche du pays. Toutefois, certaines coopératives s'inquiètent qu'aucune étude d'impact environnemental et social n'ait été rendue publique pour ce projet. « Nous avons pris du retard, mais nous travaillons dans ce sens », répond le ministre.À lire aussiLe Tchad fait le pari de la transformation dans la filière bétail
How can Sierra Leone further improve medical care for pregnant mothers?
Sierra Leone has managed to reduce the number of women who die during and after childbirth by half in the last 2 years. But the maternal mortality figures are still too high, and the government has called it a 'national emergency'. A new maternity centre is being built in the east of the country as part of the drive to improve the medical care of women and the training of midwives. And it's being built mostly by women. Alan Kasujja hears from workers Bintu Missah and Hawa Baryoh and midwife Isata Dumbuya about the significance of this new Maternal Centre of Excellence.
Centrafrique: le mauvais état des routes du Bamingui-Bangora freine le développement de la région
Plus de 100 000 personnes vivent dans le Bamingui-Bangora. La plupart des voies de communications terrestres qui desservent cette région proche du Soudan et du Tchad sont impraticables. Les hommes armés profitent de cette détérioration pour commettre régulièrement des forfaits et attaquer les rares camions qui tentent de s'y aventurer. Un véritable calvaire pour les opérateurs économiques. De notre correspondant de retour de NdéléDès que Freddy accélère, le camion bouge et les ennuis commencent. Dans ce genre de route dévastée, le mauvais maniement du guidon ne pardonne pas, l'erreur est fatale. La conduite sur cette route présente tous les dangers. La circulation devient ainsi risquée à cause de l'érosion visible presque partout. Conséquence, les camions et les véhicules de transport en commun empruntent rarement ce tronçon.Dans son camion, Freddy transporte de sacs de manioc, d'arachide, de sésame et de maïs. « C'est un handicap pour les opérateurs économiques que nous sommes, déplore-t-il. Quand il pleut comme ça, la situation devient pire. Il y a de gros trous et les mares sont partout. Le gouvernement doit nous aider à reconstruire cette route. Si les activités économiques tournent mal, les gens vont mourir de faim. »Ces routes qui desservent la ville de Ndélé donnent du fil à retordre aux camions et véhicules de transport en commun qui passent par là. Allassane un commerçant se rend au marché hebdomadaire de Ndélé pour écouler ses marchandises. Mais le camion dans lequel il se trouve est embourbé dans la boue et se retrouve sans secours : « Je sais que le camion va passer un mois ici sans secours. Je ne sais plus à quel saint me vouer. En venant, nous avions dépassé une dizaine de camions qui ont fait des accidents dont certains sont mortels. Des commerçants ont perdu leurs marchandises. Vraiment, ici, c'est l'enfer. »Renforcer la sécurité Pour atteindre aujourd'hui la ville de Ndélé, les taxis-motos font des détours dans la brousse et traversent parfois des zones dont la sécurité est volatile. Les commerçants se font régulièrement dépouiller de leurs marchandises et sommes d'argent. Une dizaine d'entre eux ont été tués en septembre dernier par des coupeurs de routes.Le préfet de Ndélé reconnait ce problème et appelle le gouvernement à renforcer la sécurité dans sa préfecture : « Nous ne cessons jamais de demander aux casques bleus de la Minusca de multiplier les patrouilles dans la zone pour protéger les opérateurs économiques des bandits. Du côté du gouvernement, nous demandons à ce que l'effectif des forces armées centrafricaines soit renforcé dans la zone. Les Faca ont aussi besoin des moyens logistiques pour assurer la sécurité de notre préfecture jusqu'à la frontière. »Aujourd'hui, le prix des marchandises et des denrées alimentaires a presque doublé selon le constat du délégué des commerçants de Ndélé. Un coup dur pour les habitants de cette localité qui vivent avec moins de 1 euro par jour.À lire aussiRCA: le préfet de la région Vakaga veut plus de sécurité sur un axe stratégique avec le Soudan
Robert Sapolsky on Determinism, Free Will, and Responsibility
Your mother’s socio-economic status at the time of your birth. Whether your ancestors raised crops or led camels through the desert. The smell of the room you’re in when you’re making a decision–all of these things, says neuroscientist Robert Sapolsky, combine to affect your behavior, as well as everything in between. And if you’re wondering […] The post Robert Sapolsky on Determinism, Free Will, and Responsibility appeared first on Econlib.
Is Africa prepared for the next pandemic?
Many governments around the world have been questioning how prepared they were for covid- 19 and discussing what they might do in another pandemic. But what about Africa? One of the most interesting and significant things happening on the continent is an early warning system in Nigeria which could alert Africa and the world to an emerging pandemic. It's been developed by Professor Christian Happi, he's the Director of the African Centre of Excellence for Genomics of Infectious Diseases at Redeemer's University in Nigeria. Africa Daily's Alan Kasujja spoke to Professor Happi about the work happening at the centre and the lessons learned from covid-19.
La fin des subventions au carburant est-elle proche en Afrique?
Ces aides aux produits pétroliers permettent de faire baisser le prix pour les consommateurs mais elles pèsent lourd sur les finances publiques sur les pays du continent. Certains les réduisent, Ddautres les ont déjà supprimés sous la pression des institutions comme le Fonds Monétaire International. Il y a d'abord eu le Kenya en début d'année et son président William Ruto pour qui ces subventions n'étaient pas viables : « Ce n'était pas une décision économique, mais politique. Les Kényans n'ont pas mordu car avec les subventions, les prix n'ont pas baissé. »Puis vint le tour du Nigeria : suppression fin mai par le président Bola Tinubu des subventions qui coûtaient environ 10 milliards de dollars par an à l'État : « J'admets que cette décision entraine des couts supplémentaires. Je ressens votre douleur. Mais nous devions le faire pour ne pas descendre plus bas. »Des mesures d'orthoxie budgétaire fortement encouragées par les bailleurs de fonds internationaux comme le FMI. Un des arguments avancés : ces subventions, trop chères, aident en priorité les plus aisés. Montfort Mlachila directeur adjoint Afrique au FMI : « Sans lutter contre ces dépenses qui sont souvent accaparées par les couches sociales les plus favorisées. Cela entraine un excès de dépenses et en même temps, cela ne permet pas au pays d'avoir l'espace budgétaire necessaire pour l'investissement dans l'éducation où les infrastructures, par exemple. »Pression du FMIConséquence de la suppression des subventions. Au Nigeria, le prix de l'essence a triplé. Le diktat des institutions est pointé du doigt dans certains pays. C'est le cas en Tunisie où le gouvernement décide de tenir tête. Au Maroc, pays importateur de pétrole. Les subventions ont drastiquement baissé depuis 2015. Intenable selon le militant Omar Aziki secrétaire général d'Attac Maroc : « C'est toujours le cheval de bataille du FMI "supprimer les subventions". Aujourd'hui, nos prix sont alignés sur les prix internationaux : le prix du gasoil est passé de 7 à 14 dirhams (1,29 euro). Nous sommes l'un des pays où le gasoil est le plus cher. »Sous la pression du FMI, au Congo-Brazzaville le gouvernement a baissé de 30% ses aides au carburant. En Angola la fin des subventions en juin a provoqué d'intenses manifestations. L'une d'entre elle a fait cinq morts. Vera Daves de Sousa la ministre des Finances laisse le flou sur un possible rétablissement des subventions. « Tout est sur la table », expliquait-elle début octobre.À lire aussiL'Afrique est-elle en train de tourner la page des subventions à l'essence?
Retour de Libye / Rivalités entre grandes puissances : les fantômes de la Guerre Froide
durée : 00:58:19 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - En Libye, un mois après l'ouragan qui a détruit Derna, un élan de solidarité inédit semble réunir les Libyens. Tandis que la Chine et la Russie célèbrent leur "amitié", les occidentaux font bloc derrière Joe Biden. La rivalité entre grandes puissances aurait-elle un air de Guerre Froide ? - invités : Ariane Lavrilleux journaliste indépendante, spécialiste du Moyen-Orient, membre du collectif Presse Papiers; Pierre Grosser Historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d'histoire de Sciences Po.; Bruno Tertrais Directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne
Can Nigeria fix its dollar shortage?
In 2015 the price of crude oil fell and since then Nigeria has struggled with a shortage of foreign currency- dollars. It led the previous government to place restrictions on who could access dollars through the official markets including banning the use of foreign exchange for the importation of 43 items including rice, cooking oil, tooth picks, and cement. That ban has now been lifted as part of a series of reforms introduced by Nigeria's current government. When President Bola Tinubu came to power in May this year he criticised the past policies of the central bank and accused it of mismanaging the foreign exchange crisis. But can his policies improve the situation? For today's Africa Daily, Peter Musembi speaks to BBC Africa's business correspondent Nkechi Ogbonna in Lagos.
Côte d'Ivoire: le salaire minimum face à l'inflation généralisée
Inchangé pendant 7 ans, le Salaire minimum interprofessionnel garanti a été revalorisé le 1ᵉʳ janvier 2023 en Côte d'Ivoire, passant de 60 000 francs CFA (91,34 euros) à 75 000 francs (114,17 euros) par mois. Malgré cette augmentation de 25%, le salaire minimum est toujours considéré comme beaucoup trop faible par les syndicats et les travailleurs, compte tenu, notamment, de la hausse généralisée des prix. De notre correspondant à Abidjan, Un homme de 42 ans, vêtu d'un uniforme jaune, accompagne avec quelques gestes de la main les véhicules qui désirent se garer devant une compagnie d'assurance. Si cet agent de sécurité ne veut pas révéler son nom pour ne pas s'attirer d'ennuis, il accepte de sortir de sa poche sa fiche de paie. « Je touche exactement 92 000 francs. » Une rémunération nette qui comprend également la prime de transport obligatoire. Son employeur a mis trois mois avant de respecter le salaire minimum et peine encore à se mettre en conformité avec la loi, la prime de transport étant fixée en théorie à un seuil minimum de 30 000 francs par mois. Selon ce père de famille, son salaire ne lui permet plus de faire face à la hausse des prix. « Parce qu'il n'y a pas de maison à moins de 40 000 francs. En réalité, ça a été revalorisé, mais la vie est tellement coûteuse. Tout le marché augmente, donc c'est très compliqué. » « Niveau salaire, je ne m'en sors pas »Pour couvrir ses charges fixes, il doit son salut à la générosité des Abidjanais qui laissent quelques pièces ou un billet en reprenant leur voiture 30 000 à 40 000 francs par mois supplémentaires, soit quasiment la moitié de son salaire. « Étant au travail, je me débrouille pour avoir souvent 500 ou 1 000 francs. Avec ça, j'essaie de garder un peu jusqu'à la fin du mois pour la "popote" de la maison. Sinon, avec 92 000 francs, on ne peut rien faire », ajoute le père de famille.Alors quand des charges exceptionnelles surviennent au cours de l'existence, les difficultés sont nombreuses. Pour cette rentrée 2023, il n'a pas encore scolarisé sa fille de 10 ans. « Je suis en train de faire des efforts pour qu'elle aille à l'école, elle entre en classe de CM2 cette année. Pour qu'elle arrive à passer son examen d'entrée en 6ᵉ cette année, je ferai tous les efforts, même si niveau salaire, je ne m'en sors pas », lâche-t-il.Un salaire minimum insuffisantMalgré un salaire minimum jugé insuffisant pour vivre décemment, certaines entreprises continuent de ne pas respecter ce minimum légal. Les syndicats luttent contre le phénomène, mais aussi contre la répression de ceux qui le dénoncent. « Si l'administration apprend que vous voulez vous organiser en tant qu'organisation de travailleurs, ils se chargent de trouver un argument, n'importe lequel, pour se débarrasser de vous », explique Pierre Koulaté, membre du Bureau de la CGT-CI. Le syndicat souhaiterait que le salaire minimum soit revalorisé et indexé sur l'inflation. Un salaire minimum qui, rappelons-le, concerne un nombre restreint de travailleurs. Selon une enquête menée en 2016, plus de 93% de la population active travaille dans le secteur informel où le droit du travail s'applique rarement.
Why is the Rafah Crossing a complex border point for Egypt?
The Rafah Crossing between Egypt and Gaza is not just an international border point, but is a symbol of the complicated nature of the north African country's relationship with the Middle East conflict. Since the 7th October 2023 attacks on Israel by the militant group Hamas, and Israel's military response, the Rafah Crossing is back in the headlines. It's seen as a lifeline for Gaza, but has also been closed and opened many times over the years. We discuss its significance with the BBC's Amal Saeed from our Cairo Bureau.
L'espoir de la filière coton en Afrique de l'Ouest
Après une année cauchemardesque pour la production attaquée par les jassides, des insectes ravageurs, les grands pays producteurs de coton ont pris les devants et espèrent tous une bien meilleure récolte. Échaudée par les énormes pertes de production l'année dernière, la filière coton du continent a tout fait pour anticiper les attaques de jassides. Parmi les mesures qui ont été prises, il y a l'homologation de nouveaux insecticides, comme l'explique Jean-François Touré, président de l'association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d'Ivoire : « Dès qu'on a été informé de la situation, la recherche s'est mise en branle et a permis d'identifier des molécules de pesticides efficaces contre les jassides. Or ces molécules n'étaient pas homologuées dans la plupart des pays, notamment en Côte d'Ivoire. Le gouvernement a rapidement pris les mesures pour que l'homologation se fasse et les fournisseurs d'intrants ont également bataillé pour que les molécules soient disponibles pour la campagne de cette année ».Le Tchad qui n'avait officiellement pas été touché l'année dernière par les jassides mais avait perdu 33 000 hectares de coton à cause d'inondations se montre cependant vigilant et a réagi dès que les premiers insectes ont été signalés il y a un mois et demi au Cameroun, de l'autre côté de la frontière, parce que « s'il y a des insectes au Cameroun, la logique veut qu'il y en ait au Tchad aussi », explique le secrétaire général de la CotonTchad. « Nous avons pris les devants en achetant des quantités conséquentes de produits, ce qui nous a permis de traiter rapidement dès que les insectes sont apparus vers Léré au Cameroun », explique Ibrahim Malloum qui espère que le coton du pays sera « sauvé » pour cette campagne. Le Tchad espère produire 50 % de plus cette année, soit 150 000 tonnes, pour atteindre son objectif de 210 000 tonnes d'ici à deux ans. Plus ambitieux, le Mali qui avait perdu la moitié de sa production l'année dernière et chuté à la troisième place des producteurs du continent, espère récupérer sa position de leader du coton africain. « La campagne est prometteuse, nous comptons récupérer notre première place avec une production de 700 000 tonnes de coton graines », confie Boubacar Salia Daou, négociant en coton et président de Millenium Mali.À lire aussiLe Mali cède sa place de premier producteur africain de coton au BéninDes cotonculteurs qui restent trop frileux pour la nouvelle campagnePartout où les produits étaient disponibles, les cotonculteurs ont traité, « parfois même beaucoup trop », assure un négociant basé en Côte d'Ivoire. Par peur d'une nouvelle année noire, certains ont cependant préféré passer leur tour et ont boudé le coton. Résultat, plusieurs pays n'ont pas atteint leurs objectifs d'ensemencement pour cette nouvelle campagne. « Quand on sort d'une campagne difficile, la conséquence pour celle qui suit, c'est un rétrécissement des intentions de culture », explique Papa Fata Ndiaye, directeur général de la Sodefitex au Sénégal. « Au sortir de la dernière campagne, les producteurs étaient dans le doute et se demandaient si la solution préconisée par les sociétés cotonnières allaient être efficaces contre les jassides. Aujourd'hui, au vu de la façon dont s'annonce la nouvelle campagne, beaucoup regrettent de ne pas avoir fait de coton ».Même s'il s'en est beaucoup mieux sorti que les autres l'année dernière, et a même gagné la place de premier producteur africain, le Bénin est, lui aussi, cette année confronté à une baisse des surfaces dans la région du Centre-Sud. « Le pays se donne deux ans pour retrouver sa production record de 765 000 tonnes, atteinte lors de la campagne 2021-2022 », assure un acteur de la filière.
How is South Africa dealing with its eggs shortage?
Since April this year, South Africa has been hit by its worst bird flu outbreak since 2017. Known as Highly Pathogenic Avian Influenza or HPAI, it's caused the deaths of millions of chickens and a severe shortage of eggs. Now the flu has been detected in Mozambique leading to the concern that it could become a regional problem. Africa Daily's Mpho Lakaje speaks to Dr. Abongile Balarane from the South African Poultry Association to understand the flu's impact and its potential risks to humans and hears from chicken farmers and consumers in Johannesburg to see how the egg shortage is impacting on their daily lives.
Maroc: à Marrakech, le tourisme reprend comme avant le séisme
Les touristes de retour à Marrakech après le séisme du 8 septembre. Les inquiétudes ont été rapidement levées pour les quelque 500 mille personnes vivant du tourisme dans la région. Très peu d'annulations, des réservations au plus haut pour la fin de l'année. La ville ocre retrouve des couleurs après la catastrophe.
What's Morocco trying to achieve with its football investment?
In recent years, Morocco has been spending millions of dollars in developing its football. It now boasts six FIFA approved stadiums, a competitive local league and has world class transport infrastructure. Some of its investment paid off in 2022 when it reached the semifinals of the FIFA World Cup in Qatar. But what exactly is Morocco trying to achieve with its multimillion dollar investment in football? Can hosting the 2030 World Cup boost its economy? Presenter: Mpho Lakaje Guests: Jalal Bounouar and Brian Wesaala
Cameroun: l'inflation met le secteur de la bière sous pression
Au Cameroun, la bière est un produit de grande consommation, dont le prix est homologué et c'est un sujet sensible. Fin septembre, l'association de producteurs d'alcool du Cameroun (CAPA), a décidé de réduire drastiquement la ristourne que les détaillants perçoivent pour chaque casier de bière vendu. Il s'agissait pour la CAPA de compenser la hausse des charges de productions, mais cette mesure a provoqué la colère des barmen. De notre correspondante à Douala,C'est une décision unilatérale qui a été très mal reçue par les détaillants. Inquiets de voir leur ristourne abaissée voire supprimée, le collectif des Barmen du Cameroun a lancé un appel à la grève et menacé de fermer les débits de boissons jusqu'à nouvel ordre. Valéry Ntendie est l'un des initiateurs de ce mouvement de protestation : « On n'a pas compris comment les producteurs peuvent interférer dans nos épargnes. Au lieu d'épargner 245 francs CFA (0,38 euro) désormais l'épargne au niveau du distributeur connait un abattement, donc il va conserver que 122,5 francs CFA (0,19 euro). »Le ministère du Commerce est rapidement intervenu pour demander l'annulation de cette mesure et appeler les différentes parties à la conciliation. Mais cet épisode a mis en évidence les difficultés des sociétés brassicoles qui évoquent l'augmentation de leurs charges et une inflation généralisée. Jean-Pierre Fotso, un distributeur de SABC Cameroun, comprend en partie ces arguments mais critique la stratégie de la CAPA : « Les sociétés brassicoles pensent que c'est dans la poche des plus petits que nous sommes, qu'ils doivent aller réviser leurs marges, affirme le distributeur. Moi, je crois qu'ils ont fait ça, c'était beaucoup plus pour faire bouger les lignes. C'est pour que le gouvernement puisse accepter qu'on bouge le prix de la bière, au consommateur final. Si on augmente 25 FCFA (0,4 euro) par bouteille de bière, je ne crois pas que ce sera tuant. »À lire aussiComment le géant des boissons Castel réorganise une partie de ses activités en AfriqueLa ristourne des barmen est contenue dans la structure du prix de la bière, qui n'a augmenté que quatre fois en une dizaine d'années. Pour l'économiste Louis-Marie Kakdeu, c'est avant tout à l'État d'encourager la production d'intrants au niveau national, pour que les sociétés brassicoles n'aient plus à les importer à des prix prohibitifs : « Il y a eu effectivement quelques mesures gouvernementales, mais ces mesures n'ont jamais été suffisantes. Les intrants ont augmenté, et le prix de l'énergie, et donc du gaz naturel, qui permettait à ces entreprises-là de couvrir le déficit d'électricité dans le pays, a aussi augmenté de 16%. »Ni les sociétés brassicoles, ni le ministère du Commerce camerounais n'ont donné suite aux demandes d'interviews de RFI sur ce sujet.
What happened to Kenya's baby stealers?
It's nearly three years since a BBC Africa Eye investigation uncovered multiple cases of children being stolen and sold for cash in Kenya. The film saw Njeri Mwangi speaking to mothers who were still looking for their children years after they went missing. Many people were shocked to see a former nurse, a hospital worker and a homeless woman caught on camera trying to sell children. In recent weeks, one of them was sentenced to 25 years in prison. But not all of them have faced justice. So, what impact did the investigation have? And what has happened to Kenya's baby stealers in the years since?
L'Éthiopie choisit deux start-ups recyclant les déchets de café pour les African Startup Awards
Addis-Abeba accueille les prochains African Startup Awards du 25 au 27 octobre récompensent les meilleures start-ups d'Afrique. Pour représenter le pays hôte, les deux start-ups sélectionnées ont toutes les deux trouvé une solution pour réutiliser les déchets issus de la culture et de la consommation du café. Objectif : diminuer la pollution engendrée par cette industrie. Un enjeu important pour l'Éthiopie, 5e producteur de café mondial avec 450 000 tonnes produites par an, dont la moitié est consommée par ses habitants. Au milieu des ateliers de menuiseries d'Addis-Abeba, un petit hangar abrite les locaux de la start-up Husk Energy and technology. Holeyat Berhanu a cofondé cette entreprise avec son ami Yohannes Wasihun. La machine qu'ils ont mise au point permet de recycler la coquille des grains de café en granules combustibles : « Ici, on met les coques de café ou la sciure, la biomasse : la rotation applique une pression sur le matériau et avec la friction, cela créé de la chaleur, une haute température et une forte pression qui compresse la biomasse. À la fin, les granulés sortent très fort et denses. »Cette idée leur est venue en interrogeant les cultivateurs de café : « Ils nous ont dit que les coques de café accumulées dans leur village fermentaient au contact de la pluie. Cela crée une très mauvaise odeur qui rend malade tous les habitants des environs. Autre solution, les brûler, mais cela créé des émissions de carbone. »Entraide des startuppersPour se lancer, il a fallu surmonter plusieurs obstacles, mais dans le milieu des start-up, les entrepreneurs se serrent les coudes. « On communique, on se donne des idées entre nous, c'est comme ça que l'on survit, explique Yohannes Wasihun, cofondateur de Husk Energy & Technology. On est aussi membre de l'association Clean Cooking qui rassemble d'autres entreprises du secteur. On partage nos problèmes et on essaye de les résoudre ensemble. »Parmi les autres startupper prometteurs, Almaw Molla, fondateur de Coffe Resurrect, dont le projet vise à recycler le marc de café pour en faire de l'huile cosmétique mais aussi des farines nutritives : « Nous essayons d'impliquer des ONG pour créer la farine de café. La plupart des cultures vivrières comme le teff ou le blé ne se trouvent pas là où on cultive le café, donc nous essayons de valoriser cette culture d'une autre manière. »Pour le moment, l'entreprise en est au stade de recherche et de développement. Avant de lancer un premier projet pilote en Éthiopie puis sur tout le continent. Le concours des African Startup Awards représente pour ces jeunes entrepreneurs une belle vitrine pour, tenter d'attirer des investisseurs.À lire aussiTrop cher, le café éthiopien peine à se vendre
Travail décent: des laboratoires pour réduire les inégalités
Êtes-vous satisfait au travail ? Vous sentez-vous utile ? Correctement rémunéré ? En sécurité ? Bien traité par rapport à vos collègues ? Est-ce que votre emploi vous offre un développement personnel, une relation aux autres en dehors de votre famille ou de vos amis ? Bénéficiez-vous d'une protection sociale suffisante ? Et d'une liberté d'expression dans le cadre professionnel ? Autant de questions au coeur des enjeux de notre époque où les inégalités sont de plus en plus visibles, en particulier dans les entreprises. L'Organisation Internationale du Travail (OIT) en a d'ailleurs fait une cause mondiale autour de la notion de travail décent liée aux problématiques de pauvreté et d'inclusion sociale. À l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère (17 octobre), Éco d'ici Éco d'ailleurs a décidé d'installer ses micros dans les locaux de Travailler et Apprendre Ensemble (TAE) à Noisy-le-Grand près de Paris, une entreprise de recyclage d'équipements électroniques, projet-pilote du mouvement ATD Quart monde. Des salariés de divers horizons professionnels et géographiques y expérimentent de nouvelles formes de travail et de management en commun basées sur l'idée que « personne n'est inemployable ». Certains d'entre eux ont connu l'exclusion et la précarité, et y trouvent un cadre plus accueillant et respectueux de l'humain. Nos invités :- Olivier De Schutter, juriste belge, professeur de droit international à l'université catholique de Louvain (Belgique) et rapporteur spécial de l'ONU sur les droits humains et l'extrême pauvreté- Laurent Godin, co-directeur de Travailler et Apprendre Ensemble Au cours de cette émission, nous entendons les témoignages de Mohammed, Myriam, Sandra (venue du Nigéria) et Dominique à écouter en version enrichie ici. Nos reportages :À New-York, le mouvement ATD Quart Monde a eu l'idée de créer des emplois et de les faire évoluer dans une autre philosophie du travail. C'est ainsi que « WALTER » s'est implantée à Brownsville, l'un des quartiers les plus défavorisés de Brooklyn. On y recycle des déchets informatiques. Reportage de notre correspondante Carrie Nooten. En Centrafrique, de nombreux jeunes sont au chômage parfois sans repère après les crises militaro-politique qui ont secoué le pays. La création des emplois n'est pas forcément une priorité pour l'État. D'où des initiatives. C'est le cas du Regroupement des transporteurs de Centrafrique qui a vu le jour en 2020. Initier par des jeunes pousseurs de Bangui. Notre correspondant Rolf Stève Domia-leu est allé à leur rencontre.À lire :- Changer de boussole. La croissance ne vaincra pas la pauvreté (Olivier de Schutter, Les Liens qui Libèrent, mai 2023) - Le travail décent dans une économie mondialisée: Quelques leçons des initiatives publiques et privées (Guillaume Delautre, Elizabeth Echeverría Manrique and Colin Fenwick, OIT)
Are the IMF and World Bank good or bad for Africa?
Since the second world war, the International Monetary Fund (IMF) and the World Bank have attempted to help countries in financial difficulties by providing low interest loans. This week the two Bretton Woods institutions have been holding their annual meetings in the Moroccan town of Marrakech - the first time they've been on African soil in 50 years. The two institutions divide opinion. Some people believe they have had a positive impact. But others say the organisations are dominated by the west and need reform to make them fairer to developing countries. So, what do we really know about the World Bank and IMF?
Côte d'Ivoire: de nouvelles pistes pour développer la filière rizicole
La Côte d'Ivoire ne produit que 1,2 million de tonnes de riz blanchi par an, pour un besoin évalué à 2 millions de tonnes. Un manque qu'elle doit combler par les importations. Dans les prochaines années, les acteurs publics et privés de la filière espèrent atteindre l'autosuffisance, mais les obstacles sont encore nombreux. De notre correspondante à Abidjan,« Ici, nous avons différentes variétés. Le Basmati, le Bouaké, le CB1 qui est le riz diabétique, qu'on appelle riz noir ou bien riz violet. »Il y en a pour tous les goûts... Grands amateurs de riz, les Ivoiriens en consomment en moyenne 84 kg par habitant et par an. Avec une appétence particulière pour le grain local, explique Mama Dosso, épouse Ohouo, transformatrice et vendeuse de riz assaisonné.« Le consommateur ivoirien sait que le riz local est un très bon riz. Parfumé de nature, selon les saisons, et bon à consommer. Le riz local, c'est un riz de saison. C'est du riz naturel, pas du riz qui dure sur les bateaux... C'est du riz frais tout le temps. »Un besoin de modernisation de la productionLa demande est là, mais l'offre ne suit pas... Pour augmenter le rendement, les acteurs de la filière préconisent, en priorité, de moderniser la production. Yacouba Dembélé, le directeur général de l'Agence pour le Développement de la Filière Riz, l'Aderiz, met en avant le modèle indien.« L'Inde est passée d'un pays importateur de riz à un pays exportateur de riz, grâce à son système de mécanisation. Donc c'est ce que nous avons développé chez nous. Qu'avons-nous fait ? Nous avons incité les jeunes à créer des PME, nous les avons formés et nous les avons équipés. Ce sont ces jeunes qui font de la prestation de service. Quand le paysan a besoin de faire son labour, il peut faire appel à un prestataire qui vient faire son labour et il le paie à la récolte. Grâce à ça, alors que nous étions depuis des années à 4 % de mécanisation, aujourd'hui, en l'espace de deux ans, nous sommes passés à 15 % de mécanisation. »Des sols de plus en plus dégradésSelon les chiffres d'Aderiz, l'État ivoirien a distribué à ces PME 3 milliards de francs CFA de machines agricoles et investit aussi dans des usines de transformation. Mais les producteurs doivent compter avec d'autres obstacles, liés à la dégradation des sols et au changement climatique. C'est ce à quoi tente de remédier le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA). Le Dr. Kouakou Amani Michel est le directeur général adjoint du CNRA.« Le couvert forestier ivoirien est fortement détruit, donc les jachères deviennent de moins en moins longues, donc les sols s'appauvrissent. Il faut donc régénérer les sols. Nous avons aussi les maladies. En lien au changement climatique, de nouvelles maladies apparaissent. Le CNRA doit lutter contre ces nouvelles maladies. Il y a une maladie traditionnelle qui est la panachure jaune. Le CNRA a mis au point des variétés qui sont résistantes à la panachure jaune. »D'ici à la fin de l'année, la Côte d'Ivoire espère être en mesure de produire 4 200 tonnes de semence. Elle ambitionne à terme d'atteindre les 6 000 tonnes annuelles pour pouvoir également ravitailler la sous-région.À écouter aussi8 Milliards de voisins - L'Afrique au défi du riz
What's life like when you live under the constant fear of Boko Haram attacks?
Over the past 14 years Boko Haram has wreaked havoc in Nigeria and neighbouring countries. The group gained international notoriety with the kidnapping of more than 200 schoolgirls in Nigeria in 2014 which sparked the 'Bring Back Our Girls campaign'. Their attacks also spread to Cameroon, Chad and Niger leaving thousands dead and three million people displaced according to the United Nations. Le Spectre de Boko Haram, an award winning documentary, recently screened in at the London Film Festival. It tells the story of three children living in a village in northern Cameroon, a region regularly attacked by Boko Haram in cross border raids. The film's director Cyrielle Raingou spoke to Africa Daily's Sharon Hemans about why she decided to tell this story and the challenges she faced as a woman film director.
Les industries culturelles africaines en pleine croissance
Cinéma, musique, jeux vidéo, BD, les industries culturelles africaines sont en plein boom. Elles font l'objet d'un intérêt croissant des investisseurs. À Paris, début octobre, s'est tenu le premier forum Création Africa, réunissant des artistes, des acteurs culturels et des investisseurs afin de participer au développement des écosystèmes. Si l'Afrique pèse encore peu dans le business culturel mondial, la donne est en train d'évoluer. Les secteurs culturels africains croissent en moyenne de 7% par an sur le continent, avec à la clé des centaines milliers d'emplois. Créateurs africains et capital étranger, voilà l'une des clés de la réussite de Bayard Afrique, filiale du groupe de presse français, basée en Côte d'Ivoire et qui publie deux titres panafricains pour le jeune public. Laure Blédou en est la directrice éditoriale. Elle fait travailler une cinquantaine d'illustrateurs et d'auteurs du continent, sans oublier l'industrie locale. « On contribue véritablement à développer la chaîne du livre en Côte d'Ivoire », explique Laure Blédou. « Par exemple, le magazine Planète J'aime Lire sort tous les mois depuis six ans. Cela fait six ans que tous les mois, j'imprime entre 5 000 et 15 000 exemplaires de magazines, chez un imprimeur ivoirien. Je ne sais pas si vous imaginez l'impact sur son chiffre d'affaires. Et du coup, aussi sur l'investissement qu'il peut faire par la suite pour acheter telle machine qui va permettre à d'autres éditeurs de bénéficier d'une plus grande expertise et de tarifs plus avantageux parce qu'il y a du volume qui est créée chez cet imprimeur. »Rassurer les financiersMais tous les créateurs africains n'ont pas forcément un partenaire étranger. Et dans les industries culturelles comme ailleurs, le premier problème est celui du capital. Claude Borna est la directrice générale de Sème City, le hub public d'innovation du Bénin. Pour elle, il faut d'abord rassurer les financiers. « Il y a de l'argent en Afrique », pointe Claude Borna. « Il y a des mécènes, il y a des gens qui ont envie d'accompagner les industries créatives et culturelles, mais ils n'ont pas encore la structure qu'il faut pour s'assurer que leur investissement ait un bon retour. C'est cela que l'on est en train de mettre en place. Ce cadre qui va permettre à tous ceux qui sont intéressés à accompagner ces industries de le faire dans les meilleures conditions possibles. »L'Afrique, 5% des industries culturelles dans le mondeSidonie Latère a fondé à Kinshasa Kobo Hub, il y a déjà une dizaine d'années. Un incubateur qui se penche de plus en plus sur les industries culturelles. Selon elle, la solution passe par la formation entrepreneuriale des artistes. « Notre vrai challenge, c'est de dire à l'artiste "la passion, c'est bien. Mais il faut vivre de cette passion." Et c'est pour cela que nous développons des programmes pour que l'artiste devienne un entrepreneur. La deuxième problématique, c'est qu'il faut créer une industrie. Lorsqu'il y a une industrie, cela veut dire que l'on travaille sur la chaîne de valeur, sur les composantes importantes pour soutenir ces filières-là. »L'Afrique ne pèse aujourd'hui qu'environ 5% des industries culturelles dans le monde. Un marché estimé selon la Banque mondiale à près de 2 500 milliards de dollars.
Écoles coraniques en Afrique de l'Ouest : l'enseignement religieux au défi de la modernité
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Afrique de l'Ouest, une part importante des enfants est scolarisée dans des madrassas, des écoles confessionnelles. Basé sur l'apprentissage du Coran, l'enseignement délivré dans ces écoles échappe au contrôle des États qui mettent en place des accords pour moderniser ces structures. - invités : Hamidou Dia Socio-anthropologue, Chargé de recherche, IRD; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD; Mame Fatou Séne Doctorante en sciences politiques
Why has violence spiked in Timbuktu and northern Mali?
Known as the 'pearl of the desert', Timbuktu was a spiritual and intellectual capital in the 15th and 16th centuries - the home of mosques and libraries and commerce. For years its treasures drew tens of thousands of tourists each year. But now it's a city under siege. Attacks on civilians have spiked. An Al Qaeda affiliated group announced a blockade of the city - and in September, a rocket attack on a passenger boat led to dozens of deaths and hundreds injured. This led to the cancellation of the boat service - previously seen as the only 'safe' form of travel in and out of Timbuktu. So what has caused this change? For Africa Daily Alan Kasujja speaks an analyst who monitors the levels of violence and to a man who grew up in the city but didn't want to be named for fear of repercussions from the military government.
Centrafrique: visite de la Maison du miel de Bamingui
En 2019, grâce au financement de la Norvège via un projet de l'Unesco, l'ONG WCS a construit un centre de formation et de production urbaine baptisé « Maison du miel » dans la ville de Bamingui, dans le but d'accroître non seulement la production, mais aussi de permettre aux jeunes de se développer sur le plan socio-économique. De notre correspondant à Bangui,La Maison du miel de Bamingui possède une dizaine de ruches réparties sur trois hectares de forêts. De l'élevage des abeilles à la commercialisation, les apiculteurs suivent méticuleusement plusieurs étapes. D'abord la récolte est habituellement opérée entre septembre et octobre. Ensuite vient l'extraction qui consiste à vider les cellules contenant du miel encore brut. Le miel passe ensuite en maturation dans une cuve pour la fermentation.Une fois fermenté, le produit final peut être mis en pot, étiqueté et mis sur le marché. Une activité profitable, selon Donassien Paul Ndako un des jeunes apiculteurs. « Une ruche produit entre 40 et 50 litres en fonction des activités des abeilles », explique-t-il. « Dans une année, nous faisons deux productions de six mois. Nos clients potentiels sont des expatriés en mission dans la zone et des commerçants soudanais. Le miel n'existe pas chez eux et quand ils viennent, ils prennent tout chez nos revendeurs. »Deux tonnes de miel brut chaque annéeAvec une taille d'environ 1,20 m, les ruches ont une forme rectangulaire et sont placées à côté des arbres à fleurs pour attirer les abeilles. Aujourd'hui avec ses ruches, Mairen produit environ deux tonnes de miel brut chaque année. « Il y a onze groupements d'apiculteurs qui travaillent ici à la Maison du miel. Chaque groupement est composé d'une trentaine de membres », détaille Mairen. « On travaille tous ici, c'est pourquoi le rendement est meilleur. Chacun de nous à une famille. C'est grâce à cette activité qu'on s'occupe de la scolarité, du soin, de l'alimentation et tous les besoins nos familles. Ça nous permet de vivre et d'organiser nos vies. »50 % des jeunes au chômage à BaminguiLe miel est un trésor que l'on retrouve sur tous les marchés de Bamingui et de la Centrafrique en général. Christian Singa est un grand amateur de miel. « Je suis un consommateur par excellence du miel. Ici, ils fabriquent le miel brut de très bonne qualité », assure-t-il « En effet, à l'hôpital, les nutritionnistes me disent toujours que les vertus sont bonnes pour la santé. Je donne ça tous les jours à mes enfants, car ça leur permet de bien mémoriser les choses. Dans le mois, moi et ma famille, nous utilisons un litre et demi. Moi, je le consomme avec du citron et je me sens toujours fort ».À Bamingui, le chômage touche 50 % des jeunes âgés entre 15 et 24 ans selon les autorités locales. L'apiculture permet aujourd'hui à une cinquantaine d'entre eux de se mettre à leur propre compte. Le rêve de ces jeunes est de faire de la Maison du miel une entreprise d'exportation du miel dans le monde entier.
