Banques, finances publiques, marchés financiers / International banking - Financial markets - Public finance
S'abonnerL'Afrique de l'Ouest, au coeur des réseaux de financement du Hezbollah
Grâce à l'importante communauté libanaise installée en Côte d'Ivoire ou en Guinée, le mouvement chiite dispose d'une base solide pour récolter des fonds. Le « Parti de Dieu » s'appuie notamment sur un système mafieux, utilisant le blanchiment de l'argent de la drogue.
'Very serious': Bank of England governor warns of Middle East oil shock risk
Exclusive: Andrew Bailey also hints at 'more aggressive' path for cutting interest rates if inflation news stays positiveLatest business news liveThe Bank of England is monitoring the Middle East crisis amid fears that a worsening conflict between Iran and Israel will make it impossible to stabilise oil prices and leave the global economy vulnerable to a 1970s-style energy shock.Andrew Bailey, the Bank's governor, said he was watching developments "extremely closely" and that there were limits to what could be done to prevent the cost of crude rising if things "got really bad". Continue reading...
Global supply chains are under pressure again. Will inflation start rising?
Conflict in the Middle East, a strike at US ports, problems at the Panama Canal ... a rush of problems could create a crisis for exportersWith a pandemic that upended global trade through lockdowns and travel restrictions still fresh in managers' minds, international supply chains are again under pressure.Shippers are facing myriad issues, from the conflict in the Middle East and drought in Central America to strike action in the US, and companies are finding it more difficult and more expensive to transport supplies. Continue reading...
Royaume-Uni, Italie, Grèce... les leçons de l'austérité en Europe
Alors que le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé des coupes budgétaires pour 2025, la comparaison avec les autres pays européens montre les limites de l'austérité et le risque de casse sociale, mais aussi les dangers à trop laisser filer un déficit hors période de crise.
Maroc : Othman Benjelloun bloque deux nouvelles approches sur Bank of Africa
L'indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d'une montée au capital de l'État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
En Irlande, un excédent budgétaire historique qui dépend du détournement des impôts du reste de l'Europe
Le gouvernement irlandais présente mardi un budget en excédent pour la troisième année d'affilée, venant largement des revenus exceptionnels des multinationales américaines.
Tony Elumelu : « Nous ouvrons l'actionnariat d'UBA à tous les Africains »
Président de United Bank for Africa, mais aussi actif dans l'énergie ou l'hôtellerie, le banquier nigérian continue d'étendre son empire sur tous les continents. Avec un objectif : contribuer au rayonnement de l'Afrique. Entretien.
En Libye, les deux camps rivaux s'accordent pour mettre fin à la crise de la Banque centrale
Le document a été signé par deux représentants du Parlement, qui siège dans l'est du pays, et du Haut Conseil d'Etat, qui fait office de Sénat et est basé à Tripoli, dans l'Ouest.
De l'argent européen détourné par les trafiquants et groupes criminels liés à l'immigration irrégulière
La Cour des comptes européenne estime dans un rapport que « les risques d'atteinte aux droits humains ne sont pas complètement maîtrisés » dans l'allocation des fonds d'aides pour lutter contre les causes des migrations en Afrique.
Dettes africaines insoutenables : « La priorité n'est plus de rechercher les coupables mais une solution »
Pour un nombre croissant d'Etats, le règlement de la dette absorbe des ressources qui devraient être allouées à la santé, à l'éducation ou à la lutte contre le changement climatique, rappelle dans sa chronique, Marie de Vergès.
Musk, Elumelu, Forrest... Les discrètes rencontres business des présidents africains à l'ONU
De Bassirou Diomaye Faye à Cyril Ramaphosa en passant par Félix Tshisekedi, les présidents africains profitent aussi de la 79ème Assemblée générale de l'ONU pour nouer des liens plus étroits avec quelques partenaires économiques d'envergure.
Accord en vue pour résoudre la crise de la Banque centrale en Libye
La Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a annoncé qu'un compromis sur la nomination d'une nouvelle direction de la BCL aurait été trouvé.
China unleashes boldest stimulus in years to boost ailing economy
People's Bank of China announces support measures including a cut in interest rates but some experts fear they may not be enoughChina's central bank has cut interest rates in an attempt to revive flagging economic growth and prevent scores of debt-laden property owners from going bust in its boldest intervention to boost the economy since the pandemic.Adopting a suite of measures to reduce borrowing costs, the People's Bank of China cut interest rates on existing mortgages by 0.5 percentage points and supported new lending by reducing the level of reserves banks must set aside before making loans. Continue reading...
La Chine annonce des mesures en série pour tenter de relancer son économie
La banque centrale chinoise a baissé ses taux dans l'espoir de soutenir le marché immobilier, au coeur des difficultés traversées par le pays.
Classement des Champions africains de la finance 2024 : qui sont les groupes bancaires les plus performants ?
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE La dernière édition de notre classement souligne les grandes disparités de performance des groupes bancaires du continent. Alors que les Nigérians accaparent le top 10, les banques sud-africaines et marocaines souffrent de la comparaison.
Pourquoi les filiales africaines de Société générale n'intéressent pas les champions de la finance
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE Alors que depuis mi-2023, Société générale vend ses filiales africaines une à une, aucun des mastodontes continentaux ne s'est positionné pour les racheter. Explications.
Sim Tshabalala (Standard Bank) : « Le destin économique de l'Afrique est en train de changer »
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE Intérêt croissant des investisseurs, diminution du risque... Le président de la deuxième plus grande banque d'Afrique affiche, auprès de Jeune Afrique, sa confiance sans céder à l'angélisme. Conscient des risques politiques qui continuent de peser sur le continent.
Pourquoi l'Afrique ne s'assure pas assez et pourquoi c'est un problème
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE Le marché des assurances reste embryonnaire et, pour une bonne part, entre les mains de grands groupes internationaux. Ce secteur est pourtant un levier de croissance essentiel dont continue de se priver nombre de pays africains.
La Banque centrale d'Afrique du Sud abaisse son taux directeur
De nombreux pays commencent à réduire leurs taux d'intérêt, augmentés dans un contexte d'accélération de l'inflation après la pandémie de Covid-19 et l'invasion russe en Ukraine.
BTP, hydrocarbures, énergie... Bassirou Diomaye Faye face au mur de la dette
Le Sénégal accumule les impayés envers les entreprises privées, en particulier dans les secteurs de la construction et de l'énergie.
Aux Etats-Unis, la Fed surprend en annonçant la première forte baisse des taux depuis la pandémie de Covid-19
Le président de la banque centrale américaine a annoncé une baisse d'un demi-point : ils seront désormais compris entre 4,75 % et 5 %. Cela devrait notamment entraîner une baisse des taux des crédits immobiliers.
Comment la stratégie « Global Gateway » fait du Cap-Vert un hub d'innovation
Pour l'occasion, des équipes de la Commission de l'Union européenne et de la Banque européenne d'investissement (BEI) ont fait le déplacement à Praia où elles ont signé un accord avec le gouvernement cap-verdien. Ainsi, les deux institutions ont-elles annoncé l'investissement de 300 millions d'euros pour soutenir le développement du pays. Cette enveloppe, déployée dans le cadre de l'initiative « Global Gateway » de l'UE, sera principalement injectée dans quatre secteurs à savoir les énergies renouvelables, les infrastructures aéroportuaires, l'économie bleue et le numérique. « Cet investissement permettra non seulement de moderniser d'importantes infrastructures, mais aussi de positionner le Cap-Vert comme un chef de file régional en matière d'énergie renouvelable et d'innovation numérique », a déclaré la Commissaire européenne aux Partenariats internationaux Jutta Urpilainen, soulignant que cela favorise l'ouverture vers « un avenir plus durable » pour le Cap-Vert et la région ouest-africaine. Dévoilée à Bruxelles en décembre 2021 et détaillé deux mois plus tard à Dakar par la présidente de la Commission de l'UE, Ursula von Der Leyen, la nouvelle stratégie d'investissement de l'Union, baptisée « Global Gateway », prévoit un investissement de 300 milliards d'euros dans le monde en développement d'ici 2027 dont 50% sont dédiés uniquement au continent africain. Depuis lors, Bruxelles se déploie progressivement dans les pays avec l'appui de ses partenaires dont la BEI qui revendique par ailleurs 12 milliards d'euros d'investissements au cours des cinq dernières années, dont 8,44 milliards d'euros sur la seule année 2023 à travers l'Afrique. « Comme partenaire clé de l'initiative Global Gateway [...], notre action en Afrique se traduit à travers nos financements et notre expertise sur des secteurs essentiels tels que l'innovation, l'économie numérique, les énergies renouvelables, l'eau, l'agriculture ou encore les transports », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. Praia comme hub technologique en Afrique de l'Ouest Au Cap-vert, l'accent est mis sur la construction d'un ensemble de production, de réseau et de stockage d'électricité pour une période allant jusqu'en 2029, l'idée étant de contribuer à réduire drastiquement la dépendance aux combustibles fossiles. Il s'agira aussi de rénover et moderniser les ports stratégiques de l'archipel et de renouveler les installations numériques à travers le pays afin de créer de meilleures conditions pour le secteur privé en général et les PME en particulier. Dans le domaine du numérique en particulier, l'archipel est considéré ces dernières années comme un potentiel hub sous-régional. Le pays s'est en effet distingué dans le domaine de la télémédecine, poussant notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à y braquer les projecteurs en 2019. Aujourd'hui, l'investissement de la BEI consiste à financer la mise en oeuvre d'un nouveau système de câbles sous-marins de dernière génération reliant l'Europe et la côte ouest de l'Afrique. Il sera également question de remplacer le câble sous-marin à fibre optique interconnectant les îles du pays, afin de renforcer son efficacité. Pour le gouvernement, c'est la porte ouverte pour « positionner le Cabo Verde en tant que leader régional en technologie », comme l'a exprimé Olavo Avelino García Correia, vice-Premier ministre, ministre des Finances et du Développement des entreprises et ministre de l'Économie numérique. Véritable offensive de l'UE pour tenter de faire le poids face à l'influence de la Chine en Afrique, le Global Gateway est aussi un forum annuel depuis octobre 2023 lors duquel Bruxelles rassemble les leaders du monde en développement pour les mobiliser autour de ses ambitions de financement et de soutien au développement des infrastructures matérielles et immatérielles. A cette occasion d'ailleurs, plusieurs pays tels que le Rwanda, la Somalie, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Sénégal, la Tanzanie ou encore le Kenya ont été financés dans plusieurs domaines clés dont la transition verte et le numérique, deux secteurs dans lesquels la BEI est, elle aussi, très engagée, particulièrement à l'Ouest du continent.
How the EU's landmark Apple tax ruling gave Ireland EUR13bn it didn't want
After losing a court case, Ireland stands to gain a huge amount of money it fought not to gain and is unsure how to spendWhen the EU's top court gave its landmark ruling this week on a "sweetheart" tax arrangement with the world's biggest company, the outcome had a surreal tinge: the winner wept and the loser pocketed EUR13bn.Margrethe Vestager, the EU competition chief, had waged a bitter, decade-long battle to curb Ireland's controversial tax breaks for Apple and on Tuesday the European court of justice (ECJ) gave her a resounding victory. "I was ready to face the loss, but it was the win that made me cry," she said. Continue reading...
IMF plan to visit Russia to assess economy prompts dismay across Europe
Protest letter sent to fund's head over move to send staff to Moscow for first review since invasion of UkraineThe International Monetary Fund (IMF) will send staff to Moscow next week to review the Russian economy for the first time since the invasion of Ukraine, in a move that has prompted anger and dismay across European capitals.Officials of the Washington-based organisation will travel to the Russian capital and meet "stakeholders" before publishing an assessment of the economy and providing recommendations about how the Kremlin might improve its economic handling and tackle issues such as the climate crisis. Continue reading...
Le Sénégal tente de sortir de la liste grise du GAFI
Placé sous « surveillance renforcée » depuis 2021 par la vigie internationale de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le pays devrait prochainement en sortir grâce à une réglementation renforcée.
Au sommet Chine-Afrique, le retour de la diplomatie du chéquier
Promesses d'investissements, partenariats, augmentation des prêts souverains... Après des années de recul, les engagements formulés à l'issue du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) laissent entrevoir un retour de Pékin sur le devant de la scène. Mais qu'en est-il réellement ?
Le Gabon se dote d'un « budget-vérité » pour maintenir les ambitions de la transition
Poursuite des dépenses d'investissement décidées par le CTRI, régularisation des agents publics. À quelques semaines du référendum sur la nouvelle constitution, les autorités tentent de contenter l'électorat avec le projet de loi de finances rectificatives adopté en conseil des ministres.
Libye : pourparlers sous l'égide de l'ONU pour résoudre la crise de la Banque centrale
Dans un contexte de tensions entre les deux exécutifs rivaux de Libye, et après le siège de la Banque centrale par un groupe d'hommes armés, les Nations unies tentent de réouvrir le dialogue.
La longue histoire de la monnaie au Maroc, des aureus romains au dirham moderne
Pour célébrer les 25 ans au pouvoir du roi Mohammed VI, la Bank al-Maghrib met en circulation de nouveaux billets dont les motifs évoquent le virage du royaume vers les nouvelles énergies propres et le développement durable. Mais avant le dirham, le Maroc a longtemps compté son argent en francs. Retour sur l'histoire monétaire du pays.
En Afrique, Amazon met les bouchées doubles pour étendre l'IA et le cloud
De l'avis du top management d'Amazon, les opportunités sont nombreuses sur le continent et méritent d'être saisies. C'est dans cette logique que la firme américaine prévoit d'investir 1,5 milliard de dollars en Afrique subsaharienne d'ici 2029. Chris Erasmus, CEO de l'implantation sud-africaine d'Amazon Web Services (AWS) - filiale d'Amazon spécialisée dans le cloud computing à la demande pour entreprises et particuliers - l'a fraichement annoncé lors de l'AWS Summit de Johannesburg. Objectif : financer l'expansion du cloud et de l'intelligence artificielle (IA) générative à travers ses services que le géant entend déployer prochainement dans plusieurs pays de la région. « La communauté AWS en Afrique subsaharienne est en plein essor. Nous avons aujourd'hui des milliers de clients AWS en Afrique subsaharienne, et nous considérons cela comme un domaine de croissance incroyablement stratégique pour nous », a déclaré le jeune patron. Tout comme les autres géants de la Tech dont Google, Amazon a jeté son dévolu sur le continent africain au cours de la dernière décennie. En 2017, la firme du milliardaire Jeff Bezos a lancé son service d'e-commerce en Egypte en rachetant un site populaire également avant-gardiste au Moyen-Orient. Depuis l'année en cours les Sud-africains également peuvent recourir au service de vente en ligne d'Amazon. Mais bien avant, AWS a une histoire avec le continent puisque l'un de ses premiers services a été développé au Cap, peu avant le lancement officiel de cette entreprise spécialisée en 2006 par Chris Pinkham et Christopher Brown, deux collaborateurs de confiance de Jeff Bezos à cette époque. L'intelligence artificielle, le cloud et plus globalement les technologies 4.0 sont considérées comme ayant de l'avenir sur le continent. Au World Electronics Forum récemment, des experts ont mis en évidence ce qu'ils ont qualifié de « seconde révolution de l'IA » qui devrait pousser à l'émergence des disciplines y afférentes, pour le plus grand bonheur des entreprises. De son côté, Amazon entend tirer partie des ouvertures du marché, pour pouvoir répandre ses services partout au sud du Sahara au cours des cinq prochaines années.
ECA Boosts Mauritanian Officials' Understanding of International Tax Treaties
Language English Nouakchott, 2 September 2024 (ECA) The UN Economic Commission for Africa's Office for North Africa is organizing, in collaboration with the Mauritanian Ministry of Finance and Tax Authority (DirectShare this:facebooktwitteremailprint
PIDA Steering Committee highlights resource mobilization and collaboration as crucial for Africa's infrastructure growth
Language English Addis Ababa, 28 August 2024 (ECA) - The Steering Committee for the Program for Infrastructure Development in Africa (PIDA) convened its second annual session in Addis Ababa on 28 August 2024. The committee addressed key challenges and formulated strategies to enhance coordination and fast-track the implementation of critical projects, which are vital for driving Africa's economic growth and regional integration.Share this:facebooktwitteremailprint
Advancing the Operationalization and Institutionalization of the Demographic Dividend-Sensitive Budgeting in Burkina Faso
Language English Ouagadougou, Burkina Faso, 29 August 2024 The Sub-Regional Office for West Africa of the United Nations Economic Commission for Africa (SRO-WA/ECA), in partnership with the Ministry of Economy and, Finance, hosted a National Policy Dialogue with parliamentarians and policy decision makers on Budgeting Sensitive to Demographic Dividend (BSDD) in Burkina Faso. The dialogue took place from August 26 to 27, 2024, in Ouagadougou.Share this:facebooktwitteremailprint
Ahead of COP29 in Baku, Abidjan hosts the 12th Climate Change and Development in Africa Conference with strong calls for urgent action in innovative financing
Language English Abidjan, Côte d'Ivoire, 30 August 2024 The 12th Conference on Climate Change and Development in Africa (CCDA-XII) commenced today in Abidjan, bringing together a diverse coalition of key stakeholders to confront the urgent challenges posed by climate change across the continent.Share this:facebooktwitteremailprint
Or : les producteurs africains grands gagnants de l'envolée des cours ?
Le cours du précieux métal a atteint des niveaux historiques en ce mois d'août. Grâce à cette flambée du prix de l'or, les principaux pays aurifères, parmi lesquels figurent de nombreux pays africains, devraient voir leurs recettes augmenter.
En Russie, l'« économie de la mort » dope la croissance
Les sommes considérables dépensées pour l'industrie militaire, la rémunération des soldats contractuels et les primes de décès aux familles créent une « bulle » financière qui prolonge la guerre, selon les experts.
La dette africaine sera-t-elle moins rentable après la baisse des taux de la FED ?
L'assainissement budgétaire et le soutien du FMI seront essentiels pour faire baisser les rendements de la dette souveraine africaine. Mais déjà, le Nigeria et le Kenya pourraient faire appel aux marchés si les taux s'améliorent.
Addressing debt challenges in State-Owned Enterprises
Language English Addis Ababa, 26 August 2024 (ECA) In a concerted effort to tackle the growing challenges of State-Owned Enterprise (SOE) debt in Africa, the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) hosted a high-level workshop in Pretoria from 21 to 23 August 2024. The event brought together finance policymakers, industry experts, and international organizations to share best practices and develop strategic solutions for effective SOE debt management across the continent.Share this:facebooktwitteremailprint
L'or continue de flamber, après l'ouverture à une baisse des taux dès septembre aux Etats-Unis
L'affaiblissement du dollar, conséquence de la baisse des taux annoncée pour septembre aux Etats-Unis, fait battre des records au métal jaune. Une tendance renforcée par l'instabilité au Moyen-Orient.
Burkina Faso committed to operationalize the budgeting sensitive to demographic dividend approach into its 2025 budget
Language English Ouagadougou (Burkina Faso), 23 August 2024 (ECA) - As part of the implementation of the African Union's Roadmap on " the demographic dividend through investment in the youth", the Sub-Regional Office for West Africa of the United Nations Economic Commission for Africa (SRO-WA/ECA) in partnership with the Ministry of Economy, Finance, and Planning, is organizing, from August 26 to 27, 2024 in Ouagadougou, a National Policy Dialogue with parliamentarians and policy decision makers on Budgeting Sensitive to Demographic Dividend (BSDD) in Burkina Faso,.Share this:facebooktwitteremailprint
ECA Completes Mission in Support of Resilience and Sustainable Finance in Egypt
Language English Cairo, 20 August 2024 (ECA) The UN Economic Commission for Africa's North Africa office concluded a five-day fact-finding and advisory services mission to Egypt on August 15, 2024, as part of its program on "Enhancing fiscal resilience and sustainable finance in Egypt."Share this:facebooktwitteremailprint
Pakistan businesses reeling from slow internet blame testing for firewall
Government denies new cybersecurity measures responsible for up to 40% drop in internet speeds across the countryFor the free online tech skill classes advertised, there were hundreds of Facebook "likes" and in the end 1,500 people signed up. But on the first day last week, only a handful of those registered managed to log in to the live session. The internet was working at a snail's speed."We received hundreds of complaints," says the course tutor, Wardah Noor, founder of the IT training firm XWave, based in Layyah, in the Pakistani province of Punjab. Continue reading...