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Published on February 27, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
Are Africa's tourist destinations accessible to disabled visitors?
"I can't look at things, but I can see them." The words of Winston Fani, a blind tour guide from South Africa. He shares his journey with Alan Kasujja and explains he found himself working in an industry where very few professionals are living with disability. Winston is part of about 7.5% of South Africa's population living with some form of disability, according to government data. Alan also chats with Ugandan tour operator Amos Wekesa about how accessible tourism destinations are on the African continent. The World Bank says Uganda's tourism sector holds the key to creating jobs and increased foreign exchange earnings.
Dans la Casamance enclavée, une économie fragilisée
Au Sénégal, les bateaux qui assuraient la liaison entre Dakar et la Casamance, au sud du pays, sont toujours à l'arrêt. La mesure avait été initialement prise pendant les violentes émeutes de début juin pour des raisons de sécurité, mais aucune reprise n'est annoncée. Et dans la Casamance enclavée, cette suspension pèse sur les commerçants qui dépendaient de ces rotations pour écouler leurs marchandises. De notre envoyée spéciale à Ziguinchor,En face du port de Ziguinchor, le restaurant Madiba est vide à l'heure du déjeuner. Il y a quelques mois, pourtant les clients se bousculaient. Les deux employées sont assises et passent le temps sur leur téléphone.Néné Gueye a une vingtaine d'années. « Il y avait beaucoup de monde, même la terrasse devant était pleine. C'était très fréquenté. Il y avait des Sénégalais, des Occidentaux, des Peuls de Guinée, tous venaient ici. Mais il n'y a plus personne. C'était le bateau qui nous amenait les clients »Avant la mise à l'arrêt des bateaux reliant Dakar à Ziguinchor, cinq personnes travaillaient au restaurant. Elles ne sont plus que deux. Néné est inquiète : « On a nos familles à charge, et on se prend aussi en charge. On a vraiment besoin de cet argent », insiste Néné.À quelques mètres de là, au marché de l'escale, un ancien bâtiment colonial décati, c'est la même désolation pour les vendeuses qui attendent désespérément les clients... Fatoumata Konté y travaille depuis 30 ans. « On pouvait gagner jusqu'à 50 000 francs, mais aujourd'hui, on gagne à peine 20 000. Regarde les tables ! On ne vend plus. Avant, les gens venaient ici le matin pour acheter des citrons, des fruits de mer ou des poissons fumés avant d'embarquer. Maintenant, ils partent à la gare routière ou prennent l'avion et ne peuvent pas prendre grand-chose. »Du bateau au busLa rotation avait lieu quatre fois par semaine, et représentait une grande partie de la clientèle du marché. Les voyageurs se rabattent désormais sur le bus, tout comme les commerçants qui veulent envoyer leurs produits à Dakar. Les îles du fleuve Casamance profitaient de l'arrêt du bateau sur l'île de Carabane pour écouler leurs marchandises.Amy Gueye, transformatrice de poisson sur l'île de Diogué a perdu beaucoup d'argent. « Moi, je paie aujourd'hui 70 kilos à 13 000 francs CFA, plus le porteur, 2 000 », soit près de 15 000 francs CFA. Auparavant, elle payait la moitié de cette somme pour envoyer son poisson fumé vers Dakar, environ 7 000 francs CFA. La capitale sénégalaise représente une grande partie de ses ventes.Et pour l'instant, aucune date n'est connue pour la reprise des liaisons par bateau. « J'ai même appelé le celui qui est à Carabane. Il m'a dit qu'il [n'a pas de nouvelles] du bateau. Il ne sait pas pourquoi. On attend toujours. », regrette-t-elle.Le bateau contribue grandement au désenclavement de la Casamance, région du Sud, séparée du reste du pays par la Gambie. La saison touristique reprendra en novembre, et tous les acteurs économiques espèrent la reprise des liaisons d'ici là.
Adam Mastroianni on Learning and Mostly Forgetting
How much do we remember of what we learn in school or from conversation? Psychologist Adam Mastroianni says: from little to nothing much. What do our brains retain? Mastroianni argues that often it’s a mix of emotions, meanings, and values that end up shaping who we are, what Mastroianni calls “vibes.” Listen as he and […] The post Adam Mastroianni on Learning and Mostly Forgetting appeared first on Econlib.
Cas d'école : les modèles éducatifs en question 1/4 : Corée du Sud, Japon : la jeunesse face à la tyrannie de l'excellence
durée : 00:58:19 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les systèmes éducatifs coréen et japonais sont réputés pour leur performance sur le plan de la transmission des savoirs et le nombre élevé de diplômés qui sortent des écoles chaque année. Mais cela s'accompagne d'une forte pression sociale qui malmène autant les élèves que les enseignants. - invités : Juliette Morillot Journaliste, spécialiste de la péninsule coréenne.; Christian Galan Professeur des universités en langue et civilisation japonaises à l'université de Toulouse Jean Jaurès et chercheur à l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (Inalco, Paris Cité, CNRS); Li Siyu sociologue et maîtresse de conférences en études chinoises à Aix-Marseille Université dont les recherches portent sur les classements et les évaluations chiffrées dans la gouvernance de l'éducation.
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Publié le 27 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
Why are people protesting in Ghana?
Last week, hundreds of protesters marched in Ghana's capital, Accra. They called for the resignation of the governor of the Bank of Ghana over billions of Ghanaian cedis lost in the 2022 financial year. The country is facing its worst economic hardship in over a generation with the high cost of living being driven by inflation of more than 40%. It has stoked tensions which have led to protests in recent months. Last month, more than 50 protesters have been arrested in Ghana for defying a police order not to demonstrate. So, what hope are protesters in Ghana hoping to provoke? #AfricaDaily
Insécurité au Sahel: comment relancer la filière agricole
La situation des agriculteurs et l'avenir de la filière s'avèrent préoccupantes au Sahel. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dénombre plus de 3 millions de déplacés internes rien qu'au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Face à cette dégradation sécuritaire, comment développer la filière agricole ? C'est le sujet d'un rapport de l'Institut Montagne, qui appelle à investir dans l'agriculture en Afrique de l'Ouest. Vols de bétail, pillages des récoltes, les exactions dans de nombreuses localités du Sahel poussent les paysans à l'exode, témoigne Ousseini Ouedraogo ingénieur agronome burkinabè, directeur du Roppa, le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest.« Beaucoup de paysans se sont déplacés en laissant leur patrimoine », explique Ousseini Ouedraogo. « Actuellement, même si ce n'est pas dans l'ensemble des zones, on assiste à un retour parce que des zones ont été libérées. Mais cela a affecté la production, la situation de la sécurité alimentaire dans beaucoup de localités et dans certains pays tout entier. »À écouter aussiAgriculture en Afrique: il faut «produire des engrais, financer la recherche et les infrastructures»Des retours de paysans sur leurs exploitations observés à Kombori ou Aoréma dans le nord du Burkina Faso, selon le directeur du Roppa. Mais ce délaissement des zones rurales est un des terreaux de l'insécurité dans la région, explique Jonathan Guiffard chercheur associé à l'Institut Montaigne à Paris.« Un des facteurs principaux du recrutement des groupes jihadistes, c'est la marginalisation économique des populations rurales. Ce sont elles qui ne bénéficient pas des mêmes ressources et des mêmes richesses que dans les villes. On a affaire avec des pays qui sont, certes, peu développés, mais qui ont quand même une croissance importante avec beaucoup d'opportunités économiques assez mal distribuées. »Cibler les investissementsLe rapport coécrit par Jonathan Guiffard (à consulter ici) est un appel à investir dans la filière agricole ouest-africaine. Un appel à stabiliser la politique foncière, construire de nouvelles infrastructures, prendre en compte un sujet trop longtemps délaissé« Ce rapport ne propose pas des solutions complètement révolutionnaires, mais pointe le fait qu'il y a beaucoup de sujets différents, qu'il faut tous les traiter en même temps. Il n'y aura pas une politique publique qui réponde à un des segments qui va régler le problème du développement agricole, ce n'est pas vrai. Par contre, en travaillant sur ces différents segments, notamment le public et le privé ensemble, on estime qu'il y aura des améliorations significatives. »À écouter aussiAgriculture en Afrique: «Il faut plus d'investissements dans le système agroalimentaire»Des investissements d'accord, mais pas n'importe lesquels, rappelle Ousseini Ouedraogo. « Il faut bien cibler, et il faut bien encadrer. Un investissement dans le domaine de la transformation agroalimentaire, un investissement qui va orienter, faciliter l'accès des petits producteurs au marché domestique, c'est un bon investissement. Mais un investissement qui va créer de l'accaparement des terres, ce n'est pas un bon investissement. »Il appelle les États à investir, notamment pour réduire les pertes alimentaires. Elles représentent environ un tiers de la production en Afrique subsaharienne.
Ousmane Diagana: «Fier de ce que fait la Banque mondiale en Afrique»
Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale, chargé de l'Afrique de l'Ouest et centrale. Cette institution est au coeur de l'actualité de cette fin d'année 2023 : la crise climatique, la crise énergétique, la crise de la dette, les changements politiques en Afrique, les nouveaux rapports entre l'Occident et « le Sud Global ». Interrogé par Bruno Faure (Radio France Internationale) et d'Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), ce fonctionnaire international né et élevé en Mauritanie, se confie d'abord sur son parcours : ses études au Sénégal, au Royaume-Uni et aux États-Unis, ses expériences professionnelles successives dans de nombreux pays dont le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Niger, le Maroc, le Yémen, Djibouti, le Mali ou encore la Côte d'Ivoire. Depuis le 1er juillet 2020, Ousmane Diagana dirige les activités de la Banque mondiale dans 22 pays du continent. Lors de cet entretien enregistré à l'occasion des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech (Maroc), un mois tout juste après le séisme qui a dévasté la région. Il livre ses analyses sur la situation macro-économique en Afrique, les prêts et les dons aux pays les plus démunis, leur endettement, le financement de la transition énergétique, l'emploi et l'investissement de la Banque mondiale dans le secteur de l'éducation, la santé ou la technologie, les raisons et les conséquences des récents coups d'État au Niger, en Guinée, au Mali, au Burkina Faso ou au Gabon. L'émission est rythmée par les interventions enregistrées d'Ajay Banga (nouveau président de la Banque mondiale), Nadia Fettah Alaoui (ministre marocaine de l'Économie), Mamadi Doumbouya (président de la Transition guinéenne) et Broulaye Bagayoko (secrétaire permanent du Comité pour l'Abolition des Dettes Illégitimes).
How is the Horn of Africa preparing for El Nino?
Can East Africa cope with heavier than average rainfall predicted to possibly arrive between October and December, linked to the El Nino weather phenomenon? Forecasts show there's an 85% higher chance of wetter-than-usual conditions across most parts of the horn of Africa this year. Scientists say areas expected to face floods will include southern Ethiopia, eastern Kenya and southern Somalia, but that parts of Uganda and South Sudan may also face drier conditions. El Nino is a climate pattern that describes the unusual warming of surface waters in the eastern tropical Pacific Ocean. It can lead to heavy rains thousands of miles away but also drought and lack of rains elsewhere. Eunice Koech, a meteorologist with the horn of Africa's Intergovernmental Authority on Development- IGAD has been speaking to Africa Daily about what El Nino is and how it might affect East Africa.
Les notes WhatsApp révolutionnent l'agriculture au Sénégal
Au Sénégal, la population a adopté la messagerie WhatsApp depuis des années, les agriculteurs aussi. Ils rejoignent de nombreux groupes selon leurs cultures, ou les organisations paysannes dont ils font partie. Les messages vocaux en langues locales beaucoup utilisés pour échanger leurs expériences ou leurs bonnes pratiques. Tous ont ainsi accès à l'information, y compris ceux qui ne savent pas lire. De notre correspondante à Dakar, « Bonjour les agriculteurs du Sénégal ! »« Nous n'avons pas d'engrais ici à Kédougou, nous attendons toujours. »Ces messages rythment désormais les groupes WhatsApp d'agriculteurs au Sénégal. Des vocaux partagés dans les langues locales comme le wolof ou le pulaar sont utilisés quotidiennement par les agriculteurs sénégalais. « C'est très important de mettre un vocal, le producteur pourra le lire. Même les informations d'actualité agricoles dans le développement rural », vante Niemna Diahite, productrice de maïs et membre de plusieurs groupes WhatsApp de producteurs.Les agriculteurs se tiennent aussi au courant des conditions climatiques, avec par exemple les bulletins météo de l'ONG Jokalante qui sont partagés dans ces groupes. Ils peuvent également se prévenir en cas d'arrivée d'espèces invasives. « L'exemple qui circule le plus, ce sont vraiment les informations sur les biopesticides, constate Absa Mbodj, coordinatrice de la Dytaes (Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal), une plateforme multi-acteurs qui anime plusieurs groupes WhatsApp pour les agriculteurs intéressés par l'agroécologie. Les modes de préparations sont issus de produits accessibles à tous les producteurs (feuilles de neem, de haie, du savon, du piment...) Le fait de partager des notes vocales sur la préparation de ces biopesticides, ça, c'est une pratique répandue et qui circule vite. »Certains membres partagent aussi des vidéos de leurs récoltes ou demandent de l'aide quand ils ont du mal à écouler leurs stocks comme cette cultivatrice de gombos : « Le marché pose problème. On en est à notre troisième récolte. »Pour Raphaël Belmin, agronome au Cirad, l'utilisation des messages vocaux vient améliorer un maillage territorial défaillant : « Au Sénégal, les services de vulgarisation n'ont pas les capacités de toucher tous les paysans. Sur un ratio d'un agent de vulgarisation pour 10 000 paysans. En plus, ces services sont sous-dotés, ils n'ont souvent pas les moyens d'aller sur le terrain. »Un dernier obstacle reste d'avoir un smartphone, ce qui pourrait créer des inégalités d'accès à l'information entre les agriculteurs qui ont et ceux qui n'en ont pas.
Le blues des humanitaires 4/4 : Afghanistan, Syrie : l'aide prise en otage
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - De Damas à Kaboul, comment les ONG traitent-elles avec des régimes infréquentables pour accomplir leur devoir d'assistance sans légitimer des pouvoirs aggravant la situation humanitaire du pays ? - invités : Françoise Bouchet-Saulnier Directrice juridique de Médecins sans frontières; Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC
What might you learn if you discovered a hidden language?
For his whole life, Fallou Ngom believed his father was illiterate. It was only after he died that Professor Ngom returned to Senegal and found unusual writing samples among his belongings. Through his research, he found that the notes were written in Ajami, a modified form of Arabic used to write many African languages. But Fallou had no idea that many people of his father's generation were using it to communicate, record debts, and write poems, prayers and stories. He says that for decades people were recorded as being illiterate if they didn't write in French. And many people of Ngom's generation had no idea their parents were using Ajami all along. So, what has he found out about his father and his country in the years since he started studying Ajami? Host: Alan Kasujja Guest: Fallou Ngom, Professor of Anthropology, Boston University
Made in Moris: 10 ans après, un label solidement établi à Maurice
Dix ans après sa création pour sauver l'industrie locale de la libéralisation croissante du commerce, Made in Moris est devenue plus qu'un label. C'est un véritable mouvement qui est en marche à Maurice. Avec pour mission de valoriser les produits locaux et de préserver le savoir-faire mauricien face à la concurrence étrangère. Plus de 200 produits et services mauriciens ont adopté fièrement cette nouvelle identité. Quand le mouvement Made in Moris a été lancé au début des années 2010, c'était pour résister à une nouvelle vague de libéralisation du commerce et à l'afflux de produits importés. Les industriels mauriciens qui dépendaient du marché intérieur devaient d'entrée surmonter un obstacle majeur, se souvient Catherine Gris, chargée de mener à bien le projet Made in Moris : « Le produit mauricien était complexé. À part quelques produits phare, ce n'était pas une évidence de vouloir communiquer sur le fait qu'ils étaient fabriqués à Maurice. »À cette époque, les produits mauriciens étaient moins visibles dans les supermarchés et les boutiques. Les producteurs locaux, rassemblés au sein de l'Association of Mauritian Manufacturers, sont allés chercher dans l'île d'à-côté, La Réunion, le modèle nécessaire pour relancer le marché intérieur. « On s'est inspiré de ce qui se faisait à La Réunion, explique Vincent d'Arifat, qui présidait alors cette association. L'Adir (Association pour le développement industriel de La Réunion) nous a accompagnés. Il nous a ouvert leurs portes, on a appris et on s'est adaptés. »Dix ans après, Made in Moris est solidement établi. La marque regroupe une gamme de 228 produits et services. La chaîne hôtelière Attitude, avec neuf établissements, est devenue la vitrine de Made in Moris dans le secteur du tourisme. Son PDG, Jean-Michel Pitot, a fait le choix du local et de l'économie circulaire : « À partir du moment où on fait partie d'une famille comme Made in Moris, il fallait voir intra-famille on pourrait grandir ensemble. On a démontré cela clairement quand on a fait l'hôtel Sunrise Attitude. On a fait appel à des entrepreneurs locaux, on leur a dit : "les gars, il faut sortir des sentiers battus, faites-nous des choses différentes". »Made in Moris est doté d'une administration et d'un personnel chargé de son développement. Potentiellement, les 350 grandes entreprises et 12 000 PME mauriciennes peuvent adopter le label. La marque se fait une place dans les nouvelles technologies. Dans ce segment, la start-up Mips (Multiple Internet Payment Systems), un facilitateur de paiements en ligne et du commerce électronique, est devenu un acteur de référence. « Actuellement, il y a plus de 50% du trafic e-commerce mauricien qui passe à travers les rails du Mips, note Sébastien Leblanc, fondateur de cette plateforme. Nous avons réussi ce que les banques n'ont pas réussi à faire pendant des années, c'est-à-dire réduire le cout d'acquisition d'un paiement. »Mips étend ses activités sur le continent, notamment aux Seychelles, à Madagascar, en Ouganda et en Côte d'Ivoire. C'est un des grands symboles de réussite du label Made in Moris, 10 ans après sa création.
Le blues des humanitaires 3/4 : ONG occidentales : l'examen de conscience
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Toutes pleines de bonnes intentions qu'elles soient, les ONG occidentales ne peuvent souvent travailler que sur les conséquences des crises mais pas tellement leurs causes. Ebranlées par des scandales, les ONG occidentales opérant dans les pays du sud tentent de repenser leur action. - invités : Vincent Pradier; Marie-Claude Savart Chercheure à l'Observatoire canadien sur les crises et l'action humanitaire (l'OCCAH) de l'UQAM [université du Québec à Montréal] ; Alain Daou Docteur en management international, professeur adjoint en entrepreneuriat à l'Olayan School of Business (OSB) de l'Université Américaine de Beyrouth (AUB) et doyen de la faculté de gestion de l'Université de Beyrouth à Chypre
How is the war in Sudan affecting neighbouring Chad?
"The hardest thing is not being able to help someone beyond what you are able to do with the little medication you have. You examine your patients but don't have what you need to solve their medical needs. And that has a psychological effect on me" In today's podcast, Africa Daily's Mpho Lakaje hears from healthcare workers trying to assist Sudanese refugees at camps in Chad. There are more than 20 such shelters in eastern Chad, housing at least 400, 000 people. This humanitarian crisis has been triggered by a conflict led by Sudanese army head Abdel Fattah al-Burhan and Rapid Support Forces leader Mohamed Hamdan Dagalo, otherwise known as Hemedti. In 2021, the two generals staged a coup, but in recent months they have taken up arms against each other in a power struggle. The civil war has claimed thousands of lives. With the number of Sudanese refugees crossing into Chad expected to reach 600, 000 by the end of 2023, how will the country deal with the influx?
RDC: l'économie à l'arrêt à Kakanda après la suspension du minier Boss Mining
Plus de quatre mois après avoir été sanctionnée par le ministère des Mines en RDC, les activités de Boss Mining, membre du groupe ERG, sont à l'arrêt jusqu'à la fin du mois de novembre. Les conséquences économiques se font déjà sentir dans la cité de Kakanda où est installée la société qui produit du cuivre et du cobalt. Ses employés craignent pour leur avenir, car les entreprises de la sous-traitance ont fermé leurs portes. De notre correspondante à LubumbashiLes activités économiques dépendent à 90% de Boss Mining à Kakanda. C'est la seule entreprise opérationnelle dans cette région. Marcel Kalubi vend divers produits au marché de Kakanda. Depuis que la société est frappée par des sanctions du gouvernement congolais, son commerce ne tourne plus. En trois ans, il a perdu plus de 70% de son chiffre d'affaires. « Boss Mining avait au moins 3 000 travailleurs et 2 000 étaient résidents à Kakanda. À ce moment-là, les activités marchaient correctement. Moi, par exemple, je pouvais réaliser les recettes d'un million de francs congolais sur deux ou trois jours. Mais actuellement, ma recette journalière ne dépasse pas 40 000 francs congolais. Kakanda, sans Boss Mining c'est difficile », se désole le commerçant.Difficile également pour les travailleurs de cette entreprise, car leur avenir est hypothétique. La société n'a relancé ses activités minières qu'en novembre 2022 après trois ans d'interruption. ERG et son partenaire la Gecamines avaient décidé de consacrer cette période à l'entretien des équipements et à la mobilisation des investissements. Six mois seulement après la reprise, la société est sanctionnée pour avoir causé la mort de huit personnes et des dégâts importants suite au débordement de son bassin en avril dernier. Pourtant, Boss Mining prévoyait atteindre, à la fin de l'année, une production de 1 800 tonnes de cuivre et 300 tonnes de cobalt. Cet agent de l'entreprise qui a requis l'anonymat est inquiet.Des conséquences au quotidien « Nous avons cette crainte de voir ces sanctions pousser l'entreprise à fermer. Il y a aussi les entreprises de sous-traitance qui étaient ici et qui ont déjà arrêté leurs activités. Certains travailleurs de ces entreprises sont en congé technique. Nous, de Boss Mining, sommes encore là, mais nous craignons que cette sanction puisse nous envoyer au garage. »La communauté de cette ancienne cité Gecamines est aussi impactée par l'arrêt des activités de Boss Mining. Le coût de l'eau et de l'électricité par exemple, pris en charge jusque-là par la société, risque de retomber sur cette population. Le secteur de l'éducation n'est pas épargné, indique Ben Kabajika, coordonnateur de la société civile de Katanga : « À ce jour, plusieurs familles n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école à cause du manque de moyens financiers. Le phénomène d'enfants mineurs (présents dans les carrières minières) commencent à prendre de l'ampleur. Le pouvoir d'achat baisse sensiblement, car Kakanda vit grâce à la présence de la société. »Une équipe du ministère des Mines vient d'effectuer une mission d'évaluation dans cette cité. Les travailleurs de Boss Mining et les communautés locales espèrent voir le gouvernement lever les sanctions sur cette entreprise, leur seule source de revenus.
Le blues des humanitaires 2/4 : Aide aux migrants : les ONG mises hors-la-loi
durée : 00:58:42 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En dépit du nombre grandissant de migrants tentant de gagner les côtes italiennes, l'Italie a adopté une loi entravant les sauvetages en mer des ONG. Un texte révélateur des tensions opposant le gouvernement Meloni et les humanitaires aussi bien en Méditerranée que devant les tribunaux. - invités : Michael Bunel Photojournaliste lauréat d'une bourse du ministère de la Culture pilotée par la BNF; Marta Esperti; Dorota Dakowska
Have lessons been learnt since the Lampedusa shipwreck?
"As days passed, and bodies continued to be recovered, they became very hard to identify and it was difficult to cope with it emotionally. Swollen bodies, bodies with fractured faces, decomposed bodies... It was the most excruciating experience, but our help was very crucial for the process. So, we had to do it." On October 3rd, 2013 exactly 10 years ago - a boat crammed with around 500 people caught fire and sank - just off the coast of the Italian Island of Lampedusa. The victims' support group the 3rd of October Committee - says 368 died that night. But to this day, many families don't know if their loved ones were amongst the passengers on the boat. So how are the victims of the Lampedusa shipwreck being remembered? And has anything changed for people risking the sea crossing from Africa to Europe in the decade since? For Africa Daily, a survivor remembers his experiences of that night.
Togo: des solutions concrètes pour attirer les touristes à Aného
L'IFTM Top Résa, un des plus grands salons du tourisme international, s'ouvre aujourd'hui à Paris. Une vingtaine de jeunes africains sortent d'une résidence de plusieurs mois où ils ont émis des propositions, et lancer des projets pour mieux vivre et développer les villes secondaires africaines. Ce programme émanant de l'incubateur de politiques publiques « Je m'engage pour l'Afrique » a permis de dégager des solutions concrètes. Côté tourisme, c'est sur la ville d'Aného au Togo que ces jeunes rencontrés à Paris ont concentré leur travail. À 50 kilomètre de Lomé se trouve la ville côtière d'Aného, des paysages de cocotiers, des nuances de bleu, à l'embouchure du lac Togo.« C'est une ville qui regorge de paysages... Une véritable station balnéaire en réalité, si le potentiel est véritablement exploité », soutient Marlène Békalé. Gabonaise de 27 ans, elle est consultante en affaires publiques et résidente du programme « Je m'engage pour l'Afrique » à Paris.« Il y a un fort chômage et pourtant il y a aussi un énorme potentiel, qu'il soit culturel ou naturel. L'angle d'attaque était de savoir comment on réussit à créer un lien de sorte qu'on puisse pallier ce défi de potentiel inexploité et de travail, de formation, de développement économique local », explique Marlène Békalé.« Une ville ne naît pas touristique, elle le devient »Le chômage est un frein au développement touristique. La proposition faite par les jeunes résidents pour les jeunes d'Aného : c'est la création d'un centre de formation pour les métiers de l'accueil, notamment en hôtellerie restauration.« Nous savons que c'est une ville qui reçoit beaucoup, qui organise des événements majeurs, et nous pensons que ce sera utile non seulement pour les acteurs locaux, mais également pour la jeunesse qui recherche de l'emploi, car cela va valoriser le terroir. Cela va le faire connaître à l'étranger et beaucoup de touristes pourront s'y intéresser [...]. Une ville ne naît pas touristique, elle le devient. Et c'est ce que nous proposons », insiste Kevin N'Chanda, Camerounais de 27 ans également, et aussi consultant en affaires publiques.Prolonger la dynamique touristiqueL'inquiétude à Aného, c'est la montée des eaux. Des travaux routiers, des aménagements côtiers et la construction de digues il y a plusieurs années avaient relancé une activité touristique moribonde. Avec cette école de formation, Marlène Békalé entend prolonger la dynamique.« Le but pendant ces trois mois, ça a été aussi de pouvoir mettre autour de la table de différentes parties prenantes qui communiquaient difficilement », explique-t-elle. « Concrètement, on a eu le maire d'Aného et on a eu un groupe hôtelier, Onomo. On a réussi à les mettre autour de la table, discuter avec eux, proposer le projet, voir ce qui était possible et essayer de raccommoder au mieux. »Le Togo a fait du tourisme un secteur clé pour les prochaines années. Avec 1 million de visiteurs en 2021. La montée en puissance stoppée nette par l'épidémie de Covid-19 semble repartir plus belle.
Elie Hassenfeld on GiveWell
When then-hedge fund manager Elie Hassenfeld began his philanthropic journey in 2006, he knew that he wanted to get the most charitable bang for his buck. He quickly realized, however, that detailed data on charitable impact simply didn’t exist. So he and Holden Karnovsky founded GiveWell, an organization inspired by effective altruism that identifies the […] The post Elie Hassenfeld on GiveWell appeared first on Econlib.
Has FIFA failed to protect Gabon's young footballers?
"In Gabon, football and paedophilia go hand in hand, we were all told the stories." In December 2021 a British newspaper named several leading figures in Gabonese football, alleged to have sexually abused hundreds of boys over a period of decades. The former head coach of Gabon's youth teams, Patrick Assoumou Eyi - widely known as "Capello" - admitted charges of "raping, grooming and exploiting young players" and remains in prison awaiting sentencing. Three other coaches were arrested but deny the allegations made against them. But did the football authorities - in both Gabon and further afield - fail to protect these children? And are they continuing to fail them? For today's Africa Daily, Alan@kasujja talks to Khadidiatou Cissé, the reporter who worked on the documentary. To see 'Predators on the Pitch: Inside Africa's Biggest Football Scandal' go to the BBC News Africa YouTube page.
Côte d'Ivoire: coup d'envoi de la nouvelle saison du cacao
En Côte d'Ivoire, c'était l'événement le plus attendu du Salon de l'agriculture, lancé vendredi dernier pour une semaine : le lancement de la nouvelle saison de café-cacao 2023-2024. Avec, surtout, l'annonce du nouveau prix bord champ du cacao, très attendue par les planteurs. De notre correspondante à Abidjan,Devant une audience pendue à ses lèvres, le ministre de l'Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, aura fait durer le suspense jusqu'à la fin de son discours. Car c'est un chiffre que tout le monde attendait : le prix garanti aux planteurs du kilogramme de cacao pour la nouvelle saison.« Tenez-vous bien ! Le kilogramme fermenté, bien séché et bien trié, est de 1 00 francs CFA », déclare le ministre sous les applaudissements. « De 900 francs, on est aujourd'hui à 1 000 francs. Si vous voyez bien, ce sont environ 210 milliards de francs qui s'ajoutent sur les revenus des paysans. »Tous les acteurs de la filière étaient représentés, et certains planteurs ont laissé éclater leur joie, comme Assata Doumbia Koné, qui s'est réjouie de la hausse des cours du cacao sur les marchés mondiaux, liée aux mauvaises récoltes en Afrique de l'Ouest. « Dans mon champ, effectivement la production a baissé. Je pense que c'est l'offre et la demande... Nous, c'est ce qu'on cherche. Le prix, il est vraiment bien pour cette campagne »« Pourquoi deux prix différents ? Nous sommes menacés... »Un avis que ne partage pas Maurice Sawadogo. Ce producteur de café-cacao près d'Abengourou, à l'est du pays, dans un village situé à 18 kilomètres de la frontière, espérait voir la Côte d'Ivoire s'aligner sur les prix du Ghana.« C'est sur le même marché international que les deux pays vendent. Les deux pays sont en contact, ils travaillent [ensemble] sur l'initiative cacao », explique-t-il. « Pourquoi deux prix différents ? Nous sommes menacés... Avec le changement climatique, avec les maladies et autres. Et je suis désolé que nous ne prenions pas en compte le producteur. C'est un prix qui devrait aller contre la pauvreté en milieu rural. Ce prix-là ne peut pas les faire sortir de la pauvreté », déplore-t-il.Durant la cérémonie, le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a d'ailleurs mis en garde contre « la fraude aux frontières », c'est-à-dire la vente du cacao de Côte d'Ivoire hors de son territoire. « Je voudrais sur ce point dénoncer les compatriotes qui ont choisi leurs intérêts personnels au détriment de leur pays, notre chère Côte d'Ivoire. Nous serons intraitables pour démanteler ces organisations criminelles », prévient-il.Le prix du café, lui, a été fixé à 900 francs CFA le kilo, soit 150 francs CFA de plus que la dernière campagne.
Abbas Jaber (Advens-Geocoton): «Les entreprises françaises doivent s'investir davantage en Afrique»
L'invité d'Éco d'ici Éco d'ailleurs est un chef d'entreprise au sens large et qui a des idées tranchées pour le continent qu'il connaît le mieux : l'Afrique. Abbas Jaber, fondateur et président d'Advens-Geocoton, groupe agro-industriel présent dans 10 pays, premier producteur privé de coton en Afrique subsaharienne, promet de parler sans langue de bois des sujets qui lui tiennent à coeur : l'agriculture et le commerce en Afrique, la relation avec la France, l'aide au développement, la présence économique et militaire étrangère. Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, cet homme d'affaires d'origine libanaise né au Sénégal avant l'indépendance et qui se présente comme une « passerelle entre la France et l'Afrique » n'hésite pas à égratigner les dirigeants politiques et les chefs d'entreprise, sans épargner ceux qui diffusent le sentiment anti-français et ceux qui critiquent l'action du président Emmanuel Macron. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose, par ailleurs, un entretien exclusif avec Jennifer Granholm, secrétaire d'État américaine chargée de l'Énergie, à l'occasion du premier sommet sur les métaux critiques organisé par l'Agence Internationale de l'Énergie. Entretien accordé à Justine Fontaine, du service économie de RFI.
Tackling Food Insecurity: From Emergency to Resilience
Multiple shocks from COVID-19 to climate change, conflict, crop disease are crippling food systems, leading to higher food prices and growing hunger. Up to 783 million people faced hunger in 2022, and projections show that in 2030, over 600 million people will still struggle to feed their families. The way we produce food is also harmful for the planet, generating unsustainable levels of pollution and waste. What can we do to fight the global food crisis, especially in the most vulnerable regions? What are the World Bank and its partners doing to address this issue and what solutions have worked on the ground?To answer these questions, on this episode of The Development Podcast we speak to: Gladys Wanja, a Kenyan mother and entrepreneur on the struggles she faces putting food on the table; Valerie Guarnieri, the World Food Programme's Assistant Executive Director for Programme and Policy Development on how the Nobel-prize winning organization responds to dire emergencies; Dr. Catherine Nakalembe, NASA Harvest's Africa Program Director and Assistant Professor at the University of Maryland on solutions in space technology, and Martien van Nieuwkoop, the World Bank's Global Director for Agriculture and Food on what the Bank is doing to address the food crisis.Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! Featured VoicesMartien van Nieuwkoop, the World Bank's Global Director for the Agriculture and Food Global PracticeValerie Guarnieri, the World Food Program's Assistant Executive for Programme Director and Policy Development Dr. Catherine Nakalembe, NASA Harvest's Africa Program Director and Assistant Professor at the University of Maryland Gladys Wanja, a Kenyan mother and small business owner Timestamps[00:00] Welcome and introduction of the topic[01:46] What is food security and why the world is currently in a food crisis[03:02] Voices from Kenya on food price volatility[05:46] Voices from Central African Republic: boosting food production[07:09] World Food Program: Providing emergency lifesaving food and cash assistance[08:19] Impacts of famine and hunger beyond malnutrition[09:30] Conflict is a driver of hunger[10:38] Beyond emergency: Building resilience when it comes to food security[14:13] Data for development: The role of satellites and NASA partnerships[15:52] How food security issues are manifesting in East Africa[17:28] The next frontier for using satellite data for food systems[18:54] Voices from Egypt: Preparedness and resilience to future shocks[20:00] What's needed to ensure longer term food security[22:29] What the World Bank is doing to tackle food security[25:19] Closure and thanks for tuning in!ABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of...
Retour de Tunisie/ Populisme : la Pologne à l'heure des choix
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Retour de Tunisie, où les violences racistes contre des réfugiés ont marqué la ville de Sfax au mois de juillet. En seconde partie, direction la Pologne, où les élections législatives du 15 octobre seront capitales pour l'Union européenne dans le contexte de la guerre en Ukraine. - invités : Céline Lussato Journaliste à l'Obs, spécialiste de politique étrangère.; Jaroslaw Kuisz rédacteur-en-chef de l'hebdomadaire politique et culturel Kultura Liberalna. Chercheur associé à l'IHTP, au CNRS (Paris) ; Jean-Yves Potel Historien, politologue.
How are Libyans coping in the wake of the massive floods?
It's been more than two weeks since devastating floods swept away large parts of the city of Derna. The government in the east of the country says more than 4000 people lost their lives in the disaster, although this number remains disputed. Many more thousands of people are still missing and displaced by the disaster. In the weeks since the floods, fear and horror has turned to anger, with people taking to the streets to demand answers. So, how are people in Libya coping and trying to rebuild their lives? #AfricaDaily
En Guinée, un fonds de garantie pour faire respirer les PME
La Guinée vient de se doter d'une nouvelle institution financière : le Fonds de garantie des prêts aux entreprises (FGPE). Cette nouvelle institution unique en son genre a pour mission de faciliter l'octroi de crédits bancaires aux Petites et moyennes entreprises par un mécanisme de partage des risques. Le FGPE bénéficie de l'appui technique et financier de la Banque mondiale. De notre correspondant à Conakry,C'est une institution qui a pour mission de booster l'offre de crédits grâce à la réduction des contraintes sur le financement des petites et moyennes entreprises. Abdoulaye Diallo, le directeur général de cette nouvelle institution mise en place par les autorités guinéennes, donne des explications.« Le fonds de garantie des prêts aux entreprises est un établissement financier spécialisé qui a pour objectif de faciliter le poids de crédit aux PME qui, comme vous le savez, même en temps normal, plus gravement en temps de crise, souffrent du rationnement de crédit ».Des bailleurs de fonds et non des moindres apportent leur appui à cette nouvelle institution. « Pour le moment, c'est la Banque mondiale et nous avons de bonnes perspectives avec d'autres bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux qui montrent des intentions pour diversifier les possibilités du fonds, notamment sur les secteurs comme l'agriculture, l'entrepreneuriat féminin et le secteur des start-up », poursuit Abdoulaye Diallo.L'État engagé à mobiliser des fondsOutre la Banque mondiale, l'État guinéen s'engage lui aussi à mobiliser des fonds. C'est pourquoi les PME seront les premières bénéficiaires de ce fonds de garantie, selon la ministre de l'Industrie et du Commerce, Louopou Lamah.« La mission principale sera de booster les activités du secteur privé en général et surtout celles des petites et moyennes entreprises en particulier. C'est une étape importante qui pose les bases d'une relation de confiance entre les acteurs financiers et ceux du privé, chose indispensable au renforcement du climat des affaires dont les retombés auront un impact positif sur le quotidien des populations ».La mise en place de cette institution financière rassure les opérateurs économiques guinéens. « Nous avons accueilli avec satisfaction, avec beaucoup d'espoir la mise en place de ce fonds de garantie d'autant plus que nous témoignons la volonté, la détermination du colonel Mamadi Doumbouya et de son gouvernement pour avoir initié et instauré la mise en place du fonctionnement de ce fonds de garantie », souligne El-hadj Mamadou Balde, le président de la Chambre du commerce, de l'industrie et de l'artisanat de Guinée.Le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou, parrain de la cérémonie, a invité la nouvelle direction de cette institution financière à vulgariser leurs activités dans tout le pays.
What should be done to make sure Africa's artists get paid what they are owed?
Ugandan politician and musician Rachael Magoola says she'd be flying planes if she had been paid the way she should have been paid for the success of her music. She was elected in 2021 and says her music played a big part in winning a seat in Uganda's parliament. She's most famous for her song Obangaina which she wrote late 1990's but she says she did not earn as much as she should have from the song. Since becoming an Member of Parliament, Rachael Magoola has launched the Parliamentary Forum for Creative Arts in Uganda. She hopes it will push policies which will help to build a thriving creative economy in her country where artists can be paid what they are owed. She believes the success of this industry could even reduce the number of young people leaving the continent for Europe. She was in London recently with her band Afrigo, which just celebrated its 48th anniversary, and she spoke to Africa Daily's Peter Musembi.
Face au manque d'eau, la permaculture gagne du terrain en Tunisie
Depuis une dizaine d'années, la permaculture gagne du terrain chez les petits agriculteurs et néoagriculteurs qui tentent de créer des cultures moins dépendantes de l'eau et plus adaptées aux changements environnementaux tunisiens. L'objectif : garantir une autosuffisance alimentaire à leur échelle, mais aussi arriver à vivre de leur agriculture, un secteur qui représente 10% du PIB en Tunisie et est composé à 80% de petits agriculteurs en gestion familiale. De notre correspondante à Tunis,En arrivant vers la ferme d'Amine Ben Abdallah, agriculteur céréalier, à une soixantaine de kilomètres de Tunis, le contraste est saisissant : ses cultures sont déjà verdoyantes malgré un été caniculaire. En face, des champs de blé étalés le long des versants des collines sont complètement asséchés« Quand on a commencé à exploiter en 2007, c'était un champ de céréales, avec un sol mort, c'est-à-dire sans activité biologique et qui ne fonctionnait que si l'on mettait des tonnes d'engrais et de produits chimiques et petit à petit, comme vous voyez, on a commencé à retravailler, explique l'agriculteur. Et la première chose que l'on a faite, c'est des terrasses, des gros terrassements pour éviter le ravinement de l'eau, pour pouvoir retenir l'eau, la matière organique, et créer des micro-climats puis commencer à planter des arbres en ligne », détaille Amine Ben Abdallah.« En face c'est un désert ! »Ces techniques agro-écologiques et agro-forestières lui ont permis de continuer à assurer la production de céréales alors que cette année, le nord-ouest du pays a été gravement affecté par la sécheresse. La récolte céréalière a baissé de 66% à l'échelle nationale. « On continue maintenant à faire des céréales entre les rangées d'arbres, dans les terrasses. On voit déjà que l'herbe qui reste, elle est très importante, il y a beaucoup de matière organique alors que le champ d'en face, c'est un désert », constate l'agriculteur. Le champ d'en face, c'est celui de son voisin qui travaille en agriculture conventionnelle. « Chaque année, je vois sa terre avec l'eau qui, à chaque grosse pluie, part dans la rivière en bas, se ravine, s'érode et progressivement les rendements chutent », poursuit Amine Ben Abdallah.Au sud de Tunis, Slim Zarrouk, expérimente aussi une agriculture écoresponsable sur d'anciennes terres familiales, dans la ferme d'El Berima. « Ce n'était pas un choix, précise-t-il. J'ai eu un incendie, il y a huit ans de cela et puis à l'époque, je m'intéressais à la permaculture. Ce n'était qu'un verger de citronniers. Je me suis décidé à diversifier un peu et d'appliquer les principes de la permaculture. Et c'est comme ça que tout a commencé. Donc ici, on a toutes les strates. On a la canopée, avec ici un arbre forestier. »Un arbre sans fruits, mais qui sert à fixer l'azote du sol ou encore comme fourrage. Au pied de certaines cultures, des peaux de mouton, matière organique et paillage pour protéger le sol. Lui et Amine tentent de vivre des produits de leur ferme, en vendant directement au consommateur via l'Association tunisienne de permaculture qui forme les Tunisiens souhaitant se lancer dans ce type d'exploitation.À écouter aussiC'est quoi la permaculture ?
Les Européens face au dérèglement climatique 3/4 : L'Italie navigue à vue
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Tempête de grêle à Milan, incendies en Sicile... L'été italien fut bouleversé par les événements climatiques extrêmes. Les alertes sur la "tropicalisation" de l'Italie ne semblent pas déclencher de réponse politique majeure. Quels sont les blocages à la mise en place de politiques environnementales ? - invités : Hervé Rayner Maître d'enseignement et de recherche en science politique à l'Université de Lausanne.; Hanna Corsini Doctorante à l'Université de Cambridge ; Valeria Siniscalchi Antropologue, chargée d'études à l'EHESS Marseille
What is Sierra Leone doing to improve mental health?
During Sierra Leone's civil war in the 1990's, child soldiers roamed mutilating and killing their victims. Economic turmoil ensued once the conflict ended, with high unemployment and poverty. And the 2014 outbreak of the Ebola virus left almost 4,000 people dead there. There are physical scars from the events of those years but also scars that are less visible. This year President Julius Maada Bio launched a Mental Health Taskforce to address the country's lack of mental health resources. The initiative is being led by Vice President Mohamed Juldeh Jalloh. So what is this Taskforce going to do? Africa Daily's Alan Kasujja spoke to Vice President Jalloh about his government's plans.
Congo-Brazzaville: faute de subventions, les journaux congolais ferment les uns après les autres
La presse privée congolaise est dans la galère. Au moins une trentaine d'hebdomadaires ont mis la clé sous la porte ces dix dernières années, faute de moyens financiers et de subventions. Leurs promoteurs souhaitent voir la redevance audiovisuelle (RAV) être étendue à cette presse privée. À quelques pas de la place de la Grande Poste, en plein centre-ville de Brazzaville, Dany, 59 ans, tient un point de vente de journaux à ciel ouvert. Assis sur un siège en béton, il égrène le chapelet des hebdomadaires plus ou moins indépendants qui ont disparu des rayons de son kiosque ces dernières années : « Il y a beaucoup de journaux que je recevais et que je ne reçois plus. Par exemple : Le Souverain, Les Echos du Congo, Le Défi Africain, Le Baobab, L'Observateur, Le Choc, La Rue meurt, etc. Tous ces journaux ne viennent plus. C'est un manque à gagner pour moi », se plaint-il.L'Hebdomadaire Tam-Tam d'Afrique figure également parmi ces journaux qui ont fermé. Ils ont tous longtemps misé sur leurs menues recettes tirées de la vente ou de la publicité. Une politique à risque, selon le journaliste indépendant Arsène Séverin. « Malheureusement, le marché est très réduit pour eux. On ne peut pas prospérer dans ce cas », commente-t-il.Les anciens titres et les nouveaux tels, Polélé-Polélé, Sel Piment ou encore le Nouvel Horizon manquent cruellement de financements, analyse le professionnel Asie Dominique de Marseille. Il ajoute que leurs promoteurs n'ont pas pu mettre sur pied un capital conséquent pour faciliter leur fonctionnement. Un point de vue partagé par Arsène Séverin : « Le modèle économique qui a été bâti ici, très souvent, c'est que ce sont des hommes politiques qui mettent de l'argent dans les journaux, les radios et les télévisions. Et, quand ils décident de ne plus mettre de l'argent, le journal prend un coup et ferme. »Étendre la redevance pour sauver la presse privéeSuite à un plaidoyer mené au début des années 2000 par la société civile, les autorités ont instauré la redevance audiovisuelle (RAV) perçue au profit des organes de presse publics. Elle est prélevée à hauteur de 500 Francs CFA (0,76 centime d'euro) sur chaque facture d'électricité et reversée d'abord au Trésor public.Jean Clotaire Himbou, secrétaire général de l'Association des éditeurs de presse du Congo plaide désormais pour que la RAV soit étendue à la presse privée, mais sans grand espoir. « Cette RAV arrive effectivement au Trésor, mais elle rentre dans la masse commune. Et qui dit masse commune, personne ne sait qui met la main et qui ne met pas la main dedans », relève-t-il.Compte tenu du fait que les ayant-droits ne bénéficient pas régulièrement de la RAV, l'Association congolaise des droits des consommateurs a appelé récemment à l'abrogation de la loi instituant cette RAV.À lire aussiCongo-B.: dans une situation critique, la presse pousse la sonnette d'alarme
Les Européens face au dérèglement climatique 2/4 : Espagne : un modèle à sec
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Confrontée à la pire sécheresse de son histoire depuis le printemps 2023, l'Espagne se trouve aujourd'hui face à un dilemme : préserver la sécurité hydrique du pays, menacée par le réchauffement climatique, ou sauvegarder le modèle agricole espagnol, fleuron de l'économie nationale. - invités : Nacima Baron Professeure de géographie humaine à l'université Gustave-Eiffel, membre senior de l'Institut universitaire de France; Inès Bouacida Chercheuse sur le climat et l'énergie à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
What are the big questions for African philosophers in 2023?
If you search for 'philosophy' or 'philosophers' online, chances are you'll find lots of photos of white men. Wikipedia will tell you that historically, the main traditions include Western, Indian, Arabic-Persian and Chinese philosophy. But some people question how insightful these ideas are to life on the continent. Meanwhile, some of the oldest philosophical texts were produced in ancient Egypt. And terms from African philosophy such as Ubuntu "I am because we are" are influential around the world even today. A new "Handbook of African Philosophy" has been compiled by Dr Mpho Tshivhase (University of Pretoria) and Dr Elvis Imafidon (SOAS, London) and is set to be published in November. So, what are they hoping to achieve with the book? And what are the big questions for African philosophers today?
Guinée: la filière du poulet local menacée de disparaître [2/2]
En Guinée, la filière du poulet local est asphyxiée par la concurrence étrangère. Les professionnels du secteur tirent la sonnette d'alarme et demandent aux autorités d'intervenir pour sauver leur industrie comme ce fut le cas, par exemple, au Sénégal ou encore au Cameroun où des mesures protectionnistes ont permis, par le passé, de protéger la production locale. La Guinée a tout intérêt à soutenir la filière, disent ses acteurs, c'est une question de souveraineté alimentaire. Une visite comme geste de soutien. Ce matin-là, Mamadou Baïlo Baldé s'est déplacé jusqu'à Coyah, ville située à la sortie de Conakry. Le président de l'Association nationale des accouveurs deGuinée (Anag), organisation qui réunit les producteurs de poussins du pays, est venu voir un confrère : « Aujourd'hui, je suis chez lui. Mais j'ai eu la chance de visiter d'autres exploitants aussi. Se retrouver dans cette situation, c'est dommage. »Mamadou arpente les couloirs d'une usine flambant neuve, à l'arrêt depuis quatre mois faute de commande : « Ce que l'on demande aujourd'hui, c'est d'être protégés. Il faut qu'on soit protégés pour pouvoir développer cette filière, on ne demande pas la lune ! On ne pourra pas développer la filière sans interdiction. »Délocaliser ?Interdiction d'importation des poussins et des poulets. Ce n'est pas une solution pérenne, rétorque-t-on au ministère de l'Agriculture qui affirme accompagner la filière. Il fait notamment de la sensibilisation pour convaincre les aviculteurs guinéens d'aller vers les couvoirs locaux. Ce n'est pas suffisant pour Mamadou qui était pourtant revenu en Guinée plein d'espoir, après avoir travaillé pendant plusieurs années en Belgique. « Nous avons démarré en 2019 et l'année suivante le Covid-19 est arrivé. Le monde entier était fermé. Ce sont ces couvoirs locaux qui ont produit les poussins et qui ont fourni les fermiers guinéens. »Depuis la fin du Covid, le secteur subit de plein fouet la concurrence étrangère. Mamadou Baïlo Baldé se sent abandonné par les autorités. Cette filière locale du poulet qui donnait à la Guinée davantage d'indépendance agricole risque de disparaître. « C'est dommage. Certains envisagent aujourd'hui de délocaliser, de partir ailleurs. Ils peuvent aller installer leurs machines au Mali, en Côte d'Ivoire ou au Sénégal. »Poulets importés... risques sanitairesAu laboratoire central vétérinaire de Conakry, Agnès Koidjovi prélève des échantillons sur une carcasse. Elle a consacré son mémoire de fin d'études à l'analyse des poulets importés. Ses conclusions sont sans appel : « Les poulets importés qui viennent d'Amérique du sud et d'Europe sont conservés longtemps. » Les produits sont acheminés par bateau. Des manquements sont souvent observés au niveau de la chaîne du froid. « Il faut promouvoir l'élevage guinéen. C'est mieux parce que quand c'est fait sur place, on peut se saisir des problèmes qui touchent la chaîne de production. »Produire localement offre un double avantage : Cela permet de contrôler la qualité des poulets, mais également d'assurer l'approvisionnement du marché guinéen.À lire ou à écouter aussiEn Guinée, la filière du poulet local menacée [1/2]
Peter Attia on Lifespan, Healthspan, and Outlive
We spend too much of our health care focus on lifespan and not enough on healthspan–the quality of our life as we get older. So argues Dr. Peter Attia, author of Outlive: The Science and Art of Longevity. Attia speaks with EconTalk’s Russ Roberts about what kills us, what slows us down as we age, […] The post Peter Attia on Lifespan, Healthspan, and Outlive appeared first on Econlib.
What effects does drinking during pregnancy have on babies?
"The journey has been very difficult. It's time consuming, it's stressful. It hasn't been easy", says a mother who adopted a child with Foetal Alcohol Spectrum Disorder. According to the National Library of Medicine, South Africa has the highest reported rates of Foetal Alcohol Spectrum Disorder in the world. It's 111 per 1,000 people. A baby can be born with this condition if its mother drinks alcohol while pregnant. It's accompanied by all sorts of medical complications. Some people with it can't do some of the things we sometimes take for granted, like reading and writing. Alan Kasujja sits down with Doreen Smit, a mother who adopted a baby born with the condition. He also hears from an organisation that's trying to help mothers raising children with Foetal Alcohol Spectrum Disorder.
En Guinée, la filière du poulet local menacée [1/2]
Salariés au chômage, usines à l'arrêt... En Guinée, c'est toute la filière du poulet local qui menace de disparaître. Minés par la concurrence étrangère, les producteurs sont aujourd'hui à l'agonie. Le pays risque de perdre plus de 5 000 emplois. De notre correspondant à Conakry, Au bout d'un petit chemin, au milieu des palmiers, une usine de poussins a éclos à la sortie de Coyah. C'était en 2021. « Ici, c'est le pédiluve, il faut d'abord y tremper ses chaussures, les désinfecter, avant de pouvoir entrer. » Le patron, Alhoussein Diallo, est à cheval sur les mesures d'hygiène. « Les deux dernières machines, on vient tout juste de les installer, car on pensait que la production allait reprendre. Ça, c'est ce qu'on appelle l'incubateur », indique-t-il.Quand Alhoussein Diallo fait visiter son usine, chacune de ses phrases résonne dans l'immense bâtiment vide. Il a des trémolos dans la voix. Plus aucun de ses employés n'a mis les pieds ici depuis quatre mois. « Le problème, ce sont les importations de poussins, les poussins importés coûtent un peu moins cher que les nôtres. »À lire aussiGuinée: plongée dans l'archipel chinois de la ville de ConakryDes investissements vainsMalgré son investissement de près d'un million d'euros, Alhoussein a dû fermer temporairement son entreprise. Il n'arrivait plus à payer les charges. « Nous avons mené plusieurs démarches au niveau de l'État, on a rencontré certains ministres »Mais jusqu'à présent, ça n'a rien donné, affirme-t-il. Le ministère de l'Agriculture dit suivre le dossier de près, assure que des mesures sont en préparation pour soutenir le secteur. « Si on n'arrive pas à interdire les poussins, on ne pourra pas produire localement », explique Alhoussein Diallo. Des poussins qui viennent de l'étranger et qui inondent le marché guinéen.Une émigration forcée pour survivre ? Dans la haute banlieue de Conakry, dans le quartier de Kissosso, Alhassane Keita nourrit ses poules tous les matins : « Au moins, quand je suis avec mes poules, le stress diminue un peu. » Voilà ce qui le relie encore à son métier. Vétérinaire, Alhassane travaillait autrefois à l'usine de Monsieur Diallo. Désormais, il est au chômage. Il se sent « très triste, parce que j'ai une famille nombreuse à nourrir. Je dois aussi prendre soin de ma femme qui est à l'hôpital. »Avec son salaire de 400 euros par mois, il faisait vivre les 11 membres de sa famille. Mais aujourd'hui, il explique être sans ressources : « Après de longues années d'études, alors que tu espères pouvoir enfin commencer ta vie professionnelle, d'un seul coup, par manque de production, par manque de soutien, tout s'arrête. Moi, j'ai étudié pour servir mon pays, pas pour aller servir ailleurs. » Alhassane refuse pour l'instant d'envisager l'émigration, mais pourra-t-il faire autrement si son métier vient à disparaître en Guinée ?À lire aussiGuinée: farine plus chère, baguette rétrécie, la guerre en Ukraine et ses conséquences [1/2]
Inflation: qui s'en sort le mieux?
En Afrique, en Europe, aux Amériques : l'inflation continue de sévir, dans des proportions différentes selon les pays, mais avec des constantes telles que le prix parfois insupportable des produits de première nécessité (alimentaires notamment) et la vulnérabilité au coût de l'énergie. Les fluctuations des cours du pétrole, du gaz et de l'électricité pénalisent les consommateurs, surtout les plus démunis. Dans le même temps, les gouvernements multiplient les initiatives. C'est le cas de celui de la Côte d'Ivoire qui plafonne les prix du riz et suspend les exportations de cette céréale jusqu'à la fin de l'année 2023. C'est le cas aussi au Sénégal avec des aides financières pour compenser les effets de l'inflation. C'est le cas encore en France avec des blocages de prix et des mesures fiscales. Par ailleurs, les banques centrales tentent également de juguler ce phénomène avec leur arme de la hausse des taux d'intérêt. C'est ce que continue de faire la BCE en Europe alors que la FED américaine a décrété une pause qui pourrait n'être que provisoire. NOS INVITÉS : - Rabah Arezki, chercheur associé à l'Université de Harvard, ancien économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement, expert pour la FERDI (Fondation pour les études et recherches sur le développement international) - Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France, spécialiste des prévisions macro-économiques- François Geerolf, économiste à l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). NOS CONSEILS DE LECTURE : - L'économie mondiale 2024 (CEPII - La Découverte) - L'économie européenne 2023-2024 (OFCE La Découverte).
What was the impact of the Westgate attack on Kenya's Somali community?
It was a shocking attack which still has implications today: in September 2013 fighters from the Somalia-based al-Shabab militant group burst into the Westgate mall in the Kenyan capital, Nairobi taking control of the building for the next four days. At the end of the siege, 67 people were dead, with almost 200 wounded. So what impact did it have on relationships between different Kenyan communities? And why has it led many Somalis in Kenya to rethink their culture of hospitality?
Les dessous du succès d'Ethiopian Airlines
Aujourd'hui, seulement 2% du trafic aérien mondial est assuré par des compagnies africaines. Le continent présente donc un potentiel de croissance du marché aérien important. La première compagnie africaine, Ethiopian Airlines, fait figure d'exception, avec 5 milliards de dollars de chiffres d'affaires en 2022. Quelle est la recette du succès ? Et quels sont les enjeux du secteur ? De notre correspondante à Addis-Abeba,À l'heure de pointe, les terminaux de l'aéroport d'Addis-Abeba sont bondés. Ousmane Conté est guinéen, et agent de joueur de football. Il va partout dans le monde et privilégie les compagnies du continent. « Il faut faire la promo du continent africain. Avec tous les efforts que fournit Ethiopian Airlines et que toutes les autres compagnies africaines fournissent, c'est un plaisir pour moi de contribuer à ma façon », plaide-t-il.Sur le tarmac, les avions sont aux couleurs d'Ethiopian Airlines. Les autres compagnies africaines accusent 3,2 milliards d'euros de perte entre 2020 et 2022, en grande partie à cause de l'épidémie de Covid-19. Certaines, comme Kenya Airways ou South Africa Airways, sont en restructuration. Opérer sur le continent est plus difficile qu'ailleurs : le carburant y est plus cher et les levées de fonds plus coûteuses.Cela n'a pas empêché la compagnie éthiopienne de dégager 868 millions d'euros de bénéfices en 2022, grâce à une gestion financière solide et à un modèle qui intègre tous les services liés au voyage. Explications de Raffaella Irié, experte en data et statistique à l'association des compagnies aériennes africaines : « Tout l'aéroport d'Addis-Abeba est géré par Ethiopian Airlines. Ils ont aussi les activités connexes comme l'hôtellerie, qui permet d'économiser certains coûts. Comme toutes les personnes en transit ici, la plupart sont logées au Skylight Hotel, qui appartient à Ethiopian Airlines », souligne l'experte.Un esprit d'entreprise patriotique partagé par le personnelLa compagnie, contrôlée par l'État, forme aussi son personnel dans sa propre académie universitaire, ce qui favorise une stabilité managériale et un esprit d'entreprise très patriotique partagé par le personnel, comme Selamawit Teshome, cheffe d'équipe.« Quand j'étais petite fille, je regardais les pubs, je voyais l'équipage de l'avion, le pilote et tout ça, on pouvait voir qu'ils étaient heureux. Je voulais faire partie de ça et faire ma part, et contribuer à mon pays et travailler pour la compagnie aérienne nationale », se souvient-elle.En vue de s'étendre, Ethiopian Airlines défend un marché aérien unique en Afrique pour que toutes les compagnies aient un accès libre aux pays signataires. Elle a multiplié les partenariats stratégiques et financiers avec des compagnies sous-régionales comme Asky ou Air Malawi. Mais il reste des obstacles : manque de volonté politique, protectionnisme, et taxes trop élevées qui pèsent sur une clientèle encore très privilégiée.
De l'Italie à la Grèce : la désillusion des Européens
durée : 00:58:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Un temps divisé entre partisans et détracteurs d'une intégration aux nouvelles routes de la soie, les États membres de l'Union européenne ressentent dorénavant une désillusion profonde à l'égard de la Belt and Road Initiative. - invités : Alice Ekman Analyste responsable de l'Asie à l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne (EUISS); Abigaël Vasselier Directrice de recherche du programme sur la politique étrangère de la Chine à MERICS (Mercator Institute for China Studies); Eric Mottet Professeur à l'Université catholique de Lille - Directeur de recherche à l'IRIS - Co-directeur de l'Observatoire géopolitique de l'Indo-Pacifique
How is the Westgate mall attack remembered 10 years on?
In September 2013 members of the Somalia based militant group al-Shabab attacked and took control of the Westgate mall in the Kenyan capital Nairobi. The attack was the start of a four day siege. 67 people were killed and almost 200 people wounded. The majority of those killed or injured were Kenyans but there were several foreign nationals who died in the attack, including Ghanaian poet and diplomat Kofi Awoonor. Africa Daily's Alan Kasujja speaks to his son, Afetsi Awoonor, who survived with a gunshot wound to his shoulder. And we hear from BBC editor Ruth Nesoba on the challenge of covering a story like Westgate.
Les éleveurs africains en quête de solutions pour atteindre la souveraineté alimentaire
La semaine dernière, une importante délégation africaine a fait le déplacement au Salon international de l'élevage de Rennes pour rencontrer des professionnels du secteur, et trouver des solutions pour les filières d'élevage, notamment avicoles. Le marché est en pleine expansion, mais la concurrence internationale met à mal la production locale.
Nouvelles routes de la soie : la mondialisation à la chinoise 3/4 : Du commerce à la diplomatie : Pékin investit le Moyen-Orient
durée : 00:57:54 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - À travers les Nouvelles routes de la Soie, la Chine est parvenue à tisser des liens commerciaux étroits avec les pays du Moyen-Orient, mais aussi à se replacer au centre du jeu diplomatique régional en actant le rapprochement entre Ryad et Téhéran en mars 2023. - invités : Camille Lons Consultante à la Paris School of Economics; Thierry Kellner Maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles auteur du livre Histoire de l'Iran contemporain; Galia Lavi Chercheuse à l'INSS (Institute for National Security Studies), spécialiste des relations sino-israéliennes
How will Libya recover from catastrophic floods?
Last Sunday Storm Daniel hit Libya bringing heavy rain and catastrophic flooding. Derna, a city in the east, suffered the most. A tsunami-like river of water swept through its streets when two dams burst. More than 10,000 people are missing and almost 4,000 people have been confirmed dead according to the United Nations. It's a situation any country would struggle to deal with but in Libya, there's an added complication because it's a country with two rival governments. So today Africa Daily's Alan Kasujja has been looking at how Libya will recover from the catastrophic floods.
Konza Technopolis, l'ambition kényane d'une ville verte durable [2/2]
Konza Technopolis est ville pensée pour devenir un hub de technologie et d'innovation et attirer aussi bien investisseurs qu'étudiants, résidents et travailleurs. Les travaux ont commencé en 2018 et sont toujours en cours, loin d'être finis. Une des ambitions grandement mise en avant : faire de Konza Technopolis une ville verte et durable. De notre correspondante à Nairobi,Les ouvriers sont en train de finir les derniers détails. La station de purification de l'eau de Konza Technopolis est presque terminée. C'était un des objectifs de la première phase du développement de la ville. Un peu plus loin, celle du traitement des eaux usées est aussi presque prête.Reagan Onyango est ingénieur. Il s'occupe du réseau de distribution de l'eau à Konza et nous fait découvrir le lieu. « Toutes les eaux usées de la ville vont arriver dans cette fosse ici », indique-t-il. « Les liquides sont traités, désinfectés et réintroduits dans le réseau d'assainissement pour servir d'irrigation des espaces verts. Chaque goutte d'eau qui arrive ici est récupérée et réutilisée. C'est ce qui fait que ce système est respectueux de l'environnement. »À écouter aussiKenya: la construction de la ville futuriste Konza Technopolis prend du retardDans le respect de l'environnementLa question de l'eau est critique dans cette région semi-aride. Sa préservation s'inscrit dans la vision du projet de Konza Technopolis. Partout, le message est répété : la nouvelle ville sera respectueuse de l'environnement. « La durabilité influence directement la planification de la ville. En commençant par les bâtiments, leur design est pensé pour qu'ils soient le moins dépendant possible en énergie pour la ventilation ou leur rafraichissement », poursuit Reagan Onyango. « La ville est aussi faite de façon à ce que tous les commerces et les lieux de vie, comme les écoles, les restaurants, les églises, soient à proximité des résidents, à moins de 10 à 20 minutes de marche. De cette façon, la dépendance des habitants aux modes de transport motorisés est réduite, tout comme l'empreinte carbone de la ville. »Intelligente et verteLa ville mise aussi sur le vert. Des espaces prêts à accueillir des plantes ont déjà été délimités. John Paul Okwiri, le président directeur général de Konza Technopolis vient justement de participer à une session de plantation d'arbres. Il défend une ville qui sera aussi « intelligente ».« Une ville intelligente est une ville qui utilise la technologie et des services liés à la technologie pour améliorer la qualité de vie de ses résidents », explique John Paul Okwiri. « À Konza par exemple, nous aurons des capteurs qui pourront fournir des données sur la qualité de l'air ou les conditions météorologiques, tout ça pour évaluer la qualité de l'espace dans lequel nous vivrons. »D'autres capteurs pourront aussi fournir des informations sur la circulation routière. Un projet de ville ambitieux, mais le développement de Konza Technopolis n'en est qu'à ses débuts. La première phase de construction des infrastructures de base touche à peine à sa fin.
Nouvelles routes de la soie : la mondialisation à la chinoise 2/4 : Du Sri Lanka au Pakistan : ports à crédit
durée : 00:57:49 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pour de nombreux pays en voie de développement, les investissements chinois ont été perçus comme une manne d'argent inespérée. Mais les prêts consentis alourdissent aujourd'hui leurs finances, au point que le Sri Lanka ou le Laos aient du céder l'exploitation de leurs infrastructures à Pékin. - invités : Alisée Pornet Economiste à l'Agence française de développement (AFD); Nathalie Fau Professeure de géographie à l'Université Paris Cité, membre du CESSMA; Jean-Christophe Servant Journaliste indépendant, contributeur pour le Monde Diplomatique et Afrique XXI
Are coalitions good for Kenyan politics?
Kenyans have got used to a system of political coalitions with long-term politicians forming new alliances, changing parties.... often in the run up to elections. But is this a good thing? Does it give Kenya a more consensual form of politics? Or is it just a system of patronage which rewards the political elite and is inherently instable? For Africa Daily Alan Kasujja discusses the subject with Musalia Mudavadi, Kenya's 'Prime Minister' as well as about his government's hopes for Kenya to take leadership role on the subject of food security and the environment.
Kenya: la construction de la ville futuriste Konza Technopolis prend du retard [1/2]
Une nouvelle ville qui combinerait industries, université, quartiers résidentiels, lieux de loisirs, mais aussi une ville verte et intelligente. Un hub de technologie et d'innovation pensé pour attirer les investisseurs. C'est toute l'ambition de Konza Technopolis. Située à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Nairobi, sur un terrain de 5 000 acres en pleine zone semi-aride, la ville ambitionne d'accueillir 200 000 résidents d'ici à 2030. Annoncé depuis 2012, le projet est piloté par le gouvernement kényan. Mais il a pris du retard. De notre envoyée spéciale à Konza Technopolis, « Bienvenue à Konza Technopolis, la Silicon Savannah de l'Afrique. » Dès l'entrée de la ville, l'ambition est assumée : placer le Kenya sur le devant de la scène tech dans la région. Mais derrière les grilles, le projet achève tout juste la construction des routes et de son réseau d'assainissement. Le septième étage du quartier général offre une vue dégagée sur des étendues de plaines semi-arides, où gambadent gazelles et autruches, loin de la ville annoncée il y a plus de dix ans. « Nous avons pris du temps pour travailler sur la planification de la ville, puis, il a fallu trouver des ressources financières avant de pouvoir commencer les travaux en 2018. Nous avons ensuite dû faire face à deux défis. En 2019, nous avons eu de fortes pluies qui nous ont forcé à mettre en pause le chantier pendant presque trois mois. Puis, il y a eu la pandémie de Covid-19 qui a perturbé les chaînes d'approvisionnements de certains matériaux. Nous avons donc pris du retard, mais la phase une du projet devrait se conclure en octobre », explique John Paul Okwiri, président directeur général de Konza Technopolis.« Une ville pensée pour l'investissement »Un centre de données est déjà opérationnel et près d'une centaine d'entreprises l'utilisent. Une université des sciences et des technologies doit également ouvrir ses portes dans un an. John Paul Okwiri assure que le projet est en bonne voie : « Konza Technopolis est une ville pensée pour l'investissement. Le gouvernement s'occupe du développement des infrastructures de base comme les routes, l'électricité, l'eau et la connexion internet. Cependant, le développement final sera fait par le secteur privé. Pour la première phase du projet, nous avons sélectionné 147 plots, un peu plus de 100 ont déjà été attribués à des investisseurs. Nous sommes en discussion avec eux pour lancer le développement. »Des commerces, des entreprises dans le domaine des technologies ou encore des industries légères doivent venir s'installer à Konza. Une usine d'assemblage de smartphone à bas coût a déjà été annoncée par exemple. Le président kényan, William Ruto s'est montré confiant lors d'une visite sur place début août. « Je suis très fier de vous annoncer que nous avons obtenu près de 700 millions de dollars pour lancer la deuxième phase de Konza Technopolis. Nous avons pris une décision à l'échelle du pays d'avancer dans le secteur du digital. Il y a des risques certes, mais nous avons désormais les ressources nécessaires pour développer les infrastructures nécessaires et accompagner le Kenya dans la voie de la technologie. »D'après John Paul Okwiri, optimiste, les premiers logements devraient être prêts à accueillir des résidents d'ici à un an. À lire aussiWilliam Ruto dans la Silicon Valley pour attirer les investisseurs de la tech
Michael Munger on How Adam Smith Solved the Trolley Problem
Adam Smith, portrayed in video production, An Animal that Trades. In the original version of a now classic thought experiment, five people are about to be killed by a runaway trolley. Would you divert the trolley knowing that your choice will kill a single innocent bystander? Listen as Michael Munger of Duke University argues that Adam Smith gave […] The post Michael Munger on How Adam Smith Solved the Trolley Problem appeared first on Econlib.
Nouvelles routes de la soie : la mondialisation à la chinoise 1/4 : Il y a dix ans, le rêve de Xi Jinping
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Il y a dix ans, Xi Jinping lance l'initiative dite " One Belt, One Road" pour parler de projets d'infrastructures et de transports routiers et maritimes financés par la Chine et destinés à la relier à l'Europe, via l'Asie centrale, l'Asie du sud et le Moyen-Orient. - invités : Nadège Rolland Directrice d'études chinoises au National Bureau of Asian Research (NBR), un centre de recherches basé à Seattle et Washington; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Julien Thorez Géographe, chargé de recherche au CNRS, responsable de l'Atlas numérique Cartorient
How can African content creators monetise their content?
"Our biggest challenge now is monetisation". Social media influencers in Africa say it's harder for them to make money from their online content. These content creators say they don't get paid in the same way as creators in the UK, the US or European Union do. Content creators in those other countries have access to what is called a creator fund a pot of money that pays creators for their content. So what's being done about it in Africa and how can African creators make money from their content? Presenter: Alan Kasujja Guests: Charity Ekezie and Daud Suleman
En Afrique de l'Ouest, le trafic de médicaments gagne du terrain
Le trafic de médicament en Afrique de l'Ouest atteindrait environ un milliard de dollars chaque année. C'est ce que révèle un récent rapport de Global Initiative. Certains pays comme la Guinée ont engagé une lutte contre le trafic de produits médicaux. Mais les filières bien organisées continuent de se développer. De notre envoyé spécial,Les grossistes illicites, acteurs clé de la chaîne du trafic, sont nombreux et font transiter de plus en plus de références, explique le rapport de la Cédéao coécrit par Flore Berger, spécialiste de la criminalité organisée en Afrique de l'Ouest. « C'est une personne, par exemple, qui est basée au Burkina ou en Guinée et qui est vraiment au centre du trafic. Dans le sens où il est connecté aux fabricants des laboratoires, en Chine ou en Inde, mais aussi aux distributeurs, dans les dépôts privés ou des pharmacies, ou dans les marchés de rue. C'est vraiment la personne qui opère en toute impunité et qui permet à des containers entiers d'arriver dans le pays sans être inquiétée de passer les frontières, etc. » Production, distribution, ventes... Les détournements ont lieu à tous les stades. Les chaînes d'approvisionnement des marchés licites et illicites sont tellement liées qu'un médicament peut passer de l'un à l'autre plusieurs fois avant d'être consommé. En Guinée, la lutte contre le trafic de médicaments est devenue une des priorités du pouvoir. La brigade médicrime procède à la fermeture des pharmacies clandestines. Selon Manizé Kolié, secrétaire général du syndicat des pharmaciens guinéens, les effets de cette répression sont perceptibles : « Il y a une amélioration de la situation, c'est indiscutable. Car hier, la Guinée était la plaque tournante de la distribution des médicaments dans la sous-région et même au-delà. Aujourd'hui, beaucoup qui se sont reconvertis. » Quelles solutions pour réduire la corruption ? Selon le rapport, la centralisation des achats et la réduction du nombre de grossistes permettraient de diminuer fortement les risques de corruption et de détournements des médicaments. C'est ce que réalise le Burkina Faso, la Guinée également, qui est passée de 150 à 10 importateurs privés depuis deux ans. Pour Manizé Kolié, cela permettra aussi de réduire le coût des médicaments vendus sur le marché licite : « Plus vous achetez, plus vous allez demander des réductions qui vont se répercuter sur le prix du coût chez le consommateur. C'est tout à fait possible de baisser les prix des médicaments et que les soins ne soient plus en souci. Chez moi, en tout cas en Guinée, on peut le réussir. » L'efficacité des trafiquants et leurs réponses rapides aux fortes demandes selon les saisons ne sont pas simples à déjouer. Au Sahel, à cause de l'insécurité, l'offre légale recule, et le trafic organisé en profite, aggravant un peu plus ce problème sanitaire. En Afrique de l'Ouest, 48% du marché des antipaludiques proviendrait de sources illicites. À lire aussiL'ONUDC alerte sur le trafic de faux médicaments en Afrique de l'Ouest
How to approach the world through numbers
How can we navigate our lives in a more efficient and satisfactory way? It's a question Professor David Sumpter is looking to answer in his new book, Four Ways of Thinking. He talks to Tim Harford about four different approaches to our day to day challenges. Presenter: Tim Harford Producer: Jon Bithrey Sound Engineer: Andy Fell Editor: Richard Vadon (Picture: Conceptual illustration of mathematics Credit: Science Photo Library / Getty)
Philippe Simo (Investir Au Pays): «La diaspora doit créer plus de richesses en Afrique»
Multi-entrepreneur et investisseur à succès, Philippe Simo a décidé de devenir un porte-drapeau de la diaspora africaine. Grâce à sa chaîne YouTube «Investir Au Pays» qui connaît un énorme succès (plus de 850.000 abonnés), ce Camerounais né à Douala prodigue des conseils pour celles et ceux qui veulent créer de la richesse en revenant vivre ou en investissant leur argent sur le continent. Influenceur, conférencier, motivateur, mentor professionnel, il développe de nombreux business dans son pays (le Cameroun) mais aussi désormais en Côte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal. ⇒ La chaîne YouTube Investir Au PaysAu micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (Éco d'ici Éco d'ailleurs sur RFI), Philippe Simo révèle d'abord les secrets de son parcours personnel : ses difficultés scolaires au lycée, ses années en tant que salarié dans de grandes entreprises françaises (après avoir failli s'expatrier en Russie), les recettes de sa réussite d'aujourd'hui. Dans la seconde partie de l'entretien, l'organisateur de l'événement Back to Africa 2023, les 30 septembre et 1er octobre, au Palais des Congrès à Paris (en présence de personnalités telles que Stanislas Zeze, Jean-Louis Billon, Rebecca Enonchong, Moulaye Tabouré, Bamba Lô ou Bertin Tchoffo) dévoile les idées qui, selon lui, peuvent permettre aux membres de la diaspora africaine de percer à leur retour au pays.⇒ Retrouvez l'émission en vidéo ici. NOS INVITÉS : Philippe Simo, entrepreneur et créateur de la chaîne YouTube Investir Au Pays Sarah Jaïdi, fondatrice de la plateforme de financement participatif Kiwi Collecte et à l'origine d'une cagnotte pour les sinistrés du séisme au Maroc Rebecca Enonchong, fondatrice d'Appstech. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI. Stanislas Zeze, fondateur de Bloomfield Investment. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI Duplex Kamgang, fondateur de Studely. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI.