Linking Civil Registration to Vital Statistics and Legal Identity System is Essential for an Inclusive Governance
Language English Addis Ababa, Ethiopia, 9 August, 2024 (ECA) - The linkage of Civil Registration, Vital Statistics and legal identity systems to government systems is essential to inform policies and programs for effective governance and societal development, says Oliver Chinganya, Director of the African Centre for Statistics at the UN Economic Commission for Africa ECA) "CRVS linkages forms the backbone of a transparent, accountable, and inclusive governance framework that benefits individuals, communities, and nations," said Mr. Chinganya.Share this:facebooktwitteremailprint
L'indépendance des banquiers centraux sous pression politique grandissante
Les principaux banquiers centraux se retrouvent pour trois jours à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour le traditionnel symposium annuel de la Fed.
Threat to stock markets comes from China and Middle East, not the US | Larry Elliott
US economy has staying power but China's growth prospects have worsened and too little attention is paid to war in GazaBack in the 1930s, the French government constructed what it thought was an impregnable defence system to prevent a repeat of the German invasion at the start of the first world war. The Maginot Line might have looked impressive but proved to be a white elephant because when the attack came in 1940 it was in a different place altogether.In the past week the financial markets have displayed something of a Maginot Line mentality. They are right to think there is a threat lurking out there but they are wrong to think the biggest danger is a recession in the US. The real threat comes from elsewhere. Continue reading...
Shares in New York and London tumble on fears of US recession
FTSE 100 on track for its lowest close since April and Japan's Nikkei suffers biggest fall since crash of 1987Business live latest updatesShares on Wall Street and in London have fallen heavily amid a global stock market rout triggered by fears of a recession in the US.The tech-focused Nasdaq index dropped by 6% as trading in New York opened on Monday, while the broader S&P 500 index fell by 4.2% in a sell-off triggered by weak US jobs data. The Dow Jones industrial average lost more than 1,100 points, a 2.8% decline. Continue reading...
World Bank warns 108 countries risk being stuck in 'middle-income trap'
Too many nations, including China and India, are relying on outmoded strategies to become advanced economies, says reportBusiness live latest updatesMore than 100 countries including China, India, Brazil and South Africa risk becoming stuck in a "middle-income trap" unless they adopt radical growth strategies for their economies, the World Bank has said.The Washington-based development organisation said emerging market nations would struggle to close the gap on US living standards unless they relied less heavily on investment to increase growth. Continue reading...
'Smarter money' is the key that will unlock the promise of Africa and the Caribbean
Regions' vast potential is being blocked by the need for better investments, key partnerships and reforms to global financeAfter Hurricane Beryl stomped across the Caribbean, days after torrential rainfall destroyed thousands of homes in Ghana and Niger, it was evident that the two regions face many of the same challenges. Weeks of catastrophic events underscore the increasing necessity to transform the world's financial architecture to support these areas.Earlier this summer, two big conferences happened simultaneously, about 7,000 miles apart. One in the Caribbean, Antigua, and the other in Africa,Kenya. The themes were similar: the financial conundrum and developmental crises plaguing the regions. Continue reading...
Aux Etats-Unis, la banque centrale ouvre la voie à une baisse des taux en septembre
L'institution américaine, dont les taux restent au plus haut depuis vingt-trois ans, est en passe de remporter son combat contre l'inflation, qui a un peu baissé en juin.
'Smarter money' is the key that will unlock the promise of Africa and the Caribbean
Regions' vast potential is being blocked by the need for better investments, key partnerships and reforms to global financeAfter Hurricane Beryl stomped across the Caribbean, days after torrential rainfall destroyed thousands of homes in Ghana and Niger, it was evident that the two regions face many of the same challenges. Weeks of catastrophic events underscore the increasing necessity to transform the world's financial architecture to support these areas.Earlier this summer, two big conferences happened simultaneously, about 7,000 miles apart. One in the Caribbean, Antigua, and the other in Africa,Kenya. The themes were similar: the financial conundrum and developmental crises plaguing the regions. Continue reading...
En RDC, Rawbank, première banque du pays, sort des sentiers battus
Après avoir dévoilé en décembre dernier en marge de la Cop28 qu'elle serait la première banque en République démocratique du Congo (RDC) à déployer le calculateur de carbone Mastercard afin de contribuer à la promotion des comportements pro environnement, Rawbank remet une couche et se profile comme la première banque commerciale à confier la présidence de son conseil d'administration à une femme. La banque annonce la nomination d'Isabelle Lessedjina, une experte en administration des affaires qui siège au conseil d'administration depuis trois ans. Produit de l'école belge, elle a fait ses armes pendant une vingtaine d'années entre l'Europe et l'Afrique, occupant de hautes fonctions au sein de grands groupes investis dans divers secteurs, de la banque à la finance, en passant notamment par l'industrie pharmaceutique ou l'aérien. Des fonctions qui l'ont emmené à travailler sur depuis des marchés aussi différents les uns des autres, en France, en Irlande, à Monaco, mais aussi au Ghana ou l'île Maurice. Les administrateurs de la banque considèrent la désignation d'Isabelle Lessedjina comme stratégique pour le développement de la banque « à l'heure où [celle-ci] entre dans une nouvelle dynamique ». Un parcours challengé Fondée en 2002 par les Rawji, une famille d'origine indienne qui investit en RDC depuis quatre générations, Rawbank est considérée dans les années 2010 comme la première banque du pays. Bousculée en 2020 par la vaste enquête anti-corruption menée autour des grands chantiers prévus à l'arrivée au pouvoir du président Félix Tshisékédi et qui a conduit son directeur de cabinet de l'époque derrière les barreaux, la banque avait alors remplacé son directeur général le belge Thierry Taeymans par Mustafa Rawji. Entre-temps, le groupe a dû également faire face à la montée en puissance du géant sud-africain de la banque numérique Capitec et à moindre mesure du kényan Equity BCDC. Des résultats encourageants Depuis lors, Rawbank multiplie les orientations innovantes pour continuer de gagner la confiance des usagers, comme le renforcement de son offre numérique. Une stratégie qui lui a permis d'engranger près de 484 000 dollars de revenus en 2023, en hausse de 33,5% en glissement annuel. Une performance qu'elle doit aussi à sa prédominance dans certains secteurs comme celui des mines dont la banque finance plus de 85% des entreprises. Pour Isabelle Lessedjina, tout cela représente un avantage pour cette institution financière sur le marché congolais. « Je suis particulièrement inspirée par la mission de Rawbank et son potentiel de croissance, ainsi que par son engagement continu à financer l'économie congolaise et à améliorer la vie des Congolais », a-t-elle déclaré. Fortement engagée dans le financement du commerce congolais, la banque a obtenu, en juin dernier, une facilité de 100 millions dollars des mains de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), afin de renforcer sa capacité à soutenir les entreprises importatrices et exportatrices actives dans le pays.
« L'industrie du paiement reste très prometteuse sur tous les continents » (Abdeslam Alaoui Smaili, HPS)
LA TRIBUNE AFRIQUE - Vous êtes une multinationale marocaine de premier plan active dans plus de 95 pays à travers le monde. En Europe où vous être notamment implanté en France, vous avez récemment élargi votre voilure avec l'acquisition de la société irlandaise CR2. Quelle est la portée de ce deal pour HPS ? ABDESLAM ALAOUI SMAILI - CR2 est une entreprise que nous suivions depuis plusieurs années. Elle a presque le même âge que nous et nous a beaucoup intéressée à deux titres : primo, les axes qui drivent notre croissance externe aujourd'hui sont notamment l'acquisition d'une technologie toute faite qui obéit à nos règles, ce qui nous permet d'aller plus vite ; secondo, nous accordons une importance stratégique à l'acquisition de parts de marché sur des zones géographiques ou des segments où nous sommes absents comme les telcos, la grande distribution, les distributeurs d'énergie, etc. Un segment extrêmement intéressant pour nous et sur lequel CR2 a développé une expertise reconnue, c'est bien le digital banking, lequel permet aux banques de distribuer leurs services à travers les différents canaux (mobile, guichet automatique, internet, montre connectée...). Etant donné que chez HPS nous sommes plus dans une logique de B2B -nous sommes considérés comme un grossiste-, nous sommes donc très complémentaires avec CR2. Par ailleurs, cette acquisition s'inscrit exactement dans nos trois règles en matière de technologie : simplicité, sécurité et fluidité. De plus, CR2 est fort présent en Afrique dans des marchés où notre présence n'est pas très prononcée. Je pense à l'Ethiopie, au Nigeria ou à l'Egypte. De ce fait, nous insistons pour que le rapprochement entre les deux entreprises ne soit pas vécu comme une acquisition, mais vraiment comme une association afin de continuer, ensemble, notre petit bout de chemin. Après l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et l'Asie, HPS vient de signer son entrée sur un autre continent, l'Océanie, en déposant ses valises en Australie. De quelle manière est née l'idée de cette expansion ? Déjà, lorsque nous avons démarré 1995, notre premier objectif était de nous internationaliser et nos premiers clients ont été d'abord à l'étranger, puis en Europe et en Afrique. Nous avons ouvert notre premier bureau international en 2003 aux Emirats arabes unis. Tout au long de la construction de notre croissance, la notion de proximité est devenue très importante pour nous, qu'elle soit géographique, culturelle ou liée à la connaissance de marché. C'est ainsi que nous avons pu convaincre et gagner la confiance de nos différents clients. Très vite, nous nous sommes rendus compte que l'Asie commençait à prendre beaucoup de poids dans notre bureau de Dubaï, nous avons alors décidé de faire un spin off, en ouvrant un bureau à Singapour afin de travailler sur l'Asie depuis cette région et laisser le bureau de Dubaï travailler sur le Moyen-Orient. Par la suite, l'aventure Singapourienne ayant bien pris, nous avons décidé de séparer l'Asie-Pacifique du reste du sous-continent indien. Nous avons donc ouvert un bureau à Pune qui s'occupe de l'Inde, du Sri Lanka et du Bangladesh, laissant le bureau de Singapour s'occuper de l'Asie-Pacifique. Cette séparation a permis de se concentrer sur des pays en particulier. L'Australie étant un marché extrêmement grand et porteur pour l'industrie de paiement, nous avons eu la chance de convaincre deux clients en Australie et en Nouvelle-Zélande. C'est alors que nous avons décidé d'avoir un peu plus de proximité avec ces marchés en installant une équipe à Sydney. Nous espérons que cette aventure australienne aura un effet très marqué sur nos chiffres. Comment constituez-vous vos équipes sur de nouveaux marchés comme celui-ci ? La diversité est extrêmement importante pour nous et nous avons aujourd'hui des offres de mobilité en interne. Étant un groupe africain à l'origine, forcément la source de l'expertise provient de nos bureaux de Casablanca, de Maurice ou de Cape Town et à partir de là, nous plantons les graines un peu partout. C'est beaucoup moins visible aujourd'hui puisque nous avons de l'expertise en France, aux Emirats ou à Singapour. Dans ces pays, nous avons quelques collaborateurs africains qui sont partis de l'un de nos trois bureaux africains. Après, sur Cape Town, nous sommes encore en demande, parce que nous n'avons pas eu, pour l'instant, des talents issus d'Afrique du Sud. Se développer dans un secteur est toujours fait de challenges, lesquels peuvent se décupler quand on évolue sur le marché mondial. Quels sont les principaux défis d'une multinationale dans l'industrie du paiement ? Un de nos plus grands défis en tant que groupe technologique, ce sont les ressources humaines. Nous sommes consommateurs de ressources humaines qualifiées, talentueuses que nous ne trouvons pas forcément en grand nombre partout dans le monde. En raison de la taille que nous prenons en tant que groupe, nous sommes de plus en plus exigeants. En diversifiant le sourcing de nos ressources, nous puisons beaucoup dans les écoles africaines (Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, Maurice, Afrique du Sud) et ceci n'est malheureusement pas suffisant. Nous puisons aussi en Europe, en Inde et là nous allons aussi commencer à puiser au Canada et en Australie. Le deuxième défi important pour nous est celui de la conformité. Aujourd'hui, nous sommes de plus en plus exposés à des pays où la conformité est de plus en plus rigide. Nous avons des clients qui sont de plus en plus gros et donc eux-mêmes sujets à de la réglementation extrêmement sévère de leur banque centrale, d'organismes internationaux et nous avons à faire des réglementations transfrontalières qui peuvent parfois faire en sorte que nous soyons confrontés à un peu de surprises. Et nous avons l'obligation d'être conformes aux différentes réglementations. Avec la croissance que nous avons, ce sont des défis que nous relevons au quotidien. Nous avons la chance d'avoir anticiper ces sujets avec nos équipes de compliance, mais cela reste en effet un défi. A l'ère de 4.0 où la technologie avance à la vitesse lumière, ouvrant la porte à un monde de plus en plus dématérialisé, à quoi pourrait ressembler, selon vous, l'avenir de la monétique ? Vous utilisez le terme monétique et avec les évolutions que nous connaissons dans le monde, l'une des choses qui va peut-être arriver à ce terme, c'est qu'il va disparaître. Et ce, tout simplement parce qu'on parlera plus généralement d'industrie du paiement, le terme monétique ayant aujourd'hui beaucoup plus une connotation de monnaie. C'est en effet une industrie qui s'appuie sur la technologie. Aujourd'hui, le paiement se fait de manière tellement fluide, parce qu'il est intégré dans les cas d'usage. Chez Uber à titre d'exemple, l'utilisateur a l'impression de ne jamais payer alors qu'il paye tout le temps. Le paiement est complètement intégré dans l'usage qu'on en fait. Évoquer l'avenir du paiement c'est relever trois éléments essentiels. Le premier est que le paiement va de plus en plus se cacher dans le cas d'usage de telle sorte qu'on ne le verra plus. Et en marketing, il n'y a pas mieux que de cacher la dépense. Le deuxième élément, c'est l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) qui va accentuer la simplicité et la fluidité des cas d'usages, mais aussi la sécurité au niveau de l'authentification de la personne, la gestion de la fraude et de l'hyper-personnalisation de l'offre... Le troisième élément important sur ce sujet est la convergence des sujets d'identité et de paiement. On le voit déjà dans certains pays où la carte d'identité est la carte de paiement. On verra que celui qui détient l'identité d'un client va pouvoir lui permettre d'effectuer le paiement à l'instar de certaines transactions en ligne aujourd'hui qui sont activées en mettant le visage sur la caméra de l'ordinateur. Tout ceci fait qu'on assiste à une fragmentation de cet écosystème de paiement. Alors que ce secteur est longtemps resté la chasse gardée des grandes banques, l'industrie connaît de nouveaux entrants que sont les fintechs. Elles s'incrustent dans la chaîne de valeur afin d'offrir un cas d'usage adapté à un métier particulier (le transport, la livraison à domicile...) et cette tendance a également pour effet de dynamiser l'investissement. De plus, nous avons la chance d'être dans une industrie qui fonctionne, quel que soit le pays ou le continent. Pendant la période Covid à titre d'exemple, l'industrie du paiement, outre l'industrie pharmaceutique, était certainement la plus dynamique et a fait un boom dans plusieurs pays, boostant l'usage du paiement sans contact. A mon avis, le futur de l'industrie du paiement reste très prometteur sur tous les continents. Les sociétés de paiement sont traditionnellement de grands partenaires des banques. Les changements en cours et à venir dans le secteur avec notamment la montée du mobile banking modifie-t-elle votre manière de travailler ensemble au sein de l'écosystème ? Cette question est exactement au centre d'une transformation que nous sommes en train d'opérer. Il s'agit de la transformation de l'industrie de manière générale. Chez HPS, nous avons la chance d'avoir eu un certain flair assez tôt et avons changé notre modèle d'affaires en migrant du modèle où nous faisions de la licence un droit d'usage de notre logiciel chez le client vers ce qu'on appelle communément le SaaS [Software as a service, NDLR]. Nous vendons donc le software en tant que service et pas en tant que licence. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui dans un contexte d'innovation et d'invention sans précédent, les banques ont compris qu'elles peuvent recourir aux différentes technologies, afin de mettre sur le marché des produits qui leur ouvrent la porte du succès. L'idée de pouvoir tester des produits sur le marché ou sur les pilotes sans forcément investir dans des machines ou l'information, mais en s'adressant à un fournisseur de services technologiques, est aujourd'hui la tendance que nous avons engendré dans certains pays, au Maroc notamment. Il y a eu un changement de l'ADN d'HPS qui est en train de s'opérer petit à petit, 35 à 40% de notre chiffre d'affaires a déjà été converti en ce modèle de service. Et cela est beaucoup plus intéressant pour nous. Comment l'ouverture du capital aux salariés peut-elle révolutionner un grand groupe comme le vôtre ? Il y a quelques années déjà, nous avons pensé qu'il était important dans le cadre du partage des valeurs clés avec les collaborateurs ... Nous sommes dans une industrie qui ne dépend que du bon sens, de l'intelligence et du travail des collaborateurs. Nous avons alors jugé qu'il était sain de pouvoir associer les collaborateurs à la valeur qui était créée. Nous avons la chance d'avoir une entreprise qui est listée à la Bourse de Casablanca, nous avons donc fait un travail avec les différentes entités (cabinets d'avocats, accompagnants fiscaux,...), ce qui nous a permis aussi d'identifier les talents, toutes les couches sociales. Dans ce cadre-là, nous avions accordé une augmentation de capital réservée aux collaborateurs il y a un an. Cela nous a permis de bien montrer la maturité de l'entreprise sur le marché marocain, mais aussi de pouvoir retenir un certain nombre de collaborateurs qui se sont sentis beaucoup plus impliqués. Cela s'est traduit par une réduction du turnover des collaborateurs dans un secteur où ce dernier est généralement très élevé, à l'instar de l'expérience de nos concurrents. Je tiens à préciser aussi que nous restons également un groupe pour lequel la composante RSE revêt une grande importance. Nous avons toute une équipe chargée de ces questions au sein de notre fondation au Maroc avec des actions ponctuelles dans certains pays. Après tous les développements que vous avez connu ces trente dernières années et après Sydney, Puna et Dublin, quelles sont vos ambitions futures ? Aujourd'hui plus de la moitié de notre force est en Afrique (près de 40% au Maroc, nous avons un effectif de 200 personnes à Maurice, une équipe bien étoffée à Cape Town), mais aussi environ 200 personnes en France, une cinquantaine à Dubaï et autant à Singapour, une dizaine de personnes qui sont en train de s'installer à Montréal et Australie nous sommes en plein démarrage et il devrait y avoir au moins une quinzaine de personnes dans les mois qui viennent et 80 personnes en Inde dans les six prochains mois. En effet nos ambitions sont très fortes Nous avons des clients dans plus de 95 pays dans le monde dont quasiment tous les pays d'Afrique, indirectement ou directement, à l'exception d'un ou deux mais qui ne sauraient tarder à utiliser notre technologie. Nos ambitions sont très fortes et sont portées par notre volonté d'avoir, en tant que groupe international, d'avoir toujours un impact local, lequel diffère d'une zone géographique à l'autre, mais que nous souhaitons toujours pousser un peu plus. En Afrique à titre d'exemple, nous allons accompagner l'inclusion financière dans certains pays peu avancés en matière d'accès à internet, alors que dans des économies un peu plus avancées comme l'Afrique du Sud, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Egypte ou le Maroc, nous proposerons des solutions adaptées à une croissance beaucoup plus forte.
Claver Gatete Calls for Reform of the Global Financial System to Address Africa's Financing Challenges
Language English New York, July 22 2024 (ECA) During a joint press briefing on the margins of the recently concluded 2024 High Level Political Forum (HLPF), Mr. Claver Gatete, Executive Secretary of the UN Economic Commission for Africa (ECA), called upon countries to explore reforms to the common debt relief framework to better address rising high indebtedness in Africa.Share this:facebooktwitteremailprint
Le Nigeria double le salaire minimum
Le coût de la vie a grimpé en flèche lorsque le président Bola Tinubu a mis fin à une subvention coûteuse des carburants et a assoupli le contrôle des changes.
Future rivale de S&P, Fitch et Moody's, l'agence panafricaine de notation se fait toujours attendre
Dans les cartons depuis 2022, le lancement de l'Agence africaine de notation de crédit (Acra) vient une nouvelle fois d'être reportée par l'Union africaine. Cet outil de notation doit permettre au continent de réduire l'influence des trois principales agences de notation sur les économies africaines.
En Ouganda, le président Museveni met en garde les participants à une manifestation contre la corruption
Alors qu'un rassemblement est prévu mardi devant le Parlement, à Kampala, la police a annoncé son interdiction, évoquant des risques de « chaos ».
Developing countries face worst debt crisis in history, study shows
Spending on health and education being cut as nearly half of budgets are used to pay creditors, campaigners sayDeveloping countries are facing the worst debt crisis in history with almost half their budgets being spent on paying back their creditors, a study has found.The report, by the campaign group Debt Relief International for Norwegian Church Aid, says more than 100 countries are struggling to service their debts, resulting in them cutting back on investment in health, education, social protection and climate change measures. Continue reading...
En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa promet croissance, emploi et réduction de la pauvreté
Le chef de l'Etat a également cité la lutte contre la cherté de la vie et la réduction de la bureaucratie parmi les objectifs de son administration.
Au Kenya, l'empire économique et politique de Mama Ngina Kenyatta, « la fille du village »
« Fortunes africaines » (2/3). Dans l'ombre, la femme de 91 ans, veuve et mère de président, a bâti l'un des plus gros conglomérats d'Afrique de l'Est en accumulant les terres, en créant un puissant groupe laitier et en se diversifiant dans la banque, l'hôtellerie, l'immobilier ou les médias...
Le Gabon du général Oligui Nguema se « réapproprie » une partie de son pétrole
En nationalisant la société Assala Energy, le régime de transition entend bénéficier des retombées économiques de l'or noir, dont les revenus ont été accaparés des décennies durant par la famille Bongo.
Interpol annonce un vaste coup de filet contre la fraude financière d'Afrique de l'Ouest
L'Organisation internationale de police criminelle a mené pendant trois mois une opération qui a permis 300 interpellations, le blocage de 720 comptes bancaires et une saisie d'une valeur de 3 millions de dollars.
Cette « malédiction du pétrole » dont le Sénégal ne veut pas
« Nous allons renégocier les contrats et essayer de voir comment investir sur d'autres secteurs pour leur développement et éviter la malédiction du pétrole ». Le président Bassirou Diomaye Faye s'est montré ferme lors de l'interview accordée ce week-end à la chaîne nationale sénégalaise à l'occasion de ses 100 premiers jours aux manettes de la République. Il réaffirme ainsi une volonté exprimée dès son accession au pouvoir en avril dernier. Le nouveau locataire du Palais de la République à Dakar se dit « convaincu » que les accords en cours auraient pu être « mieux négociés, parce que d'autres pays africains l'ont fait ». Les multiples découvertes de pétrole et de gaz opérées ces dernières années au Sénégal ont en effet donné lieu à plusieurs contrats négociés sous l'ancien président Macky Sall, avec des compagnies internationales dont le français TotalEnergies, le britannique BP, l'américain Kosmos Energy, l'australien Woodside Energy, mais aussi le nigérian Oranto. Suite au lancement en juin dernier de l'exploitation du champ de Sangomar au large de Dakar justement opéré par Woodside et la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), le pays est devenu producteur de pétrole et entend désormais tirer parti au mieux de son or noir, d'autant que l'exploitation pétrolière fait espérer une croissance du PIB de 5,3% cette année 2024 contre 4,7% l'an dernier, selon le Fonds monétaire international (FMI). Une tendance haussière qui devrait se poursuivre au cours des prochaines années. « Notre stratégie est de [...] faire de cette ressource un levier pour développer les autres secteurs, notamment les métiers du numérique, la formation professionnelle, l'agriculture et la pêche », a-t-il expliqué. Lire aussiLe Sénégal, « précautionneux » dans l'exploitation des énergies fossiles face aux défis du climat, selon le FMI En d'autres termes, le président Bassirou Diomaye Faye veut éviter au Sénégal de répéter les erreurs de plusieurs pays dont la stabilité et l'équilibre économiques ont souvent été compromis en raison de l'euphorie drainée par les découvertes pétrolières dont les revenus généralement abondants les ont fait dormir sur leurs lauriers pour finalement dépendre économiquement de l'or noir. La conséquence a toujours été qu'en cas de crise pétrolière, de telles économies connaissent un effondrement, comme cela a été le cas au Congo Brazzaville à titre d'exemple. D'ailleurs, toutes ces économies qui ont fini par crouler sous d'énormes dettes tentent depuis des années de se diversifier avec, pour certaines d'entre elles, plusieurs difficultés. « Après les renégociations, vous verrez un grand changement. Nous devons croire en notre potentiel », promet Bassirou Diomaye Faye. Une exploitation pro-climat ? Face à l'exploitation pétrolière à grande échelle en vue au Sénégal, plusieurs questions ont été soulevées en lien avec le contexte actuel des changements climatiques et d'abandon progressif des énergies fossiles réclamé par les Occidentaux. Mais selon le Fonds monétaire international (FMI), Dakar tient compte de ces facteurs dans sa vision stratégique. « D'importantes mesures ont été envisagées par le gouvernement du Sénégal pour que l'exploitation des énergies fossiles, dont la part dans l'activité devrait rester relativement limitée autour de moins de 5% du PIB total, n'interfère pas avec son engagement à relever les défis du changement climatique », expliquait Edward Gamayel, chef de mission au FMI pour le Sénégal, dans un entretien avec La Tribune Afrique suite à une mission de terrain à Dakar. Pour l'instant, les autorités sénégalaises n'ont pas encore révélé l'agenda des renégociations, mais elles ne cessent d'exprimer leur détermination à le faire. Si certains analystes interrogent quant à l'efficacité de la démarche, d'autres en revanche, encouragent l'Etat sénégalais afin maximiser les gains pour l'économie et la société sénégalaises. En attendant, les projecteurs restent braqués sur Dakar pour voir comment les renégociations seront articulées.
Enhancing transparency in credit rating methodologies
Language English Accra, Ghana 15 July 2024 (ECA) - In the dynamic landscape of global finance, credit rating has a significant influence on the economic prospects of nations. For African countries, the transparency of credit rating methods is not just a technical issue, but a critical factor for better engagement and communication with rating agencies.Share this:facebooktwitteremailprint
Media Briefing on Ghana's efforts to improve credit ratings and access to funding
Language English Ladies and Gentlemen of the Press, Good afternoon, and thank you for being here today. We deeply value your professionalism and dedication to these crucial issues, which are fundamentally aimed at fostering sustainable growth across Africa and improving the livelihoods of millions on the continent. Credit ratings provide an essential measure of relative credit risk, facilitating the efficient issuance and purchase of bonds and other debt instruments.Share this:facebooktwitteremailprint
Global Financial Architecture Reform Discussed in Rabat
Language English Rabat, 11 July 2024 (ECA) The Moroccan Ministry of Economy and Finance is hosting in collaboration with the United Nations System in Morocco and the support of the ECA, a discussion panel on the reform of the global financial architecture on Friday 12 July 2024, in Rabat (Morocco).Share this:facebooktwitteremailprint
Ces compétences sectorielles qui devraient faire rayonner les régions africaines selon l'OCDE
Bonne nouvelle pour les entreprises présentes et à venir. La population africaine en âge de travailler va presque doubler d'ici 2050 à 1.556 millions d'individus, dont une portion de plus en plus importante sera faite de profils hautement qualifiés, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui vient de publier son rapport annuel sur les dynamiques de développement en Afrique sur le thème des Compétences, l'emploi et la productivité. Reconnaissant que les « marchés africains du travail s'adaptent aux nouvelles tendances », les experts estiment toutefois que tirer parti de cette manne de talents potentielle implique pour les pays des politiques stratégiquement élaborées, afin d'orienter les formations académiques et professionnelles vers des secteurs clés sources de croissance exponentielle et de rayonnement pour chaque région, tout en réduisant le chômage. Energies vertes au Nord, agriculture à l'Ouest, mines au Centre ... Ainsi, les énergies renouvelables sont identifiées comme le domaine dans lequel l'Afrique du Nord devrait multiplier les compétences les plus pointues sur toute la chaîne de valeur, le Maroc et l'Egypte montrant déjà des ambitions fortes. En Afrique de l'Ouest, le zoom est mis sur l'agriculture au regard du potentiel de ces pays dont 5 à 9 font régulièrement partie 20 des plus grands producteurs mondiaux d'une dizaine de produits agricoles. Les compétences dans le domaine des mines devraient les plus fines et les plus nombreuses en Afrique australe et en Afrique Centrale, selon les experts de l'OCDE, ces deux régions étant caractérisées par leurs importants réservoirs de diamants (...), de cobalt (la République démocratique du Congo étant le garant de 69% de la production mondiale, mais seulement 1% de la transformation), d'or, de manganèse... Ces pays pourraient se positionner sur des marchés d'avenir comme celui des batteries pour véhicules électriques. L'Afrique de l'Est, star du numérique sur le continent, devrait ne plus compter les compétences dans ce domaine. « Ce sont parmi les secteurs les plus stratégiques pour ces régions, mais évidemment, nous ne sommes pas exhaustifs », déclare à La Tribune Afrique Arthur Minsat, Chef de l'Unité Afrique, Europe et Moyen-Orient au Centre de développement de l'OCDE. D'après lui, l'accent est mis sur ces secteurs en raison de leur potentiel et des acquis de ces régions dans ces divers domaines. « En Afrique du Nord à titre d'exemple, on estime qu'avec une augmentation de 1% de la surface dédiée aux énergies renouvelables, on pourra avoir une augmentation de 24 fois la production actuelle des énergies renouvelables du continent tout entier. Il y a donc un énorme enjeu stratégique aussi bien pour l'autonomie énergétique, l'approvisionnement et la transformation locale de ces énergies et la création d'emplois », explique cet économiste. « Le numérique, poursuit-il, va être très important pour les économies qui sont déjà bien avancées dans l'économie numérique comme le Kenya avec Safaricom et le mobile banking ou le Rwanda qui est plus récent mais qui avance rapidement aussi, ou encore l'île Maurice. Après il y a encore des inégalités dans la région, que ce soit avec le Soudan du Sud ou l'Ethiopie, mais ce sont donc des éléments stratégiques pour la région ». Le développement de compétences stratégiques devrait favoriser des partenariats inter-régionaux au sein du continent et ainsi favoriser la montée en puissance de l'ensemble des économies africaines dans ces différents domaines. Quand les talents africains redessine la main d'oeuvre mondiale L'autre avantage de la multiplication des profils hautement qualifiés réside dans le fait que la croissance de la population africaine plus instruite redessinera la main‑d'oeuvre mondiale, selon le rapport. Selon Arthur Minsat, ce nouveau schéma serait possible grâce à la croissance démographique importante attendue en Afrique, tandis que les autres continents connaîtront un vieillissement de leur population. « Cela fera qu'il y aura plus de gens qui sortiront de l'école avec un niveau d'éducation élevé en Afrique que dans d'autres régions du monde », explique-t-il. Au-delà, les compétences vertes et numériques apparaissent comme incontournables sur l'ensemble du continent, ce qui devrait s'accentuer à mesure que le temps passe. Dans ses recommandations aux régions africaines, l'OCDE insiste sur l'élaborer et implémenter des visions stratégiques claires qui permettent de maximiser la productivité économique et mobiliser les investissements nécessaires à l'émergence de compétences alignées aux meilleures pratiques mondiales et aux besoins des entreprises. Cela d'autant que le continent se rapproche de l'échéance 2030 des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et fait son chemin vers le l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA). Commentant d'ailleurs le rapport, le président de la Commission de l'UA Moussa Faki Mahamat et le Secrétaire général de l'OCDE Mathias Cormann ont souligné l'importance d'un changement de l'éducation dès le plus bas âge. « Le PIB de l'Afrique pourrait être multiplié par 22, soit une augmentation d'environ 154 000 milliards de dollars, si tous les enfants du continent parvenaient à une maitrise de base des compétences fondamentales », ont-ils rappelé, soulignant que cela garantirait davantage de talents encore plus performants pour des économies tout aussi performantes. La fuite des cerveaux, l'autre problématique Cependant, dans cet océan d'optimisme pour l'avenir des compétences en Afrique sous réserve des bonne politiques, un autre challenge non négligeable persiste: la fuite des cerveaux. En 2020, 74% des travailleurs africains hautement qualifiés ont choisi de quitter le continent, selon le rapport. Une problématique à laquelle les pays africains ne pourront faire face qu'en améliorant les conditions de travail pour cette catégorie de professionnels, selon les experts.
« L'équilibre entre compétitivité des entreprises et préservation du pouvoir d'achat apparaît de plus en plus précaire »
Alors que la consommation chinoise est atone et que la croissance française reste dans l'attente d'une stabilité politique, les conjoncturistes restent partagés concernant l'évolution de l'économie mondiale, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Au Gabon, le général Oligui Nguema sous pression financière près d'un an après sa prise de pouvoir
Les institutions bancaires internationales s'inquiètent de l'état des finances publiques du pays, tout en reconnaissant les errements du régime déchu d'Ali Bongo.
Le Nigeria envisage un plan de 1,3 milliard de dollars pour lutter contre l'inflation
Le prix de l'essence a triplé et celui des denrées de base a bondi de 40,6 %, mettant en insécurité alimentaire une partie de la population.
En RDC, l'économie passe le test du FMI
Le deuxième producteur mondial de cuivre a achevé pour la première fois de son histoire un programme de prêt du Fonds monétaire international qui lui permet de recevoir près de 225 millions de dollars.
RDC : le FMI verse la dernière tranche de 1,5 milliard de dollars du plan d'aide
L'institution basée à Washington a souligné un « environnement macroéconomique difficile » dans le pays, conjugué à une politique économique globale « prudente ».
Eurozone inflation eases but ECB likely to keep interest rates on hold
Consumer prices slip to 2.5% but core rate stays high, prompting little belief in further cuts in borrowing costsBusiness live latest updatesInflation across the eurozone slowed to 2.5% in June despite lingering pressure on households from price increases in the service sector, leaving the European Central Bank on track to keep interest rates on hold this month.Annual inflation in consumer prices across the 20-country bloc eased from 2.6% in May, according to a flash estimate from the EU statistical agency Eurostat, matching financial market expectations. Continue reading...
Sénégal, Mali, Maroc... Les transferts d'argent de la diaspora font grise mine
En 2023, les Africains établis à l'étranger ont envoyé moins de fonds qu'en 2022. Cette baisse des transferts serait une conséquence des conflits et des crises économiques qui touchent le monde. Analyse en infographies.
Growth is enriching an elite and killing the planet. We need an economy based on human rights | Olivier De Schutter
Economic growth allows the few to grow ever-wealthier. Ending poverty and environmental catastrophe demands fresh thinkingEconomic growth will bring prosperity to all. This is the mantra that guides the decision-making of the vast majority of politicians, economists and even human rights bodies.Yet the reality as detailed in a report to the United Nations Human Rights Council this month shows that while poverty eradication has historically been promised through the "trickling down" or "redistribution" of wealth, economic growth largely "gushes up" to a privileged few. Continue reading...
Soaring government debt could roil global financial markets, warns BIS head
Agustín Carstens says world economy on course for 'smooth landing' after inflation but political turmoil poses riskRising government debt levels could disturb global financial markets, the head of the body that advises central banks said on Sunday before France's high-stakes parliamentary elections.Agustín Carstens, the general manager of the Bank for International Settlements (BIS), said the world economy was on course for a "smooth landing" from the inflation crisis, but he warned that policymakers, especially politicians, needed to be careful. Continue reading...
Pour la Banque des règlements internationaux, « la dette publique des économies avancées est désormais aussi élevée qu'à la fin de la seconde guerre mondiale »
A l'occasion de la publication du rapport annuel de la BRI, dimanche 30 juin, sa vice-directrice Andrea Maechler avertit des risques d'un dérapage des finances publiques à travers le monde, alors que les taux d'intérêt ont fortement augmenté et peinent à redescendre.
Taxation mondiale des milliardaires : « L'inégalité fiscale alimente la défiance envers les institutions »
L'économiste Gabriel Zucman préconise l'instauration d'une taxe mondiale sur le patrimoine des ultrariches. Si les 3 000 milliardaires du monde payaient chaque année en impôt l'équivalent d'au moins 2 % de leur fortune, cela pourrait rapporter 250 milliards de dollars par an.
Au Kenya, le président William Ruto réprime les manifestations et retire sa loi de finances
Au moins 22 personnes sont mortes mardi. Le chef de l'Etat est confronté à la colère de la jeunesse, dans la rue pour protester contre le train de vie jugé dispendieux du pouvoir, alors le budget voté au Parlement prévoyait de nouvelles taxes.
Après des manifestations meurtrières, le président kényan annonce le retrait du projet de budget
Une figure du mouvement de contestation antigouvernementale au Kenya a qualifié mercredi « d'opération de com » l'annonce du président, William Ruto.
Taxation des milliardaires, une idée qui progresse au G20
Un rapport commandé par le G20, publié le 25 juin, détaille comment pourrait fonctionner un impôt minimal mondial sur les milliardaires qui échappent à l'impôt.
Niger is committed to integrating the BSDD into its budgetary process.
Language English Niamey (Niger), 21 June 2024 The Government of Niger, through the General Directorate of Budget of the Ministry of Economy and Finance, launched on June 20, 2024, a workshop in Niamey for technical support to the executives responsible for the elaboration and execution of the budget to include Demographic Dividend Responsive Budgeting in Niger's budgetary process.Share this:facebooktwitteremailprint
Maroc, Côte d'Ivoire, Égypte... Qui sont les bons et mauvais élèves de l'IA en Afrique ?
Recherche et développement, financement, régulation... Plusieurs pays du continent se mettent en ordre de marche pour prendre le train de l'intelligence artificielle. D'autres sont encore à la traîne.
Au Kenya, des milliers de jeunes dans la rue contre les projets de nouvelles taxes du gouvernement
La mobilisation de la « génération Z » kényane s'est étendue à travers le pays avec l'aide des réseaux sociaux, hors de tout cadre politique.
Central Banks in Africa to Convene for Pioneering Workshop on Local Currency and Capital Market Development
Language English Addis Ababa, 12 June 2024 (ECA) In a landmark initiative to bolster financial stability and economic growth, central banks across Africa gathered for a technical workshop focused on the development of local currency financing and capital market development. This pivotal event was jointly organized by the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA), TDB, TCX, FSD Africa with the support of the Bill & Melinda Gates Foundation.Share this:facebooktwitteremailprint
Madagascar et Predator, le contrat à 5 millions d'euros
Des documents consultés par « Le Monde » révèlent que l'Agence nationale antifraude a été utilisée par la présidence malgache pour acquérir du matériel de cyberespionnage fin 2021.
Despite challenges, Southern Africa has improved financial inclusion with adoption of digital financial services
Language English South Africa, 18 June 2024 (ECA) - South African countries performed well on their financial inclusion, between 2011 and 2021. Progress is partly attributed to rapid adoption of digital financial services including mobile money, according to financial experts at a webinar on the African Financial Sector Southern Africa. Organized by the Economic Commission for Africa (ECA) in partnership with West African Economic and Monetary Union (WAEMU), the webinar is part of a Series themed, Regional Dialogues on the African Financial Sector - regional profile.Share this:facebooktwitteremailprint
Experts Review Progress on Boosting Intra-African Trade
Language English Douala, 18 June 2024 (ECA) - In Douala, Cameroon's economic capital today, the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) in collaboration with the African Union (AU) is convening an Expert Group Meeting (EGM) to evaluate and enhance the implementation of the Boosting Intra-African Trade (BIAT) Action Plan. This event aims to align BIAT's progress with the transformative goals of the African Continental Free Trade Area (AfCFTA).Share this:facebooktwitteremailprint
Parrainage de milices et trafic d'or : les bonnes affaires de l'Ouganda dans l'est de la RDC
La province de l'Ituri, riche en or, est en proie à un regain de violences intercommunautaires depuis 2017. Kampala est accusé de profiter de l'instabilité pour sécuriser ses intérêts économiques.