Centrafrique: la place de l'artisanat dans l'économie à Bouar, près de la frontière camerounaise
Dans l'ouest de la Centrafrique, la ville de Bouar fait partie des régions les plus réputées en matière d'artisanat. L'économie de cette localité repose en partie sur les oeuvres d'arts, grâce au centre artisanal créé en 2007 qui a formé un millier de jeunes. Ils mettent sur le marché national et sous-régional des produits de valeurs pour gagner leur vie. Le centre artisanal de Bouar est une maison de 20 mètres sur 10, située à l'entrée de la ville sur la colline « Cote 45 ». On y trouve des oeuvres d'arts de tout genre, parmi lesquelles des vêtements traditionnels, des biens immobiliers, des sculptures, des bracelets, des tableaux et diverses poteries.« J'ai créé ce centre en 2007, raconte Thomas Zengaï qui était auparavant ébéniste. Je travaille avec une équipe de 20 personnes. Chaque année, nous organisons ce qu'on appelle des campagnes d'exportation de nos oeuvres à Yaoundé, Douala, Gaoundéré et Maoua au Cameroun. Cette campagne se fait trois fois dans l'année. Chaque exportation nous rapporte au moins 2 000 000 de francs CFA dans la caisse et les clients apprécient nos oeuvres. »Ces trois campagnes d'exportation rapportent chaque année environ 6 millions de francs CFA au centre artisanal de Bouar. Détenteurs d'un véritable savoir-faire d'exception, ces artisans connaissent également l'importance de la transmission. « En cinq ans, j'ai appris beaucoup de choses, témoigne Blaise, un des artisans formés dans ce centre. Je suis fier d'être un sculpteur bien outillé. Ici, nous utilisons des produits bruts purement centrafricains. Il s'agit des ébènes, des acacias, des melinas ou encore des tecks. Parmi nos clients, on compte beaucoup d'expatriés. Ils achètent nos oeuvres et les envoient comme cadeaux dans leurs pays. Ça nous aide à avancer. »Le centre artisanal de Bouar fait partie des rares petites entreprises qui possèdent un compte bancaire. « On s'organise comme une ONG et c'est ce qui fait notre force, explique Thomas Zengaï. Nous avons un compte bancaire chez Express Union. Chaque mois, chacun touche un salaire raisonnable, ce qui lui permet de prendre en charge sa famille. L'artisanat est très important. Ça fait partie des facteurs du développement d'un pays. »À Bouar, l'artisanat permet à ces jeunes de gagner leur vie et surtout, d'éviter de quitter la ville pour chercher du travail ailleurs. En 2017, une loi portant sur le code d'artisanat a été élaborée, adoptée et promulguée en Centrafrique. Cette loi donne le pouvoir aux artisans de jouir des droits d'auteurs et de percevoir des indemnités en guise de propriété intellectuelle. Mais plusieurs artisans exercent leurs métiers d'une manière informelle faute de financement. Une situation qui a occasionné un retard en matière du développement de l'artisanat dans le pays.
Chili, les fractures d'une nation 4/4 : Mapuches : l'échec de la réconciliation ?
durée : 00:58:06 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le peuple Mapuche dénonce depuis longtemps les spoliations de ses terres par de grandes entreprises forestières et de grands propriétaires terriens. Malgré la promesse d'une reconnaissance de la nation Mapuche, les tensions persistent, allant jusqu'à l'affrontement ouvert. - invités : Leslie Cloud Juriste, spécialiste en droits des peuples autochtones au Chili et doctorante à l'université de Pau-Pays de l'Adour; Pablo Barnier Docteur associé au CERI (Centre de recherches internationales); Blaise Pantel Sociologue et chercheur au département de sociologie, de sciences politiques et d'administration publique à l'université catholique de Temuco
Tourisme: l'envie de voyager encore plus vive cette année chez les Mauriciens
À Maurice, non seulement le tourisme rebondit, mais l'intérêt des Mauriciens pour le voyage n'a jamais été aussi marqué. Le nombre de Mauriciens qui se sont déplacés à l'étranger a augmenté de 80% durant les six premiers mois de cette année, par rapport à la même période en 2022. Ce qui explique pourquoi le dernier salon du voyage, fin août dernier, a explosé les compteurs.
Chili, les fractures d'une nation 3/4 : Ressources minières : les dilemmes de l'extractivisme
durée : 00:58:34 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du salpêtre au cuivre, le Chili a poursuivi son développement selon le modèle de l'extractivisme, au détriment de son environnement et de son autonomie économique. Aujourd'hui, le pays fait face à la convoitise que suscitent ses réserves en lithium, les plus grandes du monde. - invités : Mathilde Allain Maîtresse de conférence à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes d'Amérique Latine), chercheuse au CREDA (Centre de recherches d'études et de documentation sur les Amériques); Antoine Maillet Enseignant en science politique à l'Université du Chili (Faculté de Gouvernement) et chercheur au Centre d'études du conflit et de la cohésion sociale COES; Caroline Stamm Professeure assistante en urbanisme et aménagement d'espaces à l'Université catholique du Chili
Skin cancer, London rents and your great great great granddaughter
A BBC report quoted a study that said 1 in 4 men and 1 in 5 women in the UK will get skin cancer in their lifetime. Tim Harford and the team look into the detail. Also London's Mayor Sadiq Khan said London's average rent will hit £2,700 a month next year, with the average take home salary £2,131. How accurate are the figures and what do they tell us about the affordability of the capital's rental properties? We fact check Donald Trump's recent claim that 35,000 Americans died building the Panama Canal. And as noughties band Busted re-release Year 3000 with the Jonas Brothers, just how many greats should be in front of "granddaughter" in that famous lyric?
Cameroun: le choix de la reconversion professionnelle pour certains déplacés économiques de Nachtigal [3/3]
Le chantier de la future centrale hydroélectrique de Nachtigal a créé plusieurs milliers d'emplois dans la région, mais il a aussi fait des déplacés économiques. Selon la Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), plus de 1 600 personnes ont été affectées par le chantier. Principalement des personnes riveraines du fleuve : agriculteurs, pêcheurs, sableurs, marayeuses. Pour survivre économiquement, certains ont fait le choix de la reconversion professionnelle. De notre envoyée spéciale à Batchenga,Au bord de la route, à quelques pas de la mairie de Batchenga, les affaires vont bon train pour Florent Lamour Sindono Mbatoua, désormais à la tête de sa propre société. « Ici, nous fabriquons des parpaings pour construire les constructions. J'ai des employés. Ils sont actuellement au chantier », dit le chef de l'entreprise « Établissement Mbatoua et fils ». Avant, Florent déchargeait les pirogues de sable sur les rives du fleuve Sanaga. Une activité stoppée nette par la construction du barrage hydroélectrique. La NHPC lui propose alors une indemnisation de 1,2 million de francs CFA. « Il y avait de quoi s'inquiéter, parce qu'on est habitués à travailler chaque fois pour gagner de l'argent. À un certain moment, on te dit : "on va te payer pour que tu puisses arrêter ce que tu fais". Donc, il y avait de quoi s'inquiéter », rappelle-t-il. À écouter aussiCameroun: la future centrale hydroélectrique de Nachtigal, un défi financier et logistiqueEn plus de son indemnisation financière, l'ancien sableur se voit proposer une formation à l'entrepreneuriat. Catherine Gaëlle Minya est directrice environnement et social à la NHPC. Elle supervise l'accompagnement des populations affectées. « Nous avons ce que nous appelons les plans individuels de reconversion », explique-t-elle. « Nous travaillons avec des partenaires, des associations, des ONG qui rencontrent la personne affectée, identifient avec elle l'activité dans laquelle elle voudrait se reconvertir, identifie les moyens techniques, humains, financiers, qu'il faudrait pour cela ; les formes et font un suivi pour nous assurer que nous progressons vers cette restauration. »Des indemnisations insuffisantes et tardivesLes compensations proposées répondent aux critères établis par la Société financière internationale (SFI), le service de prêt au secteur privé de la Banque mondiale. Mais en juin 2022, IFI Synergy Cameroon adresse une plainte à la Banque africaine de développement. L'ONG pointe plusieurs manquements, notamment des indemnisations insuffisantes et tardives.« Pour ce qui concerne la plainte avec l'ONG, effectivement, vous savez, déjà à notre niveau, nous avons un mécanisme de gestion des conflits. En cas de plainte, nous avons des relais communautaires sur le terrain qui recueillent les préoccupations soulevées par les populations et nous déroulons effectivement un mécanisme en concertation avec les personnes affectées », souligne Catherine Gaëlle Minya.À écouter aussiCameroun: pour les ouvriers de Nachtigal, le salaire n'est pas à la hauteur du travail accompli« Maintenant, concernant la plainte à laquelle vous faites référence, nous sommes avec les concernés assis tous ensemble à la table de discussion et le processus est en cours. » À la question de savoir si toutes ces personnes ont reçu leur indemnisation, Catherine Gaëlle Minya répond : « Les indemnisations sont dispensées selon un timing. Et dans le cas que vous mentionnez, il y en a effectivement qui ont reçu leur indemnisation. » Selon le décompte effectué par la NHPC, plus de 1 600 personnes ont été affectées par la construction de Nachtigal : 976 sableurs, 150 agriculteurs, 134 pêcheurs et 89 marayeuses.
Cameroun: pour les ouvriers de Nachtigal, le salaire n'est pas à la hauteur du travail accompli
Cette centrale de Nachtigal a vocation à couvrir 30% des besoins en électricité du Cameroun, où les coupures de courant restent monnaie courante. Les travaux de construction ont démarré en 2019. Au pic du chantier, ils ont mobilisé jusqu'à 4 000 travailleurs. Beaucoup plus si l'on compte l'ensemble des personnes ayant foulé le sol de Nachtigal. Mais sur le chantier, les ouvriers sont partagés, entre fierté d'avoir bâti un tel ouvrage et amertume. Beaucoup estiment que la rémunération n'est pas à la hauteur du travail accompli. Ils dénoncent aussi des inégalités salariales avec les étrangers présents sur le chantier. De notre envoyée spéciale à Nachtigal,« On n'est pas très bien traités. Moi, je ne suis pas très bien traité. J'aurais espéré être traité mieux. C'était là ma douleur. »Le terme est fort, mais assumé. « Oui, c'est fort, puisque tu te tues à la tâche. Tu fais tout pour qu'on puisse te payer comme il se doit. Mais on ne le fait pas. Si tu demandes à être augmenté, on va te dire "non, le budget est serré". Mais bizarrement, on recrute des expatriés qui coûtent un peu plus cher. Ça, ça me révolte. »Eba Engolo Judicael est assistant administratif sur le chantier. Il répertorie quotidiennement la production de béton, pour un peu mois de 250 000 francs CFA par mois. « Bon, on éprouve quand même du plaisir à travailler sur un gros chantier comme celui-ci. Je n'avais jamais vu ça. Moi la première fois quand je suis arrivé, je regardais tout avec des grands yeux. La beauté, c'est le seul truc qui me console. La beauté de travailler dans un tel projet. Mais j'aurais aimé avoir un peu plus de sous. »À écouter aussiCameroun: la future centrale hydroélectrique de Nachtigal, un défi financier et logistique« Tu donnes tout ton corps. Le soleil te frappe »À quelques mètres de là, des ferrailleurs font une pause. Les journées sur le chantier sont longues. Souvent difficiles. Deux d'entre eux acceptent de témoigner, anonymement. Ils gagnent respectivement 100 000 et 50 000 francs CFA par mois. « Ce n'était pas facile. Ça n'a pas été évident », explique l'un. « Il faut déjà se lever tôt, à 4 heures, 4h30 pour s'apprêter, emprunter le bus vers 5 heures, 5h30 pour être tôt au chantier. Mais l'activité en vrai démarre à 7 heures, parce qu'il faut d'abord prendre un petit casse-croûte puis se changer. Vous démarrez, on vous donne le plan de travail de la journée. Parfois, le repos n'était pas évident. Vous aviez l'impression que même la journée du dimanche qu'on vous accordait comme repos, ce n'était pas suffisant. Mais il fallait tenir parce que le délai était là. Il fallait le respecter, il fallait livrer à temps. »Le second témoigne : « Par exemple, tu [travailles] un mois, mais on ne te paye pas le mois. On attend. On te donne 50 000. Tu ne t'attends pas à ça. Tu donnes tout ton corps. Le soleil te frappe. Tu rentres à 22 heures, 23 heures. À la fin du mois, on t'envoie 50 000, ce n'est pas normal. Entre-temps, tu as une famille à la maison que tu dois nourrir, tu dois t'habiller, tu dois, tu dois, tu dois... C'est comme ça. »À Nachtigal, la plupart des ouvriers camerounais ont choisi de s'installer dans les villages alentours. Les étrangers, quant à eux, vivent sur une base située à proximité du chantier, sécurisé par près de 120 militaires.
Did 35,000 Americans die building the Panama Canal?
The construction of the Panama Canal linking the Atlantic and Pacific Oceans through Central America is considered one of the greatest engineering feats of all time. It also caused enormous human suffering and loss of life. Donald Trump claimed in a recent interview that 35,000 Americans died in the canal's construction. But is that true? Tim Harford finds out, with the help of Matthew Parker, author of Hell's Gorge: The Battle to Build the Panama Canal. Presenter: Tim Harford Producer: Jon Bithrey Editor: Richard Vadon Sound Engineer: Graham Puddifoot (Boat Crossing on the Panama Canal in Panama Credit: Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
Anupam Bapu Jena on Random Acts of Medicine
Do marathons kill people who aren’t in the race? Does when you’re born make you more likely to get the flu? And what’s the difference between a good doctor and a bad one? These are some of the questions Anupam Bapu Jena of Harvard University and EconTalk host Russ Roberts take up as they discuss […] The post Anupam Bapu Jena on Random Acts of Medicine appeared first on Econlib.
Cameroun: la future centrale hydroélectrique de Nachtigal, un défi financier et logistique [1/3]
La future centrale hydroélectrique de Nachtigal est installée sur les rives du fleuve Sanaga, à une soixantaine de kilomètres au nord de Yaoundé. Elle doit être mise en service dans un an exactement, en septembre 2024. D'une puissance annoncée de 420 mégawatts, Nachtigal couvrira 30% des besoins en électricité du Cameroun. Lancé en 2019, ce chantier colossal a mobilisé d'importants moyens humains, techniques et financiers. Avec un coût de près de 800 milliards de francs CFA, il est financé à 24% par fonds propres et à 76% par emprunt auprès d'institutions de développement internationales et de banques. C'est le plus important partenariat-public privé en cours sur le continent, dans le domaine de l'énergie. De notre envoyée spéciale à Nachtigal et Yaoundé,« Si le Cameroun a réussi ce tour de force, ça veut dire qu'il y a déjà une crédibilité entre le Cameroun et ses bailleurs. Et ça, c'est très positif ». Pour le professeur Henri Ngoa Tabi, cette opération financière illustre la fiabilité du Cameroun, vis-à-vis de ses partenaires occidentaux, à commencer par la France. Enseignant à la faculté de sciences économiques et de gestion à l'Université Yaoundé II, il dirige le Laboratoire de recherche interdisciplinaire en économie du développement.« Ce type de partenariat nous honore beaucoup. Pourquoi il nous honore ? Parce qu'à regarder de très près, il y a un transfert de compétences, il y a un transfert de technologies », dit-il. « La plupart des matériaux ont été acquis ici localement. Utiliser les matériaux au niveau local et ensuite transférer l'expérience, transférer la technologie, ce sont des partenariats que nous souhaitons et c'est visible », martèle-t-il. « Quand vous réalisez un tel projet, pour les populations, c'est quelque chose de visible. C'est quelque chose de concret et ils en parlent positivement. »Utiliser des ressources localesAcquérir les matériaux localement permet de réduire les coûts logistiques, notamment de transport. Un point non négligeable pour NGE, le groupe français de BTP mandaté pour construire Nachtigal. Pour Orso Vesperini, qui en est le directeur général délégué, « sur ce projet, tout est fait pour qu'on utilise des ressources locales. D'abord, les ressources hyper-locales. C'est-à-dire qu'on exploite les granulas sur le site pour faire les bétons. On fait donc vraiment de l'économie le plus proche du projet. Mais on a quelques parties à acheter à l'extérieur, notamment le bitume ».Pour un tel projet, un bitume particulier étanche est indispensable. Mais le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, met un coup d'arrêt aux importations. « À peu près à 60% de l'approvisionnement, le trafic a été interrompu », explique Orso Vesperini. « Le trafic avec la Russie, notamment, a été interdit. On a dû trouver des solutions locales pour faire de nouvelles formulations qui nous permis de trouver une nouvelle façon de faire cette couche bitumineuse, avec un bitume différent ». Autre grand défi à surmonter : l'arrivée du Covid-19. Le chantier passe alors de 2 000 à 200 employés. Le projet prend du retard. La fin des travaux est annoncée pour septembre 2024, au lieu de 2023.
Baïdy Agne: «Les patrons sénégalais seront des acteurs de la présidentielle»
Il est devenu une figure incontournable de l'économie sénégalaise : Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP) depuis 2002 est le grand invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il dévoile sa vision du rôle des entreprises dans une période agitée sur le continent africain. Baïdy Agne livre sa réaction aux coups d'État au Niger et au Gabon et qui s'ajoutent à ceux au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Il se prononce également sur la situation politique et sociale au Sénégal après l'annonce de la non-candidature à la présidentielle 2024 du chef de l'État sortant Macky Sall. Il est aussi interrogé sur la conjoncture et l'inflation dans la zone CFA, les questions de préférence nationale et de patriotisme économique, le « sentiment anti-français », le développement des industries extractives que sont le gaz et le pétrole, les rapports entre le patronat, le pouvoir politique et les syndicats, la perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar en 2026. QUELQUES EXTRAITS DE L'ENTRETIEN EN VIDÉO Les récents coups d'État au Niger et au Gabon inquiètent-ils les entreprises sénégalaises ? Le « sentiment anti-français » en Afrique est-il la conséquence de l'omniprésence des entreprises françaises dans certains secteurs ? Quel sera le rôle pour les entreprises sénégalaises dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2024 ?
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Published on February 27, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Publié le 27 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
Voiture électrique : une révolution mondiale 3/4 : La course aux minerais critiques
durée : 00:59:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Sous le capot d'une voiture électrique, on trouve du lithium, du cobalt et d'autres minerais dits "critiques". Aussi difficiles à extraire que prisés par les industries, ils aiguisent les appétits des grandes puissances engagées dans la course à la transition énergétique. - invités : Guillaume Pitron Chercheur associé à l'IRIS, journaliste et réalisateur de documentaires, spécialiste des matières premières; Raphaël Danino-Perraud Chercheur associé à l'IFRI ; Audrey Sérandour Géographe, chercheure post-doctorante au CRESAT de l'Université Haute-Alsace.
Covid deaths, North Sea gas and Chloe Kelly's World Cup penalty
Covid related deaths are rising in England and Wales - but what do the figures really tell us? Also the UK's GDP during the pandemic has been revised upwards. Tim Harford and team ask why and discuss what it tells us about the UK's economic performance compared to other countries. Is North Sea gas really four times cleaner than gas from abroad? It's a claim recently made by the government. And we ask whether Chloe Kelly's penalty shot at the World Cup was really faster than the Premier League's fastest goal last season. Presenter: Tim Harford Series Producer: Jon Bithrey Reporters: Nathan Gower, Natasha Fernandes Editor: Richard Vadon Production Coordinator: Maria Ogundele
RDC: le franc congolais en chute libre [1/2]
En République démocratique du Congo (RDC) le franc congolais a perdu 21% de sa valeur depuis le début de l'année. Densément riche en minerais, le pays dispose d'une économie tournée vers l'extérieur et peine à réaliser son budget annuel de 16 milliards de dollars. L'inflation a pris officiellement 25% en un an et pourrait ne pas s'arrêter là, selon les experts. De notre correspondant à Kinshasa,Sur l'avenue de l'hôtel, près du grand marché, le plus grand carrefour des changeurs de monnaie. Ici, chacun entasse des briques de francs neufs sur sa table de fortune, mais ce que beaucoup recherchent, c'est la bonne monnaie, le dollar. Pour le cambiste Claude, la chute de la monnaie est bien réelle.« Au mois de janvier, on était à 2 100 francs congolais et aujourd'hui, nous sommes à 2 450 francs congolais contre le dollar, à la vente, on peut arriver jusqu'à 2 500 francs congolais. Il y a vraiment une dépréciation à grande échelle. », constate-t-il. « C'est peut-être parce que le gouvernement commence à payer de dettes intérieures parce que pendant un certain moment, il y avait une accumulation de dette intérieure. Il y a eu un afflux du franc congolais sur le marché, une hausse jusqu'à ce qu'on est arrivé même jusqu'à 2 700 francs pour un dollar, voire même 2 750, c'était devenu de la spéculation. »Sur le marché, les prix ont explosé. Dans cette boutique près de la mosquée de Kintambo, les prix fixés en dollar sont restés stables tandis qu'en franc, ils ont grimpé. 90 % des biens sont importés.« Ces produits, comme ils sont importés, ils importent aussi leur inflation, comme l'huile qui a subi une augmentation de 100 %. Au début de l'année, autour de 3 500 francs le litre, aujourd'hui cela se vend à 6 500 francs », déclare Philémon, le gérant de la boutique. « Il y a aussi le foufou qui a subi l'ordre de 40 % d'augmentation en comparaison avec le prix du début de l'année. »À lire aussiPourquoi le franc congolais baisse face au dollar américainUn déficit budgétaire d'environ 4 milliards de dollarsPour tenter de revaloriser le franc, la Banque centrale a injecté 150 millions de dollars sur le marché de change. Une alternative très limitée pour le professeur Noel Tshiani, ancien directeur à la Banque mondiale. Il accuse le gouvernement de recourir à la planche à billet pour couvrir le déficit budgétaire d'environ 4 milliards de dollars à ce jour.« Nous sommes mal partis. D'ici avant la fin de l'année, un dollar va se changer à 3 000 francs congolais, créant ainsi une situation de misère sociale incroyable », alerte Noel Tshiani. « L'économie est dollarisée à 95%. Par conséquent, tous ces instruments de politique monétaire qu'on peut déployer, notamment, on a augmenté le taux directeur de 9 à 11 % et de 11 à 25 % en moins de deux mois, on a augmenté le coefficient de réserves obligatoires de 0 à 10% sur les dépôts en franc congolais. »Puis il ajoute : « Tous ces instruments-là sont inefficaces. Par conséquent, cela laisse le reste de la masse monétaire inchangée. Je peux voir la dépréciation se poursuivre comme si de rien n'était. »L'enseignant propose notamment à l'État d'ajuster son train de vie à la capacité de mobilisation de recettes, industrialiser le pays pour réduire la facture d'importation, réformer le Code minier pour rapatrier les devises et créer des banques commerciales congolaises. À lire aussiRDC: les Congolais en colère face à la dépréciation de leur monnaie
Voiture électrique : une révolution mondiale 2/4 : Fin des moteurs thermiques en Europe, un débat électrique
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En votant l'interdiction de la vente des moteurs thermiques d'ici 2035, l'Union européenne a obligé les constructeurs du continent à miser sur la voiture électrique. Mais entre concurrence chinoise et réticences de certains géants allemands de l'automobile, quel sera le coût la transition ? - invités : Tommaso Pardi Codirecteur du GIS Gerpisa (Groupe d'Etudes et de Recherche Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile) à l'ENS Cachan; Anne-Sophie Alsif Cheffe économiste au cabinet BDO, docteure en sciences économiques EHESS et professeure d'économie à la Sorbonne; Marie Krpata Chercheuse à l'IFRI, au comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
Guinée: le bilan économique en demi-teinte de la junte pour l'an 2 du CNRD
Des infrastructures routières qui s'améliorent, des indicateurs économiques dans le vert comme le franc guinéen qui s'est stabilisé. Après deux années de transition, le bilan de la junte dirigée par Mamadi Doumbouya paraît plutôt positif sur le papier, mais est-ce ressenti ainsi au quotidien par les Guinéens ?
Roland Fryer on Race, Diversity, and Affirmative Action
Can economics and better measurement help us understand racial disparities and suggest how to reduce or eliminate them? Economist Roland Fryer of Harvard University believes deeply in the power of data to help us understand how the world works and how we might change it. Listen as he tells EconTalk’s Russ Roberts of his devotion to this […] The post Roland Fryer on Race, Diversity, and Affirmative Action appeared first on Econlib.
Voiture électrique : une révolution mondiale 1/4 : L'industrie chinoise à la conquête du monde
durée : 00:58:35 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 5 septembre s'ouvre à Munich le salon de l'automobile, événement considéré comme l'un des grands rendez-vous de la filière automobile mondiale, et la Chine affiche de grandes ambitions planétaires avec sa filière électrique. Comment la voiture électrique chinoise fait-elle bouger les lignes ? - invités : Jean-François Dufour Co-fondateur de Sinople, cabinet de conseil stratégique; Juliana Bouchaud Analyste dans la cabinet de recherche Rhodium, spécialisée sur la Chine; Joseph Dellatte Expert Résident - Climat, énergie et environnement
Maurice: le manque de devises affecte les importateurs
Le marché monétaire à Maurice peine à trouver son équilibre d'avant la pandémie. Les interventions historiques de la Banque centrale à hauteur de 3,8 milliards de dollars n'ont pas suffi. Les importateurs se plaignent en ce moment encore d'un manque de devises. La dépréciation de la roupie et d'autres facteurs rendent le marché instable. De notre correspondant à Port-Louis,Malgré les interventions répétées de la Banque de Maurice depuis la fin de la pandémie et la reprise économique, les industriels mauriciens font face à un problème persistant de manque de devises. Un importateur historique, préférant rester anonyme, nous confie : « Je continue à faire la tournée des banques pour obtenir des devises. »Cette réalité intrigue l'économiste Rajiv Hasnah : « Nous sommes plutôt perplexes face à cette situation de pénurie de devises qui persiste trois ans après la Covid, malgré la reprise assez considérable du secteur touristique, l'amélioration dans le secteur textile depuis avant le Covid, la stabilité du secteur financier et la performance continue dans le secteur agricole. »Quelles sont les raisons de ce déséquilibre sur le marché des devises ? Pour de nombreux analystes, l'intervention massive de la Banque de Maurice pendant la pandémie y est pour quelque chose. La Banque centrale a puisé plus de 3 milliards de dollars (140 milliards de roupies) dans ses réserves stratégiques pour soutenir l'économie mauricienne, c'est l'équivalent de 20% du produit intérieur brut de l'île.« Le marché des devises est dynamique »En parallèle, elle n'a pas cessé d'alimenter le marché en devises. « Depuis le début de la pandémie, la Banque de Maurice a vendu environ 3,8 milliards de dollars dans le but de stabiliser le marché des changes », explique Waësh Khodabocus, directeur par intérim du département de la stabilité financière et de la gestion des risques de la Banque de Maurice.À la question de savoir pourquoi les importateurs se plaignent toujours d'un manque de devises malgré l'intervention de la Banque de Maurice, Waësh Khodabocus répond : « Le marché des devises est dynamique, des fluctuations au niveau des volumes des devises sont tout à fait normales. Nous interviendrons certainement chaque fois que les conditions du marché des changes l'exigeront. »Restaurer la confiance dans la roupie mauricienneCette année, la Banque de Maurice a injecté 60 millions de dollars sur le marché et a officiellement exhorté les 17 banques locales à ne pas rajouter à la spéculation.Deux autres facteurs compliquent la situation : la roupie a glissé de plus de 30% en trois ans par rapport à la monnaie américaine et le taux d'intérêt est légèrement inférieur à celui du dollar (4,5% contre plus de 5%). La Banque de Maurice indique aussi que la demande de devises est forte en ce moment, car les importateurs renforcent leurs stocks en fin d'année.De leur côté, les économistes appellent le régulateur à restaurer la confiance dans la roupie mauricienne.
Où vont les «Nouvelles routes de la soie»?
Le pouvoir chinois l'a qualifié de projet du siècle : les nouvelles routes de la soie, programme de déploiement d'infrastructures pour l'équivalent de centaines de milliards de dollars en Asie, en Afrique, en Europe et même en Amérique latine. En septembre 2013, lors d'un discours prononcé à Astana (Kazakhstan), le président chinois Xi Jinping lançait OBOR (One road, one Belt = Une route, une ceinture) devenu plus tard BRI (Belt and road initiative). À l'occasion de ce 10ème anniversaire et alors que la Chine connaît un ralentissement économique, Radio France Internationale propose une programmation spéciale avec des reportages tournés dans plusieurs pays traversés par les nouvelles routes de la soie : Kazakhstan, Malaisie, Iles Salomon, Sri Lanka, Kenya, Ouganda, Zambie, Sénégal, Turquie, Hongrie, etc...Éco d'ici Éco d'ailleurs, présenté par Bruno Faure, a décidé de s'y associer avec une émission qui présente les grandes problématiques liées à ce projet d'abord économique : les infrastructures et leur financement, l'évolution du commerce international (avec le Covid et la guerre en Ukraine), de la mondialisation et bien sûr, pour de nombreux pays notamment en Afrique, le poids de la dette auprès de la Chine. Nos invités : Françoise Nicolas, directrice du centre Asie de l'IFRI, (Institut français des relations internationales) Modibo Mao Makalou, économiste malien en ligne de Bamako Stéphane Lagarde, correspondant de RFI à Pékin Joris Zylberman, chef adjoint du service international de RFI, ancien correspondant en Chine Partagez et commentez cette émission sur RFI Eco.
Retour de Malaisie / Gouvernance mondiale : une fracture Nord-Sud ?
durée : 00:57:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Cléa Broadhurst revient de la Malaisie, en première ligne des "nouvelles routes de la soie" / Le dernier sommet des BRICS a vu l'intégration de six nouveaux membres : sur fond de rivalité entre les puissances chinoise et américaine, la fracture Nord-Sud semble se creuser encore un peu plus. - invités : Bertrand Badie Politiste, spécialiste des relations internationales; Pierre Grosser Historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d'histoire de Sciences Po.; Clea Broadhurst Journaliste à RFI
Éthiopie: l'opale, une ressource encore sous-exploitée
Découverte en 2008 au nord de l'Éthiopie, l'opale a vite propulsé le pays au rang de deuxième exportateur mondial. Un commerce qui a généré 2,6 millions de dollars en 2021. Mais ce n'est rien comparé à ce que l'opale pourrait générer si elle était encore mieux exploitée. Le manque de politique et de cadre juridique approprié, de main-d'oeuvre qualifiée, d'investissements privés et de promotion du marché à l'échelle locale et mondiale a entravé la croissance du secteur. Par Clothilde Hazard De notre correspondante à Addis-Abeba,Au milieu des paysages spectaculaires du Wello, de jeunes hommes progressent sur les flancs escarpés des montagnes. Après avoir repéré un filon, ils s'activent à coups de pioche et creusent un tunnel profond. Sans équipement, pas de casque, ni d'oxygène malgré la chaleur et l'altitude.« C'est très dangereux : quand il y a des effondrements, cela peut tuer beaucoup de mineurs. Parce qu'ils n'ont pas de protection. Parfois, quand les pierres tombent, ils sont coincés dans le tunnel. Quand tu fais ce travail, tu risques ta vie », alerte Berihun Abere, inspecteur du travail dans ce secteur.Les méthodes sont rudimentaires. L'opale ainsi extraite est de petite taille, souvent mélangée à de la roche et donc de moins bonne qualité. Les mineurs sont organisés en coopérative et vendent collectivement leurs opales. Il faut ensuite les polir pour révéler leurs couleurs.Metasebia Asfaw vend 30 euros le carat, soit 150 euros le gramme. « Il y a plusieurs sortes d'opale en Éthiopie, l'opale cristal, l'opale noire, la rouge, la fire... », décrit Metasebia Asfaw, qui tient à souligner : « Plus elles sont colorées et plus elles sont précieuses. Après le polissage, elle est prête à être vendue et son prix est fixé en fonction de la couleur, la forme et la taille. »Former pour mieux mettre en valeur l'opalePour pouvoir vendre la pierre à son juste prix, il faut savoir la mettre en valeur et reconnaître sa qualité. Une compétence encore trop peu répandue dans le pays. La World Gem Foundation, organisme de formation en gemmologie, lance en partenariat avec le ministère des Mines un programme pour que les Éthiopiens puissent mieux tirer parti des pierres précieuses et semi-précieuses présentes dans leur sol, l'opale, mais aussi le rubis et l'émeraude.« Le principal problème, c'est le manque de connaissances et nous essayons d'y remédier », pointe Haimanot Sisay, la directrice du projet. « Ces ressources sont limitées et nous devrions savoir comment les gérer et en tirer un bénéfice économique. Nous éduquons les gens et je pense qu'après six mois, cela va changer la dynamique du secteur. »Aujourd'hui, les pierres précieuses éthiopiennes sont souvent vendues brutes à prix cassés, principalement en Chine ou en Inde. Ce programme doit former 1 000 gemmologistes en dix ans pour se réapproprier le marché.
Sahel, le saut dans l'inconnu 4/4 : Le crépuscule de la Françafrique ?
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du Niger au Burkina-Faso en passant par le Mali, au Sahel, Paris doit faire face à l'émergence de juntes militaires arrivées au pouvoir sur un discours antifrançais. Une série de putschs qui affaiblit l'ancienne puissance coloniale : assiste-t-on à la fin de la Françafrique ? - invités : Francis Kpatindé Ancien rédacteur en chef du Monde Afrique, intervenant à Sciences Po Paris et spécialiste du continent africain; Thomas Borrel Porte-parole de l'association Survie; Mathilde Beaufils Doctorante en sciences politiques à l'Institut des sciences sociales et du politique et à l'université de Nanterre
RDC: entre pollution et essor économique, le paradoxe de l'exploitation des ressources minières
En République démocratique du Congo, la production minière notamment du cuivre et du cobalt connaît un accroissement ces 5 dernières années. Celle du cuivre a doublé alors que la production du cobalt tend à dépasser les 100 000 tonnes. Avec une contribution significative de 43 % au budget national, le secteur minier reste le pilier de l'économie de la RDC. Cependant, le rythme de l'exploitation minière dans la région du Katanga inquiète tant les chercheurs que les acteurs de la société civile. Les conséquences sur l'environnement sont de plus en plus dévastatrices. De notre correspondante à Lubumbashi,La transition énergétique pousse les entreprises minières installées en RDC à accroître leur production. Entre 2018 et 2022, la production de cuivre par exemple a doublé. Elle est passée d'un million de tonnes à deux millions. Celle du cobalt était de plus de 90 000 tonnes en 2022. Il y a cinq ans, elle avait dépassé la barre des 100 000 tonnes. Banza Lubaba est professeur à l'université de Lubumbashi et chercheur sur les questions de l'environnement.« Beaucoup d'investisseurs du secteur minier ont mobilisé des fonds pour accroître la production de cobalt et d'autres minerais. Le rythme s'est accru depuis 2016. Pour la production de cobalt par exemple, on l'estime à 3,95 kilos à chaque seconde, ce qui représente environ 145 000 tonnes par an. »À lire aussiRépublique démocratique du Congo: les quartiers de Kolwezi grignotés par l'exploitation du cobaltCe rythme d'exploitation minière inquiète les acteurs de la société civile à Kolwezi. En plus d'impacts environnementaux sur l'air, le sol ou la végétation, l'activité minière menace la nappe phréatique. À chaque fois que l'exploitation arrive à une nappe, l'entreprise doit vider l'eau pour éviter que la mine ne soit noyée. Pendant ce temps, les ressources en eau s'épuisent, explique Shadrak Mukad, cadre de la société civile à Kolwezi : « Aujourd'hui, dans les quartiers Musonoi et le centre-ville de Kolwezi, pour atteindre l'eau lors d'un forage, il faut aller à 100 voire 150 mètres de profondeur à certains endroits. Ça nous inquiète davantage car la Regideso dans la ville de Kolwezi n'est pas en mesure de desservir toute la population. »La RDC ne peut cependant pas se permettre d'arrêter l'activité minière dans cette région. Grâce au cobalt de Kolwezi, le pays est 2ème producteur mondial de ce minerai stratégique. En outre, le secteur minier représente 47% du PIB et génère 95% des exportations et 25% d'emplois. Freddy Kasongo est directeur de l'Observatoire des ressources naturelles, OARSE : « À titre indicatif, la contribution du secteur minier à l'économie nationale pour les années 2020 et 2021 était de 5,8 milliards de dollars. Il faudrait y ajouter son impact sur le revenu de la douane, de la sous-traitance, du tourisme... Il est plutôt urgent d'utiliser ces ressources pour le développement d'une économie alternative au secteur minier car on sait que les mines sont épuisables. »Devant ce paradoxe, les chercheurs et les acteurs de la société civile appellent l'État congolais à rationaliser l'exploitation minière pour éviter que le pays ne soit avalé par ses mines.À lire aussiRDC: Le film «Les Audiences de Kolwezi» dénonce l'impunité des conséquences de l'exploitation minière
AI and Services-led Growth: Evidence from Indian Job Adverts
Online job adverts show that the demand for AI related skills has grown rapidly in countries around the world since 2015. This project examines the demand for AI skills in India's service sector, using a new dataset of online job adverts.