Au Kenya, manifestation à Nairobi contre de nouvelles taxes
Pour le gouvernement du président William Ruto, ces mesures sont nécessaires pour redonner des marges de manoeuvre financières au pays.
Balance effects of AI with profits tax and green levy, says IMF
Governments should use fiscal policies to atone for technology-related carbon emissions, urges reportBusiness live latest updatesGovernments faced with economic upheaval caused by artificial intelligence should consider fiscal policies including taxes on excess profits and a green levy to atone for AI-related carbon emissions, according to the International Monetary Fund.The IMF said unlike previous technological breakthroughs such as the steam engine, generative AI the term for computer systems such as ChatGPT that can produce convincing, human-like text, voices and images from simple prompts can spread "much faster" and advances in the technology are happening at "breakneck speed". Continue reading...
« La politique industrielle est un art difficile »
Alors que la politique industrielle longtemps décriée connaît un retour en grâce, les deux économistes Rabah Arezki et Jean-Pierre Landau soulignent, dans une tribune au « Monde », que la rareté mondiale du capital rend son exercice plus délicat.
Antigua and Barbuda Agenda for SIDS seeks global partnership to tackle public debt for sustainable island futures
Language English Addis Ababa, 14 June 2024 (ECA) - The Antigua and Barbuda Agenda for SIDS (ABAS) a Renewed Declaration for Resilient Prosperity released at the 27-30th May 4th International Conference of the Small Island Developing States (SIDS4) calls for increased effectiveness of development finance. This is to be achieved through the establishment of a dedicated SIDS Debt Sustainability Support Service.Share this:facebooktwitteremailprint
William Ruto, président de la République du Kenya : « Les dirigeants du G7 peuvent démontrer leur solidarité avec l'Afrique »
A l'occasion du 50ᵉ sommet du G7, du 13 au 15 juin en Italie, le chef de l'Etat africain exhorte, dans une tribune au « Monde », les dirigeants des principaux pays donateurs à réformer l'architecture financière mondiale.
« Aujourd'hui, les milliardaires ne paient quasiment pas d'impôts car une grande partie de leurs revenus proviennent du capital »
Alors que le changement climatique exige des investissements colossaux, les Etats pourraient facilement augmenter leurs recettes en taxant mieux les ultrariches, observe Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Strengthening financial systems for sustainable development in Africa
Language English Addis Ababa, 12 June 2024 (ECA) In a significant step toward bolstering public finance systems, experts and stakeholders from across Africa gathered today for a workshop on Integrated National Financing Frameworks (INFFs). The two-day event at the United Nations (UN) Conference Center in Addis Ababa aims to strategize on mobilizing and utilizing financial resources to achieve the sustainable development goals (SDGs) in Africa.Share this:facebooktwitteremailprint
Protectionism is slowing growth and entrenching poverty, says World Bank
International cooperation that allowed poorest countries to close gap with wealthiest has fractured, says reportBusiness live latest updatesA new era of protectionism is leading to slower global growth and hindering attempts to eradicate poverty, the World Bank has warned.The Washington-based institution said 80% of the world's population more than 6 billion people were living in countries where growth would be slower in the next three years than in the pre-Covid decade. Continue reading...
Comment réussir la transition pour les pays les plus pauvres ? (avec Esther Duflo)
La Prix Nobel d'économie propose la création d'une taxe mondiale sur les grandes fortunes et les multinationales, pour aider les pays du Sud à s'adapter au changement climatique.
« Toute entreprise qui travaille en Afrique doit payer l'impôt en Afrique » (Akinwumi Adesina, BAD)
« Aujourd'hui, nous sommes trop généreux en Afrique, lorsque nous accordons des exonérations d'impôt aux entreprises. Aux Etats-Unis, au Canada ou ailleurs, ce type de situation n'existe pas. Il ne faut pas octroyer de telles exonérations. J'estime que toute entreprise qui travaille en Afrique et qui puise des ressources africaines doit payer l'impôt en Afrique ». Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, s'est ainsi exprimé face à la presse à l'issue des assemblées annuelles 2024 de l'institution à Nairobi, tenue avec une participation active de plusieurs chefs d'Etat dont William Ruto du Kenya, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Paul Kagamé du Rwanda ou encore Moussa Faki Mahamat de l'Union africaine. En pleine célébration de ses 60 ans, l'institution créée le 10 septembre 1964 à Khartoum, vient également de lancer sa nouvelle stratégie décennale 2024-2033 qui vient renforcer les « High 5 » lancés en 2015 et qui se décline autour de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Si la nouvelle feuille de route ne déroge pas à sa tradition d'appuyer les actions des Etats, la Banque qui se dit « consciente du rôle essentiel du secteur privé dans la transformation de l'Afrique », entend « renforcer sa collaboration avec le secteur privé » africain et international au cours des dix prochaines années. Elle prévoit à cet effet de tripler ses opérations financières non souveraines à 7,5 milliards de dollars par an. Concrètement, cela devrait se traduire par une hausse de ses investissements dans les grandes, moyennes, petites et micros entreprises, ainsi que dans les chaînes de valeur. La BAD veut prendre plus de risques Pour d'ailleurs amplifier sa puissance financière, le conseil des gouverneurs de la BAD -dont la France et 14 autres pays européens sont membres- a approuvé l'augmentation de 117 milliards de dollars du capital de la Banque qui passe à 318 milliards de dollars. La deuxième opération du genre en cinq ans, puisque la dernière date d'octobre 2019 et portait le capital de la Banque à 201 milliards de dollars. « Le nouveau capital dont nous disposons nous permettra de prendre plus de risques, c'est-à-dire que notre appétit du risque va augmenter », a déclaré Akinwumi Adesina. Lire aussiBanque africaine de développement : Immersion au coeur de 56 ans de leadership stratégique Le plaidoyer phare de la BAD en ce moment est la réforme de l'architecture financière mondiale, afin de permettre au continent de mobiliser les ressources nécessaires à son développement dans un contexte d'enjeux multiples, entre les tensions géopolitiques, l'inflation mondiale, la hausse des prix des matières premières et des aliments et les changements climatiques dont le continent se propose en solution pour la planète. Ces besoins se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars par an. « L'Afrique devrait être au coeur de l'architecture financière mondiale », estime le président de la BAD. Ne cessant de rappeler que l'ordre financier mondial établi par les institutions de Bretton Woods à leur création n'ont pas tenu compte des intérêts du continent africain, le leader nigérian a tout de même félicité les quelques avancées de ces dernières années, notamment le fameux dossier des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI). Financer le secteur privé local et attirer les financements privés Mais en attendant que toutes ces initiatives aboutissent pleinement et servent les intérêts des pays africains, la BAD entend maximiser leur mise dans le secteur privé africain, afin de contribuer à la création ou la consolidation, selon les pays, d'un environnement économique qui attire davantage le financement privé international et surtout à de meilleurs taux. « Le secteur privé doit donc endosser un rôle critique, qu'il s'agisse de soutenir l'adaptation aux effets des changements climatiques, l'élargissement de l'accès des pays aux marchés des capitaux mondiaux, le financement des entreprises ou la fourniture d'infrastructures plus rentables dans le cadre de partenariats entre les secteurs public et privé », a expliqué Akinwumi Adesina. « Les financements publics ne suffisent pas, il faut optimiser le financement des banques multilatérales de développement et mobiliser des financements privés », a rétorqué Shanti Bobin, gouverneur provisoire pour la France à la BAD. Toutefois, le président de l'institution reconnaît les efforts à fournir sur le plan institutionnel : « nous devons être critiques envers nous-mêmes si nous souhaitons collaborer davantage avec le secteur privé. Nous devons être agiles, plus rapides et responsables ». L'impôt des sociétés et son impact sur les conditions socio-éco Parallèlement, les gouvernements africains doivent contribuer au financement de leur développement en mobilisant les ressources internes, en l'occurrence l'impôt. Mais le président de la BAD pose la question de savoir comment ces gouvernements pourront-ils être efficaces en la matière, si les entreprises étrangères qui investissent les marchés du continent ne payent pas l'impôt ou pour celles qui passent à la caisse, ne le font pas à hauteur de leurs activités ? « Un impôt est un contrat social entre une entreprise et le gouvernement. Les sociétés payent l'impôt et l'Etat fournit des services publics (électricité, eau, éducation, santé ...) », a expliqué le leader nigérian, soulignant que cela permet également d'améliorer les conditions nécessaires à la bonne marche des affaires. Il reconnaît toutefois que d'autres problématiques comme la lutte contre les flux financiers illicites et la corruption sont également à adresser. Lire aussiAkinwumi Adesina : « Notre avenir en Afrique ne doit pas dépendre de la géopolitique mondiale » Globalement la croissance du PIB de l'Afrique devrait s'améliorer cette année pour atteindre une moyenne de 4%, selon les perspectives économiques de la BAD, même si ces résultats restent tributaires de la conjoncture mondiale. Pour faire face aux challenges et réaliser ses ambitions, la BAD peut s'appuyer sur un ensemble de partenaires, car comme l'affirme le président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Sidi Ould Tah : « aucune institution ne peut répondre de manière significative aux besoins des Africains à elle seule. Il est nécessaire de nouer des partenariats entre les institutions. Les partenariats peuvent avoir un effet multiplicateur en termes d'impact ». Les douze prochains mois marqueront les derniers instants d'Akinwumi Adesina à la tête de la BAD, lui qui a rejoint la Banque en 2015 et dont la réélection en 2020 n'a pas été sans suspens. Loin des caméras et des micros, sa succession fait déjà l'objet de nombreuses concertations informelles. Et cette dernière ligne droite, le bureau du conseil des gouverneurs sera présidé par la Côte d'Ivoire, avec deux vice-présidences à savoir, la Chine et la République démocratique du Congo (RDC).
Under threat of jail, microfinance pioneer vows to keep lending to poorest Bangladeshis
Muhammad Yunus tells the Guardian charges against him are politically motivated, and expresses concern about personal attacks from politiciansThe Nobel peace laureate and microfinance pioneer Muhammad Yunus has said that years of fighting what he calls "dirty" politically motivated attacks on his work to alleviate poverty in Bangladesh have made life "totally miserable".Yunus told the Guardian he had come under 20 years of pressure from the Bangladeshi government for his work, which is credited with improving the lives of millions of poor people, particularly women. Continue reading...
European Central Bank cuts main interest rate by 0.25 points
ECB reduces rate to 3.75% across eurozone, putting it ahead of US Federal Reserve and Bank of EnglandThe European Central Bank has eased the pressure on borrowers across the eurozone after cutting its main interest rate for the first time in almost five years.Citing a sustained fall in inflation, the ECB said its deposit rate would be cut to 3.75% from a record high of 4%, putting it ahead of the US Federal Reserve and the Bank of England, which have yet to cut interest rates. Continue reading...
Face aux incertitudes économiques, les Chinois se ruent sur l'or, « plus sûr pour placer de l'argent »
Alors que la deuxième économie mondiale peine à repartir après les années de pandémie et avec un marché immobilier en crise, la consommation d'or a progressé de 6 % au premier trimestre dans le pays.
Compétitivité, logistique, financement... les enjeux pluriels des entreprises francophones
La rencontre des entrepreneurs francophones, qui s'est tenue à Marrakech fin mai a connu un « succès retentissant » de l'aveu même de l'Alliance des patronats francophones (APF). L'objectif n'était pas moindre : porter le business francophone à une nouvelle dimension d'impact. En effet, les 54 pays francophones représentent 20% du commerce mondial des marchandises et près de 16% du PIB de la planète, quand le Commonwealth - avec ses 54 pays membres - représente plus de 30% du commerce mondial. Des données que les patrons francophones veulent voir évoluer, ont-ils exprimé lors de leur conclave qui se tenait pour la deuxième fois en Afrique après le Paris, Abidjan et Québec. Plus de 1.000 chefs d'entreprises et 35 organisations patronales étaient dans la ville ocre pour consolider la coopération intra-francophone qui est l'un des « deux objectifs [qui] guident les actions de l'OIF dans la mise en oeuvre de sa stratégie économique », comme l'a souligné Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Dans un monde où les logiques de blocs régionaux s'accentuent, il est essentiel et urgent de trouver des passerelles pour resserrer nos liens et intensifier notre compétitivité », indiquent - dans la Déclaration de Marrakech publiée à l'issue de la rencontre - les organisateurs que sont l'Alliance des patronats francophones (APF) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), respectivement présidées par Geoffroy Roux de Bézieux et Chakib Alj. « Optique très offensive » Contrairement au Commonwealth où le volet économique est très ancré, ce forum économique francophone est récent et a été inspiré d'un constat. « Il y a quatre ans, on s'est rendu compte qu'on ne tirait pas parti de cette communauté [francophone] qui traverse le monde », expliquait le président du MEDEF, Patrick Martin sur TV5 Monde avant s'envoler pour Marrakech, soulignant que les patronats francophones « veulent travailler ensemble dans une optique très offensive, en parallèle de ce qui existe de longue date sur le plan culturel ». Concrètement, la REF de Marrakech a débouché sur près de 500 rendez-vous B2B, ainsi que des partenariats, des contrats et des projets d'investissements dans divers secteurs, selon l'APF. Composée majoritairement de PME et TPE, l'Alliance estime que les enjeux auxquels les économies font face ces dernières années constituent une raison supplémentaire pour booster la coopération entre les entreprises des pays francophones et ainsi contribuer à renforcer la résilience de ces économies. En présence de plusieurs personnalités politiques dont Mohcine Jazouli, ministre marocain délégué chargé de l'investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des politiques publiques, et Franck Riester, ministre délégué, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger, le président du Conseil du patronat du Québec, Karl Blackburn, a tenu à souligner l'important rôle que doivent jouer les Etats francophones pour une véritable montée en puissance du business. « Les gouvernements dans l'espace francophone doivent investir massivement dans le capital humain et les infrastructures, deux paramètres déterminants pour la compétitivité des entreprises francophones », a-t-il déclaré. Le Maroc se positionne Pays hôte de la REF 2024, le Maroc a mis en avant son expérience au sein de l'espace francophone, revendiquant près de 2 milliards d'euros d'investissements par les entreprises marocaines dans les pays francophones en 2023, soit 75% des investissements directs marocains à l'étranger. Pour le président de la CGEM, Chakib Alj, « le challenge est de pouvoir travailler pour faire de cette langue commune un vrai centre de business » et que les entrepreneurs francophones investissent davantage au sein de l'espace. Des défis à relever Pour y arriver cependant, certains défis restent à relever, dont la libre circulation des hommes d'affaires, la problématique du financement ou encore la logistique qui ont occupé une bonne partie des échanges. Des questions qui reviendront certainement au menu de la cinquième édition à Brazzaville. En attendant, les résultats de la REF de Marrakech devront être davantage valorisés lors du Sommet de la Francophonie en octobre prochain à Paris, lequel sera justement axé sur l'innovation et l'entrepreneuriat.
La Tunisie évite le défaut de paiement malgré une économie stagnante et surendettée
L'économie du pays est entrée en récession fin 2023, avant de retrouver un niveau légèrement positif au premier trimestre 2024.
La Corée du Sud promet à l'Afrique des milliards de dollars d'aide et d'investissements
Le pays accueille des délégations de 48 pays africains pour un important sommet grâce auquel il souhaite conclure des accords allant de l'approvisionnement en minerais aux projets d'infrastructures.
Le FMI devrait verser plus de 70 millions de dollars au Niger dans le cadre du plan d'aide
L'accord doit désormais recevoir le feu vert du conseil d'administration de l'institution de Bretton Woods, qui devrait se réunir « dans les prochaines semaines ».
Debt payments by countries most vulnerable to climate crisis soar
Exclusive: level at highest in more than 30 years, say campaigners, who want 'rapid and effective' relief schemeDebt payments by the 50 countries most vulnerable to the climate crisis have doubled since the start of the coronavirus pandemic and now stand at their highest level in more than three decades, campaigners have warned.The Debt Justice charity said countries at the highest risk of being affected by global heating were paying 15.5% of government revenues to external creditors up from less than 8% before Covid-19 and 4% at their lowest recent point in 2010. Continue reading...
'There is nowhere to fish any more': life in the shadow of Nigeria's biggest industrial complex
The oil refinery and fertiliser plant just outside Lagos promised jobs and prosperity, but people complain of evictions, loss of livelihoods and health effectsOn the outskirts of Lagos sits Africa's largest oil refinery, and beside it, the continent's biggest fertiliser plant. Armed men guard the gates and the perimeters are lined with floodlights and security cameras.Owned by Dangote Industries, a multinational conglomerate founded by Aliko Dangote, Africa's wealthiest person, the compounds are in the Lekki free trade zone, abutting the Atlantic Ocean about 30 miles outside Nigeria's commercial capital. The zone was designated by the federal government to develop industry and jobs. Continue reading...
La croissance africaine encore bridée par sa démographie galopante
Le continent le plus jeune du monde est le dernier à entamer sa transition démographique. La population africaine continue de croître à un rythme soutenu, au risque de neutraliser les effets de la croissance économique.
« En RDC, depuis 1960, la population a été multipliée par 7,5, mais le revenu par habitant a été divisé par 2,5 »
Le professeur à l'université de Kinshasa Jacques Emina détaille, dans un entretien au « Monde », les implications de la démographie explosive de la République démocratique du Congo.
Afrique : « La mobilisation des ressources serait plus efficace si les centres financiers étaient mieux connectés entre eux »
L'économiste Alexandre Kateb estime, dans une tribune au « Monde », que financer le développement en Afrique n'est pas forcément une équation impossible.
Gabriel Zucman, économiste : « L'impôt acquitté par les milliardaires ne représente que de l'ordre de 0,3 % de leur patrimoine »
L'économiste Gabriel Zucman présente, dans une tribune au « Monde », une proposition du Brésil de taxation à 2 % des 3 000 milliardaires de la planète, qui échappent aujourd'hui largement à l'impôt.
Abhijit Banerjee, prix Nobel d'économie 2019 : « Le revenu de base universel n'est pas destiné à rejoindre le cimetière des fausses bonnes idées »
Les résultats d'une expérience menée au Kenya démentent les préjugés qui pèsent sur l'idée d'un versement régulier d'un revenu aux plus pauvres, détaille l'économiste dans une tribune au « Monde ».
Au Maroc, Tétouan secoué par une fraude bancaire géante à plusieurs dizaines de millions de dirhams
Stupeur après l'arrestation du vice-président de la commune et cadre bancaire, Daniel Ziouziou, accusé de détournement de fonds. Parmi ses victimes, un conseiller du roi Mohammed VI, mais aussi des particuliers, des entreprises ou encore des oeuvres sociales.
Crédits carbone : comment l'Afrique peut (enfin) profiter de son vrai potentiel
Instruments de lutte contre le changement climatique, les crédits carbone représentent aussi une source de financement potentielle pour le continent. Manque de régulation, faible transparence, risque pour la souveraineté des États... Les chantiers sont cependant nombreux. Paul Muthaura, CEO de l'Initiative des marchés carbone en Afrique (ACMI), nous livre ses analyses en vidéo.
Pourquoi les agences de notation sont dans le viseur de la BAD
Alors que les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi, mettent l'accent sur la réforme de l'architecture financière internationale, Akinwumi Adesina a lancé une nouvelle charge contre les agences de notation.
Beyond GDP measurements, carefully designed nature-based solutions could accelerate development and social equity ECA's Antonio Pedro
Language English Nairobi, 28 May 2024 (ECA) - Nature-based solutions present a unique way for Africa to accelerate the implementation of the SDGs and Agenda 2063 while contributing to the conservation of continent's rich biodiversity, promoting ecological connectivity, and enhancing climate resilience, said Antonio Pedro, Deputy Executive Secretary, the Economic Commission for Africa (ECA), today at the African Natural Capital Alliance Annual Summit held in Nairobi, Kenya.Share this:facebooktwitteremailprint
Validation Workshop on The Gambia's National Digital ID and Digital Transformation Strategy 2023 2028
Language English Banjul, Gambia, 17 May 2024 (ECA) - The Validation Workshop for the National Digital ID and Digital Transformation Strategy 2023 - 2028 was held in the Gambia on the 16th and 17th of May 2024 at the Sunset Beach Hotel, in Kotu, Kanifing Municipal Council of the Gambia.Share this:facebooktwitteremailprint
En Afrique de l'Ouest, les caisses d'épargne jouent-elles leur survie face aux banques ?
Caisses populaires au Burkina, Cofina, Advans, Coris Méso Finance... Un peu partout dans la sous-région émergent des acteurs spécialisés dans le financement de très petits entrepreneurs. Une floraison qui attise la convoitise des banques traditionnelles.
America's approach to China's rapid growth has lessons for us all | Larry Elliott
Protectionism in the form of tariffs is justified but the focus will be on whether Beijing retaliatesThe global economy is fragmenting and a new era of protectionism has dawned. Dreams by free marketeers of a frictionless world in which goods and services moved seamlessly from country to country are dead.That was the clear message from Joe Biden's decision last week to target China with a range of new, much higher tariffs on electric vehicles and a range of other products crucial to sectors seen by the White House as vital to the future health of the US economy and to national security. Continue reading...
Pour le monde du business, « l'Afrique n'est plus à la mode », mais « le potentiel n'a pas disparu »
Malgré l'inflation et l'instabilité politique de certaines zones du continent, une douzaine de ses économies sont parmi les 25 les plus performantes au monde en termes de croissance.
« Nous nous appuyons sur le potentiel de l'IA pour accélérer le développement de l'Afrique » (Hicham El Habti, Université Mohammed VI Polytechnique)
LA TRIBUNE - Quel est le rôle de l'Université que vous présidez ? HICHAM EL HABTI - La signature de l'Université c'est empowering minds. Ce motto concrétise le mandat qui est le nôtre depuis la création de l'Université et l'inauguration par sa Majesté en 2017 d'accompagner la jeunesse africaine dans la perspective de faire face aux défis auquel le continent est confronté. L'Afrique subit les conséquences du changement climatique alors que l'Afrique n'est responsable que d'une infime partie des émissions de gaz à effet de serre. Au lieu de rester immobile et de subir, nous avons la volonté de donner les outils pour que cette jeunesse africaine prenne le destin du continent en main. Cela relève d'une ambition beaucoup plus globale car pour nous l'Afrique va être la solution de toutes ces problématiques et cela, pour le compte du monde entier. Concernant la sécurité alimentaire, plus de 60% des terres arables non encore utilisées sont en Afrique. La sécurité alimentaire passe par une meilleure productivité et l'utilisation de terres non encore utilisées, or ces terres se situent en Afrique. Cela nécessite une nouvelle façon de faire de la révolution verte en apportant de la technologie, une meilleure compréhension des besoins du sol, des plantes... pour être dans une approche durable. Pour se faire, il y a besoin de développer des technologies, des innovations. Nous avons un parti pris : si les technologies sont globales, les innovations doivent être locales pour prendre en considération la réalité du terrain. Il faut, pour cela, être en lien avec tous les centres de recherche au niveau mondial car la science n'a pas de frontière. C'est le propre d'un laboratoire de recherche de former les jeunes avec pour ambition d'aider au développement de ces technologies, mais toujours en conservant l'objectif de les transformer en innovations locales à impact. Cela vaut pour les problématiques de l'eau, de l'agriculture, de la captation du carbone... Pour y parvenir, plusieurs initiatives ont vu le jour. Quels liens tissez-vous avec d'autres organismes ? Nous avons un programme, « Excellence in Africa », issu d'un partenariat entre L'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et l'Um6p qui vise à former une centaine de doctorants africains, sur des thématiques du continent - c'est-à-dire que les sujets doivent rester liés aux problématiques auquel l'Afrique fait face. Cette initiative a pour objectif de former la future génération de chercheurs de l'Afrique. Nous sommes en train de finaliser la seconde promotion des doctorants. L'autre initiative est menée avec RU Forum, réseau de plus d'une centaine universités africaines dans le domaine de l'agriculture, qui permet d'obtenir des financements pour la formation des futurs ingénieurs agronomes et qui prend également en considération le volet entreprenariat dans l'agriculture. Cela permet de développer une startup dans l'agriculture et ne pas reconduire simplement une agriculture vivrière comme c'est le cas en Afrique. Voilà deux exemples de projets qui visent à donner à la jeunesse tous les outils pour qu'elle puisse se prendre en main. Ces partenariats projettent déjà, d'une certaine façon, l'Um6P à l'international. Cependant, vous avez imprimé un peu plus votre présence en dehors de l'Afrique en ouvrant, voici quelques mois, un établissement en France. Si on imagine aisément les raisons de ce choix, qu'elles en sont les motivations profondes ? Et plus largement, quelle est votre ambition à l'international ? La France, effectivement, est une destination presque naturelle. 46.000 étudiants en France sont d'origine marocaine. La plupart de nos chercheurs, même ceux de la diaspora, ont effectué, durant leurs études supérieures, un passage par la France. Il y a un réflexe naturel à aller en France. Et puis, au travers de notre fondation, nous accompagnons chaque année plus de 200 jeunes marocains qui ont intégré les grandes écoles françaises. Il existe donc un lien très fort avec cette communauté. Et pour être au plus près de ses besoins, nous avions besoin d'un lieu. Certains chercheurs marocains sont également intéressés pour renforcer les liens que ce soit avec le CNRS ou avec l'INRAE, avec lequel nous avons signé il y a quelques semaines une lettre d'intention. Nous travaillons également avec toutes les grandes écoles parisiennes en plus des universités. Mais l'UM6P France ce n'est pas que la France, c'est l'Europe. Une antenne va voir également le jour au Canada où se trouve aussi une forte communauté marocaine. Une troisième antenne va s'installer aussi en Côte d'Ivoire, à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, principalement tournée vers le digital dans l'agriculture, dans le but de former les jeunes à l'imagerie satellite ce qui leur permettra de mieux appréhender les rendements agricoles. Cette antenne, qui nous permettra d'appuyer notre présence en Afrique de l'Ouest, n'est pas encore finalisée, nous achevons les travaux au mois de juin et nous prévoyons une ouverture en septembre 2024. Souhaitons-nous aller plus loin ? La réponse est oui. L'Afrique de l'Est, qui représente un potentiel très important avec le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie,... tout comme l'Asie représentent nos probables prochains terrains de développement. Vous disposez d'un centre dédié à l'intelligence artificielle, assez performant. Aujourd'hui l'IA est un sujet transverse - qui concerne aussi bien l'industrie, l'agriculture, la santé... Pour autant il existe aussi plusieurs types d'IA, dont l'IA générative. Tout comme il existe des questions d'acceptabilité. Quels sont les axes prioritaires de votre stratégie en matière d'intelligence artificielle ? Vous avez souligné le point essentiel : il faut considérer l'IA comme une technologie transverse. Nous allons ouvrir bientôt un hôpital - puisque nous avons une faculté de médecine - et nous l'avons imaginé comme une source de données. Grâce aux modèles, dont l'IA, nous allons pouvoir mieux cibler les traitements, les médicaments... L'Afrique est vierge en termes de données - elle représente moins de 2% de la collecte génétique collectée contre 60% pour les Européens - et nous considérons cela comme une opportunité. Nous nous appuyons sur le potentiel de l'IA pour accélérer le développement de l'Afrique. Vous avez également raison de souligner la question de l'acceptabilité par la population. Pour cela, il nous faut déterminer un autre business-modèle et nous devons être transparents sur la question de la propriété de la donnée. C'est fondamental. N'y a-t-il pas un partage de la valeur à imaginer ? L'autre sujet essentiel est celui de l'éthique. Souvent se pose la question de savoir si l'Afrique doit directement passer à des modèles 4.0 ou au contraire, ne surtout pas s'affranchir d'une seule étape qui mène au développement... Le meilleur exemple qui répond à cette question est celui du mobile. Là où il n'y avait pas de ligne téléphonique fixe, c'est le mobile qui a été la solution adoptée. C'est cela que l'Afrique doit faire : aller directement à l'étape d'après. En anglais, c'est ce que l'on appelle le leap frog. Nous ne devons pas refaire le chemin mais transformer les contraintes en opportunités. La diaspora est très tournée vers l'entreprenariat et semble peu retenue par les freins qui pourraient empêcher la réussite de leur entreprise... Cette question me rappelle deux faits soulignés par des chercheurs. Y a-t-il plus entrepreneurs que ces jeunes qui traversent la Méditerranée pour aller en Europe en prenant des risques ? Que mettent-ils en jeu ? Leur vie. Les startuppeurs, eux, mettent en jeu un peu d'énergie, d'argent... s'ils perdent, cela n'a pas la même valeur. D'autre part, tout ce que l'on appelle ubérisation, en Afrique nous appelons cela l'économie informelle. Cela fait partie de l'ADN du continent africain de se prendre en main, de se débrouiller avec les moyens existants. Nous considérons l'entreprenariat comme un état d'esprit. On peut être entrepreneur tout en étant salarié, fonctionnaire, père ou mère de famille. C'est une prise de risque, une sortie de sa zone de confort. Notre rôle est de leur donner les outils. Comment accompagnez-vous ces entrepreneurs ? Il y a plusieurs façons de les accompagner. D'abord en termes de narratif, de discours. Ensuite nous avons un campus, baptisé StartGate, l'équivalent de Station F, qui déploie divers programmes développés avec des partenaires et qui accompagne sur l'ensemble du processus de création, depuis l'idéation. Puis nous lançons des défis, des challenges. L'un d'entre eux est consacré au changement climatique où nous demandons aux jeunes de trouver des solutions pour transformer cette contrainte en opportunité de startup. Nous les accompagnons aussi en termes de financement, via notre fonds UM6P Ventures, qui outre le soutien financier, veille également à les mettre en relation avec d'autres investisseurs. Les liens entre l'Afrique et l'Europe sont aujourd'hui davantage équilibrés, l'Afrique possédant des expertises et de l'expérience sur des sujets - comme la sécheresse, l'aridité climatique - que l'Europe découvre. Quel regard portez-vous sur l'évolution de cette relation entre les deux continents ? Il est vrai que les frontières vont devenir de plus en plus poreuses en termes de transfert de technologies. Ce n'est plus le Nord vers le Sud, nous sommes tous dans le même bateau. Il faut pour cela une forme d'humilité, de transparence et de partage.
Soudan du Sud : sans l'argent du pétrole, les caisses de l'Etat se vident et les élections sont menacées
La guerre au Soudan voisin paralyse un oléoduc par lequel transite le brut sud-soudanais, privant le pays de ressources financières alors que l'inflation s'envole.
Au Nigeria, un an après l'élection présidentielle, le coût de la vie a explosé
Dans la bouillonnante capitale économique, Lagos, tout est beaucoup plus cher. Cette inflation aggrave les faiblesses structurelles de l'économie nigériane.
ENI et Shell en retrait au Nigeria : qui seront les investisseurs des nouveaux blocs pétroliers du pays ?
Alors même que les multinationales se désengagent du pays, le deuxième producteur d'or noir africain a mis sur le marché 12 nouveaux blocs pétroliers.
Le numérique est-il l'allié ou l'ennemi du climat ?
Une croissance infinie de nos activités numériques n'est pas soutenable, souligne Frédéric Bordage, du collectif Green IT, dans un épisode du podcast « Chaleur humaine ».
« La dette est l'angle mort de l'élection présidentielle américaine »
Le FMI s'inquiète de l'impact de l'important déséquilibre budgétaire américain actuel sur la stabilité financière mondiale. Mais ni Joe Biden ni Donald Trump ne semblent prêts à s'attaquer au problème, constate dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».
La flambée du dollar fragilise les économies émergentes
La force du billet vert renchérit la facture des matières premières importées pour ces pays, contraints de maintenir des taux directeurs élevés pour limiter la fuite des capitaux vers les Etats-Unis.
Outsourcing, finance... L'autre réalité de l'IA en Afrique
Grands pourvoyeurs d'emplois dans plusieurs pays en Afrique, de nombreux secteurs doivent désormais s'adapter à l'intelligence artificielle. Au risque de s'effacer.
ECA and APRM push to strengthen Africa's domestic rating agency industry
Language English Addis Ababa, 15 April 2024 (ECA) - The United Nations Economic Commission for Africa (ECA) and the African Peer Review Mechanism (APRM) convened key stakeholders on credit ratings in Lusaka, Zambia from 26-28 March. The event brought together over a hundred participants from finance ministries and central banks, regulators, the private sector, civil society and financial institutions, including banks and insurance companies.Share this:facebooktwitteremailprint
Le ZiG, nouvelle monnaie du Zimbabwe et déjà coqueluche du marché noir
À l'heure où les opérateurs expriment leur scepticisme quant à la stabilité à long terme du ZiG, le gouvernement devrait saisir l'occasion de renforcer le soutien à la monnaie en augmentant la demande et en stimulant la confiance.
Why are billionaires scared of Brazil's plan to hit them with a global tax? Because it makes perfect sense | Larry Elliott
As the fortunes of the super-rich soar, a proposed annual levy of 2% could offer a corrective and they will fight it tooth and nailThe idea is simple. There are about 3,000 billionaires in the world and in recent years they have been getting richer and richer. Demands on hard-up governments from ageing populations and the drive to achieve net zero are growing all the time. Rather than expect voters already struggling to make ends meet to pay more, how about a wealth tax on Jeff Bezos, Elon Musk and their like?This is an idea that has obvious attractions. As Joe Biden has pointed out, US billionaires make their money in ways that are often taxed at lower rates than the ordinary wage income of American workers. Overwhelmingly, their wealth comes from the rising value of their assets, and they use tax loopholes and legal accounting moves to minimise the tax they pay. Wealthy Americans pay an average tax rate on their incomes of just 8%. Biden thinks they should be paying a minimum of 25%.Larry Elliott is the Guardian's economics editor Continue reading...
Aide au développement : alors que les pays les plus pauvres s'enfoncent dans la crise, les Etats les plus riches coupent dans leurs budgets
Pour la première fois depuis le début du siècle, les 75 pays les plus pauvres sont en plein décrochage. Le tiers d'entre eux est plus pauvre qu'en 2020 et ne s'est toujours pas remis de la crise liée au Covid-19. La moitié est en situation de surendettement, avec une charge de la dette alourdie.
« L'Afrique est à nouveau le premier bénéficiaire des investissements de la BEI en dehors de l'UE » (Ambroise Fayolle)
LA TRIBUNE AFRIQUE - L'UE a décidé de ne plus importer de cacao non tracé dès la fin de cette année. Vous êtes ce jeudi 2 mai en Côte d'Ivoire où la filière s'active pour répondre à cette exigence et où la BEI finance plusieurs coopératives. Pour quelles raisons est-ce important pour vous d'effectuer cette visite sur le terrain ? AMBROISE FAYOLLE - L'enjeu est d'importance. Deux tiers des exportations ivoiriennes de cacao sont adressés au marché européen, faisant de l'Union européenne la première importatrice du cacao ivoirien et réciproquement de la Côte d'Ivoire le premier fournisseur de l'Union européenne. Les institutions européennes ont en effet adopté une nouvelle réglementation visant à lutter contre la déforestation induite par ses importations de cacao, et à mieux contrôler l'absence de travail des enfants tout au long de la chaîne de valeur. Parallèlement à ces exigences accrues, la promotion d'une filière cacao durable est une priorité forte de l'Union européenne, comme l'a rappelé Virginijus Sinkevičius, le Commissaire européen à l'Environnement et un des architectes de la nouvelle réglementation, lors de sa récente visite en Côte d'Ivoire. Comme Banque de l'Union européenne, nous souhaitons accompagner l'évolution du secteur du cacao dans l'intégration de ces nouvelles exigences européennes. Nous avons signé en septembre dernier un prêt de 16 millions d'euros, soit environ 10,5 milliards de francs CFA, avec COFINA Côte d'Ivoire pour le financement des chaînes de valeur agricoles durables dans le pays. Je suis reconnaissant à COFINA d'avoir utilisé en priorité l'argent de la BEI pour financer des coopératives cacaoyères, auxquelles ont été transférées des conditions financières avantageuses sous forme de taux bonifiés et de maturités plus longues. Notre prêt, signé en septembre dernier, a été en effet déjà affecté à 13% par COFINA, via 24 prêts à des coopératives agricoles, dont 22 actives dans le secteur du cacao. Pour aller plus loin dans cette coopération, nous travaillons avec la Délégation de l'Union européenne à la mise en place d'un Programme d'assistance technique qui accompagnera COFINA et les coopératives cacaoyères bénéficiant de ses financements dans la prise en compte des futures exigences environnementales et sociales de l'UE. Je me rends aujourd'hui à San Pedro pour rencontrer plusieurs de ces coopératives certifiées Rainforest Alliance et mieux appréhender les enjeux du secteur. Je visiterai également une école financée par la communauté du cacao : c'est une initiative exemplaire dans une filière marquée par le travail des enfants. Je souhaite que dans les mois à venir la BEI renforce son appui au développement d'une filière cacao durable, dans le prolongement de l'action de la Délégation de l'Union européenne en Côte d'Ivoire. Cette visite très sectorielle à l'Ouest du continent intervient au moment où le monde fait face à un lot de défis entre les guerres/crises en Europe (Russie-Ukraine), au Proche-Orient (Israël-Hamas) et même en Afrique (Est de la RDC, division à l'Ouest). De plus en plus engagée en Afrique, comment la BEI aborde-t-elle tout cela ? Les défis sont là et ils sont nombreux. A commencer par le défi climatique. Notre mobilisation reste intacte pour répondre aux besoins d'investissement sur ce continent, y compris auprès des populations les plus fragilisées et dans des secteurs clefs comme l'énergie et le transport durable, l'innovation, le soutien au secteur privé et aux porteurs de projet notamment les micro-entrepreneurs sans oublier l'action menée pour soutenir une transition verte et juste, et atténuer les effets du changement climatique. Dans la continuité de 2023, les investissements seront au rendez-vous de 2024 en Afrique. Au-delà des montants investis et mobilisés grâce au soutien de l'UE, avec BEI Monde, notre branche spécialisée dans les opérations en dehors de l'UE, nous souhaitons avant tout axer encore plus notre action sur des projets à fort impact pour les populations et les bénéficiaires finaux. Et nous souhaitons développer de nouveaux types de partenariat tant au niveau local, national et international, afin d'agir de façon plus concertée et inclusive. Nous renforçons également nos équipes d'experts sur le terrain au sein de « Hubs » ou centres régionaux comme celui pour l'ensemble des régions d'Afrique occidentale et centrale que j'ai inauguré à Abidjan en 2023, sous la direction de son représentant Roger Stuart. Nous allons donc être plus présents sur le terrain avec l'équipe Europe et l'ensemble de nos partenaires. Vous évoquez le défi climatique et justement, la BEI a fait du climat un domaine clé de son action, avec notamment une attitude très avant-gardiste lors des grand-messes sur le sujet. En 2022, vous annonciez dans un entretien avec La Tribune Afrique une augmentation conséquente de vos financements verts en Afrique. Qu'en est-il aujourd'hui ? La BEI s'est positionnée très tôt comme la banque européenne du climat et elle a été pionnière en ce domaine en alignant toute son activité sur les objectifs des Accords de Paris avec de surcroît comme objectif de consacrer plus de 50% de son activité totale à l'action pour le climat et la durabilité environnementale. A ce jour, les objectifs ont été dépassés ! En 2023, au niveau du Groupe BEI et de son activité générale au sein de l'Union européenne comme à l'extérieur, un montant record de 49 milliards d'euros a été déployé au profit de l'action en faveur du climat et de la durabilité environnementale. Il s'agit d'une progression de plus de 10 milliards d'euros par rapport aux résultats de 2022. Et nous sommes en bonne voie pour tenir notre promesse de contribuer à la mobilisation de 1000 milliards d'euros d'investissements cette décennie afin de soutenir la transition écologique. Hors de l'Union européenne via BEI Monde, sur les 8,44 milliards d'euros d'investissements au total, 53 % des investissements ont été dédiés au climat et à la durabilité environnementale, dépassant ainsi l'objectif d'atteindre 50% de notre activité d'ici 2025. A noter que 21% des financements climat ont été consacrés à l'adaptation, dépassant là aussi l'objectif de 15% fixé pour 2025. Ces pas sont décisifs d'année en année et cela est particulièrement important pour l'Afrique qui subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. Lors de la COP28, la BEI a lancé une initiative pour une résilience juste opérationnelle dès 2024 dans plusieurs pays dont l'Afrique du Sud. La décarbonation de nos économies et le renforcement de leur résilience face aux changements climatiques doivent en effet s'opérer d'une manière socialement responsable pour être couronnés de succès. En termes de résultats, comment s'est passée l'année 2023 pour la BEI en Afrique ? L'Afrique est à nouveau le premier bénéficiaire des investissements de la BEI en dehors de l'Union européenne via BEI Monde avec en 2023, un montant d'investissements qui représente plus de 