Sahel, le saut dans l'inconnu 3/4 : Les juntes face aux djihadistes
durée : 00:58:44 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En juillet, le général Tiani avait justifié son coup d'État par la nécessité de rétablir la sécurité nigérienne, notamment face à la menace terroriste. Un enjeu majeur pour les putschistes au Sahel. Mali, Burkina Faso, Niger : quelles stratégies et quels résultats des juntes face aux djihadistes ? - invités : Luis Martinez Politiste et spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, directeur de recherche au CERI. Ses recherches portent sur l'Etat au Maghreb, la démocratisation, l'islamisme et la rente pétrolière.; Seidik Abba Journaliste et écrivain nigérien, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES); Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Published on February 27, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
HS2 and electric cars, UK vs China emissions & massive maths errors
Can you really buy an electric car for everybody in the UK for the cost of HS2? That claim was recently made on Radio 4's Broadcasting House programme. Also we look at a viral claim that 1 in 73 people who received the Covid vaccine in England was dead by May 2022. Plus we look at the size of the UK's carbon emissions when compared with China and talk about how a recent More or Less maths error pales in comparison to one in the Guardian. Presenter: Tim Harford Series Producer: Jon Bithrey Reporters: Nathan Gower, Natasha Fernandes Production Co-ordinator: Janet Staples Editor: Richard Vadon
Sahel, le saut dans l'inconnu 2/4 : CEDEAO : de l'union au conflit régional ?
durée : 00:58:46 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 30 juillet, quatre jours après le coup d'Etat au Niger, la CEDEAO brandi la menace d'une opération militaire. Si l'ultimatum a expiré sans aucune intervention, cette séquence révèle néanmoins de fortes tensions diplomatiques, laissant craindre un embrasement régional. - invités : Oumar Berté Avocat et Chercheur associé au Centre Rouennais d'Etudes Juridiques (CUREJ); Dominique Bangoura Docteur d'Etat en Science Politique, Enseignant-chercheur, Directrice de la collection "Afrique: politiques publiques, sécurité, défense" chez L'Harmattan.; Arthur Banga Maître de conférences en histoire à l'université Houphouët-Boigny d'Abidjan
Génération économie
* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Publié le 31 juillet 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Publié le 27 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
Sahel, le saut dans l'inconnu 1/4 : Niger : radiographie d'un coup d'État
durée : 00:59:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 26 juillet dernier, les militaires emmenés par le général Tiani ont mis fin à l'une des démocraties les plus "stables" d'Afrique de l'Ouest. Mais le coup d'État au Niger est-il vraiment semblable aux putschs qu'ont connus ses voisins ? Comment comprendre le soutien populaire aux putschistes ? - invités : Nina Wilèn Directrice de programme Afrique à l'Institut Egmont et professeur en sciences politiques à l'Université de Lund; Abdoulaye Sounaye enseignant-chercheur au Lasdel de Niamey, et au Leibniz-Zentrum Moderner Orient de Berlin. ; Christian Bouquet Professeur émérite de géographie politique à l'université de Bordeaux-Montaigne, chercheur au Laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à Sciences Po Bordeaux
Génération économie
lecercledeseconomistes.fr/lecercledeseconomistes.fr/Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.Alors, le capitalisme est-il le meilleur système dans lequel on puisse vivre aujourd’hui ? Son unité de mesure phare, la croissance, autour de laquelle s’organise une partie de notre vie économique et politique, est-elle toujours synonyme de progrès ? Le capitalisme est-il encore possible dans un monde qui se réchauffe ? Pour répondre à ces grandes questions, Pierre-Olivier Gourinchas est l’invité du dernier épisode de cette saison de Génération Économie. Il est chef économiste au FMI et a reçu en 2008 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Louise, qui suit actuellement un Master en Économie, et Romane, chargée de mission RSE dans une grande entreprise française. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023Le capitalisme a-t-il un avenir ?En 2020, 69% des Français interrogés estimaient que le capitalisme sous sa forme actuelle faisait plus de mal que de bien*. On peut comprendre ces doutes quand on regarde les inégalités qui persistent dans des sociétés de plus en plus riches, les doutes que font peser les délocalisations ou l’intelligence artificielle sur l’avenir du travail ou, bien sûr, les conséquences de nos modes de vie sur la planète.Alors, le capitalisme est-il le meilleur système dans lequel on puisse vivre aujourd’hui ? Son unité de mesure phare, la croissance, autour de laquelle s’organise une partie de notre vie économique et politique, est-elle toujours synonyme de progrès ? Le capitalisme est-il encore possible dans un monde qui se réchauffe ? Pour répondre à ces grandes questions, Pierre-Olivier Gourinchas est l’invité du dernier épisode de cette saison de Génération Économie. Il est chef économiste au FMI et a reçu en 2008 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Louise, qui suit actuellement un Master en Économie, et Romane, chargée de mission RSE dans une grande entreprise française. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.* Source : baromètre de la confiance Edelman39min | Published on July 31, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file24min | Published on February 27, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
Tunisie: la rose de Kairouan, un levier de développement économique et touristique [2/3]
Cultivée dans le centre de la Tunisie, cette rose est réputée pour l'intensité et la délicatesse de son parfum et prisée des parfumeurs internationaux. De plus en plus d'acteurs prennent conscience du potentiel économique que représente cette fleur et sont convaincus que la valorisation de la rose de Kairouan va créer de l'emploi et attirer davantage de touristes à Kairouan, ville surtout connue pour son patrimoine architectural et spirituel. Illustration dans cette pâtisserie artisanale. De notre envoyée spéciale à Kairouan,Couteau en main, d'un geste méthodique et saccadé, Halima Barek est en pleine préparation du makroud, la spécialité kairouanaise par excellence. Ce qui fait la renommée des siens : leur préparation à l'eau de rose. « La particularité de la rose de Kairouan, c'est qu'elle donne une eau de rose avec un parfum très intense, explique la pâtissière. Ça se marie bien avec les pâtisseries qu'on est en train de faire. D'ailleurs, on conserve l'eau de rose pendant plus d'une année. Plus c'est vieux, plus c'est aromatisé ! C'est ce qui donne un arôme si particulier à nos pâtisseries. »Halima Barek distille elle-même les roses. Ce savoir-faire, transmis de mère en fille, lui a valu l'an dernier la médaille d'or du meilleur makroud à l'eau de rose de Kairouan. Une récompense qu'elle arbore fièrement sur son tablier noir : « Grâce à cette médaille, j'ai beaucoup amélioré mon volume de ventes. Ce type de concours nous permet d'avoir plus de visibilité. Avant, on était trois dans l'atelier. Depuis, j'ai recruté deux femmes supplémentaires. »À écouter aussiTunisie: la rose de Kairouan, une source de revenus alternative pour les agriculteurs [1/3]Une alternative au patrimoine architectural et spirituelSa pâtisserie bénéficie d'un accompagnement de Pampat 2, un projet de valorisation des produits du terroir tunisien, financé par la Suisse, et mis en oeuvre par l'Organisation des Nations unies pour le Développement industriel. Son coordonnateur local, Farouk Ben Salah, en est convaincu : la rose de Kairouan est un véritable atout pour l'économie locale. « Nous, on part d'abord sur la nécessité de reconnaître le sous-secteur des produits du terroir comme un secteur très important dans l'économie, détaille le coordonnateur. C'est un produit emblématique de la région. Étant donné l'importance de cette culture, ça peut aussi participer à la visibilité de la région et vendre Kairouan aussi à travers ces produits du terroir-là et aussi à travers ses roses, pas seulement à travers la mosquée et les monuments historiques qui sont là. »Objectif national et internationalLancé en 2013, le projet Pampat affiche un objectif : créer de l'emploi et de la valeur ajoutée, grâce à une meilleure organisation des filières. Lamia Chekir Thabet en est la coordinatrice nationale : « On accompagne tous les opérateurs pour mieux organiser cette offre. Comme c'est une approche chaîne de valeur, on commence au niveau des agriculteurs. On les accompagne pour mieux se structurer, mieux structurer leur offre et en améliorer la qualité. Et, par la suite, ce sont des opérations d'appui pour des expos-ventes, pour des participations à des salons. Et donc, la finalité du projet, c'est un meilleur accès au marché national, mais aussi international. »Prochaine étape visée : la mise en place d'une stratégie nationale de valorisation de la rose de Kairouan, désormais reconnue par les autorités comme un produit emblématique du terroir.À lire aussiTunisie: en pleine crise du pain, le gouvernement annonce le réapprovisionnement des boulangeries
FabLabs d'Abidjan, les briques du futur
Les jeunes hommes et les jeunes femmes que nous avons rencontré à Bingerville (Côte d'Ivoire) veulent faire l'Afrique de demain, développer son économie par la technologie et l'innovation avec toujours en tête de s'appuyer sur les fondamentaux, de répondre aux besoins existants : l'agriculture et l'alimentation, l'énergie notamment électrique. Parfois en formation, parfois déjà intégrés dans le monde de l'entreprise, ils se regroupent loin des grands centres de recherche dans des FabLabs (laboratoires de fabrication numérique), armés d'une grande motivation. Pour nous accueillir : Véhi Séverin, créateur du Stemlab où l'on pratique l'électronique et l'électricité. Des formations sont prodiguées pour des étudiants et pour des écoliers désireux de découvrir les techniques qui leur permettront plus tard d'accéder au marché de l'emploi. Véhi Séverin a imaginé Agritech 4 Africa, un système d'irrigation commandé à distance, favorisant la production agricole et la commercialisation des poulets de chair. Lors de ce reportage, nous sommes également reçus au HFablab où l'on fait la promotion de l'apprentissage par la pratique : robotique, drones, impression 3D, découpe laser, programmation etc... On y organise aussi de nombreux ateliers pour des publics variés. Enfin, nous avons rendez-vous au Centre des métiers de l'électricité, centre de formation opéré par la Compagnie ivoirienne d'électricité où des étudiants de tout le continent africain se forment aux différents métiers de l'énergie. Pour nous guider dans ce reportage : Paul Giniès, consultant international en matière d'éducation et de formation, de nouvelles technologies et de politiques de développement, directeur général d'Eranove Academy qui propose des formations entre mondes de l'éducation et de l'entreprise. Dans la seconde partie de l'émission, un dossier sur les conséquences économiques des gigantesques feux de forêt qui dévorent le Canada : industries à l'arrêt, coûts pour les assurances, le système de santé, etc... Avec Gali Bonin, journaliste au service économie de RFI et Julien Bourque, analyste politique à l'institut climatique du Canada à l'origine de plusieurs études sur le sujet : sur le coût économique du changement climatique et les effets sur le système de santé. Enfin, nous rendons hommage à Daniel Cohen, l'un des plus brillants économistes de son époque, décédé à l'âge de 70 ans. Né à Tunis, spécialiste des questions de dette souveraine, il était devenu le président de l'école d'économie de Paris. Un homme chaleureux, généreux, drôle, accessible et naturellement éloquent que nous avions reçu en octobre 2022 dans Eco d'ici Eco d'ailleurs. Il était venu parler de son livre Homo Numericus (Albin Michel). Pour lui rendre hommage, nous avons demandé à trois économiques rénommées, Jézabel Couppey-Soubeyran, Agnés Benassy-Quéré et Laurence Tubiana de nous envoyer ce message : Partagez et commentez cette émission sur RFI Eco.
Tunisie: la rose de Kairouan, une source de revenus alternative pour les agriculteurs [1/3]
En Tunisie, l'agriculture étouffée par une sécheresse inédite. Le pays, déjà enlisé dans la crise économique, fait aussi face à une crise de l'eau. La plupart des barrages du pays sont à sec ou connaissent un très faible niveau de remplissage. Pour tenter de faire face, les autorités ont instauré un système de rationnement et de coupures d'eau. Une situation de plus en plus difficile pour les agriculteurs. Dans un tel contexte, certaines cultures moins consommatrices en eau peuvent cependant constituer une source de revenus alternative. C'est le cas de la rose de Kairouan, une variété de fleur destinée à la parfumerie, aux cosmétiques ou à la pâtisserie. Elle est de plus en plus cultivée dans cette région du centre de la Tunisie où les températures ont atteint jusqu'à 48°C cet été. De notre envoyée spéciale à Kairouan,Sous un soleil de plomb, Dalanda Saddem apparaît au milieu des rangées de rosiers et d'oliviers. Avec son mari, elle gère une exploitation agricole d'un peu plus de six hectares. Le couple s'est lancé dans la culture de la rose, il y a sept ans.« Au début, on a commencé par les cultures maraîchères, comme les petits pois », raconte-t-elle. « Mais ça demandait beaucoup de main-d'oeuvre. Elle n'était pas toujours disponible parce que certaines interventions culturales coïncidaient avec la période de cueillette des olives qui rapportent plus. Pour garder les employés ici, il aurait fallu les payer plus cher. Nous avons donc voulu aller vers une autre culture qui demande moins d'entretien et moins de main-d'oeuvre. »Le rosier, une « culture à part entière »À chaque printemps, pendant environ 30 jours, le couple recrute une vingtaine de femmes pour cueillir les roses. Sur le calendrier cultural, cette période de cueillette n'interfère avec aucune autre récolte. Le rosier peut donc constituer une source de revenus complémentaire, pour les agriculteurs et les cueilleurs. À la différence de ses ancêtres, Mohamed Chaker Saddem l'a bien compris.« Mes parents et mes grands-parents cultivaient la rose n'importe comment. Ils plantaient les rosiers et les laissaient pousser de façon spontanée », explique-t-il. « Du coup, ça ne donnait pas grand-chose. Moi, je me suis documenté et formé. J'ai un calendrier précis à respecter : la taille, le binage, la récolte, l'irrigation... En fait, je traite le rosier comme une culture à part entière. Mes ancêtres, eux, le traitaient comme une culture marginale qui pouvait éventuellement apporter un revenu supplémentaire. Mais ce n'était pas leur cheval de bataille. »Travailler et structurer la filièreMohamed vend ses roses sur le marché, aux artisans de Kairouan ou aux industriels de Nabeul, pour la parfumerie, les cosmétiques ou la pâtisserie. Seul désavantage : la fluctuation des prix.« Parfois, on a le sentiment de ne pas vendre nos roses au vrai prix », estime Mohamed. « Sinon, comment expliquer qu'en 2006-2007, on vendait le kilo à 7 dinars ? C'était très intéressant. Mais à l'époque, on n'était pas contents... Maintenant, en 2022-2023, le kilo peut se vendre beaucoup moins cher et parfois, les prix remontent. Il faut vraiment travailler sur la filière. »Travailler sur la filière, la structurer, c'est l'un des principaux défis qui attend la région si elle veut pouvoir exploiter pleinement le potentiel économique que représente la rose de Kairouan. Pour les acteurs déjà engagés dans cette voie, nul doute : les perspectives pour l'emploi local pourraient être florissantes.
Congo: la place de l'entrepreneuriat féminin dans les zones économiques spéciales
Des cheffes de petites et moyennes entreprises d'une vingtaine de pays africains ont participé à la 12e édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (Fied) à Brazzaville du 31 juillet au 5 août. Ces femmes ont notamment abordé la question de leur place au sein des zones économiques spéciales (ZES), ces espaces géographiques au sein desquels les lois sont plus libérales et avantageuses pour les entreprises. Le Congo souhaite en créer sur son sol. De notre correspondant à Brazzaville,Pour rien au monde, Pauline Effa, coordonnatrice de l'ONG partenariat France-Afrique pour le co-développement, ne pouvait manquer ce rendez-vous.Elle est venue notamment conseiller aux femmes entreprenantes comment procéder pour réussir à se créer une place au soleil dans une zone économique spéciale.« On pourrait développer simultanément un chantier pour accompagner ces femmes à se mettre en entreprises collectives. Parce que là, on a dit qu'elles pouvaient vendre les produits. Mais si on dit que chaque femme va vendre son produit, il n'y aura pas de réel impact. Il faut les amener à se mettre en entreprises collectives, parce que la coopérative est aujourd'hui une entreprise collective. Pour qu'elles soient mieux impactées par ces zones », conseille-t-elle.Un savoir féminin sollicitéLes développeurs des ZES comptent y installer des incubateurs où le savoir féminin sera sollicité, comme l'explique Médecy Poaty, conseillère à la diversification économique auprès du ministre congolais des ZES.« Aujourd'hui, en Afrique, il y a beaucoup de femmes industrielles. Il y en a qui sont présentement ici. Certaines sont présentes dans la conception des matériaux de transformation. D'autres sont présentes dans la formation, l'accompagnement et le financement. On a des femmes aujourd'hui qui sont prêtes à accompagner des pays en termes de financements et d'apport de capital », argumente-t-elle.Une première ZES pour 2027 ?À en croire Servais Packa, directeur général de la diversification économique au ministère congolais des ZES, il est prévu au sein de l'Agence de diversification un arsenal devant faciliter l'intégration de l'entreprenariat féminin dans les ZES.« Vous savez, pour nous qui implémentons dans le cadre de la diversification, la zone économique étant un levier de la diversification, on ne saurait aller vers cette diversification, sinon une économique résiliente, inclusive et diversifiée, si et seulement si la femme est exclue. Déjà, à en croire à la valeur numérique que constituent les femmes, elles sont très entreprenantes », analyse-t-il.Au Congo, on évoque le projet des ZES depuis 2009. Mais la première est attendue en 2027. L'objectif du pays est de sortir du « tout pétrole » en diversifiant son économie. Des quatre zones à créer, une sera basée sur l'industrie à Pointe-Noire et une autre sur l'agroalimentaire dans le centre du pays.
L'épineuse question de l'élargissement des Brics
L'Afrique du Sud accueille le sommet des Brics, du 22 au 24 août, au sein de son centre de conférences de Johannesburg. Un sommet un peu particulier, le premier en présentiel depuis la pandémie de Covid et le début de la guerre en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine suivra d'ailleurs le sommet à distance, ne pouvant pas se déplacer du fait du mandat d'arrêt de la CPI. Et parmi les principaux dossiers sur la table, se trouve la question de l'élargissement des Brics. Depuis l'ajout de l'Afrique du Sud en 2010, aucun nouveau pays n'a pour l'instant rejoint le groupe originel. Ce point a été en discussion ces derniers mois, notamment au niveau ministériel, et désormais, les chefs d'État vont pouvoir échanger de vive voix sur ce choix crucial. Alors que des pays comme la Chine ou la Russie ont fait savoir leur désir d'expansion, afin que le bloc pèse davantage et puisse imposer ses envies de multilatéralisme, d'autres membres comme l'Inde ou encore le Brésil, et son président Lula, se montrent pour l'instant plus prudents : « Nous allons discuter de l'entrée de nouveaux pays, et je suis d'avis que tout le monde puisse entrer, à condition de respecter les règles que nous sommes en train d'établir : dans ce cas, nous accepterons leur candidature. »Car ce sont justement ces critères d'entrée qui sont difficiles à établir entre les cinq pays. Un document a été préparé par les chefs diplomatiques, mais il faut désormais qu'il soit accepté par les cinq chefs d'État membres des Brics.Selon l'Afrique du Sud, 23 pays ont formellement approché le bloc pour une possible candidature. Un intérêt dû aux changements géopolitiques, selon Priyal Singh, chercheur à l'Institut d'études de sécurité (ISS) : « Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il y a de fortes tensions géopolitiques mondiales, et cela rend très anxieux les pays du Sud. Je pense que beaucoup de pays recherchent plus de prédictibilité, et ils ne peuvent la trouver qu'en mettant en commun leur poids et influence dans le monde. »La liste publiée par Pretoria comprend plusieurs pays du continent, à savoir l'Algérie, l'Égypte, le Sénégal, le Nigeria, l'Éthiopie, et le Maroc dont des diplomates ont toutefois nié avoir fait une telle demande. Pour le continent, se rapprocher des Brics est aussi une façon de renforcer les relations avec la Chine, qui domine le groupe, selon Priyal Singh : « La Chine est le premier partenaire commercial pour de nombreux pays africains. Je pense que beaucoup d'entre eux ont leur regard tourné vers Pékin, d'autant plus que la Chine continue de croître, et ils souhaitent donc se rapprocher de son orbite politique et économique. »Surendettée et en proie à un manque chronique de devise étrangères, l'Argentine aimerait aussi intégrer les Brics pour, notamment, avoir accès à la nouvelle banque de développement, le bras financier du bloc des puissances émergentes, rapporte notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Pour le pays, l'accès à cette banque « signifierait un accès direct à une source de capitaux internationaux avec des taux d'intérêts bas qui pourraient être importante pour les investissements en Argentine », explique Bruno de Conti, professeur d'économie internationale à l'université de Condominas.Mais le manque de solvabilité de l'État argentin représente néanmoins un obstacle de taille, d'autant que les soutiens brésilien et chinois a la candidature argentine ont été refroidis dimanche par les résultats des primaires à l'élection présidentielle, marquées par la victoire surprise du candidat libertarien Javier Milei qui est « proche des États-Unis ».La question de la dédollarisation Un autre dossier pourrait aussi influencer le choix de nouveaux membres : la volonté d'accélérer la dédollarisation, alors que les Brics souhaitent réduire leur dépendance au billet vert. Daniel Bradlow, professeur à l'université de Pretoria : « Des pays des Brics utilisent déjà par exemple le yuan dans leurs échanges, et on peut donc les imaginer admettre d'autres puissances, et utiliser ces monnaies. D'un point de vue des échanges, il y a du potentiel à développer cela. »D'autres nations, notamment du Golfe, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ou des pays sous sanctions comme l'Iran, cherchent aussi à pénétrer au sein de ce cercle informel des Brics.À écouter aussiAfrique économie - Quelle place pour l'Afrique du Sud au sein des Brics?
Quelle place pour l'Afrique du Sud au sein des Brics?
L'Afrique du Sud accueille le Sommet des Brics du 22 au 24 août au centre de conférences de Johannesburg. Le pays est, depuis 2010, le membre le plus récent du groupe, dont l'acronyme a été imaginé dans les années 2000 par l'économiste Jim O'Neill. Mais d'un point de vue économique, Pretoria ne joue pas dans la même catégorie que les quatre autres puissances du bloc (Brésil, Russie, Chine, Inde), et tente de compenser sur le plan diplomatique. Avec moins de 2% de la population des Brics, et également moins de 2% du PIB du groupe, l'Afrique du Sud affiche des indicateurs très loin de ceux de ses partenaires. Et l'écart devrait continuer à se creuser, selon Johan Fourie, professeur d'économie à l'université de Stellenbosch : « Au tout début, l'Afrique du Sud semblait être un bon partenaire dans cette alliance, mais au cours des années 2010, l'économie sud-africaine a rencontré des difficultés et s'est mise à stagner. On observe des trajectoires divergentes au sein de l'alliance : par exemple, la Chine n'atteignait que la moitié du PIB par habitant de l'Afrique du Sud dans les années 1990, et en 2016 elle l'a dépassé. Et étant donné les prévisions de croissance très basses pour l'Afrique du Sud sur les prochaines années, cette trajectoire devrait se confirmer. »C'est donc plutôt grâce à sa stature diplomatique que le pays parvient à conserver une voix au sein du bloc, selon Jo-Ansie Van Wyk, professeure de politique internationale à l'université d'Afrique du Sud : « Nous sommes, comme on a pu le voir, un partenaire d'influence sur le continent. Nous avons siégé plusieurs fois au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, nous avons aussi présidé l'Union africaine sous Ramaphosa, et cela nous donne du poids. »Du côté des avantages économiques que l'Afrique du Sud peut tirer des Brics, ils sont, là aussi, pour l'instant encore minimes. En dehors de prêts de la Nouvelle Banque de Développement, le pays bénéficie surtout de sa relation bilatérale avec la Chine. Le président Xi Jinping sera d'ailleurs reçu en visite d'État en parallèle de ce sommet.Des échanges économiques à développer avec les autres membres des BricsEt les échanges avec le bloc demandent encore à évoluer, selon la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Naledi Pandor : « L'année dernière, les Brics comptaient pour 21% des échanges commerciaux de l'Afrique du Sud. La Chine reste notre partenaire le plus important. Et, bien sûr, nous continuons d'être en déficit commercial avec les pays des Brics, et nous devons nous pencher sur cela. Il y a un besoin urgent de diversification de nos échanges, car les matières premières continuent de dominer nos exportations. »Le groupe réfléchit aussi à accueillir de nouveaux membres, et selon l'Afrique du Sud, plusieurs pays du continent ont formellement fait part de leur intérêt, comme l'Égypte ou encore le Nigeria, qui ont ravi à Pretoria sa place de première économie d'Afrique.À lire aussiÀ Pretoria, l'Iran espère le soutien de l'Afrique du Sud pour l'adhésion aux Brics
«Au Mali, impossible d'échapper à la corruption»
C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision. Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Entretien enregistré en mai 2023 à voir ou revoir en vidéo ici.Dans la seconde partie de l'émission, rediffusion de larges extraits de l'entretien accordé en mars 2023 par l'économiste togolais Kako Nubukpo. Commissaire de l'UEMOA chargé de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement, il est l'auteur de l'ouvrage « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob). Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il revient sur les grands sujets d'actualité économique sur le continent : crise financière, dette des entreprises et des États, réforme du franc CFA, relations Afrique - France, enjeux agricoles et environnementaux.Entretien enregistré en mars 2023 à voir en vidéo ici.
Tunisie: l'agroforesterie, une solution à la sécheresse?
En Tunisie, dans les zones agricoles du nord-ouest, d'année en année, les périodes de sécheresse se font de plus en plus longues. D'après les syndicats agricoles, la récolte des céréales a baissé de plus de moitié cette année, alors que le thermomètre a frôlé les 50°C pendant plusieurs semaines. Une catastrophe, quand on sait que la Tunisie doit déjà importer une grande majorité des céréales nécessaires à sa consommation. Les agriculteurs de la région du Kef, dans le nord-ouest de la Tunisie, doivent s'adapter aux effets du changement climatique. De notre envoyée spéciale dans le Kef,Une association, le CAPTE Tunisie, pour le Collectif d'acteurs pour la plantation et la transition environnementale, aide les petits agriculteurs à renouer avec l'agroforesterie, une agriculture basée autour de l'arbre qui permet de planter certaines espèces résilientes à la chaleur et d'améliorer la rétention d'eau dans les sols.Depuis le plateau de Dyr El Kef, pas un arbre à l'horizon. Seulement des champs de blé et du pâturage pour les éleveurs de bétail, pour la plupart brûlés par les dernières périodes de sécheresse. Khadija, agricultrice de 73 ans, fait d'habitude vivre sa famille avec le fruit de ses récoltes, mais elle dépend de l'irrigation pluviale. Et cette année, pas une seule goutte de pluie en novembre et avril, un moment crucial pour la croissance du blé.« Vous savez, j'ai roulé ma bosse, raconte Khadija. Avant, c'était vraiment mieux. Tout poussait ici quelle que soit la plante. Maintenant, tout est difficile. Il n'y a pas de pluie et quand il pleut, c'est sur une trop courte durée. Cette année, nous avons passé des mois sans une goutte d'eau et ça se ressent tout de suite. On a pratiquement perdu entre 30 000 et 40 000 dinars faute d'une bonne récolte en blé. »Une association pour promouvoir l'agroforesterieAvec l'aide de CAPTE, une association qui soutient les agriculteurs dans leur transition écologique, elle a commencé à planter des arbres résilients face aux périodes de sécheresse. « J'ai mis un peu de tout : des oliviers, des amandiers, des noisetiers et des poiriers, atteste l'agricultrice. Et je m'en occupe bien, l'association m'a montré comment. »Pour Édouard Jean, co-fondateur de CAPTE, cet accompagnement vise à remettre l'agroforesterie au centre des écosystèmes agricoles. « Les agriculteurs sont les principales victimes des changements climatiques, mais ce sont aussi les acteurs les plus importants pour l'adaptation au changement climatique, explique-t-il. Donc, l'agroforesterie, c'est continuer l'agriculture vivrière qu'ils ont en grande culture, mais avec la réintroduction des arbres, ce qui va permettre de ramener une tempérance climatique et limiter quand il y a trop de sécheresse et favoriser le cycle de l'eau tout en apportant un revenu complémentaire avec les bénéfices des fruits et des arbres. »Si pour l'instant, il est encore trop tôt pour évaluer l'impact économique de ces initiatives, les agriculteurs y sont très réceptifs. « Je suis content, ça pousse bien, explique Hédi Smaili, un autre agriculteur de la zone satisfait des bienfaits des dernières plantations. Mais le vrai souci, c'est qu'on n'a plus assez de blé pour nourrir les animaux. J'aimerais bien qu'on arrive de nouveau à restaurer les pâturages. Donc si vous voulez utiliser ma terre, allez-y, je suis prêt. »Plus d'une cinquantaine d'agriculteurs partenaires ont été aidés par l'association depuis 2017 dans les gouvernorats du nord de la Tunisie.
Côte d'Ivoire: un projet pilote pour permettre aux femmes d'accéder à la terre
En Côte d'Ivoire, 12% des femmes seulement sont propriétaires de leurs terres, selon les données officielles du gouvernement ivoirien. Le Projet d'appui à l'accès des femmes à la propriété foncière (AFPF) a entrepris, depuis 2022 et jusqu'en 2024, de leur faire prendre conscience de leurs droits, en partenariat avec plusieurs associations ivoiriennes et avec l'appui technique et financier de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Avec notre envoyée spéciale à Guiglo, Marine JeanninMarie Guei le sourire aux lèvres. Dans le petit village de Yaoudé, non loin de Guiglo, elle a travaillé pendant plus de quinze ans avec son défunt mari sur leur plantation. Mais à son décès, la veuve a été spoliée par sa belle-famille. Elle a profité d'une séance de sensibilisation menée par l'AFPF pour plaider sa cause. « J'ai perdu mon mari en 2017, raconte la cinquantenaire. Sa famille m'a pris tout l'héritage. Je vivais comme ça, je me débrouillais pour manger avec mes enfants. Quand ils sont venus à Yaoudé, j'ai plaidé mon cas, et puis j'ai retrouvé ma part. Deux hectares d'hévéa en production. Donc ça va maintenant. »Pour résoudre les conflits fonciers liés au genre, les acteurs du projet recourent d'abord à la médiation, avant de se tourner vers la justice. « Dans le village, tout le monde a reconnu que la femme a aidé son défunt mari à créer une plantation d'environ cinq hectares, explique le directeur de la clinique juridique de Guiglo, N'Guettia Kossonou, qui a suivi le dossier. Du fait qu'elle ait participé, il y a un mécanisme juridique qu'on appelle la société de fait. Il faut, sur cette base, procéder à la médiation, négocier avec ses beaux-frères pour qu'on lui concède quelque chose pour qu'elle puisse vivre. »Le problème n'est pas tant la loi, mais son application. Traditionnellement, les femmes sont souvent exclues du jeu de la gouvernance foncière et donc totalement dépendantes des hommes de leur famille. « Au nom du rôle reproductif de la femme, de prise en charge alimentaire, on va lui accorder un lopin de terre dans sa famille d'accueil, affirme Ghislain Coulibaly, le sociologue du projet. Mais attention, la dame a accès à la terre, mais juste pour faire du piment ! Juste pour faire du maraîchage ! Les femmes sont exclues d'un accès en quantité [à la terre], d'un accès en qualité, et elles n'ont pas la possibilité de transmettre ce bien. »Pour y remédier, l'AFPF a mis en place plusieurs stratégies. Sensibiliser, d'abord, les autorités coutumières en rappelant que la loi ivoirienne donne un droit égal à la terre pour les hommes et les femmes. Convaincre ensuite les habitants de partager les terres entre tous leurs enfants, fils comme filles, pour éviter les conflits de succession. Et pousser, aussi, les couples unis par des rites coutumiers à se marier en préfecture, pour protéger les droits de la femme veuve ou divorcée.L'AFPF est un projet pilote, entamé l'an dernier et qui doit s'achever en 2024. Mais les résultats sont concluants et font espérer un déploiement national dans les prochaines années.
RDC: le recyclage des déchets miniers en ordre de marche
Le boom minier en République démocratique du Congo est également synonyme d'une augmentation des déchets industriels. Les compagnies minières installées dans le Haut-Katanga et le Lualaba sont aujourd'hui confrontées au problème croissant de la gestion de leurs déchets miniers. Le Code minier de 2018 ainsi que la loi congolaise impose aux sociétés minières de disposer de leurs déchets de façon responsable. Mais que faire des huiles usagées, du plastique et des batteries ? Une poignée d'entreprises pionnières se sont lancées dans le recyclage de ces déchets y voyant une aubaine économique. Dans cette usine de Lubumbashi, on procède au recyclage de certains déchets miniers, notamment des huiles usées et du plastique. Une activité qui a tout juste deux ans, lancée par une société indienne, MES, fournisseur de solutions d'ingénierie aux compagnies minières. « On recycle tout le plastique, explique un employé de MES. On le fond et ça devient comme des granulés. Ensuite, on les vend à des gens qui font des chaises en plastique, des tables en plastique ou des seaux en plastique. »La loi congolaise oblige les compagnies minières à disposer de leurs déchets de façon responsable. La plupart de ces déchets sont incinérés, enfuis ou stockés. Une contrainte et un coup supplémentaires pour les groupes miniers. MES y a vu non seulement un problème à régler, mais surtout une opportunité industrielle. « Je voyage beaucoup entre Kumbalesa et Kolwezi, je vais sur de nombreux sites miniers et je peux vous dire que ces sociétés ne s'intéressent pas au problème des déchets, affirme Manoj Kumar Nair, l'un des responsables du groupe. Elles sont là pour extraire du cuivre et du cobalt. Et personne ne se préoccupe du traitement responsable de ces déchets. »La société Clean Congo est née de ce besoin. Aujourd'hui, elle recycle 450 tonnes de batteries chaque mois, 500 000 litres d'huiles usagées et 30 tonnes de polyéthylène de haute densité. « Nous ramassons les déchets non biodégradables et nous les transformons, assure Jayesh Mandlik, un de ses directeurs. Par exemple, la ferraille est fondue et utilisée pour faire des barres de métal utilisées dans la construction. On récupère du polyéthylène haute densité qui est réutilisé pour faire des tubes. On récupère aussi les huiles usagées des compagnies minières, on les retraite pour les convertir en carburant pour la combustion. »L'année prochaine, le groupe compte se lancer dans le recyclage des bouteilles de plastique. À l'université de Lubumbashi, où l'on travaille sur la question du recyclage, on se félicite de cette initiative. Les déchets miniers se comptent en millions de tonnes. Une véritable préoccupation pour le pays. « Il n'y a pas que ces déchets qui sont des huiles, des batteries ou des pneus usagers qui restent une préoccupation, explique le professeur Jean-Marie Kanda, doyen de la faculté de polytechnique de l'université de Lubumbashi. Pneus sur lesquels il reste des pistes de réemploi pour faire des meubles, etc. Donc il y a une volonté de réellement gérer cette question qui préoccupe. »L'université prévoit par ailleurs de lancer dès la rentrée prochaine une formation : un Master sur la fabrication des batteries électriques qui inclura la question du recyclage.
Jean-Louis Billon, A'Salfo: deux regards sur l'économie ivoirienne
Éco d'ici Éco d'ailleurs 100 % Côte d'Ivoire avec Jean-Louis Billon, actionnaire de SIFCA, premier groupe privé ivoirien, géant de l'agroalimentaire et poids lourd de l'économie ouest-africaine. Ancien ministre du Commerce, il a, par ailleurs, annoncé son intention d'être candidat à la présidentielle 2025 au sein du PDCI. Entretien enregistré en janvier 2023 à voir en vidéo ici. Dans la seconde partie de l'émission, autre entretien avec Salif Traoré alias A'Salfo, leader du groupe Magic System et acteur majeur de l'industrie musicale en Afrique. Il est venu parler des sujets d'actualité économique concernant son pays comme l'avenir de la filière cacao et du sujet qui lui tient particulièrement à coeur : le paiement des droits d'auteurs aux artistes africains.Entretien enregistré en juin 2023 à voir en vidéo ici.