40% de celui de notre activité hors de l'Union européenne, laquelle s'est élevée à 8,44 milliards d'euros en 2023. Ce sont ainsi 59 projets concrets qui ont été financés sur l'ensemble du territoire africain et sur des secteurs clefs tels que l'environnement et l'énergie propre, l'eau et l'assainissement, les transports durables, la santé, le soutien à l'innovation, au numérique et au digital sans oublier le secteur privé. A titre d'exemples, nous finançons le câble sous-marin "Medusa" pour renforcer la connectivité numérique entre l'Afrique du Nord et l'Union européenne. En Tunisie, c'est la construction de 80 écoles primaires que nous soutenons parallèlement à un soutien accru aux micro-entrepreneurs avec Enda Tamweel. En Afrique de l'Ouest, nous avons apporté un soutien de poids au secteur privé avec notamment un prêt de 65 millions d'euros à Atlantic Business International, holding du Groupe Banque Atlantique, pour soutenir les entreprises de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Sénégal. D'ici trois ans, cette coopération doit permettre aux Banques Atlantiques d'apporter jusqu'à 130 millions d'euros de financements aux entreprises ivoiriennes, sénégalaises et burkinabés, soit le double du montant initial. Au moins 30% de cette enveloppe financière sera mobilisée en faveur de l'emploi des jeunes et autant pour l'inclusion financière des femmes. Nous avons également signé deux prêts avec COFINA Côte d'Ivoire et Sénégal sans oublier le soutien d'envergure apporté au secteur agricole du Nigeria avec un prêt de 150 millions d'euros pour la réhabilitation des routes et centres de stockage agro-alimentaires. Alors que vous êtes actifs dans presque tous les pays ouest-africains, le contexte qui prévaut et les récents événements au Sahel notamment, vous poussent-ils à vouloir repenser votre politique/stratégie dans ces zones ? Bien entendu, nous suivons la situation politique des pays où nous intervenons avec beaucoup d'attention. La BEI est une institution publique européenne, créée par le traité de Rome. Nos actionnaires sont les Etats membres de l'Union européenne et notre premier pourvoyeur de mandats est la Commission européenne. Nous appliquons donc les décisions prises au niveau de l'Union européenne, au Sahel comme dans les autres géographies.Laissez-moi ajouter une remarque : nous portons également une attention particulière au financement d'infrastructures durables et essentielles aux habitants et au développement du secteur privé, en particulier les PME, dans tous les pays désireux de coopérer avec l'Union européenne. A ce titre, je me réjouis de la décision des autorités nationales de l'UEMOA - le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo - et plus largement au niveau de la région, que ce soit la Mauritanie, la Gambie, la Guinée, la Sierra Leone ou le Ghana, de mettre en vigueur le nouvel Accord de Samoa qui encadre désormais les relations entre l'Union européenne et les États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sur des sujets importants tels que le développement durable, la croissance, les droits de l'homme, la paix et la sécurité. La présidence de la BEI a récemment changé avec l'arrivée de Nadia Calvino. Les priorités en Afrique resteront-elles les mêmes avec ce nouveau leadership ? Concernant notre action en dehors de l'Union européenne, la nouvelle présidente de la BEI a annoncé qu'elle renforcerait la coopération et le dialogue avec la Commission européenne, le Parlement européen, les États membres, ainsi qu'avec les autres banques de développement nationales et multilatérales. Je reviens d'ailleurs des comités de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, et nous pouvons constater la volonté de renforcer le partenariat entre banques multilatérales de développement. De plus, BEI Monde, comme élément clé de la stratégie « Global Gateway » continuera à axer son action sur la transition climatique mais également le numérique, les transports, l'éducation et le soutien au secteur privé et à l'innovation. La santé demeurera un axe fort d'action : BEI monde avait fortement soutenu la fabrication de vaccins sur le sol africain au bénéfice des Africains, avec des projets très intéressants au Sénégal avec l'Institut Pasteur de Dakar mais aussi au Rwanda et en Afrique du Sud. Rien que pour l'année 2023, BEI Monde a mobilisé 27 milliards d'euros au titre de l'initiative Global Gateway de l'UE, progressant ainsi à bon rythme pour atteindre l'objectif d'y contribuer à hauteur de 100 milliards d'euros d'ici 2027. Un accord de financement de 65 millions d'euros lie désormais la BEI et le marocain BCP (Atlantic Business International) pour le financement des PME en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso. On sait que le financement des PME a toujours été un défi sur le continent. Quel est votre sur l'évolution des choses ? Verra-t-on la BEI prendre plus d'engagements dans ce domaine-là ? Notre ambition est effectivement de soutenir le secteur privé, via des prêts directs à des entreprises africaines et des coopérations avec le secteur financier africain pour le financement des PME car leur dynamisme est un facteur clef pour l'emploi et la résilience économique. Nous avions ainsi signé fin 2021 un prêt de 100 millions d'euros avec le Groupe Ecobank, pour soutenir les PME dans une dizaine de pays d'Afrique subsaharienne et ce, dans le contexte de reprise économique post-COVID. Grâce à la confiance de la BCP, qui est un partenaire de longue date au Maroc, nous avons noué l'an dernier un partenariat de 65 millions d'euros avec le réseau des Banques Atlantiques, afin de soutenir plus spécifiquement l'inclusion économique et financière des jeunes et des femmes ainsi que les jeunes et femmes entrepreneurs. Ce partenariat permettra notamment d'octroyer aux PME des financements de long-terme nécessaires à leur développement. Nous travaillons actuellement avec Atlantic Business International à la mise en place d'un dispositif permettant de résoudre d'autres difficultés rencontrées par les PME dans leurs demandes de crédit, à savoir le manque de traçabilité financière et de garanties-sûretés. En Afrique de l'Ouest, nous sommes fortement mobilisés pour intensifier les coopérations avec le secteur bancaire et ainsi pourvoir renforcer notre soutien aux PME en termes de volumes mais également d'additionalité, de valeur ajoutée de notre intervention. A travers nos prêts, nous ciblons ainsi des domaines spécifiques tels que les investissements verts, l'entreprenariat des jeunes et des femmes ou encore la souveraineté alimentaire. En agissant ainsi, nous sommes en mesure de répondre très concrètement aux besoins spécifiques d'un pays comme le cacao durable en Côte d'Ivoire. Une mobilisation qui s'inscrit dans la stratégie Global Gateway de l'Union européenne dont la BEI est un partenaire clef.
Au Kenya, le bilan des inondations s'alourdit à 188 morts depuis mars
Depuis le début de la saison des pluies, de fortes précipitations, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont provoqué des inondations dévastatrices.
Au Rwanda, le miracle économique est-il pérenne ?
Croissance soutenue, investissements massifs, amélioration sensible du niveau de vie... Le modèle rwandais force le respect. Mais le poids de la dette et la prééminence du public sur le privé pourrait en menacer la viabilité sur le long terme.
L'OCDE table sur une reprise progressive de l'économie mondiale
L'organisation estime que le produit intérieur brut de la planète devrait progresser de 3,1 % cette année. Mais les tensions géopolitiques au Moyen-Orient liées à la guerre en Ukraine rendent ces prévisions incertaines.
Adama Coulibaly, un techno pour choyer les finances ivoiriennes
Accords avec le FMI, eurobonds, négociations avec ses homologues des États du Sahel... Le ministre ivoirien des Finances et du Budget est un rouage essentiel dans la stratégie de développement d'Alassane Ouattara. Rencontre avec Adama Coulibaly.
La Côte d'Ivoire se lance dans les crédits carbone pour financer sa reforestation
Le pays aurait perdu près de 80 % de son couvert depuis 1960. Abidjan prévoit de privatiser pour cinquante ans sa première forêt classée dans le Haut-Sassandra.
Étranglé par ses dettes, le Niger fait un retour risqué sur le marché régional
L'État du Niger a levé 733 millions de dollars sur le marché financier de l'Union monétaire ouest-africaine (Umoa) pour apurer ses dettes. Mais les taux pratiqués risquent d'aggraver la situation du pays.
Quand les pays africains tournent le dos aux prêts de Pékin
Pour de nombreuses capitales continentales, les sociétés chinoises ne sont plus l'alpha et l'oméga de l'offre internationale. Un nouveau rapport de force s'installe, tandis que la Chine se veut plus discrète sur le continent, par contrainte économique.
« Après l'élection présidentielle au Sénégal, les remises en cause du franc CFA dessinent trois scénarios possibles »
Alors que plusieurs pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, parmi lesquels le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont émis le souhait d'abandonner la monnaie unique, l'économiste Gilles Dufrénot analyse, dans une tribune au « Monde », les différentes possibilités qui s'offrent à eux.
Où vivent les millionnaires africains ? Cartographie des villes les plus attractives pour les ultrariches
Si Johannesburg, Le Cap et Casablanca restent dans le top 10 des villes où habitent le plus de millionnaires en dollars, c'est à Grand Baie, Kigali et Marrakech que la progression est la plus forte sur les dix dernières années.
La réindustrialisation, un défi européen à relever en commun
Malgré des aides massives, les efforts les pays membres de l'Union européenne (UE) sont loin de suffire pour lutter contre la concurrence de la Chine et des Etats-Unis. Pour éviter le décrochage, il manque un vaste budget à l'échelle de l'UE.
"Le secteur privé est au coeur de la stratégie de développement économique de la RDC" (Anthony Nkinzo Kamole)
LA TRIBUNE AFRIQUE - Quelle est la stratégie d'attractivité des investissements d'origine étrangère ? ANTHONY NKINZO KAMOLE - Notre stratégie d'attractivité des investissements étrangers s'articule autour de six axes principaux alignés aux engagements pris par notre Président de la République, Félix Tshisekedi, lors de son discours d'investiture pour son second mandat : création d'emploi, protection et stabilisation du pouvoir d'achat des ménages congolais, sécurisation du territoire national, diversification de l'économie, facilitation d'accès aux soins de santé et renforcement de l'efficacité des services publics. Nous nous engageons à attirer aussi bien les grandes entreprises que les PME, générant ainsi un effet d'entraînement bénéfique pour l'écosystème entrepreneurial local. Pour renforcer l'attrait de notre pays auprès des investisseurs internationaux, nous poursuivons la mise en oeuvre de réformes structurelles qui assurent la stabilité macroéconomique et un climat des affaires plus propice aux investissements. Ces initiatives incluent notamment la lutte contre la corruption pour assurer une gestion transparente et efficace. Le Président de la République place le secteur privé au coeur de la stratégie de développement économique de notre pays, soulignant son rôle essentiel dans la croissance de notre nation. Quand le patronat congolais parle au patronat français, qu'est-ce que cela favorise ? Quand les représentants des milieux d'affaires congolais et français se rencontrent, cela facilite essentiellement la mise en place d'un cadre propice aux échanges entre acteurs économiques privés. Cette interaction démontre l'existence d'une volonté politique de soutenir et d'encourager ces échanges bilatéraux. De telles rencontres ne se limitent pas à un sens unique de la France vers la République Démocratique du Congo, mais sont également réciproques, favorisant ainsi le développement d'opportunités économiques mutuelles. Lorsque ces milieux collaborent, cela génère un intérêt économique accru et permet l'établissement de partenariats équilibrés et bénéfiques pour les deux parties, tout en donnant une direction claire pour le futur de ces collaborations. Quels sont les secteurs particuliers capables de favoriser l'attractivité des projets économiques ? L'agriculture constitue un axe central de notre stratégie économique basée sur la vision du Président de la République de la revanche du sol sur le sous-sol. Nous mettons l'accent sur la création de chaînes de valeur afin de transformer les ressources brutes en produits finis ou semi-finis, stimulant ainsi le développement de chaque segment du secteur agricole. Les infrastructures jouent évidemment un rôle crucial, notamment à travers la réhabilitation ou la construction de routes de dessertes agricoles, d'écoles et de centres de santé telles que prévues dans le Programme de développement des 145 Territoires. Ces investissements visent à créer un écosystème favorable à une meilleure connectivité de nos Provinces et à l'intégration des régions dans le tissu économique national. En matière d'énergie, malgré un taux de pénétration de l'électricité encore en dessous de 20%, nous avons de grandes ambitions industrielles grâce à notre potentiel de 100.000 mégawatts. Le renforcement de l'infrastructure énergétique est essentiel pour soutenir notre vision d'une industrialisation profonde. L'industrie bénéficie d'un plan directeur avec un budget estimé à 58 milliards de dollars, incluant le développement de ports, d'aéroports, de zones économiques spéciales et de grands barrages électriques. Ces infrastructures vont accélérer des initiatives comme celle de l'entreprise ARISE, développeur panafricain d'écosystèmes industriels, dans les zones économiques spéciales comme celles de Kin-Malebo ou Maluku, dans lesquelles des entreprises locales commencent déjà à produire des biens tels que des carreaux « Made in DRC ». N'oublions évidemment pas la santé qui est un autre secteur vital pour le bien-être de notre population. La RDC est également très regardée pour ses capacités minières... Le secteur minier est redéfini par une stratégie de valorisation locale des ressources. Nous mettons un point d'honneur à transformer localement nos minerais, comme le cobalt, pour favoriser la production nationale de batteries électriques et, potentiellement, de véhicules électriques. Cette ambition est renforcée par des collaborations internationales, comme celle entre la Zambie, la RDC et les États-Unis. Cette initiative illustre notre engagement envers le multilatéralisme. Nous voulons positionner la RDC comme un acteur clé dans le nouveau paysage économique mondial. Vous avez évoqué des dispositions spécifiques, prises pour favoriser les investissements étrangers. Pouvez-vous les développer ? Nous avons mis en oeuvre diverses réformes législatives pour stimuler les investissements étrangers et dynamiser notre économie, ayant un impact direct sur l'amélioration du climat des affaires dans notre pays. Ces mesures incluent, entre autres, la rationalisation du système fiscal et l'opérationnalisation effective des structures spécialisées de lutte contre la corruption et les crimes économique, la libéralisation des secteurs de l'énergie et des assurances, la loi sur la sous-traitance, qui favorise l'intégration des entreprises locales dans les chaînes de valeur internationales et soutient le développement de notre classe moyenne. Par ailleurs, le code des investissements et le code minier révisé facilitent l'accès à de multiples secteurs pour entrepreneurs congolais et les investisseurs étrangers. Ces initiatives réduisent les barrières au commerce et améliorent l'environnement opérationnel pour les entreprises, renforçant ainsi le climat général des affaires en RDC. En ce qui concerne le rapatriement des capitaux, nous avons établi un système permettant une liberté de rapatriement des fonds générés, en conformité avec la règlementation de change du pays. Cela représente un point de démarcation significatif par rapport à d'autres régions, simplifiant les opérations financières internationales pour les investisseurs et augmentant la confiance dans notre environnement des affaires. Ces réformes ne se contentent pas d'améliorer les aspects techniques de notre économie ; elles créent également un écosystème accueillant qui incite les entrepreneurs à investir et à s'établir durablement dans notre pays. Notre cadre législatif veille également à ce que les communautés locales bénéficient de ces investissements, notamment grâce à la loi sur la sous-traitance qui ouvre de nouvelles opportunités pour les petites et moyennes entreprises. À l'échelle internationale, nous sommes fiers que nos entrepreneurs non seulement représentent notre pays mais aussi exportent notre expertise et notre culture d'entreprise, renforçant ainsi nos liens avec des pays comme la France, où nos entreprises établies sont reconnues pour leur fiabilité et leur intégrité. Cette présence internationale illustre notre capacité à participer activement à l'économie mondiale et à valoriser nos propres atouts et spécialités. Ces initiatives reflètent notre engagement envers un développement progressif et mesuré, reconnaissant que chaque processus prend du temps et nécessite patience et persévérance. Nous sommes fermement convaincus de l'efficacité de ce processus, persuadés qu'il générera des bénéfices substantiels pour tous les acteurs impliqués, tout en continuant à améliorer le climat des affaires dans notre pays. Que signifie la venue du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, en France cette fin avril ? En tant que Directeur Général de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), je perçois la visite du Président Félix Tshisekedi en France comme un jalon crucial pour la diplomatie économique. Cette visite illustre la volonté de la République Démocratique du Congo (RDC) de se réinventer sur la scène internationale et d'effacer les stéréotypes anciens dont elle a longtemps souffert. Nous nous engageons à montrer une nouvelle image de la RDC, désireuse d'attirer des investissements et de développer des partenariats économiques. La présence de notre Président est un puissant signal d'ouverture et d'espoir ; il s'agit de dire au monde que la RDC est prête à accueillir des investisseurs. Ce n'est pas seulement un appel à la France, mais un message global que nous souhaitons diffuser largement. Nous ne fermons pas la porte, au contraire, nous invitons le monde à considérer la RDC comme une terre d'opportunités économiques. Comment imaginez-vous le développement de la RDC à horizon 10 ans et à horizon 30 ans ? Pour notre vision du développement de la RDC dans les prochaines décennies, nous envisageons trois phases clés. D'ici 2030, notre objectif est de positionner la RDC comme un pays à revenu intermédiaire, grâce à des transformations significatives dans le secteur agricole. Nous nous engageons pleinement dans cette démarche. Pour 2040, notre ambition est d'élever le pays à un niveau de revenu supérieur, en mettant l'accent sur l'industrialisation. Enfin, pour 2050, nous aspirons à ce que la RDC soit reconnue comme un pays émergent, fort d'une économie dynamique et d'une accumulation soutenue de connaissances. Ces objectifs ne sont pas de simples aspirations, mais des jalons d'un Plan national stratégique de développement bien structuré, avec des échéances précises. Tout autour de ces jalons, nous définissons des politiques publiques visant à développer les infrastructures essentielles comme les routes, les barrages électriques, les ports, etc., et l'accès aux services sociaux de base tels que l'éducation et la santé. Nous cherchons également à améliorer substantiellement le pouvoir d'achat des Congolais. Ces plans ambitieux sont bien entendu flexibles et susceptibles d'être ajustés en fonction des circonstances et des évolutions. Nous sommes déterminés à mettre en marche ce processus de transformation, conscient que 2030 approche rapidement, mais optimistes quant à notre capacité à réaliser ces objectifs. Les plans sont dynamiques et peuvent s'adapter à mesure que nous progressons vers ces visions à moyen et long termes.
En Afrique centrale, le principe de rotation dans les institutions de la Cemac vit-il ses dernières heures ?
Poussée par le Tchad qui s'estime lésé dans le dernier jeu de chaises musicales de la zone Cemac, la commission vient d'esquisser quatre scénarios pour réadapter cette répartition des postes. Avec deux maîtres-mots : équilibre et équité.
(Blog) Money is Power: Leveraging Finance to Strengthen Women's Financial Resilience in Africa
Language English By Syed T. Ahmed, Kudakwashe J. Chipunza and Sweta C. Saxena Share this:facebooktwitteremailprint
Timely reforms of the global financial institutions and architecture crucial for sustainable development and financing for development in Africa
Language English Addis Ababa, 25 April 2024 (ECA) - African ministers and senior officials at the tenth session of the Africa Regional Forum on Sustainable Development (ARFSD-10) are calling for timely reform of the global financial institutions and architecture for sustainable development and financing for development in Africa.Share this:facebooktwitteremailprint
Strong calls for innovative financing and reform of the international financial system to achieve the Sustainable Development Goals in Africa
Language English Addis Ababa, 23 April 2024 (ECA) - In a strong call to stakeholders at the opening of the tenth Africa Regional Forum on Sustainable Development (ARFSD-10) in Addis Ababa, Ethiopia, Amina Mohammed, UN Deputy Secretary-General said urgent action is needed to increase capital flows into developing countries, particularly in Africa to make the SDGs stimulus a reality. She also urged the international community to support Africa in its efforts to deliver its vision for development through the SDGs 2030 agenda and Agenda 2063.Share this:facebooktwitteremailprint
Aucune région du monde n'échappe à la hausse des dépenses militaires
Elles ont progressé de 6,8 % en 2023, soit la plus forte augmentation depuis 2009, selon un rapport, dans un contexte géopolitique et sécuritaire de plus en plus instable.