La RDC tente de réguler la vente de cobalt artisanal
Le pays produit plus de 70% du cobalt mondial. Si la majeure partie de ce minerai est extraite de mines industrielles géantes dans l'est de la RDC, 10 à 20% provient du secteur artisanal. Dans la province du Lualaba, le gouvernement a lancé un projet pour tenter de réguler la filière d'approvisionnement. Un secteur critique sur lequel pèsent des accusations de travail d'enfants, de conditions de travail dangereuses, de corruption. Reportage dans les coulisses de la régulation du cobalt artisanal. De notre envoyée spéciale à Kolwezi,Tout au long de la route qui mène à Kolwezi, des dépôts délabrés, où s'entassent des sacs de minerai. Il s'agit de dépôts d'achat. Les prix du cobalt, du cuivre sont inscrits sur des cartons, des sacs de toile accrochés au mur. De nombreux creuseurs artisanaux se plaignent du manque de transparence.« Ici Il y a un vrai problème de balance et de teneur. Avant, pour dix sacs, on gagnait 100 000 francs CFA (152,22 euros). Aujourd'hui, ce n'est plus que 30 000 Francs CFA (45,67 euros), se plaint un creuseur artisanal. Les Chinois disent que les prix ont baissé, mais la balance, c'est un robot, elle ne bouge pas. »À quelques kilomètres de là, le gouvernement construit un nouveau centre de négoce : Musompo 2. Des hangars, des comptoirs et un laboratoire. Un ensemble censé éliminer les intermédiaires en entreposant et testant le minerai pour le compte des creuseurs, explique Willy Yav, responsable du centre. « Ce qui se passe, c'est que vous avez des jeunes, des vieux, des femmes, des enfants qui prennent des pioches, des pelles pour sortir du minerai, qu'ils vendent à des négociants que j'appelle des mafieux qui rachètent à vil prix, truquent leur appareillage de testing... Tout ce qui permet d'établir la valeur du produit et rachètent le produit à un tiers, un quart, parfois même à un cinquième de sa vraie valeur », détaille le responsable du centre.À lire aussiRDC: «Cobalt, l'envers du rêve électrique» ou la face cachée de son exploitationMusompo 2 sera également équipé d'un centre de certification. La loi exige des mineurs artisanaux qu'ils travaillent dans des zones désignées par le gouvernement et qu'ils soient membres de coopératives agréées. Mais cette loi n'est pas appliquée. Et la plupart des creuseurs travaillent dans des mines illégales, parfois même sur les concessions détenues par des multinationales.Un système de traçabilité permettra de garantir que le minerai provient de mines légales et qui respectent les droits humains, explique Théo Mafo, responsable de la Fédération des coopératives minières de Kolwezi : « L'État s'implique parce que l'État comprend que s'il ne fait rien, on risque d'être frappé d'embargo. Parce que sinon les acheteurs, comme Microsoft, Apple, ont peur et peuvent nous intenter un procès, prévient Théo Mafo. Un enfant qui va travailler le produit minier, et vous vous l'achetez, c'est un crime ! Donc, il faut encourager qu'il y ait de bonnes pratiques dans la traçabilité de la chaine d'approvisionnement du cobalt. »Un cobalt propre. Un projet ambitieux, lancé il y a quelques années par l'ancien ministre des Mines, mais qui pour l'instant ne s'est toujours pas concrétisé.
Conférence Bloomberg: le défi du développement des infrastructures en Afrique [2/2]
En 2050, l'Afrique comptera 2,5 milliards d'habitants, soit près de deux fois plus qu'aujourd'hui. Face à ce bouleversement, le continent doit de toute urgence accélérer la construction d'infrastructures : routes, ponts, réseaux d'énergie, ouvrages hydrauliques, mais aussi réseaux numériques. Pourquoi et comment investir dans le développement des infrastructures sur le continent ? Le sujet a été âprement débattu à Marrakech, lors de la première édition de la conférence Bloomberg New Economy les 13 et 14 juin derniers. Le développement des infrastructures est un élément essentiel pour générer une croissance durable et un développement équitable sur le continent. C'est pourquoi Claudine Uwera, ministre rwandaise chargée de la Planification économique, estime qu'il est crucial de continuer à investir pour le développement des infrastructures en Afrique : « Sans les infrastructures, on ne peut pas espérer une économie qui est durable, spécialement en Afrique, là où on a des projets qui n'avancent pas très bien. Il y a beaucoup de choses à débloquer. Il faut qu'on débloque les infrastructures aériennes, mais aussi le transport interrégional. Il est vraiment très important pour le commerce régional et international. Il y a les infrastructures énergétiques. C'est beaucoup à faire. »Selon les estimations de la Banque africaine de développement, le continent doit investir environ 100 milliards de dollars par an dans les infrastructures si les pays africains veulent tirer parti de leur potentiel économique. Mais pour Hamza Kabbaj, directeur général de la Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM), les problèmes auxquels font face les pays africains sont moins liés à des questions de financement qu'à un manque de vision à long terme : « Je pense qu'une fois que la vision est posée par nos leaders, les financements peuvent être résolus. Donc, quand on construit un port dans une région que l'on veut désenclaver, c'est un investissement qu'il faut mesurer sur 15, 20, 25 ans pour trouver vraiment de la valeur ajoutée. Ça attire un certain nombre d'habitants, un certain nombre d'investissements étrangers qui rapporteront aux générations futures les retours sur investissements nécessaires au développement des pays. » À lire aussiConférence Bloomberg: le poids de la dette en Afrique [1/2]Penser long terme, c'est aussi penser énergies vertes et renouvelables. Mais actuellement, avant d'intégrer ces questions, la majorité des pays africains souhaitent l'accès à l'électricité. Pour Otmane Benamar, directeur de la technologie dans les régions Europe, Moyen-Orient et Afrique de l'entreprise Gas Power GE Vernova, « 600 millions de personnes en Afrique n'ont même pas accès à l'électricité. Donc, il va falloir s'occuper de ces gens-là, les amener à un niveau, améliorer leur vie, mais aussi leurs économies. Car ce qui va permettre aussi les transitions, c'est ce qui va permettre de générer les revenus et investir dans la transition énergétique ». L'urgence est donc de développer les réseaux électriques, mais aussi les moyens de production d'énergie pour permettre une amélioration significative du niveau de développement humain et des conditions de vie sur le continent.
Conférence Bloomberg: le poids de la dette en Afrique [1/2]
La dette des pays africains est un problème croissant sur tout le continent. En Afrique subsaharienne, elle a atteint 56% du PIB en 2022, son niveau le plus élevé depuis le début des années 2000. La Zambie, le Ghana et le Mali ont tous fait défaut depuis le début de la pandémie. L'ONU décrit une situation « grave » dans 24 pays. Alors comment les pays africains mis en difficulté par ces dettes peuvent-ils réagir et réduire ce fardeau ainsi que les risques qui découlent de cette dette croissante ? C'est l'une des questions abordées à Marrakech lors de la première édition de la conférence Bloomberg New Economy en juin dernier. De notre correspondante au MarocLe niveau d'endettement des pays africains connaît une très nette hausse depuis 2015. Et, la conjoncture économique mondiale de ces deux dernières années noircit d'autant plus le tableau. Pour la ministre marocaine de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, cette crise de la dette est due à des chocs exogènes, venus d'en dehors de l'Afrique : « Cette augmentation du coût et du poids de la dette est d'abord dû au durcissement des conditions financières venant de l'ouest des États-Unis. Cela est dû à la hausse du dollar qui frappe de plein fouet les devises en Afrique. En tant que décideurs politiques, nous avons la responsabilité d'avoir les politiques appropriées pour gérer cette crise, ce fardeau de la dette et créer des conditions propices à la croissance. Mais, je pense que la communauté internationale a sa part de responsabilité et le devoir d'assumer. »Pour Anne-Laure Kiechel, fondatrice et PDG de Global Sovereign Advisory, le niveau de la dette est trop élevé : Qu'est-ce que l'on fait par rapport à cela ? Est-ce qu'on se lance dans une initiative d'annulation de dette ? Ça poserait beaucoup de problèmes. C'est théoriquement envisageable, mais en pratique ça l'est beaucoup moins. Ensuite, la seconde thématique autour de la dette, c'est la question de sa cherté. Soit parce que les taux augmentent, soit parce que la prime de risque augmente aussi. Et c'est quelque chose qui n'est évidemment pas bon pour les pays, car ils voient leurs revenus rester plats ou un tout petit peu monter alors que le coût de la dette augmente très fortement, et ça leur laisse des marges fiscales extrêmement faibles pour leurs dépenses d'éducation et de santé. Ça n'est absolument pas soutenable.Au-delà de l'architecture mondiale à repenser et aux nouveaux modèles de financements à envisager, Anne-Laure Kiechel estime que les États doivent être proactifs. « Plusieurs pays sont en train de restructurer leur dette. Ce sont des processus assez longs. C'est le cas de la Zambie qui est un cas emblématique. Le Ghana est plus rapide. Mais certains pays hésitent à être pro-actifs, car ils voient que ce sont des sujets extrêmement longs. »Dans un environnement où les créanciers ont beaucoup évolués avec l'apparition de nouveaux acteurs comme la Chine, la Turquie ou encore l'Inde, le tout sera de trouver des solutions suffisamment rapides pour que les pays emprunteurs n'en pâtissent pas.À lire aussiEurope, Afrique: à qui profitent les dettes souveraines?
Cryptomonnaies: «Les Africains sont assis sur un trésor»
Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est, cette semaine, un dirigeant disrupteur, un innovateur, un agitateur d'idées désireux de faire décoller son continent. Mamadou Kwidjim Touré est le fondateur et le directeur général de la société The Ubuntu Tribe, une plateforme de cryptomonnaies installée à Dubaï. Elle propose des services aux investisseurs via l'émission de certificats numériques de détention d'or basés sur la blockchain. Son ambition : faire que demain, les États se financent grâce à des certificats basés sur le potentiel géologique de leur sous-sol. ► À écouter aussi sur RFI : «Mamadou Kwidjim Touré (Ubuntu Tribe): les Africains sont assis sur un trésor»Âgé de 47 ans, ce Camerounais né à Douala a fait ses études en France avant de débuter une carrière dans la banque et la finance (classé dans la liste des Young Global Leaders du Forum économique mondial). Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, il dévoile ses ambitions dans le domaine des cryptomonnaies et évoque l'immense bénéfice dont pourraient bénéficier, selon lui, les Africains. Cet entretien enregistré en février 2023 est à voir en vidéo ici. Dans la seconde partie de l'émission, nous parlons des inégalités économiques dans le monde et de la justice fiscale avec l'économiste français Gabriel Zucman, enseignant à l'Université de Californie à Berkeley, à l'École Normale Supérieure et à Paris School of Economics où il dirige l'Observatoire européen de la fiscalité. Le voilà à présent lauréat de la médaille John Bates Clark. Cette récompense prestigieuse est décernée chaque année par l'American Economic Association à un (e) chercheur (e) de moins de 40 ans qui a apporté une contribution significative à la pensée et à la connaissance économique, des travaux originaux et influents.
Daron Acemoglu on Innovation and Shared Prosperity
Economist and author Daron Acemoglu of MIT discusses his book Power and Progress with EconTalk host Russ Roberts. Acemoglu argues that the productivity and prosperity that results from innovation is not always shared widely across the population. He makes the case for the importance of regulating new technologies to ensure that the benefits of innovation are distributed equitably. The post Daron Acemoglu on Innovation and Shared Prosperity appeared first on Econlib.
Data, extreme weather and climate change
Recent global headlines have been dominated by record temperatures across Europe, North America and parts of Asia. As extreme weather events have happened for decades, how are links to climate change made? In this programme we look at how scientists use data to draw climate conclusions and hear how that data isn't always available, with a focus on severe flooding earlier this year in part of Central Africa. With Joyce Kimutai, principal meteorologist and climate scientist at the Kenya Meteorological Department and researcher at the Grantham Institute for Climate Change, Imperial College. Presenter: Kate Lamble Producer: Nathan Gower, Jon Bithrey Editor: Simon Watts Production Co-ordinator: Brenda Brown Sound Engineer: Graham Puddifoot
How Do We Support the World's Poorest Countries? | The Development Podcast
Meet the International Development Association (IDA), the arm of the World Bank that helps the world's poorest countries 75 to be exact. It's the largest single source of donor funds for basic services in these countries and aims to eliminate extreme poverty. IDA's most recent replenishment, IDA20, resulted in a historic $93 billion financing package for IDA countries for fiscal years 2022-2025.On this episode of The Development Podcast, we explore how IDA works across the world on a range of key development issues and priorities, with the help of some key partners. Join us as we speak with Dirk Reinermann, the World Bank's Director of Development Finance who oversees IDA, Gregory Chen, Managing Director for the Ultra-Poor Graduation Initiative, within BRAC International, and Maaria Henry, a Fisheries Protection Officer from the Republic of Kiribati in Micronesia, which sits at the forefront of the climate challenge. Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! Featured VoicesDirk Reinermann, Director, IDA Mobilization & IBRD Corporate Finance, World BankGregory Chen, Managing Director, Ultra-Poor Graduation Initiative, BRAC InternationalMaaria Henry, Fisheries Protection Officer from Kiribati.Timestamps[00:00] Welcome and introduction of the topic[02:25] Story from the ground: Climate resilience and job prospects in Kiribati[06:46] IDA: How it was created, how it works, where it gets its cash from?[09:51] Partnerships: BRAC International, Bangladesh and IDA[15:21] IDA's priorities and replenishments[19:16] Partnerships: Maximizing financing for development[22:15] IDA's greatest success stories[24:17] Closure and thanks for tuning in!ABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! ABOUT THE WORLD BANKThe World Bank is one of the world's largest sources of funding and knowledge for low-income countries. Its five institutions share a commitment to reducing poverty, increasing shared prosperity, and promoting sustainable development.
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Publié le 13 février 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file21min | Publié le 13 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
La décarbonation du secteur de la construction, un enjeu écologique majeur
Parmi les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique, la décarbonation du secteur de la construction, y compris en Afrique. Sur le continent, la poussée démographique impose de bâtir de très nombreux logements et infrastructures. Il y a donc urgence à changer les pratiques. Certaines entreprises du BTP présentes sur le continent sont lancées dans cette démarche. L'annonce a été faite lors de l'Africa CEO Forum, rendez-vous annuel du secteur privé à Abidjan. La société financière internationale, filiale de la Banque mondiale dédiée aux investissements des entreprises, débloque une enveloppe de 500 millions de dollars au profit de BUA Group. Le géant du ciment nigérian promet d'utiliser des carburants plus propres. Son patron Abdul Samad Rabiu explique : « C'est un projet qui, au bout du compte, utilisera du gaz naturel liquéfié, une énergie plus verte. Nous sommes très heureux de ce financement. Cela va prendre du temps, mais au Nigeria, nous produisons cette énergie qui ajoute de la valeur, avec un coût beaucoup moins élevé que si vous utilisiez des énergies fossiles. »Vers un changement de matériau ? Verdir la production de ciment, un enjeu majeur et le métier de Guillaume Habert. Ingénieur matériaux, professeur en construction durable à l'École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse. Il mène des recherches pour des productions plus écologiques, y compris en Afrique : « Pour réduire les émissions de CO2, on peut effectivement essayer d'augmenter l'efficacité des cimenteries, c'est-à-dire qu'au lieu de brûler du pétrole, on va brûler des déchets. Pour réduire le deuxième 50 % des émissions, par contre, la seule technique qui existe est de piéger de CO2 à la sortie de la cimenterie et de l'injecter dans le sol, ce qui s'appelle le "carbone capture and storage". C'est une technologie qui coûte extrêmement cher et qui est encore juste à l'état de prototype. Donc, est-ce qu'on veut continuer à utiliser du ciment et construire comme avant ? Ou alors, est-ce qu'on se dit qu'on peut essayer de construire avec d'autres matériaux, naturellement, sans carbone, comme la terre, qui pourrait remplacer une partie du ciment ? »« Réduire la consommation énergétique »En finir avec le tout béton, convaincre que la terre n'est pas le matériau du pauvre, et inventer de nouvelles méthodes dans le bâtiment lui-même. Laurent Germain est le directeur général d'Egis, groupe international de conseil, d'ingénierie de la construction et d'exploitation, présent dans 25 pays en Afrique : « L'utilisation du bois permet, à la fois, de réduire les émissions carbone, mais aussi de construire des ouvrages qui permettent de réduire la consommation énergétique. On travaille sur des projets d'hôpitaux, des projets de stades, on le fait aussi en matière résidentielle. C'est très important qu'on régule et qu'on puisse appliquer des réglementations, en particulier la réglementation "Edge" qui permet de garantir que les techniques qui sont utilisées maximisent l'impact sur la soutenabilité. »Et c'est un autre enjeu central : unifier les réglementations entre les différents pays africains, malgré des conditions climatiques parfois très diverses.À lire aussiMaisons éco-responsables [1/4]: Au Sénégal, le pari de la construction bioclimatique
Quel impact économique du développement pour le basket-ball avec la NBA en Afrique ?
Focus, cette semaine, sur les relations commerciales entre le continent africain et les États-Unis, suite au sommet des affaires de Gaborone, au Botswana, qui s'est déroulé au début du mois. Et dans le monde du sport, les partenariats voient aussi le jour, avec notamment le basket-ball, et la NBA américaine qui déploie ses opérations sur le continent. Plusieurs pays africains font désormais le pari d'utiliser ce sport comme levier pour le développement économique. De notre envoyée spéciale à Gaborone,Cela fait plus de 10 ans que la NBA s'implante sur le continent, avec l'ouverture de bureaux, puis plus récemment d'une académie au Sénégal. Mais une étape importante a été franchie il y a 2 ans, avec la création de la NBA Africa, évaluée à 1 milliard de dollars et qui a attiré les investissements de stars de la balle orange, ainsi que le lancement de la Basket-ball Africa League qui vient de boucler sa troisième saison. Victor Williams est à la tête de cette NBA Africa : « Cela aide d'avoir déjà une crédibilité en termes d'exécution. Et, en la matière, la NBA travaille dans le secteur depuis un moment et a déjà prouvé qu'elle peut développer les affaires en dehors des États-Unis. Les gens en ont été témoins, ils ont vu les infrastructures que l'on est prêt à déployer, et ils ont voulu faire partie de nos projets. Nous voulons continuer à démontrer que le sport en Afrique peut représenter de bonnes affaires, il est possible d'y investir sur le long terme, et avoir de bons retours sur investissement. »À lire aussiPourquoi sur la planète NBA, la «Wembymania» ne fait-elle que commencer?Des retombées économiques à tous les niveaux Le sport sur le continent est porteur de potentiel étant donné le contexte démographique : d'ici à 2050, l'Afrique rassemblera un quart de la population mondiale, avec la moitié des habitants âgés de moins de 25 ans.Et certains pays souhaitent dès maintenant profiter des retombées économiques du basket-ball, comme le détaille Will Mbiakop, président de l'African Sports and Creative Institute (ASCI) et ancien cadre de la NBA Africa :« Les pays qui participent aux "mega events", que ce soit la Basket-ball Africa League, que ce soit la FIBA, ou l'AfroCAN, bénéficient immédiatement de ces retombées, d'un point de vue hôtellerie, d'un point de vue tourisme, d'un point de vue "merchandising". Ça, ce sont les retombées directes, et les indirectes, ce sont tout ce qui est le transport, "l'entertainement" ou "hospitality" qui va être généré à travers les différents événements. »Bientôt d'autres sports sur le même modèle ? Le Sénégal ou l'Égypte entendent tirer leur épingle du jeu, tout comme le Rwanda, qui, dans une stratégie plus globale, souhaite devenir une plaque-tournante pour les compétitions sportives en Afrique, selon Clare Akamanzi, à la tête du Rwanda Development Board : « Cette année, on s'attend à ce que l'organisation d'événements nous rapporte 90 millions de dollars, et le sport y contribue à 15 %. C'est un début, mais cela devrait augmenter selon nos anticipations. Et grâce à nos investissements, des gens nous approchent pour nous dire : "Ce que vous faites avec la NBA et la Basket-ball Africa League, est-ce que vous aimeriez le faire aussi pour un autre sport ?" Nous avons ainsi construit une fondation qui rendra, à terme, tout cela économiquement et socialement viable pour les Rwandais. »Le sport ne représente pour l'instant, en Afrique, que 0,5 % du PIB, contre 2 % au niveau mondial.À lire aussiLe cyclisme, véritable sport national au Rwanda
Sommet d'affaires États-Unis-Afrique: l'Afrique veut des partenariats pour transformer ses ressources [3/4]
La capitale du Botswana, Gaborone, accueillait, il y a une dizaine de jours, le 15ᵉ « US-Africa Business Summit », un sommet qui s'est tenu sans le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Les relations de l'Afrique du Sud avec les États-Unis se sont tendues depuis le début de la guerre en Ukraine, avec le choix de Pretoria de ne pas faire une croix sur ses bonnes relations avec Moscou. Un choix qui pourrait l'exclure du programme de préférence commerciale américain de l'Agoa. De notre envoyée spéciale à Gaborone,Selon un rapport publié l'année dernière par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), 83 % des pays du continent dépendent de leurs produits de base, ce qui les rend vulnérables aux chocs économiques.Un problème que connaît bien la RDC, qui souhaite le faire entendre à ses partenaires, comme le détaille le ministre du Commerce, Jean-Lucien Bussa : « Le Congo cherche des investisseurs, dans le secteur minier, dans le secteur agricole, mais surtout dans la transformation de ces produits, parce que nous exportons plus des matières premières que les produits manufacturiers ou transformés. Aujourd'hui, le Congo, avec tous les partenaires, qu'ils soient Américains, qu'ils soient Chinois, qu'ils soient Européens, qu'ils soient Africains, ce que nous voulons, c'est le développement des affaires, et des bonnes affaires, où chacun gagne. »Créer davantage de valeur ajoutée sur les matières premières Le projet de fabrication de batteries électriques entre la RDC et la Zambie vient par exemple s'inscrire dans cette volonté de transformer une partie des ressources du pays. Le Botswana entend lui aussi profiter davantage de ses diamants. Selon le président Mokgweetsi Masisi, le nouvel accord signé avec l'entreprise sud-africaine De Beers devrait permettre de développer davantage la transformation dans le pays des pierres brutes : « En tant que plus gros producteur, en valeur, de diamants en qualité de gemme, il est impératif que nous développions des chaînes de valeurs pour les matières premières, afin de créer plus de valeur ajoutée, stimuler l'innovation et la croissance, et créer des opportunités pour exploiter les chaînes d'approvisionnement mondiales. »Des partenariats pour aussi augmenter en compétence Des efforts sont faits pour tenter d'industrialiser l'Afrique, mais ils restent embryonnaires : malgré ses ressources, le continent représente moins de 2 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale. Pour Ejike Egbuagu, à la tête de la société de financement Moneda basée au Nigeria, il faut désormais que ceux qui veulent entrer en partenariat avec l'Afrique réinventent leurs modèles : « Nous recherchons des partenariats plus collaboratifs, où il y a des capitaux injectés, mais aussi des technologies et des compétences. On veut voir plus d'usines, plus d'écoles techniques. Ce sont les actions dont on a besoin de la part des États-Unis, plutôt qu'une levée des droits de douane. Comment est-ce que les produits finis vont pouvoir être envoyés, alors que nous n'avons pas le savoir nécessaire ? Et dans le même temps, il faut aussi que l'on règle nos problèmes d'énergie. »Avec le développement de la Zlecaf, le continent espère voir se développer des chaînes de valeurs régionales, notamment dans les domaines automobiles, textiles et pharmaceutiques.À lire aussiSommet d'affaires États-Unis-Afrique: Quel avenir pour l'Agoa? [1/4]À lire aussiSommet d'affaires États-Unis-Afrique: l'Afrique du Sud bientôt exclue de l'Agoa? [2/4]
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Published on February 13, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file21min | Published on February 13, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
Sommet d'affaires États-Unis-Afrique: l'Afrique du Sud bientôt exclue de l'Agoa? [2/4]
La capitale du Botswana, Gaborone, accueillait, il y a une dizaine de jours, le 15e « US-Africa Business Summit », un sommet qui s'est tenu sans le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Les relations de l'Afrique du Sud avec les États-Unis se sont tendues depuis le début de la guerre en Ukraine, avec le choix de Pretoria de ne pas faire une croix sur ses bonnes relations avec Moscou. Un choix qui pourrait l'exclure du programme de préférence commerciale américain de l'Agoa. De notre envoyée spéciale à Gaborone,Alors que le monde africain et américain des affaires s'était rassemblé à Gaborone au début du mois, le ministre du Commerce sud-africain a, lui, fait le trajet inverse, pour se rendre à Washington et tenter de sauver la place de l'Afrique du Sud au sein de l'Agoa. « Une visite nécessaire », selon Cynthia Griffin, représentante du département du commerce américain pour l'Afrique subsaharienne.« Les demandes autour de l'Agoa sont à l'étude, pour toute l'Afrique subsaharienne, et le commerce continue pour l'instant, alors que l'Afrique du Sud échange directement avec le gouvernement américain et les législateurs. C'est important qu'il y ait une communication ouverte, de chaque côté, pour partager différents points de vue. »Le mois dernier, des représentants du Congrès américain des deux partis avaient pourtant écrit une lettre pour réclamer le retrait de l'Afrique du Sud du programme. Ce n'est pas la première fois que le pays reçoit de telles menaces : en 2015, Pretoria avait été forcée d'ouvrir son marché aux volailles américaines.Désormais, ce sont ses liens avec la Russie qui sont en cause, des liens utiles selon le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, puisqu'ils ont permis de mener une mission de paix.« Nous avons des liens avec tous les pays du monde. Notre président, avec d'autres homologues africains, se sont rendus en Ukraine et en Russie. Peut-être que nos intentions sont mal comprises. Nous souhaitons simplement encourager les pays à parler entre eux et à régler leurs problèmes sans que des civils en subissent les répercussions négatives. »Du côté du secteur privé sud-africain, on espère que la non venue de Vladimir Poutine au sommet des Brics saura adoucir Washington. Car un retrait de l'Agoa pourrait être lourd de conséquences selon Cas Coovadia, à la tête Business Unity South Africa (BUSA), l'un des syndicats du secteur : « Notre pays est l'un des principaux partenaires commerciaux des États-Unis sur le continent. Et notre agriculture, ainsi que nos industries automobiles et minières en ont beaucoup bénéficié. Donc cela aurait certainement un impact fort. »Mais au-delà de l'aspect politique, l'Afrique du Sud, qui a exporté, grâce à l'Agoa, 2,5 milliards d'euros de produits vers les États-Unis en 2021, voit son éligibilité être remise en question à cause de son classement par la Banque mondiale dans la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire. Un argument que rejette Cas Coovadia : « Ce n'est pas recevable à cause de nos graves problèmes sociaux-économiques, avec un manque de croissance et un très fort taux de chômage. »Le pays est, pour l'instant, toujours censé accueillir le sommet de l'Agoa sur son sol, d'ici à la fin de l'année.À lire aussiSommet d'affaires États-Unis-Afrique: Quel avenir pour l'Agoa? [1/4]
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Publié le 13 février 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file21min | Publié le 13 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
Erik Hoel on Consciousness, Free Will, and the Limits of Science
Neuroscientist and author Erik Hoel talks about his book, The World Behind the World, with EconTalk’s Russ Roberts. Is it possible to reconcile the seemingly subjective inner world of human experience with the seemingly objective outer world of observation, measurement, and science? Despite the promise of neuroscience, Hoel argues that this reconciliation is surprisingly difficult. […] The post Erik Hoel on Consciousness, Free Will, and the Limits of Science appeared first on Econlib.
Sommet d'affaires États-Unis-Afrique: Quel avenir pour l'Agoa? [1/4]
La capitale du Botswana, Gaborone, accueillait, il y a une dizaine de jours, le 15e « US-Africa Business Summit », un sommet des affaires entre les États-Unis et l'Afrique. L'administration Biden entendait en effet renouer avec l'Afrique, il y a 7 mois, lors du sommet de Washington. Mais l'un des points qui reste en suspens est l'avenir de l'Agoa. l'African Growth and Opportunity Act doit expirer en 2025 et il n'est pas encore certain qu'elle sera renouvelée à l'identique. De notre envoyée spéciale à GaboroneL'Agoa, cette loi signée en 2000, était jusque-là l'une des pierres angulaires de la stratégie commerciale des États-Unis pour ouvrir leur marché à une quarantaine de pays africains. Elle permet aux pays africains éligibles d'exporter certains produits vers les États-Unis sans droits de douane et le continent en a profité à hauteur de 10 milliards d'euros d'exportations sur l'année 2022. Pour le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi qui accueillait ce sommet des affaires États-Unis/Afrique dans sa capitale, il est impératif que cette loi soit prolongée.« Nous souhaitons très sérieusement que l'administration Biden renouvelle l'Agoa. Un renouvellement maintenant, avec un mandat plus étendu, enverrait un signal fort et apporterait de la confiance aux marchés. Cela servirait également de catalyseur pour l'industrialisation de l'Afrique et son inclusion au sein des chaînes de valeur mondiales. »Cinq pays profitent largement de l'AgoaMais le programme connait aussi des critiques. Depuis sa mise en place, il n'a bénéficié qu'à un petit nombre de produits, avec en premier lieu les exportations de pétrole brut. Pour les autres marchandises, jusqu'en 2021, cinq pays l'Afrique du Sud, le Kenya, le Lesotho, Madagascar et l'Éthiopie concentraient plus des trois quarts des exportations effectuées grâce à ce régime, notamment grâce aux filières textile et automobile déjà bien développées.Osvaldo Gómez Martínez, adjoint aux affaires africaines du bureau américain au commerce, reconnaît qu'il y a besoin de changement : « L'Agoa a été au coeur de nos relations économiques, entre les États-Unis et l'Afrique, et cela reste vrai. Mais le monde a changé, nous avons tous changé en 20 ans. Et même s'il y a d'importantes conversations, très dynamiques, autour du futur, l'Agoa ce n'est pas le seul outil de notre politique commerciale, afin d'améliorer et de renforcer nos partenariats économiques États-Unis/Afrique. »Certaines exportations africaines peuvent, de plus, déjà bénéficier du système de préférences généralisé, sans passer par l'Agoa. La loi apparaît aussi comme moyen de pression commerciale, pour faciliter l'accès de produits américains sur le continent. Et la décision, chaque année, de renouveler ou non l'éligibilité des pays, ne crée pas un environnement stable pour investir, comme le regrette l'Atlantic Council, dans un nouveau rapport. L'ancienne secrétaire d'État française, Rama Yade, est directrice Afrique de ce think tank :« La critique principale, par rapport à l'Agoa, a été qu'il a pu être utilisé comme outil politique. Parfois ça peut se justifier : l'année dernière, l'Éthiopie a été exclue des bénéfices de l'Agoa, comment continuer à faire commerce en ignorant les milliers de morts, les viols, les crimes de guerre ? Dans d'autres cas, peut-être moins, c'est ce que disent certains africains. »L'émergence de partenariats bilatéraux et le développement de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf), pourraient aussi contribuer à transformer le programme américain.À lire aussiUn 15e sommet des affaires États-Unis-Afrique pour redynamiser les échanges avec le continent
IA, Musk et souveraineté numérique: la folle année de la tech
L'humain sera-t-il bientôt dépassé ou parfois remplacé par la machine ? C'est l'heure du bilan d'une première partie d'année 2023 totalement folle dans le domaine de la tech et des industries numériques, animée par quelques personnages emblématiques et de nombreux débats de fond sur l'intelligence artificielle ou la défense de la souveraineté numérique. Au menu notamment : les conséquences du rachat de Twitter par Elon Musk, les implications de l'IA dans les entreprises, la polémique Fiona Scott Morton, les faillites dans le secteur de la tech et le financement des start-up. NOS INVITÉS : - Béatrice Mathieu, grand reporter à l'Express et auteur « Elon Musk : l'enquête inédite » (Robert Laffont). Dans cet entretien vidéo pour RFI, elle dévoile les secrets de l'enfance sud-africaine du milliardaire américain- Julien Pillot, économiste, enseignant chercheur à l'INSEEC grande école- Thibaut le Masne, co-fondateur du podcast Trench Tech, auteur de « La transformation digitale des entreprises, plongez de l'autre côté du miroir » (Eni). ET LES PARTICIPATIONS DE : - Sliman Wyatt Boumedine, directeur financier de Physna - Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi (Inde). En fin d'émission, un clin d'oeil aux lauréats du concours « 60 secondes pour convaincre » organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie. La victoire revient à quatre étudiants du Centre de Techniques de Planification et d'Économie Appliquée.
Bauxite de Guinée, quand la transformation se fait attendre
En avril 2022, les autorités guinéennes lançaient un ultimatum aux entreprises minières du secteur de la bauxite : elles étaient sommées de construire des raffineries d'alumine. Le pays dispose des plus importantes réserves mondiales avec une estimation de 7,4 milliards de tonnes, mais une infime partie est aujourd'hui traitée sur place. Où en est-on aujourd'hui ? De notre correspondant à Conakry,Un an après ce coup de menton du gouvernement, voici le constat : une seule usine produit de l'alumine dans le pays. C'est celle de Fria, à 160 km au nord-est de Conakry, sa construction date des années 1960.« Ça avance très bien en termes de suivi. Un an après la réunion entre le chef de l'État, le colonel Mamadi Doumbouya et les sociétés minières. Elles ont été convoquées ici au ministère des Mines. Je les ai reçus. On a fait un chronogramme et un point sur la situation », explique Ibrahima Khalil Keïta, directeur général du service national de coordination des projets miniers au ministère des Mines. Il se veut rassurant : « Aujourd'hui, le projet le plus avancé est le projet Alteo UMS-SMB et la pose de la première pierre de cette raffinerie est prévue pour début novembre. »Spécialisée dans la production d'alumine, l'entreprise française Alteo a été rachetée en janvier 2021 par United Mining Supply, UMS, un actionnaire de la SMB, la Société Minière de Boké qui exploite la bauxite guinéenne.« Et pour les autres sociétés minières, la pression continue, le suivi continue. On n'a pas baissé les bras, et un comité qui travaille dessus 24 heures sur 24 », précise Ibrahima Khalil Keïta.À lire aussiGuinée: Mamadi Doumbouya veut que la bauxite soit transformée dans le paysDes stratégies sont déjà envisagées pour « que l'État en sorte gagnant », assure le directeur général des projets miniers. Il n'en dira pas plus. L'objectif des autorités aujourd'hui est de disposer le plus rapidement possible d'une, deux ou trois raffineries.La mise en oeuvre de ces raffineries risque de prendre du temps : « Les entreprises sont en train de réaliser des études de faisabilité des différents projets. À ce niveau, il y a bien sûr un engagement des entreprises. Mais cet engagement ne va pas se réaliser de sitôt réalisés, car il y beaucoup de défis à prendre en compte », affirme Amadou Bah, le directeur exécutif de l'ONG Action Mines Guinée.Celui de l'énergie notamment, selon Amadou Bah, alors que la Guinée peine à faire face à la demande des ménages. Elle va devoir produire beaucoup plus, sans émettre trop de gaz à effet de serre pour respecter ses engagements internationaux, explique Amadou Bah.Et puis changer d'activité demande une réorganisation de ces entreprises qui vont devoir, par exemple, former du personnel. Se pose également la question du financement. Lever des fonds pour un projet en Guinée, pays en transition, risque d'être compliqué. Le troisième exportateur de bauxite au monde est encore loin de pouvoir transformer la matière première.À lire aussiGuinée: la transformation de la bauxite en question
La rétrocession de Hong Kong à la Chine : des négociations bilatérales "très dures"
durée : 00:58:48 - Les Accords qui ont changé le monde - par : Jean-Marc Four - Le 1er juillet 1997, Hong Kong a été rétrocédée à la Chine, suite aux accords du 19 décembre 1984. Le dernier gouverneur de l'ancienne colonie britannique, Chris Patten, et le diplomate chinois Wu Hongbo, ex-ambassadeur auprès du groupe de liaison sur Hong Kong, racontent. - invités : Chris Patten Dernier gouverneur britannique de Hong Kong ; Hongbo Wu Diplomate chinois
Côte d'Ivoire: quand les jassides menacent la sécurité alimentaire
Les jassides, insectes ravageurs, ont déjà dévasté 52% de la production du pays, affirme le CNRA, le Centre national de recherche agronomique le plus important d'Afrique de l'Ouest, à RFI. Chose préoccupante : les attaques dévastatrices de jassides s'étendent désormais aux cultures vivrières, du jamais vu, ce qui inquiète très fortement les autorités ivoiriennes. Jean-Louis Konan Konan est un homme inquiet. Le directeur de recherches du Centre national de recherche agronomique (CNRA) n'avait jamais vu cela en 25 ans de carrière. Près de 110 000 cultivateurs sont touchés et plus de la moitié des superficies de coton, ravagés, même si la situation serait sous contrôle concernant le coton, d'après Jean-Louis Konan Konan. « Jusqu'à fin 2022, nous avions plus de 52% du verger national de coton qui a été affecté. Sur une prévision de 492 000 hectares de plantations, on a perdu près de 52% du coton de Côte d'Ivoire. »En plus de faire des ravages sur les cultures cotonnières, les jassides se sont désormais étendues aux maraîchers ivoiriens rendant non comestibles certains légumes. Les équipes de Jean-Louis Konan Konan ont constaté leur propagation dans les zones de Yamoussoukro, Korogho ou encore Bouaké. « Au niveau des cultures maraîchères, ce sont les aubergines et les gombos qui ont été très affectés. Dans la zone centre et dans la zone centre-nord, on estime à 20% les pertes de productions, ce qui fait que ces produits sont très chers sur le marché. »En une semaine, leur prix a doublé, de 1 000 francs CFA à 2 000. Et les jassides s'étendent aussi à la roselle, au kenaf, au manguier, à l'anacardier, au karité, au soja, à l'igname, l'arachide, l'amarante ou encore la patate sans causer pour le moment causer de dégâts.Le risque d'une culture impropre à la consommationMais le pire est à venir, redoute le CNRA. Seule solution : deux insecticides homologués à épandre sur les semences et non sur les plantes. « La première chose, c'est la sensibilisation. Il faudrait que les producteurs sachent que le danger est là. Et qu'ils doivent respecter la consigne de la recherche en traitant tous les semis, les semences qu'ils vont utiliser. De deux : il faut éviter de faire à proximité des plantations de coton votre culture maraîchère ou en association. De trois, il ne faut pas systématiquement utiliser de produits chimiques du coton sur les cultures maraîchères qui sont à maturité ou au stade floraison. »Car sinon, les cultures vivrières et maraîchères seraient impropres à la consommation. Enjeux : la sécurité alimentaire et l'emploi agricole en Côte d'Ivoire. « Si on ne fait rien, il y a un risque de destruction des cultures vivrières, des cultures maraîchères. Et ça, la sécurité alimentaire en dépend directement. Si on passe à 50, à 70% d'attaques comme on l'a vu sur le coton, mais c'est la sécurité alimentaire qui est très menacée. »Voilà pourquoi le CNRA sonne la mobilisation générale contre les jassides en Côte d'Ivoire.