Le nombre de millionnaires en Afrique devrait augmenter de 65 % au cours de la prochaine décennie
Une richesse totale investissable estimée à 2,5 billions de dollars et une augmentation de 65% du nombre de millionnaires au cours des dix prochaines années... Ce sont les deux principales prévisions de la 9e édition de l'Africa Wealth Report 2024, publiée par la société internationale de conseil en gestion de patrimoine, Henley & Partners, qui dresse annuellement année une topographie de la fortune en Afrique. Dans le détail, le rapport de cette année recense 135.200 personnes fortunées vivant en Afrique dont la richesse investissable s'élève à 1 million de dollars ou plus, avec 342 centimillionnaires et 21 milliardaires (en dollars). Le rapport révèle que les cinq grands marchés africains du patrimoine, à savoir l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Nigéria, le Kenya et le Maroc (surnommés les « Big 5 »), sont à eux seuls le lieu de résidence de 56% des millionnaires du continent et de plus de 90% de ses milliardaires. Lire aussiFortune : Dangote, Rupert, Masiyiwa, Rebrab... les milliardaires africains plus riches en 2022 Mais, comme le souligne Dominic Volek, responsable Clientèle privée chez Henley & Partners, la dépréciation des devises et la sous-performance des marchés boursiers ont réduit la richesse de l'Afrique par rapport aux indices de référence mondiaux. « Le rand sud-africain a chuté de 43% par rapport au dollar américain entre 2013 et 2023, et même si l'indice JSE All Share (indice boursier sud-africain, NDLR) a augmenté pour les monnaies locales, il a reculé de 5% pour le dollar américain. Les devises de la plupart des autres pays africains ont également enregistré de mauvais résultats au cours de la dernière décennie, avec des dépréciations spectaculaires de plus de 75% enregistrées au Nigéria, en Égypte, en Angola et en Zambie », explique Dominic Volek. L'Afrique du Sud, l'Égypte et le Nigéria sur le podium En dépit d'une décennie difficile, l'Afrique du Sud abrite toujours deux fois plus de personnes fortunées à l'échelle du continent : 37.400 millionnaires, 102 centimillionnaires et 5 milliardaires. Elle est suivie de l'Égypte (15.600 millionnaires, 52 centimillionnaires et 7 milliardaires, alors que le Nigéria occupe la 3e place avec 8.200 personnes fortunées, suivi du Kenya (7.200 millionnaires), du Maroc (6.800), de l'île Maurice (5.100), de l'Algérie (2.800), du Ghana (2.700), de l'Éthiopie (2.700) et de la Namibie (2.300), qui font tous partie des 10 pays les plus riches du continent. Lire aussi« L'Afrique a l'opportunité de devenir compétitive face aux importations d'Asie » (Solomon Quaynor, BAD) Côté villes, Johannesburg garde sa place de ville la plus riche du continent, avec 12.300 millionnaires, 25 centimillionnaires et 2 milliardaires. Le Cap n'est pas très loin derrière (7.400 millionnaires, 28 centimillionnaires et 1 milliardaire), alors que Le Caire (7.200 millionnaires), Nairobi (4.400) et Lagos (4.200) restent également des pôles urbains africains de richesse clés. D'après les prévisions de Henley & Partners, le Cap et sa côte des baleines (Cape Whale Coast), Kigali, Windhoek, Swakopmund, Nairobi, Tanger et Marrakech devraient toutes connaître une croissance de plus de 85% de leur nombre de millionnaires au cours de la prochaine décennie.
Maria Håkansson (Swedfund) : « Nous allons augmenter nos investissements directs en Afrique de l'Ouest »
Avec un nouveau directeur régional à sa tête, l'institution suédoise de financement du développement vient d'ouvrir un bureau en Côte d'Ivoire. Entretien avec la directrice générale du fonds, qui a pour objectif à terme de tripler ses engagements sur le continent.
Matériaux de construction : au Maroc, Saint-Gobain acquiert 100% du capital de Chryso Aptex
Le géant français des solutions pour l'habitat et l'industrie Saint-Gobain vient de finaliser la montée à 100 % dans le capital de la PME marocaine Chryso Aptex, un acteur local qui opère depuis 2018 dans le domaine de la chimie de la construction et plus précisément des adjuvants pour béton. Dotée d'une unité de production et d'un laboratoire applicatif situés à Casablanca, Aptex avait conclu en octobre 2020 un accord portant sur une prise de participation majoritaire de son capital par Chryso, un groupe de chimie français, spécialisé dans les adjuvants pour matériaux de construction, dont la marque était présente au Maroc depuis une trentaine d'années. Fin septembre 2021, Chryso - qui réalise un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros -passe sous le giron du géant français des solutions pour l'habitat et l'industrie, Saint-Gobain. 120 millions d'euros d'investissements Présent au Maroc depuis plus d'une vingtaine d'années, Saint-Gobain a cumulé des investissements directs dans le pays dépassant les 120 millions d'euros, notamment dans la production industrielle de vitrage automobile (Saint-Gobain Sekurit) et les mortiers avec un unité installée dans la métropole Casablanca (Saint-Gobain Weber). Avec un total de sept unités et quelque 800 collaborateurs dans le pays, le groupe français a réalisé en 2020 un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros. En 2021, Saint-Gobain lance son Académie pour former une pépinière de main d'oeuvre qualifiée. En plus de ses trois centres de formations, le groupe dispense à travers son Académie des formations aux entreprises et aux professionnels souhaitant perfectionner leurs connaissances et méthodes de travail dans l'application des solutions Saint-Gobain. L'objectif est de mettre à disposition des partenaires du groupe au Maroc une base de données de main d'oeuvre qualifiée afin de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes apprentis.
Most difficult global outlook since 1930s heralds end of US-led world order | Larry Elliott
IMF has revised up growth forecasts but medium-term prospects remain poor as globalisation goes into reverseWorld Bank official calls for shake-up of G20 debt relief schemeThe 2020s are almost halfway over and are on course to be the most difficult decade for the global economy since the 1930s. Every finance minister and central bank governor at the spring meeting of the International Monetary Fund in Washington last week knows that, even if they were not prepared to admit it publicly.The IMF likes to look on the bright side. It revised up slightly its forecast for global growth and now thinks scarring from the coronavirus pandemic and the cost of living crisis will be less severe than it originally feared. Interest rates have risen without triggering the recessions that were predicted. A soft landing has been finessed. The performance of some countries the US and India to take two examples has been strong. Continue reading...
L'Ethiopie se veut le futur eldorado africain des cryptomonnaies
Addis-Abeba fait le pari des monnaies électroniques, mais leur minage est extrêmement énergivore et pourrait mettre en péril la sécurité électrique du pays.
World Bank official calls for shake-up of G20 debt relief scheme
Chief economist says common framework has failed to provide any new money to world's poorest countries since it was set up in 2020The mechanism for providing debt relief to the world's poorest countries is failing to produce results and requires a major rethink, a senior official at the World Bank has said.Indermit Gill, the bank's chief economist, said that after four years the G20's common framework designed to speed up and simplify debt restructuring had not provided a single dollar of new money. Continue reading...
Africa should invest in Science, technology and innovation to build a prosperous, just and sustainable future
Language English Addis Ababa, 21 April 2024 (ECA) - Africa can build a more prosperous, just, and sustainable future if countries invest in science, technology and innovation, these are sentiments echoed by African leaders, representatives and experts at the opening of the two-day Sixth African Science, Technology and Innovation (STI) Forum in Addis Ababa Ethiopia. Science, innovation and technology, they said, are critical to the transformation of the continent in agriculture, industry and poverty eradication.Share this:facebooktwitteremailprint
L'Algérie rafle la troisième place des économies africaines
Les exportations d'hydrocarbures et la diversification de son économie permettent au pays du Maghreb de faire son entrée sur le podium des grandes économies continentales.
L'accès aux financements pour les entrepreneurs agricoles dans la zone UEMOA : cultiver un avenir florissant
Les petites exploitations représentent 70% de la nourriture produite en Afrique[1]. L'agriculture de subsistance prédomine, avec de nombreuses exploitations de petite taille limitées dans leur capacité à adopter des pratiques modernes et à accéder aux marchés. Ce constat, couplé à une faible mécanisation, un sous-financement structurel des exploitations familiales, et des chiffres démontrant que l'Afrique a les moyens d'assurer son autosuffisance alimentaire sous certaines conditions, met en évidence la nécessité d'une transformation significative. Libérer le potentiel des jeunes agriculteurs africains et stimuler le développement L'agriculture, souvent sous-estimée, représente un source majeure d'opportunités pour l'emploi des jeunes en Afrique. Ce secteur est notamment poussé au développement par les politiques locales, comme en témoigne la Politique Agricole de l'UEMOA (PAU) adoptée en 2001. L'objectif étant de rendre compétitives les différentes exploitations des cultures variées de la zone, créant ainsi des opportunités d'investissements et d'emploi. Un changement de perception et la dissipation des préjugés sur le secteur agroalimentaire peuvent libérer le potentiel sous-exploité des productions, stimuler la croissance économique, encourager l'innovation, et créer des emplois durables. Bien que l'emploi agricole soit souvent caractérisé par son caractère informel, des opportunités d'amélioration se dessinent pour garantir aux travailleurs des conditions stables, des protections sociales adéquates et des salaires décents. Des initiatives de développement agricole ont été lancées pour relever ces défis. Cependant, malgré les efforts évidents, il reste encore à renforcer les mécanismes législatifs et financiers mis en place par les États, ainsi que l'aide internationale, afin de favoriser une amélioration significative dans ce secteur vital. Secteur privé en action Le secteur privé peut jouer un rôle central dans la transformation du secteur agricole, des synergies vertueuses peuvent être établies, avec des mécanismes de financement innovants pour soutenir la numérisation et la mécanisation des exploitations. En collaborant avec les agriculteurs, le secteur privé peut contribuer à stimuler l'innovation, renforcer les capacités techniques et créer des emplois stables. Parmi les meilleures solutions, le « Fork to Farm » apparaît comme une opportunité stratégique, en partant de la demande du consommateur. Cette approche vise à transformer l'agriculture en une source d'emplois attractifs pour les jeunes en Afrique et ainsi permettre à 6,2 millions de jeunes de la zone UEMOA, dont 70% de femmes, d'accéder à un travail digne et valorisant d'ici à 2030. Le secteur privé a les capacités d'établir un système agroalimentaire durable grâce à l'éducation, la formation technique, et la création d'écosystèmes entrepreneuriaux pour changer les perceptions et doter les jeunes des compétences nécessaires. Soutenus, les agro-entrepreneurs sont encouragés à adopter des pratiques durables et à peuvent accéder à des financements, alors qu'ils étaient jusqu'ici, exclus des mécanismes de financement classiques. Il est impératif que le secteur privé adopte, en collaboration avec les acteurs publics, gouvernementaux et supranationaux, un nouveau prisme pour contribuer de manière plus active au développement socio-économique de l'Afrique de l'Ouest. En mettant l'accent sur une approche locale, le secteur privé peut favoriser l'enrichissement de toute la société, contribuant ainsi à un avenir plus prospère pour la région. Avec des solutions novatrices et un engagement accru du secteur privé, le développement agricole en Afrique de l'Ouest peut se transformer en un moteur puissant de progrès et de prospérité pour ses habitants. L'heure est venue de passer à l'action et de concrétiser le potentiel inexploité du secteur agricole dans la région. [1] « Le temps est venu de transformer l'agriculture africaine. Voici pourquoi en cinq chiffres », FIDA, 05 septembre 2022 [2] Ibid
En Tunisie, le gouvernement envisage de décriminaliser les chèques sans provision
Cette réforme est une promesse du président Kaïs Saïed alors que la loi actuelle, particulièrement sévère, prévoit cinq ans de prison par chèque rejeté, les peines étant cumulables.
Le FMI se montre plus optimiste pour l'économie mondiale en 2024, mais croissance à la baisse dans la zone euro
Depuis la publication, en octobre dernier, de la première version de son rapport sur l'économie mondiale pour cette année, le Fonds monétaire international a revu de 0,3 % à la hausse ses prévisions de croissance mondiale.
En Côte d'Ivoire, une croissance à crédit ?
Porté par une croissance record, le pays d'Alassane Ouattara est redevenu un poids lourd en Afrique de l'ouest. Mais les investissements ont un coût et posent la question de l'endettement.
« Swazi Secrets » : révélations sur une fraude institutionnalisée en Afrique australe
Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au coeur des « Swazi Secrets ».
Comment la Chine contrôle la parole de ses économistes, contraints à l'optimisme
Appels des services de sécurité, liste de sujets interdits, coupures Internet lors de colloques en ligne... Alors que la croissance nationale s'essouffle, le pouvoir fait pression sur les experts en économie, tenus de surveiller leurs propos. L'autocensure ne cesse de croître.
Pourquoi la BEAC refuse d'augmenter les salaires de ses dirigeants
Un rapport du comité des rémunérations de la Banque centrale suggérant une hausse des émoluments des membres du gouvernement à l'exception du gouverneur vient d'être retoqué par le conseil d'administration. Explications.
Les aides de la Banque mondiale et du FMI sont-elles efficaces ?
Alors que les Réunions de printemps des deux institutions s'ouvrent à Washington, un rapport de l'ONG Oxfam remet en question la pertinence de leurs mécanismes d'aides.
Kako Nubukpo : « Quand le président du Sénégal remet en question le franc CFA, le sujet devient crédible »
L'économiste togolais et commissaire à l'Uemoa est connu pour ses critiques du franc CFA. Aujourd'hui, il se mobilise contre la réforme constitutionnelle adoptée par le Parlement togolais.
At last G20 is showing how to finance an assault on poverty | Larry Elliott
Brazilian president Lula's proposals have the backing of the World Bank. Now we need action All things considered, the world's richest countries have emerged from the global pandemic in better shape than they could have imagined when Covid-19 first appeared just over four years ago.To be sure, the impact of lockdown and its aftermath has been painful, but the effects on poor countries have been far more severe. Continue reading...
Franc cfa, eco, zig, naira, rand... Les monnaies africaines dans la tempête
Inflation, crise de la dette, débat sur la souveraineté monétaire... François Soudan revient sur notre série « Avis de tempête sur les monnaies africaines » au micro de RFI, pour La Semaine de JA.
Au Maroc, Société Générale cède ses actifs bancaires et d'assurance à Saham
Le deal est acté. Le groupe Société Général a signé deux contrats avec la holding Saham pour la cession de ses actifs (57,67%) dans la Société Générale Marocaine de Banque et ses filiales, dont la Marocaine Vie dédiée à l'assurance, annonce la firme française ce vendredi dans un communiqué. « Société Générale a bâti au fil des décennies une banque solide et reconnue au Maroc [...]. Nous sommes convaincus que la qualité du projet de reprise par le groupe Saham offrira de nouvelles perspectives de développement à ces activités et sera créatrice de valeur pour les clients et les collaborateurs », a déclaré Slawomir Krupa, directeur général du groupe Société Générale, soulignant la volonté de la Banque de poursuivre à travers cette session « la mise en oeuvre de sa feuille de route stratégique » qui vise recentrer l'activité du groupe sur les marchés les plus rentables. Si l'opération attend encore l'approbation de Bank Al Maghrib, de l'Autorité marocaine du marché des capitaux, du conseil de la concurrence et de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale, le groupe rassure quant à la reprise de l'ensemble de ses collaborateurs par le groupe Saham. Lire aussiBanque : au Maroc, Société Générale sur le point de passer la main à Saham Ces négociations qui ont fuité dans la presse marocaine début mars sont très suivies au Maroc. Et alors que le départ de Société Général du marché marocain a souvent fait l'objet de plusieurs rumeurs, le silence de la banque au logo rouge et noir en disait long sur l'avancée du processus. Une opération financée par les capitaux propres de Saham En outre le repreneur, la holding Saham dont l'image ne saurait se détacher de son fondateur - le milliardaire et ancien ministre de l'Industrie Moulay Hafid Elalamy - reste un major du secteur privé national, dont les investissements généralement colossaux, suscitent toujours un vif intérêt au sein de la sphère économique. Dans un communiqué, l'homme d'affaires en dit un peu plus sur le financement de cette opération. « Cette acquisition sera financée par les capitaux propres du Groupe Saham, issus de bénéfices d'investissements réalisés à l'international », a-t-il déclaré. Lire aussiNozizwe Mulela, reine zouloue et patronne de la Banque de développement d'Eswatini Les motifs d'une reprise En quittant le marché marocain, Société Générale élargit la liste de ses départs des marchés africains après le Congo Brazzaville, la Guinée équatoriale, le Tchad et la Mauritanie. Le groupe français emboite également le pas à d'autres banques occidentales comme BNP Paribas ou Barclays. Des retraits qui font parallèlement monter en puissance les banquiers africains, puisque les repreneurs de ces différentes entités sont essentiellement des patrons d'Afrique de l'Ouest et Centrale. Dans son cas, Moulay Hafid Elamaly explique les raisons de son intérêt pour les actifs de Société générale au Maroc. « Saham s'inscrit dans la direction tracée par notre roi [Mohammed VI, ndlr] dont les stratégies successives mises en oeuvre, invitent les entrepreneurs marocains à s'investir davantage dans l'économie du Royaume ».
Algérie, Nigeria, Éthiopie... Les grands ratés du protectionnisme monétaire
Taux de change déconnecté de la réalité, barrières aux importations, devises étrangères immobilisées... Les stratégies des pays africains pour protéger leur monnaie sont diverses mais, à terme, elles se retrouvent confrontées à la loi du marché.
World Bank must take 'quantum leap' to tackle climate crisis, UN expert says
Simon Stiell calls for reform at development banks to enable governments to provide more climate finance to developing world The World Bank must take a "quantum leap" to provide new finance to tackle the climate crisis or face "climate-driven economic catastrophe" that would bring all the world's economies to a halt, the UN climate chief has said.Simon Stiell warned that there were just two years left to draw up an international plan for the climate that would cut greenhouse gas emissions in line with the goal of limiting temperature rises to 1.5C above preindustrial levels. Continue reading...
La crise des devises profite-t-elle au franc CFA ?
La dépréciation de la majorité des monnaies du continent s'accompagne d'une chute des investissements étrangers. La relative stabilité de la monnaie de l'Uemoa et de la Cemac en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale pourrait profiter à leurs pays membres.
Bassirou Diomaye Faye demande un état des lieux « des finances publiques »
Le nouveau président sénégalais a demandé mardi à son Premier ministre un vaste état des lieux de la situation économique et financière.
Au Zimbabwe, début chaotique pour le ZiG, nouvelle monnaie officielle
L'« or du Zimbabwe » est officiellement entré en circulation lundi en remplacement du dollar du pays, dont la valeur s'est effondrée en 2023 et a entraîné une inflation galopante.
« Plus personne n'en parle » : l'eco de la Cedeao, monnaie mort-née ?
Avec les velléités sécessionnistes de l'Alliance des États du Sahel, l'inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l'entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest semble compromise.
Livre égyptienne, naira, rand... Avis de tempête sur les monnaies africaines
Ces derniers mois, Vingt-trois devises du continent ont affiché leur plus bas historique face au dollar américain. Très forte inflation, chute des investissements, remise en question de la monnaie de la Cedeao... Les conséquences sont multiples.
Face aux dévaluations, le spectre de l'hyperinflation zimbabwéenne plane sur l'Afrique
Naira, livre égyptienne, franc congolais... Vingt-trois monnaies du continent ont atteint leur plus bas historique par rapport au dollar américain, ce qui fait craindre une perte de contrôle sur les prix à la consommation.
Abdourahamane Sarr, un pourfendeur du franc CFA à la tête de l'économie sénégalaise
Dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, cet économiste connu pour ses positions réformistes sur la monnaie ouest-africaine a été désigné pour prendre les rênes d'un portefeuille aux larges prérogatives. À ses côtés figurent d'autres profils issus des milieux financier et économique.
Baisse de l'inflation, dettes allégées... Le rebond de l'économie africaine est-il pour 2024 ?
La Banque mondiale affiche un certain optimisme, bien que mesuré, quant aux perspectives économiques du continent pour l'année en cours.