RDC: une loi pour sécuriser les petits agriculteurs du Haut-Katanga
En RDC, après une année de plaidoyer de l'Église catholique, pour la première fois, les paysans et les villages de la province du Haut-Katanga, sont sécurisés contre les expropriations des terres agricoles et des délocalisations au profit des miniers et de grands fermiers. L'assemblée provinciale a voté à la fin du mois de juin une loi locale. Celle-ci détermine les terres agricoles, fixe la procédure d'acquisition et les règles à suivre en cas de conflit ou de délocalisation des communautés. De notre correspondante à Lubumbashi,Dans la province du Haut-Katanga, 70% de la population rurale vit de l'agriculture. Mais ces agriculteurs perdent souvent leurs terres suite à l'expansion soit du secteur minier, soit du secteur immobilier. Pour l'Église catholique qui a initié cette loi, il fallait protéger ces agriculteurs familiaux. « C'est une initiative qui consiste à mettre à l'abri les agriculteurs de la spoliation et d'accaparement des terres par des puissants qui viennent de la ville et qui exploitent les terres des villageois sans tenir compte de leurs droits », explique Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.Création d'un cadastre agricoleParmi les innovations de cette loi : la création d'un cadastre agricole. Des inspecteurs du service de l'agriculture et de l'aménagement du territoire vont classifier des terres. Celles consacrées à l'exploitation agricole et celles destinées à l'exploitation minière ou immobilière. Les modalités seront définies à la création. Pour Lucienne Buhendwa, une agricultrice, c'est déjà une victoire. « Grâce au cadastre agricole, il est désormais possible d'avoir une cartographie des agriculteurs et des superficies exploitées. Ainsi, on ne pourra plus nous exproprier n'importe comment. Et au cas où le gouvernement veut nous subventionner, il lui sera facile de nous localiser et même de faire le suivi », dit-elle.Les espaces des villages protégésAutre innovation : la procédure d'acquisition des terres est simplifiée. Il faudra en faire la demande au chef coutumier. Le paysan pourra obtenir un titre à moindre frais, car le coût du titre foncier est très élevé, explique l'agronome David Kondo. « Quelqu'un peut avoir 20 ou 30 hectares et le coût des documents légaux est de plus de 5 000 dollars. C'est exorbitant par rapport à leurs revenus. Et pour éviter de tout perdre, certains agriculteurs vendent leurs terres et vont acheter ailleurs, loin de leur village. »Cette nouvelle loi doit permettre aux villages, souvent victimes de délocalisation au profit des exploitants miniers, de saisir la justice, car désormais leurs espaces sont protégés. « En RDC, nos villages n'ont pas de statut juridique », explique Jeff Mbiya, chercheur en mines et environnement. « Or, la plupart des contrats miniers sont signés à Kinshasa, parfois les études sur la vacance des terres ne sont pas menées. On protège les terres qui vont servir de terres arables. Quand un autre demandeur arrive, cela peut être un minier, il sera difficile d'exproprier ou de délocaliser la communauté étant donné que la superficie est déjà sécurisée. »Enfin, des organisations de la société civile se disent prêtes à accompagner les paysans en cas de litige en justice.
Le Ghana toujours en proie à la vie chère
Deux mois après l'obtention d'un prêt du FMI, le Ghana se débat toujours avec la vie chère. Les 3 milliards de dollars accordés à Accra par l'institution de Bretton Woods n'a encore que des effets limités. Le Ghana, frappé de plein fouet par la double crise du Covid et de la guerre en Ukraine, a vu la spirale inflationniste stoppée nette. Pour autant, pour les consommateurs, la vie reste extrêmement chère et beaucoup sont surendettés. De notre envoyé spécial à Accra,À Makola, haut lieu du commerce au Ghana, l'effervescence est quotidienne. Mais les visages sont ceux des jours tristes. L'inflation est repartie à la hausse en mai dernier, plus de 42% sur un an. Maria est l'une des centaines de vendeuses de produits alimentaires, et attend, désespérément, un client. « Vous voyez mon pain et mon beurre. Avant, c'était 1,50 cédi maintenant, c'est 20 cédis. Je passe des heures sans vendre, et ça me fatigue trop ! », déplore-t-elle.Lui aussi est un homme essoré par la crise économique ghanéenne. Mickael Blay est un commerçant installé depuis des années sur le grand marché du vêtement de seconde main. Les 3 milliards de dollars de prêt du FMI, il en a bien évidemment entendu parler, mais l'impact est minime selon lui. « 1 dollar vaut 11,4 cédis ghanéens. Donc rien n'a changé. Le cédi a même augmenté. Les effets du prêt du FMI ? Non, non, non, il n'y a eu aucun changement pour notre quotidien. Écoutez-moi bien : du fait de la crise, il y a moins de monnaie en circulation. Les prix restent très hauts. Au niveau monétaire, ça ne va pas, et la tension est toujours très forte », assène-t-il.Aucune marge de manoeuvreMais au niveau macroéconomique, Accra et le FMI insistent pour dire que ces 3 milliards de dollars doivent viabiliser la dette du Ghana. En attendant, le taux d'endettement des ménages ghanéens explose. À Kantamanto, plus grand marché d'Afrique de seconde main, sur les 30 000 commerçants, seuls 20% réalisent des bénéfices. L'immense majorité, comme Mickael Blay n'a aucune marge de manoeuvre. « On est endettés. Tout le monde l'est ici. On va voir les banques pour leur demander un prêt histoire d'avoir une avance de trésorerie. Mais les taux d'emprunt sont si hauts, 35% », regrette-t-il. « Juste pour les intérêts, je rembourse 800 cédis par mois, 9600 sur un an. C'est trop ! Et que se passe-t-il, quand tous vos revenus passent dans le remboursement de vos prêts ? Je suis père de famille. Tss, la vie est vraiment dure ces temps-ci. »À 40 ans, Mickael Blay et sa femme, employée de banque, ont décidé de ne pas avoir un deuxième enfant. Conséquence aussi de la vie chère au Ghana.
Lydia Dugdale on the Lost Art of Dying
Physician and author Lydia Dugdale wants to teach us a better way to die. She argues that this will help us find a better way to live. Listen as she discusses her book, The Lost Art of Dying, with EconTalk’s Russ Roberts. The post Lydia Dugdale on the Lost Art of Dying appeared first on Econlib.
Congo-Brazzaville: le gouvernement impose une hausse de 25% des prix du super
Depuis ce week-end, le prix du super a subi une très forte augmentation : +25%. Le gouvernement se justifie en disant suivre les conseils du Fonds monétaire international. Le FMI qui préconise de stopper les subventions des produits pétroliers. Les associations des consommateurs quant à elles dénoncent le manque des mesures d'accompagnement et craignent une inflation des produits de première nécessité. De notre correspondant à Brazzaville,Dans cette station service du quartier communément appelé Château d'eau, au sud de Brazzaville, ce chef de famille est venu s'approvisionner dans sa berline en compagnie de son épouse.Le litre du super qu'il achetait la veille à 625 francs CFA est passé à 775 francs CFA, soit une augmentation de 25%. Il n'en revient pas. « Je crois qu'avant d'augmenter les produits, il fallait d'abord augmenter les salaires. On a commencé à augmenter les choses depuis un moment. Ça dérange », déplore-t-il.Ce chauffeur de taxi visiblement en colère proteste également contre les nouveaux tarifs du carburant parce que le prix de sa course reste le même. « Le chauffeur [de taxi] est devenu très esclave parce qu'il doit donner le versement [à son patron] et acheter le carburant. Est-ce que je laisse ce boulot ? Je rentre au village ? Sinon, comment je vais faire ? », demande le chauffeur.Vers une inflation importanteEn janvier dernier, le prix de l'essence avait d'abord augmenté de 5%. Cette fois-ci, à 25%, Mermans Babounga de l'Observatoire des droits des consommateurs estime que l'inflation sera importante. « Le transport est le maillon essentiel qui permet de ravitailler tous les marchés, y compris même ceux qui sont dans la prestation des services qui pourraient utiliser du carburant. Ça va impacter tout ce monde », prévient Mermans Babounga.De son côté, Cyrille Ndzoundou, président du groupe des transports terrestres du Congo, pense que, sans mesures d'accompagnement, les autorités ont mis la charrue avant les boeufs. « Ce gouvernement est passé à l'augmentation pour vouloir discuter [avec la société civile] après. Ce qui veut dire que nous subissons la loi du gouvernement, ce qui ne nous arrange pas, parce que jusqu'aujourd'hui, nous avons des difficultés pour joindre la recette et le carburant. »« Nous devons savoir dire la vérité à nos populations »Le gouvernement dit avoir revu les prix à la hausse en suivant les conseils du FMI qui lui demande d'arrêter avec les subventions des produits pétroliers. Des subventions qui lui coûtent au moins 300 milliards de francs CFA par année. Le souhait serait d'orienter cette manne vers les secteurs tels la santé et l'éducation. « Nous devons savoir dire la vérité à nos populations, et commencer à affronter la réalité des prix », déclare Anatole Collinet Makosso, chef du gouvernement congolais. « Petit à petit, nous revisitions notre modèle économique ; un modèle qui a été longtemps influencé par l'intervention de l'État. »En coulisse, le gouvernement redoute une spirale inflationniste.
Afrique: le secteur minier courtisé et surveillé
Éco d'ici Éco d'ailleurs vous plonge cette semaine dans le monde fascinant des mines en Afrique, continent riche en ressources souterraines : cobalt, cuivre, lithium, fer, or, bauxite manganèse, et bien d'autres encore. C'est une activité essentielle pour de nombreuses économies africaines et pour le monde entier. La demande en matières premières dites critiques a explosé ces dernières années car en dépend la fabrication des véhicules électriques, ordinateurs ou téléphones portables. Une course à ces matières premières dites critiques est donc lancée, la Chine ayant pris une sérieuse longueur d'avance sur les européens notamment. Au-delà de la quête d'investissements étrangers et de l'exigence de décarbonation et d'économies d'énergie, bien des questions se posent pour ce secteur qui a souvent mauvaise réputation : le respect des règles des droits des travailleurs, le bien-être des communautés locales, la transparence dans les contrats, la lutte contre la corruption. Nos invités :- Ismaël Diakité, président de la chambre des mines de Guinée, haut-représentant du consortium SMB-Winning chargé du projet Simandou. Entretien à retrouver en vidéo ici.- Alexandra Brangeon, journaliste à RFI, de retour de reportage dans les mines de cobalt de la région de Kolwezi et Lubumbashi en RDC avec l'Institut du cobalt. - Marie-Pierre-Olphand, journaliste spécialiste des matières premières à RFI. A suivi l'événement Mining on top Africa à Paris. - Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie et climat de l'institut français des relations internationales.- Anders Lindberg, porte-parole de l'entreprise publique suédoise LKAB, exploitante d'un gisement de terres rares à Kiruna (Suède).
Are more adult nappies sold in Japan than baby ones?
Japan has one of the highest rates of life expectancy and one of the lowest birth rates. But does that mean that a widely circulated claim that more nappies aimed at adults are sold in Japan than those made for babies is true? With guests Sarah Parsons, Senior Teaching Fellow at SOAS in London and Dr Mireya Solis, Knight Chair in Japan Studies at the Brookings Institution. Presenter: Charlotte McDonald Reporter: Isobel Gough Producers: Isobel Gough, Jon Bithrey Sound Engineer: James Beard Production Co-ordinator: Brenda Brown
La Fondation Tony Elumelu ou la fabrique des futurs champions de l'entrepreneuriat africain
Plus de 18 000 entrepreneurs africains formés et autonomisés en 13 ans. La Fondation Tony Elumelu, basée à Lagos au Nigeria, est un véritable incubateur de jeunes talents. Lancée en 2010, elle accompagne les futurs champions de l'entrepreneuriat en Afrique. Ses programmes prestigieux et ultra-sélectifs sont dispensés en quatre langues : l'anglais, le français, l'arabe et le portugais. Ils s'inspirent de l'Africapitalisme, la vision économique développée par son fondateur, le milliardaire nigérian Tony Elumelu. Cet ancien vendeur de photocopieuse est aujourd'hui à la tête de l'United Bank for Africa (UBA). Au cours de sa carrière, Tony Elumelu a développé une conviction : le secteur privé va libérer le potentiel de l'Afrique. Raison pour laquelle, en tant que philanthrope de premier plan, il investit autant en faveur de la jeunesse africaine. Un homme dont le parcours et les initiatives inspirent de nombreux entrepreneurs sur le continent. De passe au Salon VivaTech début juin à Paris, le milliardaire était de passage suscite l'admiration. « Ah, Tony, c'est un grand frère ! C'est une icône, une idole pour toute la jeunesse africaine. On est très inspiré. Son nom évoque beaucoup d'espoir pour nous autres qui sommes là, qui essaient de se battre et puis ça fait l'affaire ! », nous dit un homme. « C'est un géant. Dans l'entrepreneuriat africain, aujourd'hui, on ne parle que de lui », indique une femme.Tony Elumelu, c'est « le succès à l'Africaine. C'est un peu comme Dangote. Mais un Dangote qui vient à la rencontre de la population pour dire que, vous aussi, vous pouvez le faire », poursuit-elle. « Moi, je vois un monsieur qui a assez d'expérience en termes d'entrepreneuriat et qui a la volonté de redonner aux jeunes africains, le savoir. Partager le savoir avec eux, mais aussi les soutenir, en investissant dans la jeunesse et l'entrepreneuriat », ajoute un homme.« Nous voulons des millions de Tony Elumelu »Investir dans la jeunesse, créer la nouvelle génération d'entrepreneurs à succès du continent, c'est l'objectif de Somachi Chris-Asoluka, la Présidente Directrice Générale de la Fondation Tony Elumelu. « Vous savez, Monsieur Elumelu a énormément de succès. Je pense qu'il est l'investisseur et le philanthrope africain le plus connu. Mais nous ne voulons pas qu'il soit le seul. Nous voulons des millions de Tony Elumelu. Il a 60 ans maintenant ! Donc nous voulons des Tony Elumelu plus jeunes... Et nous leur donnerons tout le soutien, le capital et la visibilité qu'ils méritent », dit-elle.À tout entrepreneur qui la rejoint, la fondation offre une enveloppe de 5 000 dollars. De quoi attirer les candidatures. Mais les programmes de formation restent extrêmement sélectifs. « Nous avons reçu plus de 400 000 candidatures l'an dernier. Mais nous n'en avons sélectionné que 5 000. Uniquement les meilleures idées d'Afrique. Pour choisir, nous regardons trois éléments : d'abord, quelle sera la rentabilité de votre entreprise ? Ensuite, on s'assure que votre projet est réalisable : y pensez-vous depuis longtemps ? Y a-t-il un marché ? Avez-vous fait des recherches ? Comprenez-vous votre public-cible ? Enfin, on recherche des entrepreneurs qui contribuent aux objectifs de développement durable : éradication de la pauvreté et de la faim, inclusion des femmes, tout cela à la fois », explique-t-elle.« Si moi, j'ai réussi en Afrique, vous pouvez aussi réussir »Depuis sa création en 2010, la Fondation dit avoir formé plus de 18 000 entrepreneurs. En 2015, Tony Elumelu s'est engagé à y injecter 100 millions de dollars supplémentaires. Son objectif : accompagner 10 000 nouveaux entrepreneurs africains, d'ici à 2025. « L'environnement est difficile. Mais n'abandonnez pas. Soyez résilients. Continuez à essayer. Je ne suis pas le fils d'un millionnaire... Si moi, j'ai réussi en Afrique, vous pouvez aussi réussir. Et même mieux que moi », dit-il.À lire aussiTony Elumelu: «Le potentiel économique de l'Afrique est énorme»
Start-up africaines au Rwanda: un optimisme contagieux pour l'avenir de la fintech en Afrique (2/2)
Le mois dernier, Kigali, la capitale rwandaise a accueilli le premier Forum mondial annuel inclusif sur les Fintech, organisé par Elevandi, organisation non lucrative de l'autorité monétaire de Singapour, en partenariat avec Rwanda Finance Limited, société détenue par l'État rwandais. Parmi les invités, de nombreuses start-up africaines, optimistes sur l'avenir du secteur sur le continent. De notre correspondante à Kigali,Il n'aura fallu que quelques années à Flutterwave, fintech américano-nigériane créée en 2016 pour rentrer dans le club très privé des licornes, ces start-up valorisées à plus d'un milliard de dollars. « Quand ça a commencé, la mission était de rassembler les infrastructures fragmentées de paiement en Afrique, afin de créer une seule plateforme de paiement et de soutenir les entreprises africaines à se développer mondialement, mais aussi les entreprises mondiales de venir en Afrique », explique Leah Uwihoreye, responsable de l'entreprise pour la région d'Afrique de l'Est.Sur les sept licornes africaines, six d'entre elles sont des fintech. Un secteur qui attire de plus en plus d'entrepreneurs comme Jacqueline Aby, fondatrice de la start-up Magmatech, créée en Côte d'Ivoire en 2021 et présente dans huit pays de la sous-région. « Magmatech est un opérateur de transfert d'argent, qui permet de faire des transferts digitaux, et aussi en espèces et comptes bancaires dans toute la sous-région. Nous faisons aussi des intégrations avec d'autres collègues, fintech ou agrégateurs, ou même des opérateurs de transferts d'argent internationaux, qui leur permettent de passer par nous pour faire leurs paiements digitaux dans nos régions », indique-t-elle.Le digital prend de plus en plus de place dans l'économie du continent. À elle seule, l'Afrique comptait en 2022 plus de la moitié des comptes de paiements mobiles au monde. Un marché en pleine expansion selon la femme d'affaires. « Il y a la place, il y a le besoin. Il y a besoin de plusieurs acteurs. Parce qu'aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, nous avons certaines fintechs, et on se complémentarise beaucoup, et on en a besoin d'autres, qui viennent avec d'autres solutions, d'autres produits. Il y a énormément de besoins pour digitaliser tout ce qui est paiements, transferts, économie rurale surtout, l'inclusion financière ».L'inclusion, point d'entrée de nombreuses fintech qui cherchent à cibler les populations sans compte bancaire qui n'ont pas accès à des services financiers traditionnels. « Au-delà du mobile money, beaucoup de services se sont développés, des services relatifs au crédit, au lending, des services qui ont permis aujourd'hui de développer l'analyse du risque client, du risque crédit des populations. Et le mobile money a permis d'octroyer du crédit, des petits crédits à ces populations qui n'avaient auparavant pas accès au système financier classique », dit Alex Sea, directeur de l'organisation Africa Fintech Forum.Selon le cabinet de conseil McKinsey, au total, les revenus des fintech africaines étaient estimés entre 4 et 6 milliards de dollars en 2020.À lire aussiAu Rwanda, Kigali se veut la nouvelle place forte de la fintech en Afrique (1/2)
Au Rwanda, Kigali se veut la nouvelle place forte de la fintech en Afrique (1/2)
La fintech, qui rassemble les entreprises utilisant les nouvelles technologiques pour offrir des services financiers à leurs utilisateurs, est un secteur en plein boom sur le continent africain. Reportage dans l'un des nombreux espaces de travail pour les entrepreneurs de Kigali. De notre correspondante à Kigali,Dans l'espace de coworking de la Westerwelle Startup Haus, les entrepreneurs travaillent en silence. Parmi eux, Mugisha Alex qui a lancé il y a un mois son premier projet de fintech, destiné à faciliter l'envoi d'argent vers l'étranger.« On essaie de faire en sorte que les transactions soient beaucoup moins chères et qu'elles soient beaucoup plus accessibles, parce que pour le moment, on n'a pas d'infrastructures assez solides et fiables pour faire les transferts d'argent rapides et faciles », explique-t-il.Un jeune projet qui est né d'une expérience personnelle, vécue par le jeune entrepreneur quand il était encore étudiant dans une université à Kigali. « On avait des problèmes parce qu'il y avait des retards dans les transferts d'argent », indique Mugisha Alex. « J'avais un colocataire qui était du Niger, et quand il n'avait pas accès à son argent on avait des problèmes dans la maison parce qu'on devait tous contribuer aux dépenses qu'on avait. »À écouter aussiLa tech africaine poursuit sa croissance, selon le dernier rapport de Partech AfricaUne appétence accrue pour la fintechDepuis l'inauguration de la branche rwandaise de la Westerwelle Startup Haus en 2018, Blaise Duci, responsable des programmes, voit de plus en plus de projets de fintech être développés par les entrepreneurs à Kigali.« La plupart développent des solutions pour les PME, cela peut aller de la comptabilité, des solutions pour moins utiliser les papiers, aux nouvelles technologies comme la blockchain », décrypte Blaise Duci. « Je dirais notamment que la fintech est une grande composante des projets technologiques dans le secteur de la santé, mais aussi dans le secteur des assurances, du moins pour le programme d'assurance-tech que nous soutenons. »Créer un environnement favorable à l'émergence de la fintechAfin de développer le secteur, le Rwanda a instauré une stratégie quinquennale sur la fintech de 2022 jusqu'en 2027. Objectif, selon Alex Ntare, directeur de la Chambre des TIC [Technologies de l'information et de la communication, NDLR] : créer l'environnement le plus favorable possible pour faire de Kigali un centre fintech sur le continent, et aider les nouvelles start-up à se lancer.À écouter aussiTech africaine: la RDC veut promouvoir ses solutions« Nous travaillons avec la banque centrale sur cette stratégie, sur la "Sandbox" des régulations fintech, qui regarde le type de réglementations en place et ce que les entreprises et start-up veulent faire si on ne répond pas à leurs besoins », déclare Alex Ntare. « Mais même si c'est le cas, on relâche en quelque sorte l'environnement pour permettre aux entreprises et start-up qui veulent entrer dans ce marché de pouvoir commencer, et ensuite de s'agrandir. »Selon lui, le nombre d'entreprises fintech enregistrées dans la chambre des TIC est passé de moins de cinq en 2011, à plus de 40 aujourd'hui.
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Published on February 13, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file21min | Published on February 13, 2023Legal noticeLegal notice\ No newline at end of file
Sierra Leone: comment la crise économique a fait exploser l'insécurité alimentaire
En Sierra Leone, le président réélu Julius Maada Bio va devoir composer avec une crise économique qui n'a cessé d'empirer depuis l'an dernier. Avec 43% d'inflation sur un an, près de 60% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté... Les observateurs alertent sur une insécurité alimentaire devenue préoccupante. De notre envoyée spéciale à Freetown,Dans les rues de Freetown, en période post-électorale, les habitants sont unanimes : l'urgence, c'est de pallier l'augmentation du prix des denrées alimentaires... Plus de 50% sur ces 12 derniers mois. Dans une échoppe déserte, Mustaphe Ekke, commerçant du quartier de Victory Park, raconte sa galère quotidienne. « Avant, on pouvait aller dans n'importe quelle boutique de riz sauté et acheter une portion de riz pour 5 000 leones. Maintenant, c'est au-dessus de nos moyens. Vous allez à la boutique, et ils vous disent que c'est 12 000, 15 000 leones. Parlons aussi de la nourriture la moins chère de notre pays, celle qui est tellement insignifiante qu'on ne se posait jamais la question de pouvoir se la payer ou non... Le garri, la semoule de manioc. Aujourd'hui, même le garri est devenu cher. C'est 5 000 leones la tasse de garri, alors qu'avant, vous en aviez trois pour 1 000 leones ! » Pour Antoine Esteban, directeur pays d'Action contre la Faim en Sierra Leone, la situation de l'insécurité alimentaire dans le pays est « préoccupante ». Celle-ci atteint désormais 81% de la population, selon le Programme alimentaire mondial, soit plus de 6 millions de personnes. Et la moitié des Sierra-Léonais a une consommation alimentaire insuffisante. « On observe différentes stratégies d'adaptation négative, régulièrement adoptées par la frange la plus démunie de la population, telles que la réduction du nombre de repas par jour, ou la consommation de récoltes immatures. Il faut également noter qu'avec l'inflation généralisée, on observe une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs, qui représentent la majorité de la population, ce qui se traduit par une baisse de leurs revenus et, du coup, de leur capacité à répondre à leurs besoins en sécurité alimentaire, et à ceux de leurs ménages. »Aux racines du problème, un système agricole insuffisamment financé et développé... Et l'hyper-dépendance du pays aux importations, explique Jamie Hitchen, chercheur canadien spécialisé sur la Sierra Leone. « Pour les produits alimentaires de base, pour presque tous les biens, ils n'exportent presque rien et importent presque tout. Cela signifie qu'avec l'augmentation du prix des produits mondiaux, le prix des produits en Sierra Leone augmente de façon astronomique. La Sierra Leone était un exportateur de riz au moment de l'indépendance. Et puis la guerre civile a éclaté, et elle a eu un impact désastreux sur l'économie. Et maintenant, il y a beaucoup d'intérêts d'investisseurs qu'il faut surmonter... Beaucoup de gens gagnent beaucoup d'argent en important des choses dans ce pays. »La Sierra Leone, enfin, est l'un des pays d'Afrique de l'Ouest les plus gravement touchés par le changement climatique, dont pâtit lourdement sa production agricole.
Marc Andreessen on Why AI Will Save the World
Marc Andreessen thinks AI will make everything better–if only we get out of the way. He argues that in every aspect of human activity, our ability to understand, synthesize, and generate knowledge results in better outcomes. Listen as the entrepreneur and venture capitalist speaks with EconTalk’s Russ Roberts about AI’s potential to improve the world and […] The post Marc Andreessen on Why AI Will Save the World appeared first on Econlib.
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Publié le 13 février 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 19 juin 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 5 juin 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 22 mai 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Publié le 9 mai 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Publié le 24 avril 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Publié le 10 avril 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Publié le 27 mars 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Publié le 13 mars 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Publié le 27 février 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.\ No newline at end of file21min | Publié le 13 février 2023Mentions légalesMentions légales\ No newline at end of file
L'accord de Paris sur le climat : comment mettre d'accord toute la planète ?
durée : 00:58:46 - Les Accords qui ont changé le monde - par : Jean-Marc Four - L'accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique, a été signé par 194 pays et par l'Union européenne, en 2015. François Hollande, président de la République à l'époque, et la diplomate Laurence Tubiana racontent les coulisses de ce marathon diplomatique. - invités : Laurence Tubiana Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia; François Hollande Homme d'État français (PS)
En Côte d'Ivoire, les fruits de la passion ravagés par une maladie non identifiée
Depuis deux à trois ans, il est de plus en plus difficile de trouver des fruits de la passion sur les étales des marchés ivoiriens. En 5 ans, le prix du fruit a été multiplié par six, passant de 500 à 3 000 francs CFA le kilo. De notre correspondant à Abidjan,Avec ses pétales violets, sa couronne de filaments bleu mauve et son architecture sophistiquée, la fleur de la passion est une splendeur de la nature. Malheureusement, cette année encore, elle est absente des champs de passiflore de Mamadou Soumahoro.Ce jour-là, le cultivateur ne trouve aucun fruit dans son champ. Les feuilles jaunissent, les tiges brunissent et leur croissance est subitement stoppée. C'est la troisième fois qu'il va remplacer ses pieds de passiflore. Quelle est cette étrange maladie qui a contaminé tous les champs de passiflore du pays, d'Azaguié à Tiassalé ? Le cultivateur s'interroge.« Aucune idée de son nom, c'est une maladie qui nous a surpris comme ça. Bon, je ne sais pas si c'est un truc du sol, mais seulement, je n'ai aucune idée de cette maladie-là. Toute la région, jusqu'à Tiassalé, il y a ce problème. J'ai des collègues là-bas, ils disent que c'est un problème pour avoir un sceau de passion. C'est une maladie générale, c'est un peu partout. »La piste de la maladie de la tache brune ?À la même époque, il y a trois ans, il récoltait 15 sacs de 50 kilos par semaine contre à peine 2 ou 3 l'année dernière. Mamadou Soumahoro n'est pas pour autant découragé et souhaite sauvegarder une activité naguère rentable. « J'insiste parce que c'est une culture qui nourrit son homme. Et puis c'est une culture que j'aime beaucoup. La passion est très passionnante », dit-il en riant.Contacté, le CNRA, le Centre national de recherche agronomique, n'en sait pas plus. D'autres spécialistes évoquent la maladie de la tache brune. La plante grimpante luxuriante a besoin de beaucoup d'eau, elle apprécie les bas-fonds marécageux et le soleil. Avant d'être apprivoisée par les cultivateurs, elle poussait naturellement dans le sud-est du pays, rappelle Sylvestre Boni, pépiniériste à Azaguié Aoua.« La passiflore à l'origine donnait naturellement. Mais comme il y a un manque de jachère à cause de la culture intensive de l'hévéa, des palmiers à huile, du cacao... c'est pour ça que cela ne donne pas. Aujourd'hui, vous n'allez pas trouver vingt personnes qui font de la passiflore, mais avant, il y en avait plus de 50 ans ici », rappelle Sylvestre Boni.Le jus naturel de passion, souvent mélangé au jus de citron, autrefois un incontournable des maquis d'Abidjan, est désormais quasiment introuvable.
Transport aérien: les nouvelles frontières climatiques
Epidémie de Covid, guerre en Ukraine, fluctuation des prix des carburants, pénuries de main d'oeuvre : l'industrie du transport aérien subit des chocs à répétition. Et pourtant, après deux années très difficiles et quelques faillites, le secteur renoue avec les bénéfices, à la faveur de la forte reprise du trafic. Dans le même temps, est né un questionnement général sur l'impact environnemental de l'aviation lié à l'urgence climatique. La technologie saura-t-elle trouver les solutions pour permettre au secteur aérien de se décarboner ? L'aviation commerciale saura-t-elle elle-même se réinventer ? NOS INVITÉS : - Marie Owens Thomsen, cheffe économiste de IATA (Association internationale du transport aérien) qui représente 300 compagnies aériennes et 83% du trafic de passagers dans le monde, chargée des questions de durabilité- Marc Ivaldi, directeur d'Études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), professeur à l'École d'Économie de Toulouse, président de l'Association française de l'Économie des Transports. NOS REPORTAGES :L'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, au nord de Paris, est le plus grand d'Europe en termes de superficie. Chaque jour, se croisent des centaines de vols desservant 123 destinations dans 34 pays. Le trafic y a fortement repris. Julien Gouesmatte, journaliste au service économie de RFI, est allé prendre la température auprès des passagers alors que débutent les congés d'été. L'aéroport de Dubaï est devenu, en 2022, le plus fréquenté au monde. 66 millions de voyageurs. Une tendance qui se poursuit en 2023 et qui s'explique en partie par l'afflux de passagers russes pas toujours les bienvenus ailleurs dans le monde. Une clientèle touristique très recherchée. Reportage de notre correspondant aux Émirats arabes unis, Nicolas Keraudren. En fin d'émission, nous revenons sur la décision de Macky Sall de ne pas être candidat à la prochaine présidentielle et de ne pas briguer un troisième mandat. Une décision largement commentée, y compris dans les milieux économiques. Quel bilan tirer de l'action de celui qui dirige le pays depuis 2012 ? Et quelles perspectives pour l'avenir dans le contexte international ? À l'issue du Forum Invest In Sénégal qui s'est tenu du 6 au 8 juillet 2023 à Diamnadio, entretien avec Meissa Babou, professeur d'Économie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il critique vivement la politique économique de Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir en 2012.
Does it take 10,000 litres of water to make a pair of jeans?
Various claims have been made about how much water is used in the production of a pair of jeans, that cornerstone of casual clothing. With growing worries over the environmental impact of denim production, More or Less decided to investigate - with the help of journalist and researcher Elizabeth L. Cline who has written extensively on sustainability and the fashion industry. This programme was first broadcast in July 2022. Presenter: Tim Harford Producers: Lizzy McNeill, Jon Bithrey Programme Coordinator: Brenda Brown Sound engineer: Neil Churchill Editor: Richard Vadon (A worker sews blue jeans in a textile company in Xintang, China, dubbed the 'denim jeans capital of the world'. Photo: Lucas Schifres/Getty images)
Centrafrique: les chutes de Boali, une source de revenus potentiels pour l'État
Les chutes de Boali font partie des sites touristiques les plus célèbres de Centrafrique. Le site abrite aussi un zoo qui accueille près d'un millier de touristes chaque semaine, selon ses guides touristiques. Alors que la Centrafrique est confrontée à une baisse de ses recettes fiscales, ces chutes pourraient constituer une source de revenus potentiels pour l'État. De notre correspondant à Bangui,Le dos tourné à la vallée, le regard fixé à 50 m de hauteur, Rosmon Zokouè observe les eaux qui tombent d'un air émerveillé. « C'est spectaculaire pour moi. Les chutes de Boali font partie des merveilles du monde. Les chutes de Boali représentent un lieu de culte et de rituels pour les habitants, mais aussi, cela représente toutes leurs richesses, parce que toutes les activités d'ici sont concentrées autour de la pisciculture, mais aussi de la pêche », décrit-il.Avant d'entrer dans le site des chutes, il y a des conditions à remplir. Les prix sont affichés sur des pancartes à chaque carrefour. Vêtus de chemises blanches et pantalons noirs, une dizaine de guides sont là pour conduire les touristes. Antony fait partie des guides : « Comme vous le voyez, les chutes d'eau de Boali sont incroyables avec six cascades de 50 m de hauteur. Les installations d'accueil sont très bonnes et le prix est abordable. Nous accueillons près d'un millier de visiteurs chaque semaine. Les enfants paient 1 000 francs CFA et les adultes 2 000 francs CFA. Nous avons des chambres, des nourritures aux prix abordables. Contrairement aux Centrafricains, les étrangers doivent payer 5 000 francs CFA pour visiter le site. »Investir pour le tourismeLe site possède également un zoo avec quelques animaux exposés à l'exemple des serpents boas, singes, oiseaux, caïmans, tortues ou encore des perroquets. Melissa Yérimo qui vient de Bangui a fait une belle découverte. « C'est vraiment une grande richesse pour notre pays, la République centrafricaine. À chaque fois qu'on arrive, on a envie de le voir, on a envie d'aller visiter, donc du coup, c'est un endroit touristique. »Au sommet des cascades, il y a un restaurant fait en bois et des appartements. Les chutes de Boali peuvent être une source de revenus pour l'État. Mais selon l'économiste Didace Sabone, beaucoup reste à faire.« Je crois qu'il faut faire des investissements. D'abord des investissements en termes de route, il faut des infrastructures d'accueil. Il faut qu'il y ait des chaînes de restauration, sans oublier un réseau téléphonique fiable », explique Didace Sabone, qui ajoute : « Les touristes, quand ils viennent de tous les côtés, ils aimeraient être connectés au monde. Il va falloir qu'il y ait aussi l'installation des succursales des agences bancaires. L'État et le régulateur peuvent faire pour la ville un plan et à travers ce plan susciter des investissements privés. »Pillé en 2013 puis réhabilité en 2021, le site des chutes de Boali constitue une source de revenus potentielle pour le pays.
Waspito, MyDawa... ces start-ups africaines qui font le pari de l'e-santé
En Afrique, près de la moitié des citoyens (48%) soit environ 672 millions de personnes n'ont toujours pas accès aux soins de santé essentiels selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour répondre à cette problématique, de plus en plus de start-up africaines font donc le pari de l'e-santé. En Afrique francophone comme anglophone, ce secteur est en pleine expansion. Illustration avec deux start-ups - Waspito et MyDawa - venues présenter leurs solutions innovantes à Paris. C'était début juin, à l'occasion du VivaTech, le plus grand salon d'Europe dédié à l'innovation et aux nouvelles technologies. Avoir accès à un médecin en un clic, c'est ce que propose Waspito, une plateforme de télémédecine lancée par la start-up camerounaise du même nom. « Disons qu'à 2h00 du matin, vous vous réveillez avec des maux de tête sans fin. Vous allez sur l'application, vous consultez le docteur que vous voulez. C'est tout. Ça se passe en cinq minutes. Vous n'avez pas besoin de prendre le taxi ou d'appeler un numéro. C'est direct, ça fonctionne 24h/24. Vous parlez avec le docteur, vous faites une consultation. Et puis, le problème est réglé. C'est tout », explique Walters Fossung, responsable de l'équipe basée à Paris. « La douleur à laquelle j'ai fait face, ce n'est pas quelque chose que j'aimerais voir arriver à d'autres personnes »Lancée en 2020, Waspito dispose aujourd'hui d'un réseau de plus de 800 médecins, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, et prochainement, au Sénégal. Une aventure entrepreneuriale partie d'un drame familial, raconte son fondateur, le Camerounais Jean Lobe. « En 2017, j'ai perdu mon père. Il a eu une crise cardiaque dans une petite ville du Cameroun. Il n'y avait pas de cardiologue. Quand on le transportait vers là où il y avait un cardiologue, il est mort en chemin. Je me suis dit : la douleur à laquelle j'ai fait face, ce n'est pas quelque chose que j'aimerais voir arriver à d'autres personnes. Donc je me suis dit : "ok je vais travailler avec les médecins pour améliorer l'accès aux soins de santé". Parce que j'ai compris qu'il y a 500 millions d'Africains qui doivent voyager pour voir un médecin. Et beaucoup d'entre eux meurent en chemin, comme mon père. »La plateforme connecte également les patients à des laboratoires et des pharmacies, pour des prélèvements à domicile ou la livraison de médicaments. Des services similaires à ceux proposés par MyDawa, une start-up lancée il y a six ans au Kenya, aujourd'hui dirigée par Priscilla Muhiu. « Si vous allez sur notre plateforme, vous y trouverez des vitamines, des médicaments en vente libre. Nous avons aussi des produits de beauté, car tout est lié au bien-être physique. Nous voulons vous permettre de vous sentir bien, de prendre soin de vous. C'est pourquoi nous fournissons des informations et des produits qui vous permettront de prendre le contrôle de votre parcours de santé », explique-t-elle.Prochain pays dans lequel MyDawa souhaite lancer ses activités, l'Ouganda. La start-up se dit aussi intéressée par les marchés marocain et angolais. Signe que l'e-santé gagne du terrain en Afrique, en particulier depuis la pandémie de Covid-19. Selon la plateforme spécialisée Disrupt Africa, la santé numérique est le 3etroisièmeme secteur d'activité dans lequel les start-ups africaines ont obtenu le plus de financements en 2022.
Immigration: A More or Less Special Programme
More than 1.2 million people came into the country to stay for more than 12 months in 2022. As only 560,000 left the country, this means net migration is at an all-time high. Both the Prime Minister and Home Secretary have said the number of people coming needs to come down. But who counts as an immigrant? How are the figures worked out? Charlotte McDonald will be finding out what the numbers tell us about who is coming to the UK and why. Plus - what about the people who left in 2022?
Afrique du Sud: les éoliennes, solution à la crise énergétique?
L'Afrique du Sud traverse une crise énergétique sans précédent qui l'oblige à repenser ses sources de production électrique. Les centrales à charbon vieillissantes, qui produisent plus 80% de l'électricité, tombent régulièrement en panne et polluent l'atmosphère. Face à l'urgence climatique et à la crise de la production électrique, le pays s'ouvre petit à petit aux énergies renouvelables, comme les éoliennes. Mais leur développement rencontre plusieurs obstacles. La ville portuaire de Port Elizabeth, récemment renommée Gqeberha, conserve un surnom évocateur : la cité venteuse. Plusieurs promoteurs veulent tirer profit de ce vent en développant des fermes éoliennes. Des projets auxquels s'oppose un groupement de réserves naturelles privées. « Certaines éoliennes sont pile en face de nous et si tous les projets aboutissaient, l'une des réserves serait quasiment encerclée, ce serait fatal pour son activité », explique Rob Gradwell qui représente la réserve de Lalibela.Avec seulement 1 300 éoliennes installées en Afrique du Sud, les turbines ne font pas encore vraiment partie du paysage et pourtant elles sont parfois rejetées. À terme, seront-elles acceptées ? Oui, selon cette famille originaire du Cap, qui visite le parc national des éléphants d'Addo, depuis lequel on peut apercevoir un champ d'éoliennes : « Ce n'est pas du tout un problème, au contraire, ça peut avoir un effet positif d'avoir davantage d'énergie renouvelable et durable sur le long terme », explique la femme. « On doit être le seul pays à connaître des délestages, des coupures d'électricité programmées, donc on a besoin des éoliennes », poursuit le mari. « On en a vu beaucoup sur la route, c'est joli ! », ajoute leur fils.La demande dépasse l'offreLeur développement a connu un coup de frein dans les provinces où le réseau électrique manque de capacité. La demande dépasse l'offre explique Nick Hedley, chercheur et éditorialiste sur les questions de climat et d'énergie. « Les dernières statistiques du régulateur de l'énergie sud-africain montrent que les projets en attente de disponibilité sur le réseau représentent une puissance de 20 gigawatts. Ce sont surtout des projets portés par des industries manufacturières qui veulent produire leur propre énergie et une majorité d'entre elles misent sur l'éolien ». Le réseau électrique devra gagner en capacité si l'Afrique du Sud veut profiter de l'abondance de ses ressources en énergie renouvelable. « On a d'excellentes ressources éoliennes, en particulier sur les côtes du Cap Occidental et du Cap Oriental. On n'a pas encore d'éolien en mer, mais le potentiel est très important », ajoute Nick Hedley.Pour se développer, l'énergie éolienne devra surmonter des défis techniques et se faire accepter par la population. Les promoteurs pourront concourir lors d'un nouvel appel d'offre qui doit s'ouvrir au mois de juin.
Nigeria: avec la fin des subventions, les prix à la pompe s'envolent
Au Nigeria, les prix à la pompe ne cessent de s'envoler. Fin mai, ils ont même triplé. En cause : une décision du tout nouveau président, Bola Ahmed Tinubu. À la surprise générale, le dirigeant a signé l'arrêt des subventions des carburants. Une décision qui s'est répercutée sur tous les secteurs d'activité, même si la circulation des véhicules a repris dans les principales villes du pays. Paradoxalement, le Nigeria deuxième producteur africain de pétrole brut importe aujourd'hui plus de 90 % de son carburant. De notre correspondant à Lagos,Bientôt un mois que l'activité est calme au terminal routier de la société G. Agofure Motors. Kelly Imonuno supervise les départs des minibus assurant des liaisons entre Lagos et le delta du Niger et l'est du Nigeria.« Le nombre de clients est très faible. Comme vous pouvez le voir aujourd'hui, le premier véhicule est parti. Avant, les prix de nos billets étaient davantage accessibles. Ce matin, nous aurions eu plus de passagers. Et ce seraient quatre ou cinq bus qui partiraient de ce terminal l'un après l'autre », explique-t-il.La suppression de la subvention sur les carburants a eu un effet dévastateur sur le chiffre d'affaires de cette PME de transports. Kelly est inquiet. Si le prix du carburant ne redescend pas dans les prochains mois, son emploi et ceux de ses collègues pourraient être menacés.« Il n'y a pas longtemps, après avoir chargé un véhicule, au moment du départ, je pouvais donner à mes chauffeurs 3 000 nairas pour qu'ils achètent du carburant. Mais maintenant, avec la suppression des subventions, le carburant est vendu à 500 et quelques nairas le litre. Je leur donne 8 à 10 000 nairas, ce qui leur permet d'acheter 20 litres d'essence. Alors qu'auparavant, 3 000 nairas suffisaient pour acheter ces 20 litres. »Un triplement du prix de l'essenceLe président Bola Ahmed Tinubu assume complètement sa décision d'arrêter, dès les premières minutes de son mandat, une subvention datant de la fin des années 70. L'essence est passée de 185 nairas à un tarif officiel oscillant entre 488 et 557 nairas.Le nouveau chef d'État a convoqué à Abuja les principaux importateurs de produits raffinés au Nigeria. Depuis, tous les acteurs du transport et de la commercialisation du carburant se réfugient dans le silence. Et c'est loin d'être surprenant selon Olabode Sowunmi, expert en pétrole et gaz de Cabtreng Consulting.« La façon dont le Nigeria gère ses comptes, équilibre ses comptes, mais aussi la manière dont il administre son budget et gère son économie. Tout cela est problématique. Et ces soucis systémiques existent depuis des décennies. Ce n'est pas comme si c'était arrivé hier. Par conséquent, le Nigeria ne peut plus se permettre de verser cette subvention aux carburants. »La subvention sur les carburants était prévue dans le budget fédéral jusqu'en juin 2023. Ce serait quelque 6,1 milliards de dollars qui étaient déjà dus à la NNPC, la Compagnie nationale pétrolière. Une dette de plus pour le Nigeria, même si cette subvention est abandonnée.
James Rebanks on the Shepherd's Life
James Rebanks‘s family has raised sheep in the same small English village for at least four centuries. There are records of people with his same last name going back a few hundred more. Even his sheep are rooted in place: their DNA is from Viking times. It’s enough to make anyone feel insignificant–and according to […] The post James Rebanks on the Shepherd’s Life appeared first on Econlib.
Kenya: Lions Lights, l'entreprise qui éloigne les lions du bétail
C'est une invention d'un jeune Masaï, Richard Turere : ce sont des lumières clignotantes qui fonctionnent à l'énergie solaire et permettent de tenir éloignés les lions. Car les conflits entre communautés pastorales et faune sauvage sont récurrents au Kenya. Mi-mai, le Kenya Wildlife Service, l'Agence kényane de préservation de la nature, tirait la sonnette d'alarme : dix lions avaient été tués en une semaine près du parc d'Amboseli, dans le sud du pays. Les « Lions Lights » sont donc vite devenus populaires. De notre correspondante à Nairobi,La nuit tombe. Vaches et chèvres rentrent de leur journée de pâturage, guidées par les bergers masaï. Ils vivent à Kitengela, en bordure du parc national de Nairobi qui abrite une importante faune sauvage. Une rivière sert de frontière, mais certains endroits sont facilement franchissables, notamment par les lions. Richard Kuyayo en a fait l'expérience. Ce berger d'une soixantaine d'années vit ici depuis 12 ans, avec ces 24 chèvres et 120 vaches.« C'est un sujet d'inquiétude, j'ai déjà perdu des chèvres à trois reprises à cause des lions. Ils viennent régulièrement parce que nous sommes sur leur chemin quand ils sortent du parc national. Le problème, c'est que nous n'avons pas d'autre emploi, il n'y a pas d'agriculture possible, le bétail, c'est notre mode de vie », raconte-t-il.Richard Kuyayo a commencé à utiliser les « Lions Lights », il y a trois ans. Il dit avoir vu une vraie différence : « J'en mets trois de ce côté, deux de ce côté, et trois là-bas. Ces lumières nous ont vraiment aidés à sécuriser l'enclos des animaux. Depuis qu'on les a installés, nous n'avons pas eu d'autres attaques. »Quelques mètres plus loin, des lumières clignotent autour d'un autre enclos. C'est celui où a grandi Richard Turere. Aujourd'hui âgé de 23 ans, le jeune masaï fasciné par les technologies a mis au point ces lions lights à 12 ans.Plus de 2 000 foyers utilisent les « Lions Lights » au Kenya « J'étais en charge de surveiller le troupeau et une nuit, je me suis fait la réflexion que les lions ne venaient pas quand quelqu'un était en train de patrouiller avec une lampe torche, raconte le jeune homme. C'est de là qu'est venue l'idée pour Lions Lights. Les lumières clignotent et imitent ce que ferait une personne en train de marcher de nuit. Les lions ont l'impression que quelqu'un est réveillé et surveille, alors qu'il n'y a personne. »Richard Turere a depuis beaucoup voyagé pour parler de son projet et a fait des études en conservation de l'environnement. En dix ans, l'entreprise Lions Lights a grandi : « Au Kenya en ce moment, il y a un peu plus de 2 000 foyers qui utilisent nos lumières. Mais l'on trouve aussi des "Lions Lights" en Tanzanie, au Botswana, au Zimbabwe, en Zambie et depuis récemment, en Argentine. Ce projet, qui a commencé tout petit, a vraiment pris de l'ampleur ! C'est parce que nous n'avons pas le choix : les humains doivent apprendre à coexister avec la faune sauvage, sinon l'un des deux finit par souffrir. »Passionné par la protection des animaux, Richard Turere voit grand pour Lions Lights. La mise au point d'un système automatisé notamment où les lumières s'allumeraient lorsqu'un prédateur est détecté autour des enclos. Pour son invention, Richard Turere a été nommé parmi les trois finalistes du Prix des jeunes inventeurs de l'Office européen des brevets (OEB). Un prix qui récompense de jeunes innovateurs et innovatrices de 30 ans ou moins qui ont développé des solutions technologiques pour s'attaquer aux enjeux mondiaux de développement durable. Le résultat sera annoncé le 4 juillet.À lire aussiAu Kenya, une start-up propose un système de capture de carbone
Économie ivoirienne, droits d'auteur, politique, Sénégal, CAN 2024: A'Salfo (Magic System) se livre
Il est à la fois artiste, créateur d'un groupe de musique au succès mondial, chef d'entreprise, acteur plus généralement de l'économie ivoirienne et africaine. Salif Traoré alias A'Salfo, fondateur de Magic System issu d'Anoumabo, quartier pauvre d'Abidjan, est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le récent diplômé d'un Global Executive Master en management d'une unité stratégique à HEC Paris évoque la question de la rémunération des artistes en Afrique, des droits d'auteur, du développement des industries culturelles et créatives, de l'emploi des jeunes. A'Salfo dévoile ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, avant d'être interrogé sur les relations Nord-Sud, la vie politique en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle de 2025, la situation au Sénégal et celle en France. Il commente les événements suite à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre. En fin d'émission, le compositeur de l'hymne officiel de la CAN de football, de retour dans son pays en janvier 2024, révèlera le titre de la chanson qui fera danser les supporteurs des 24 équipes qualifiées. Les moments forts de l'émission : ANOUMABO AUJOURD'HUI On doit rendre à la nature ce qu'elle nous a donné. Je dis toujours que j'ai eu la chance de naître dans un environnement comme Anoumabo (quartier pauvre d'Abidjan, dans la commune de Marcory), qui m'a appris beaucoup de valeurs, à me connaître et qui était pour moi une école. Tous ces combats que je mène, c'est parce que j'ai été confronté à cette difficulté de la vie. J'ai vécu comme toutes ces personnes défavorisées dans les bas quartiers et je n'ai pas pu faire de longues études. Aujourd'hui, on a besoin de regarder dans le miroir et permettre à d'autres personnes de pouvoir aller plus loin que nous. Hier, Anoumabo était infréquentable et aujourd'hui, c'est le village que tout le monde veut voir, découvrir. On en est fier. On essaie de mieux vendre notre petit village et notre Côte d'Ivoire. SON DIPLÔME DE HEC C'est un rêve d'enfant, de jeune élève qui voulait aller dans des grandes écoles pour approfondir ses connaissances mais qui, malheureusement, n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les conditions sociales me permettent de m'inscrire dans cette grande école, même si ça n'a pas été facile. Il fallait passer par des tests que j'ai réussis. C'est aussi un message que je voulais faire passer à tous ceux qui croient qu'être célèbre et avoir de l'argent, c'est une fin en soi. Non, à tout cela, il faut ajouter un peu de dose académique, un peu de connaissance pour bien mener ce que l'on a envie de faire. Nous sommes dans un monde qui se renouvelle chaque matin. Il faut se mettre à jour pour relever les grands défis. Mon inscription à HEC répondait à cela. J'ai été très ému des messages de félicitation venus de tout le continent africain. Pas mal de personnes m'ont appelé pour me dire qu'ils allaient reprendre les études. LA DÉFENSE DES DROITS D'AUTEUR J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération. En France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit. En Afrique, 60% des oeuvres ne sont pas numérisées, ne produisent pas de métadonnées. Quand on ne sait pas qui est l'auteur, on ne peut pas savoir qui est le bénéficiaire. On a besoin de moderniser cela. LES SECRETS DE SA RÉUSSITE MONDIALE Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom. Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux. UNE JEUNESSE POLITISÉE Je parle d'une jeunesse politisée qui a pris conscience qu'il y a des enjeux, qui a pris conscience qu'elle est elle-même une richesse et une force pour l'Afrique. Nous sommes le continent le plus jeune au monde, donc pour nous, ça doit être un atout. Mais aujourd'hui, j'ai remarqué que ça peut aussi devenir une faiblesse. Trop de jeunes, moins d'initiatives, moins d'engagement. À un moment donné, on a envie de leur dire : « Levez vous, engagez-vous ! ». C'est ce que nous sommes en train de faire à travers notre musique. LA PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D'IVOIRE L'élection où il y a le plus d'enjeu, c'est l'élection présidentielle. C'est là que tout part en vrille. On part d'un point 100 de stabilité, à un point de stabilité zéro. Je ne parle pas de la Côte d'Ivoire seulement, je parle de toute l'Afrique. À chaque fois qu'il y a une élection présidentielle, on a l'impression que la tension monte et pour moi aujourd'hui, c'est du fait du discours de nos politiciens. Il faudrait que l'on sache mener un discours conciliateur, pour qu'un jeune n'aille pas voter parce qu'on lui donne un T-shirt. Un jeune vote pour son avenir. Un T-shirt à 2.500 francs ne fait pas son avenir. Il faut que cette jeunesse en prenne conscience, qu'on vote sur des projets, des programmes qui conviennent à notre vision. On ne va pas voter pour un T-shirt, pour une région, pour une ethnie. On doit voter pour une idéologie qui nous plaît. Il faut envoyer ce message aux jeunes pour qu'ils comprennent les enjeux de l'élection. LA SITUATION AU SÉNÉGAL Quand je vois le Sénégal aujourd'hui, ça me rappelle la Côte d'Ivoire en 2020 où l'on avait un problème d'ordre constitutionnel. Je ne vais pas me mêler des problèmes sénégalais, je ne maîtrise pas la Constitution sénégalaise mais je crois que tout est question de compréhension. Nos constitutions sont souvent faites sur mesure, ce qui a créé forcément des tensions par la suite. Dans les premières heures, ça peut être bien, mais à la longue ça va coincer. Dans ces constitutions, il y a une opacité. Les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Là, quand on fait des constitutions, et qu'après il y a une opacité, les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Quand tu as quelqu'un en face de toi qui s'exprime, tu as l'impression que c'est lui qui a raison, et que de l'autre côté, quelqu'un s'exprime et tu as l'impression que c'est lui qui a raison, c'est qu'il y a une ambiguïté constitutionnelle.APRÈS LA MORT DE NAHEL Je pleure la famille du jeune qui est décédé (tué par un policier lors d'un contrôle mardi 27 juin) puisque, quand je suis en France, j'habite près de Nanterre. Je crois qu'à un moment donné, il faut remettre les choses à plat et écouter ces jeunes des cités. Souvent, ça ressemble à de la révolte. Souvent, ça ressemble à un excès de mépris d'une certaine classe de politiciens, et cela se ressent dans des comportements. Un refus d'obtempérer ne doit pas condamner à mort celui qui l'a fait. Il est bon que nous les artistes prenions part au débat. Mais il va falloir que nous soyons dans la prévention plutôt qu'intervenir après les drames. On peut parler, élever tous la voix mais il faudrait que nous, les artistes aussi, disions les choses avant, en amont. NOUVEAU PACTE FINANCIER Le consensus des pays du Sud a toujours existé, mais je crois que c'est au niveau des engagements qu'il faut évoluer. Des engagements viennent remplacer d'autres engagements qui n'ont pas été respectés. On a parlé des investissements contre le réchauffement climatique, de la restructuration de la dette zambienne, mais il faut trouver des solutions durables et efficaces pour pas que dans 5 ou dans 10 ans, on revienne encore avec un nouveau parti financier avec des pays encore de plus en plus endettés. L'AGRICULTURE EN CÔTE D'IVOIRE Les conditions de vie des planteurs n'ont pas changé. En 1980, on nous disait que le succès de la Côte d'Ivoire reposait sur l'agriculture. Ce n'est pas normal que l'agriculteur soit le plus pauvre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je viens avec mes produits au marché, je veux les vendre et c'est l'acheteur qui me dit le prix auquel je dois lui vendre des choses. En Côte d'Ivoire, on fait le cacao, on a le café, mais il est plus facile pour le petit Suisse ou le petit Belge de manger du chocolat facilement au petit déjeuner que pour le petit Ivoirien. Je crois que l'industrialisation peut être une solution et je crois que la Côte d'Ivoire est en train de s'engager résolument sur ce chemin. J'espère bien que ça pourra donner les résultats que nous attendons parce qu'il est temps que le planteur vive de ses efforts. Il faut déjà que nos pays puissent s'associer et parler de la même voix. Pourquoi la transformation de nos matières premières doit-elle passer forcément par Bruxelles ou par Genève alors qu'on peut les transformer chez nous ? SES RÉSEAUX POLITIQUES ET FINANCIERS Quand on a la chance d'être dans un groupe qu'on appelle Magic System et qui, depuis 25 ans, se promène avec le drapeau de la Côte d'Ivoire partout dans le monde, on a quand même le privilège d'être proche de ces gens qui ont de l'influence. C'est une chance pour nous de pouvoir être la courroie entre ces gens-là et le peuple. Moi, je suis très honoré d'avoir pour marraine Dominique Ouattara. Notre rencontre ne date pas d'aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'elle soit Première dame de Côte d'Ivoire. On ne parle pas forcément politique, on parle social. Pareil pour Amadou Coulibaly. Quand je l'ai connu, il n'était pas ministre. C'était un féru du reggae et on parlait musique. Je ne vais pas nier mes amitiés avec lui. Daouda Coulibaly, c'est un banquier, on ne peut pas dire qu'on est dans les affaires sans avoir des potes banquiers. Même le président Ouattara, quand j'ai l'occasion, je vais le voir, je vais causer avec lui parce que je tire toujours de bons enseignements en sortant des audiences avec lui. SES RELATIONS AVEC LA FRANCE On ne peut pas fermer les yeux sur des choses qui ne vont pas, mais quand ça va aussi, il faut le dire. Moi je suis un afro-optimiste, je suis de cette Afrique qui va trouver des solutions aux problèmes. Je ne suis pas de cette Afrique qui se referme sur elle-même. J'ai la chance d'être le pont culturel entre la France et la Côte d'Ivoire et je ne vois pas pourquoi je m'inscrirai dans une case de la critique inutile, au lieu de trouver des solutions. SES PROJETS Chaque année, nous partons au Liban pour une série de concerts. J'ai des amis libanais et franco-libanais comme la famille Saadé, propriétaire de CMA-CGM. Mais mon rêve, c'est de jouer en Afghanistan, parce que la musique est la seule chose qui brise les frontières. Elle doit fédérer, rassembler.
The Interlocking Challenges of Climate Change and Poverty | The Development Podcast
How do we address climate change, reduce poverty, and boost shared prosperity on a livable planet? Climate change is one of the defining issues of our time, and no country is immune.On this episode of The Development Podcast, we hone in on voices across Africa about the experience of climate change and how it intersects with poverty, and we hear from Richard Damania, World Bank's Chief Economist for Sustainable Development in Washington, DC. Tune in as we speak with Cathy Kamamu, a farmer from Kenya, Professor Denis Aheto, Director of Coastal Ecology at the Africa Centre of Excellence on Coastal Resilience, Roselyn Fosuah Adjei, Director of Climate Change for the Ghana Forestry Commission, and Richard Damania, Chief Economist for Sustainable Development at the World Bank. Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! Featured VoicesRichard Damania, Chief Economist for Sustainable Development, World BankRoselyn Fosuah Adjei, Director of Climate Change for the Ghana Forestry CommissionProfessor Denis Aheto, Director of Coastal Ecology at the Africa Centre of Excellence on Coastal ResilienceCathy Kamanu, farmer from KenyaTimestamps[00:00] Welcome and introduction of the topic[01:56] Visions from Kenya: Everyday effects of climate change on a farmer[05:45] Data overview on the relationship between climate change and poverty[07:21] Visions from Ghana: The impact of climate change for coastal communities[10:08] Ghana: World Bank's Country Climate and Development Report[11:55] Deforestation in Ghana: How to protect the natural landscape of countries?[15:19] Addressing both climate change and poverty[19:01] Detox Development: Repurposing environmentally harmful subsidies[20:37] Hope (and concerns) on the horizon[22:33] Closure and thanks for tuning in!ABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! ABOUT THE WORLD BANK GROUPThe World Bank Group is one of the world's largest sources of funding and knowledge for low-income countries. Its five institutions share a commitment to reducing poverty, increasing shared prosperity, and promoting sustainable development.
Congo-Brazzaville: les «Vendredis de l'entreprise», l'informel face au défaut de financements
L'événement rassemble les représentants du patronat congolais ainsi que des personnalités porteuses de projets. La seconde édition des « Vendredis de l'entreprise » s'est tenue fin mai. Elle a notamment été marquée par un débat sur les mécanismes de financements des PME, car ces dernières mal organisées rencontrent des difficultés pour accéder aux banques. De notre correspondant à Brazzaville,Comment financer l'informel, principale préoccupation des PME congolaises, venues nombreuses écouter Branham Kintombo alors que le secteur représente 94% de l'économie congolaise. Le directeur général par intérim du Fonds d'impulsion, de garantie et d'accompagnement des PME et de l'artisanat, le Figa tente de donner des réponses face aux blocages de financements bancaires.« Plusieurs micro-entreprises ne peuvent pas accéder aux financements parce qu'ils ne sont pas formalisés. Vous avez également les questions relatives à la tenue de la comptabilité. Vous avez en plus les questions de siège. Plusieurs promoteurs et opérateurs économiques ont leurs entreprises dans les sacs. Comment voulez-vous qu'une banque puisse accompagner une entreprise qu'on ne peut pas identifier », explique-t-il.Des résultats dans la micro-financeC'est dans le but de régler tous ces problèmes que les autorités ont mis en place le Figa en 2021. Son but : assurer l'intermédiation financière entre les PME et les établissements bancaires et ceux de micro-crédits. Et des résultats, il y en a essentiellement dans la micro-finance, d'après Branham Kintombo. « Entre le mois de mars et d'avril (2023), le Figa a pu accompagner avec le partenariat des micro-finances. Pour un stock de 340 millions de francs CFA [518 326 euros, NDLR] nous avons pu toucher 439 bénéficiaires pour la plupart des micro-entreprises », détaille-t-il.De son côté, Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des PME, qui patronne les Vendredis de l'entreprise, salue le plaidoyer mené par le gouvernement. « Nous sommes arrivés quand même à avoir des produits, avec la banque Ecobank par exemple, qui permettent aux artisans d'ouvrir leurs comptes bancaires sans un seul franc. Il suffit d'avoir sa carte d'artisan », se réjouit-elle.Une majorité de TPE qui échappe aux prêts bancairesLe Figa a accompagné, entre autres, les coopératives des pêcheurs ou encore les maraîchers. Mais aussi la micro-industrie. Samuel Tsimba Mbila est promoteur d'une société de production de la craie scolaire blanche et de couleur. « Au départ, avec nos propres moyens, nous étions capables de produire 200 boîtes de craie par jour. Mais, avec le financement que nous venons d'obtenir grâce au Figa, nous allons quintupler notre capacité de production », promet-il.Aux Vendredis de l'entreprise, les dix banques commerciales présentes au Congo ont été qualifiées de frileuses, exigeant trop de conditionnalités pour financer les PME. Une accusation battue en brèche par Milord Alkama, directeur d'exploitation de la Congolaise de banque (LCB). « Nous les finançons déjà dans tous les domaines : la technologie, l'agriculture, l'agroalimentaire, les pharmacies... Tenez-vous bien avec des contraintes très allégées », se défend-il.Mais l'immense majorité des TPE échappe encore trop largement aux prêts bancaires. Pour une meilleure régulation, les autorités veulent qu'elles s'enregistrent, sans réel succès jusqu'à présent.
Sénégal: l'appui du FMI à Dakar pour 1,8 milliard de dollars
Un nouveau programme du FMI pour le Sénégal. Il a été approuvé ce lundi 26 juin par le conseil d'administration du Fonds monétaire international. Un accord sur le montant record de 1,8 milliard de dollars de financement sur trois ans, qui devrait permettre au pays de résister à l'inflation, en échange de réformes structurelles. De notre correspondante à Dakar, C'est un véritable ballon d'oxygène pour Dakar. L'accord est composé de deux volets : environ 1,5 milliard de dollars « au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la Facilité élargie de crédit (FEC) », « combinés au Fonds pour la résilience et la soutenabilité (RST) » d'environ 327 millions de dollars.Pourquoi ce soutien financier ? « Premièrement, c'est de multiples crises, en commençant par le Covid jusqu'à l'invasion de l'Ukraine par la Russie », rappelle Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, en ligne depuis Washington. « Deuxièmement, il y a de la difficulté d'accéder au financement. Le troisième facteur, c'est la question des réserves de la Banque centrale régionale qui sont en baisse depuis plus d'un an. »Les négociations sont allées très vite. En contrepartie, le Sénégal s'engage à des réformes, notamment pour lutter contre le blanchiment d'argent, pour des projets d'adaptation au changement climatique, et pour réduire la dette. « La stratégie de consolidation budgétaire a deux volets », explique Mesmin Koulet Vikot, représentant résident du FMI à Dakar. « C'est de mobiliser davantage de ressources intérieures en rationalisant les exonérations et dans le volet dépense, en limitant, en supprimant les subventions à quelques produits énergétiques. On vise le super, le gasoil et aussi la tranche haute de l'électricité. »Appui financier sur fond de tensions politiquesUn accord salué lundi 26 juin par le ministre sénégalais des Finances et du Budget devant l'Assemblée nationale. « Un des enjeux de ce programme, c'est la possibilité pour notre pays de mobiliser des ressources de 1 150 milliards de francs CFA, à des coûts très favorables, sans incidence sur notre endettement, pour la couverture des déficits des budgets de 2023, 2024, 2025 », a déclaré Mamadou Moustapha Ba à l'ouverture du débat d'orientation budgétaire. Cet appui financier intervient sur fond de tensions politiques, après des violences meurtrières début juin, et en vue de la présidentielle fixée en février. Mais pour l'heure, le FMI affiche sa confiance. « Bien sûr, on a une certaine inquiétude, mais pour le moment, nous pensons que le Sénégal pourrait dépasser cette période. C'est un pays qui, dans le passé, a toujours pu surmonter ses différends au niveau interne », souligne Edward Gemayel.Le Sénégal a enregistré l'an dernier une croissance de 4,2%. Mais si la production de gaz et de pétrole démarre bien à la fin de l'année, le FMI anticipe un rebond à plus de 8% en 2023.
Halving inflation, Scottish tidal power and have 1 in 3 women had an abortion?
One of Rishi Sunak's five priorities for 2023 is to halve inflation. Given prices are still rising, we discuss whether it's going be possible. Also does Scotland have more tidal power capacity than the rest of the world combined, as has been claimed? We look at competing claims about how prepared the NHS was before the pandemic, ask whether scrapping VAT on products like tampons and e-books has actually benefitted consumers and look at the claim that one in three women in the UK has had an abortion.
La culture du sorgho en plein essor en Afrique
À Montpellier, dans le sud de la France, s'est tenue début juin la conférence mondiale sur le sorgho, la 5e céréale la plus cultivée dans le monde. Le continent africain engrange à lui seul la moitié des 60 millions de tonnes récoltées chaque année. Grâce à sa capacité de résistance à la sécheresse, le sorgho permet à des millions d'habitants de la zone sahélienne de survivre. Et depuis quelques années, sa production y augmente. C'est le constat fait par les experts de la filière, des producteurs aux semenciers en passant par les généticiens. À l'Inran, l'Institut national de recherche agronomique du Niger, le sorgho, deuxième céréale du pays après le mil, fait l'objet de toutes les attentions. « La production augmente, précise l'agronome Mustapha Moussa. Il y a 20 ans, c'était 500 000 tonnes, aujourd'hui, on dépasse les 2 millions de tonnes par an. C'est une culture résiliente au changement climatique et on a beaucoup de terres où on peut produire. »Parallèlement, la consommation augmente, dans les campagnes, mais aussi chez les citadins. « Je consomme beaucoup le sorgho, abonde Illiassou Mossi Maiga, le directeur de l'Inran. Bouilli, on le mélange jusqu'à ce qu'il durcisse, et ça constitue une pâte plus ou moins moelleuse qu'on consomme avec de la sauce. Et j'aime bien ça. »Le constat est identique dans la plupart des pays africains même si les raisons de cet engouement sont encore difficiles à cerner. « La production augmente dans beaucoup de pays en Afrique comme le Soudan, le Sénégal, des pays qui ont une histoire avec le sorgho comme le Zimbabwe, souligne l'expert américain Timothy Dalton. Est-ce une conséquence du changement climatique ou par raison économique parce les graines sont plus accessibles que d'autres ? Je n'ai pas encore la réponse. Et depuis une dizaine d'années, j'ai vraiment noté que les consommateurs des zones urbaines sont devenus très fiers de leurs graines traditionnelles. »La farine de sorgho de plus en plus utiliséeC'est le cas au Sénégal où le gouvernement a permis de changer la composition du pain. « Utiliser la farine de sorgho dans la panification, on sait l'incorporer à hauteur de 15%, explique Cheikh N'Diaye, de l'institut de technologie alimentaire à Dakar. C'est reconnu et ça a été transféré dans de nombreux pays. Maintenant, on est en train d'aller jusqu'à 65% d'incorporation. Ce sera une révolution et ça peut vraiment réduire le coût de l'importation du blé. »Reste maintenant à continuer le développement de la culture du sorgho en Afrique car la plupart des pays du continent doivent en importer, notamment depuis l'Ukraine et la Russie.
Génération économie
Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en double diplôme école de commerce et droit.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on March 27, 2023Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables... pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)22min | Published on March 13, 2023Comment rendre l'impot désirable ?Lorsqu’on passe en caisse ou quand on touche son salaire à la fin du mois, on paie tous et toutes des impôts… mais pour faire quoi ? A quoi servent-ils exactement ? Pourquoi en a-t-on si peur et est-on aussi réticents à l’idée d’en payer ? Gabriel Zucman, professeur d’économie à Berkeley, et lauréat en 2018 du Prix du Meilleur Jeune Economiste décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde, va nous aider à comprendre ce désamour et surtout nous expliquer pourquoi un impôt juste est fondamental dans notre société. A ses côtés, Charlotte, 25 ans, se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’impôt, aussi bien pour les particuliers que les grandes sociétés…Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.24min | Published on February 27, 2023La démocratie est-elle encore notre avenir ?Peut-on dire qu’une démocratie fonctionne encore quand moins d’un·e électeur·rice sur deux s’est rendu·e aux urnes pour élire ses représentant·e·s qui votent les lois ? Quels liens existent-ils entre démocratie et économie ? Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School et auteur de « Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain », paru en 2013, nous explique les limites de la démocratie, mais aussi son avenir. A ses côtés, Marie, 21 ans, témoigne de son expérience de la vie démocratique et se questionne sur les manières de revivifier le “vivre ensemble”.Génération Eco est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand l’a monté et en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.21min | Published on February 13, 2023Sommes-nous tous égaux face aux épidémies ?Au printemps 2020, notre société fait face à une épidémie mondiale qui touche toutes les classes sociales, mais plus particulièrement les plus pauvres… Ils ont été davantage infectés et davantage tués par le Covid 19. Il valait mieux être riche lors de cette épidémie. Et c’est le cas encore aujourd’hui pour bien d’autres maladies : le paludisme, le Sida, ou plus récemment la variole du singe.Comment l'expliquer ? Pourquoi les plus défavorisés sont en première ligne lors des épidémies ? Est-ce que ce sont elles qui créent les inégalités ou elles ne font que les révéler ? Pour y répondre : Josselin Thuilliez, il est professeur d’économie au CNRS et au centre d’économie de la Sorbonne. Il a été nominé en 2021 au Prix du meilleur jeune économiste français, décerné par Le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Avec lui pour en discuter Gabriel, 23 ans, étudiant en école d’ingénieur.Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 19, 2023Zéro chômage : est-ce possible ?Il est le grand combat des politiques, qui veulent “éradiquer sa courbe” ou disent avoir “tout essayé” contre lui : le chômage. Même s’il est en recul, il semble encore loin d’être éradiqué, mais qu’en est-il vraiment ?Pour y répondre, nous avons invité Camille Landais, président délégué du Conseil d’Analyse économique et professeur à la London School of Economics. Il a reçu en 2016 le Prix du Meilleur Jeune Économiste, décerné par le Cercle des économistes et le journal Le Monde. Face à lui, Mohamed, 23 ans, étudiant en prépa aux concours administratifs. Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Éloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.23min | Published on June 5, 2023Notre genre détermine-t-il notre avenir ?Vous êtes vous déjà demandé si votre genre vous avait poussé à faire des études de mathématiques ou de lettres ? Aviez vous déjà réalisé que les métiers de soins, des métiers indispensables et en forte demande, restent très féminisés et où les salaires sont faibles ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on May 22, 2023La prison est-elle la pire des solutions ?En France, le taux d'occupation des établissements pénitentiaires était de 118% en 2022. Est-ce que l’on emprisonne trop ? Ou manque-t-on seulement de places de prison ? Ce chiffre - et les conditions de vie qu’il implique - ont en tout cas valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme. Tout cela pour quel résultat ? La prison réduit-elle la criminalité ? Le passage par la case prison dissuade-t-il de commettre à nouveau des délits ou des crimes ? Cette menace empêche-t-elle des passages à l’acte ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Kenza Anys a réalisé le montage de l’épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.27min | Published on May 9, 2023Pourquoi la lutte contre le changement climatique est-elle si difficile ?On nous parle tous les jours du changement climatique, des petits gestes et des gros changements à faire pour espérer sauver la planète. Mais avons-nous réellement le pouvoir d’enrayer une machine qui semble déjà enclenchée ? Face à l’ampleur de la tâche, les gestes individuels peuvent-ils faire basculer les choses ? Quel est le rôle de l’économie dans son ensemble pour mettre un terme au réchauffement ? Sanctionner, sensibiliser ou inciter : y a-t-il une méthode vraiment efficace pour changer les comportements des citoyens et des entreprises ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.25min | Published on April 24, 2023Pourquoi les inégalités ne disparaissent-elles pas ?Dès notre naissance et tout au long de la vie, nous sommes tous confrontés aux inégalités. En effet, l’école a poussé les meilleurs. Mais les meilleurs, ce sont souvent ceux qui ont eu la chance, depuis leur plus jeune âge, d’intégrer les “bons” codes, de développer les “bons” centres d’intérêt et les “bonnes” connaissances. A l’entrée sur le marché du travail, ces inégalités se traduisent par la possibilité de choisir son métier et de meilleures rémunérations qui détermineront, des années plus tard, le montant de la retraite perçue… Ce constat est largement observé et partagé. Et pourtant, on peine à enrayer ce phénomène. Pourquoi ?Génération Économie est un podcast du Cercle des économistes, produit par Louie Creative, l’agence de création de contenu de Louie Media. Clara Baillot a animé cet épisode. Eloïse Normand en a supervisé la production. Julia Courtois a monté cet épisode. Alix Lachiver l’a réalisé et mixé sur une musique de Mélodie Lauret.22min | Published on April 10, 2023Pourquoi la concentration des médias est un danger ?Ils s’appellent Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Vincent Bolloré en France… Ils sont devenus incontournables dans l’économie des médias, mais leur présence pose question. Quand 10 personnes détiennent 80% des quotidiens vendus en France, quand les 19 chaînes privées de la TNT sont la propriété de 6 acteurs, comment garantir la pluralité d’opinions ?Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, va nous aider à y voir plus clair. Elle a écrit en 2021 avec Benoit Huet “L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias” et a été nominée en 2019 au Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. Face à elle Nacim, 20 ans, étudiant en doubl