En Afrique subsaharienne, une reprise économique si fragile
Dans ses dernières prévisions, la Banque mondiale évoque un taux de croissance trop faible pour réduire véritablement la pauvreté.
Global economic risks 'could eclipse anything since second world war', says JP Morgan boss
In annual letter to investors, Jamie Dimon warns 'wars in Ukraine and Middle East could become far worse'The boss of the US bank JP Morgan has warned that the world could be facing the most dangerous moment since the second world war, putting lives and economic growth at risk.In his annual letter to investors, Jamie Dimon said the world had been "generally on a path to becoming stronger and safer" in recent years but had suffered a major reversal in February 2022 when Russia invaded Ukraine. Continue reading...
La France se dit prête à investir directement au Sahara occidental au côté du Maroc
L'Agence française de développement pourrait participer au projet de ligne électrique Dakhla-Casablanca, selon Franck Riester, ministre du commerce extérieur, en visite dans le royaume chérifien.
Banque africaine de développement : la réforme de l'architecture financière mondiale au coeur des assemblées 2024
Comme à chaque printemps, la Banque africaine développement (BAD) réunira ses gouvernements, ses dirigeants, les chefs d'Etats et de gouvernements, mais aussi ses partenaires mondiaux issus des secteurs public et privé dans le cadre de ses assemblées annuelles qui se tiendront du 27 au 31 mai à Nairobi, au Kenya. Pour cette édition qui marque également son soixantième anniversaire, la Banque retient la thématique de « la transformation de l'Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l'architecture financière mondiale ». Lire aussiAkinwumi Adesina : « Notre avenir en Afrique ne doit pas dépendre de la géopolitique mondiale » Un sujet devenu brûlant Cette année, l'institution panafricaine choisit donc de s'attarder sur un sujet qui est au centre du débat financier mondial ces dernières années et qui questionne sur l'avenir de la coopération internationale en faveur du monde en développement. « L'Afrique fait partie du système mondial et lorsqu'on parle de l'architecture financière mondiale système mondial, l'Afrique y participe en passant par l'Union africaine qui, elle, fait partie du G20. Mais outre cette plateforme pour laquelle nous veillons à ce que la voix de l'Afrique soit entendue, nous avons beaucoup d'autres possibilités pour que le continent puisse participer au débat mais également pour diriger les réformes de cette architecture financière mondiale », a déclaré le professeur Kevin Urama, chef économiste et vice-président en charge de la recherche de la BAD, soulignant que ce sont toutes ces possibilités que la Banque entend explorer lors des réunions de Nairobi. Si la réforme de l'architecture financière mondiale était réclamée depuis longtemps par les leaders du monde en développement, le débat a pris une autre dimension en pleine Covid-19, alors que le continent s'est retrouvé face au défi de la relance économique pour retrouver la trajectoire du développement, mais buté par ses engagements concernant la dette, dans un contexte de croissance démographique et de lutte contre les changements climatiques. Ce cocktail de challenges au moment où un nouvel ordre mondial semblait progressivement s'installer a poussé des leaders comme le président de la BAD, Akinwumi Adesina, à crier à l'urgence. « L'ordre mondial créé après la deuxième guerre mondiale (le multilatéralisme) a conçu une certaine architecture financière au travers des institutions qui ont été créées à cette époque, dont notre continent était absent. Et je pense que le moment est venu de revoir cette architecture financière mondiale en ce qui concerne l'Afrique, afin de prendre en compte nos besoins », déclarait-il déjà en novembre 2022 lors d'un entretien avec La Tribune Afrique. « Les capitaux internationaux doivent aller là où il y a le besoin » En conférence de presse mercredi, Vincent Nmehielle, secrétaire général de la Banque, a insisté sur cet aspect lié au besoin. « Les capitaux internationaux doivent aller là où il y a le besoin. Et le besoin se trouve plus en Afrique que dans les pays développés », a-t-il affirmé, ajoutant qu'« après la deuxième guerre mondiale, l'Europe s'est pleinement redéveloppée. Mais après la colonisation, l'Afrique n'a jamais été reconstruite. Le fait est que dès 1945, avec la création des institutions de Bretton Woods, la finance de développement a été structurée sans accorder de faveurs au continent africain. C'est la raison pour laquelle il faudrait réformer l'architecture financière mondiale ». Lire aussiBanque africaine de développement : Immersion au coeur de 56 ans de leadership stratégique Selon la Banque, qui insiste sur « la résilience dont l'Afrique fait preuve », cette réforme est nécessaire afin d'accélérer la transformation du continent perturbée par les récentes crises. Et alors que les pays en général ont repris le chemin de la croissance avec plusieurs économies du continent figurant dans le top 10 des pays à la plus forte croissance au monde et une quinzaine de pays qui devraient avoir une croissance au-dessus de 4%, les perspectives économiques de l'Afrique sont plutôt positives. Selon les prévisions de la BAD, le continent devrait afficher une croissance de 4% en 2024, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale tablent sur 3,8% uniquement pour l'Afrique subsaharienne, après 3,3% en 2023. Mais face à tous les challenges d'un continent qui devrait réaliser les objectifs de développement durables (ODD) des Nations Unies d'ici 2030 - soit dans six ans - et pour lesquels les besoins de financement annuels s'élèvent à 194 milliards de dollars par selon l'OCDE, la disponibilité de ce financement est présentée comme cruciale.
Le narcotrafic en Côte d'Ivoire selon Miguel Angel Devesa Mera : « Ma vie est très agitée et je brasse beaucoup d'argent »
Depuis près de deux mois, se déroule au pôle pénal économique et financier d'Abidjan un procès de trafic international de cocaïne qui passionne le pays.
En Tunisie, acheter des devises étrangères relève toujours du parcours du combattant malgré des réformes
Les acteurs économiques qualifient de « vitrine » destinée à rassurer les partenaires internationaux de Tunis la révision du Code des changes adoptée par le gouvernement.
African countries to dominate the world's top 10 growing economies, ECA report
Language English Addis Ababa, 28 March 2024 (ECA) - African countries are predicted to dominate the world's top 10 highest growing economies in 2024, according to a report on Recent Economic and Social Developments in Africa by the Economic Commission for Africa (ECA). The most notable growth drivers in Africa in 2024 will be Niger, Senegal, Ivory Coast, DRC and Rwanda.Share this:facebooktwitteremailprint
S&P récompense la nouvelle rigueur budgétaire du Cameroun
L'agence de notation américaine vient de rehausser la note de Yaoundé. Une modification qui reflète un regain de confiance dans la stabilité économique et la gestion financière du pays.
« Vu les évolutions technologiques des marchés financiers, il semble logique qu'une monnaie numérique devienne l'étalon universel »
Faisant le lien entre déficit public et déficit commercial, l'expert-comptable Jean-François Serval estime, dans une tribune au « Monde », que l'ajustement monétaire doit être au coeur des enjeux de la dette pour garantir l'intérêt de tous.
Franc CFA, préférence nationale... Les promesses de Bassirou Diomaye Faye sont-elles crédibles ?
Entre quête de souveraineté et intégration économique, le programme du nouveau président joue un jeu d'équilibriste qui pourrait rapidement être rattrapé par les réalités du terrain.
Dette : la Zambie parvient à un accord « historique » avec ses créanciers privés
Le pays vient de conclure un accord sur la restructuration de sa dette de « plus de 3,5 milliards de dollars ». « Une étape importante » saluée par le président Hakainde Hichilema et son ministre des Finances, Situmbeko Musokotwane.
Privée du Mali, du Burkina et du Niger, la BIDC collectionne les nouveaux chantiers
Amputée de près d'un quart de son portefeuille depuis le départ de l'Alliance des États du Sahel, la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao n'en poursuit pas moins sa transformation avec de nouveaux projets d'envergure.
Ukraine : pour la présidente de la BERD, « l'amélioration de la résilience du pays est essentielle »
Odile Renaud-Basso présente la manière dont la Banque européenne pour la reconstruction et le développement soutient l'effort de guerre ukrainien depuis deux ans, étant le premier prêteur institutionnel aux entreprises du pays.
Pierre Goudiaby Atepa : « Grâce au pétrole et au gaz, le Sénégal ne devrait plus être un pays pauvre d'ici à dix ans »
Le président du Club des investisseurs sénégalais (CIS) revient, pour Jeune Afrique, sur rôle que devra jouer le secteur privé local au cours du prochain quinquennat.
Pourquoi la BAD se réinstalle au Niger
Alors que la plupart des sanctions à l'encontre de Niamey ont été levées, l'institution panafricaine de développement a rencontré les autorités nigériennes pour « un retour à la normale ».
« La Chine deviendra-t-elle vraiment la première puissance économique mondiale ? »
Les économistes sont de moins en moins certains que l'économie chinoise puisse dépasser celle des Etats-Unis, malgré les promesses du Parti communiste chinois, rapporte Harold Thibault, correspondant du « Monde » à Pékin, dans sa chronique.
Les banques européennes désinvestissent l'Afrique
Les rumeurs vont bon train sur un départ du Maroc de la Société générale. Alors que les établissements occidentaux quittent peu à peu le continent, les acteurs locaux ne cessent de monter en puissance.
Von der Leyen : « Nous élevons la relation entre l'UE et l'Égypte au statut de partenariat stratégique global »
Au-delà des questions de migration, l'accord signé au Caire avec l'Union européenne prévoit 1,8 milliard d'investissements et 400 millions d'aide pour des projets bilatéraux.
ECA, FSD Ethiopia, ESX and ECMA strive to strengthen the credit rating capabilities of Ethiopian financial institutions, regulators, and professionals
Language English Addis Ababa, 07 March 2024 (ECA) The United Nations Economic Commission for Africa (ECA) and FSD Ethiopia in collaboration with the Ethiopian Securities Exchange (ESX) and the Ethiopian Capital Market Authority (ECMA) organized a day-two workshop on "Understanding credit risk ratings and green, social and sustainability financing opportunities in Ethiopia". The workshop forms part of the support provided by the two organisations to Ethiopia in setting up its first securities exchange.Share this:facebooktwitteremailprint
Franc CFA, gaz, diaspora... Au Sénégal, les promesses économiques des candidats à la présidentielle
Ils sont dix-neuf en lice pour la magistrature suprême et ils ont moins de dix jours pour convaincre les électeurs. Tour d'horizon des promesses économiques des principaux concurrents.
Tackling inequality vital for next century of growth, IMF head says
Kristalina Georgieva invokes John Maynard Keynes as she says fostering fairer economy would raise living standards ninefoldThe head of the International Monetary Fund has warned that the only way to boost global economic growth over the next century is by tackling soaring inequality to achieve a ninefold increase in living standards.Kristalina Georgieva said world leaders had a responsibility to future generations to build an economy that dealt with global heating, deployed AI technology responsibly and slashed elevated levels of inequality. Continue reading...
Somalia has 99% of $2bn debt cancelled in major boost to fragile recovery
Paris Club of creditor nations agree cancellation as Mogadishu moves towards financial normalisation amid ongoing conflictThe Paris Club, a collection of some of the world's wealthiest creditor nations, has announced the cancellation of 99% of Somalia's debt, in a major boost as the country continues its fragile economic recovery from an ongoing three-decade conflict.In a statement released by the Paris Club, which is run by senior officials from the French Treasury, Somalia's creditors, including the US, UK, Russia, Norway, and Japan, announced the cancellation of $2bn owed to club members as of January 2023. Continue reading...
PIB, pauvreté, commerce... En Afrique, peut-on se fier aux statistiques ?
Fin février, le Premier ministre gabonais a remis en question la crédibilité des données statistiques de son pays. Mais qu'en est-il sur le reste du continent ? Éléments de réponse.
PIAFRICA 2024: The United Nations Economic Commission for Africa commends success of the 7th edition of the Pension Fund and Alternative Investment Conference
Language English Addis Ababa, 11 March 2024 (ECA) - The United Nations Economic Commission for Africa was a proud partner of AME Trade during the 7th edition of the Pension Fund and Alternative Investment Conference, held on 28 -29 February 2024 at the Intercontinental Hotel in Balaclava, Mauritius, under the theme "Reshaping African Markets: Deciphering the Investment Conundrum for Growth".Share this:facebooktwitteremailprint
Kristalina Georgieva wins backing to run for second term as IMF chief
Bulgaria's 'eternal optimist' in favour with European finance ministers after first five-year stint encompassing Covid and UkraineThe head of the International Monetary Fund, Kristalina Georgieva, will run for a second five-year term after being nominated by a string of European countries to lead the global lender.The Bulgarian economist and champion of policies to tackle the climate crisis will be given the support of her home country, which said she had accepted the nomination for another term starting in September. Continue reading...
We must address the shocking gender gap at global financial institutions | Letter
Eeshani Kandpal on the dismal lack of women leaders in some of the world's important organisationsIn advance of International Women's Day, your timely piece on the World Bank's new report finding no equality for working women in any country (5 March) was a stark reminder of the work left ahead. However, it's important ask whether there is equality for working women at the World Bank itself, or any of the seven major international financial institutions (IFIs) that my colleagues and I studied in 2023.At the time we found that, though the share of women in leadership at these important institutions has doubled in the last two decades, not a single IFI had reached gender parity in its management ranks. Since the study was released, the European Bank for Reconstruction and Development has achieved gender parity in management which is to say that only one IFI has achieved this at any point in time. It's also worth noting that gender equality gains are easily reversed and prone to periods of stagnation. Continue reading...
BOAD, BIDC... Face à l'AES, les banques de développement ouest-africaines restent sereines
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l'Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Dans quel pays d'Afrique le coût de la vie est-il le plus élevé ?
Sur le continent, nombre de pays ont pâti en 2023 des effets de l'inflation et d'une baisse de la croissance économique. Tour d'horizon en infographies.
« Notre usine tourne à plein régime » : au Niger, après la levée des sanctions, le pragmatisme économique
Deux semaines après l'annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d'électricité grâce à l'énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Protectionnisme et taxes : voyager en avion à travers l'Afrique, un onéreux chemin de croix
Les droits de trafic restreints limitent le nombre d'itinéraires directs et la fréquence des vols, rallongent les trajets et font flamber les prix.
Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali... Qui profite des nouveaux investissements de la BOAD ?
Les montants investis par la Banque ouest-africaine de développement continuent d'augmenter. Malgré les tensions au sein de la Cedeao, le Burkina Faso et le Mali ont été particulièrement servis.
Embouteillage en vue sur le marché de la dette en Afrique centrale
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema compte lancer des émissions obligataires pour 570 milliards de F CFA. Une première sur le marché financier régional qui risque de se heurter au principe de réalité.
L'Égypte dévalue sa monnaie à un niveau record après une hausse massive des taux d'intérêt
La livre égyptienne a perdu un tiers de sa valeur face au dollar après la décision de la Banque centrale de relever son taux directeur de six points.
L'Egypte va proposer la gestion de ses aéroports au secteur privé international
C'est désormais acté. L'Egypte va bientôt lancer un appel d'offres international pour la gestion de principaux aéroports du pays. Le processus est déjà en cours de préparation, a annoncé lundi, dans un communiqué, le ministère de l'Aviation civile. Le pays dispose de treize aéroports internationaux avec six répertoriés par les autorités comme les plus importants. Le ministère n'a pas fourni de précisions quant aux aéroports concernés par l'appel d'offres, mais il a clairement fait mention, entre autres, de l'aéroport international du Caire, le plus grand du pays, qui sert également de hub dans la région. Cette orientation est le début de la concrétisation d'une annonce faite en novembre dernier par la Primature et représente un changement important dans ce pays nord-africain dont les aéroports sont jusque-là gérés par l'Egyptian holding company for airports and air navigation (EHCAAN). Créée en 2000, l'entité dispose de quatre filiales. Lire aussi« The New Capital » ou comment l'Egypte veut transformer son désert en cité premium En confiant la gestion de ses aéroports les plus en vue à des prestataires internationaux, l'Egypte entend déployer sa stratégie économique nationale 2022-2027 qui vise à tirer parti de « l'efficacité et de l'innovation » du secteur privé. « Nous avons la certitude que le secteur privé est le mieux placé pour gérer et exploiter divers projets et installations », a déclaré le premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, lors d'une rencontre avec une vingtaine d'entreprises internationales spécialistes de la gestion aéroportuaire. Le tourisme en ligne de mire Le pays entend également « élever le secteur aéronautique aux standards internationaux », dans le but aussi de stimuler son industrie du tourisme, un secteur important pour l'économie nationale. En 2023, le nombre de visiteurs en Egypte a atteint un record de 14,9 millions de touristes, dont 3,6 millions uniquement au cours du quatrième trimestre. Le pays qui a su exploiter son potentiel en développant tout type de tourisme, du culturel au business, en passant par le religieux, le sportif, le médical... Dans la même lancée, les autorités envisagent d'augmenter la capacité d'accueil de l'aéroport international du Caire à 30 millions de passagers par an, contre 26 millions en 2023 à travers plus de 198.000 vols. Lire aussiBrics : comment économie et géostratégie ont joué en faveur de l'Ethiopie et de l'Egypte Bientôt des appels d'offres pour la gestion des ports Au-delà des aéroports en effet, comme l'indique la déclaration du ministre, l'Egypte entend également privatiser la gestion de ses ports maritimes et terrestres. On sait que l'italien MSC, qui a repris les activités de Bolloré Transports & Logistics en Afrique, est actif dans le pays. D'ailleurs, le gouvernement a récemment entrepris de tout faire pour faciliter notamment les investissements italiens dans le pays.
Grâce à Moody's, la Côte d'Ivoire affiche l'un des meilleurs profils de crédit d'Afrique
L'agence de notation américaine a relevé la note souveraine du pays de Ba3 à Ba2, lequel présente désormais le deuxième meilleur crédit d'Afrique subsaharienne.
CEMAC invites ECA to engage on strategic priorities to concretize industrialization and economic diversification in the subregion
Language English Yaounde, February 24, 2024 (CEA) - "We would like this audience to be extended to a working session in Malabo, to be attended by the President of the Commission, Commissioners and technical collaborators, so that we can identify key areas of collaboration that will enable us to bring into practice the import-substitution strategy adopted by CEMAC Heads of States in March 2023", said Dr Charles Assamba Ongodo, Vice-President of the Economic and Monetary Community of Central Africa (CEMAC) Commission, at the end of the audience with Jean Luc Mastaki.Share this:facebooktwitteremailprint
Africa needs effective policies and infrastructure to prosper from artificial intelligence, experts say
Language English Victoria Falls, Zimbabwe, 3 March 2024 (ECA) - Africa needs supportive policies and robust infrastructure to tap the limitless opportunities of Artificial intelligence to leapfrog its development, experts have said.Share this:facebooktwitteremailprint
Olivier Blanchard : « Il faut être prêt à soutenir encore l'économie »
L'ancien expert du Fonds monétaire international redoute que l'Europe ne cherche à réduire trop vite ses déficits publics, au moment où la croissance ralentit.
To deepen domestic resource mobilization on the continent, countries should broaden their national tax base, says Hanan Morsy, Deputy Executive Secretary, ECA
Language English Victoria Falls, Zimbabwe, 2 March 2024 (ECA) - To deepen domestic resource mobilization, countries should double efforts to broaden their national tax base, said Hanan Morsy, Deputy Executive Secretary and Chief Economist UN Economic Commission for Africa at the closing of the Experts Segment of the 56th session of African Conference of Ministers, spanning three days of dynamic and thought-provoking discussions ahead of the arrival of the Ministers in Victoria Falls, ZimbabweShare this:facebooktwitteremailprint
Innovative green financing mechanisms could help Africa mitigate climate change effects
Language English Victoria Falls, Zimbabwe, 2 March 2024 (ECA) - African countries should explore innovative green financing mechanisms to promote a green transition to mitigate the effects of climate change, say experts at a side event at the ongoing Economic Commission for Africa's Conference of Ministers of Finance, Planning and Economic Development (COM2024) in Victoria Falls, Zimbabwe.Share this:facebooktwitteremailprint
En Tunisie, des milliers de personnes ont manifesté contre la crise socio-économique qui touche le pays
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Tunis, à l'appel de l'Union générale tunisienne du travail, pour protester contre la détérioration des conditions de vie dans le pays, endetté à hauteur de 80 % de son PIB et qui connaît un taux de chômage de 16,4 %.
Face au recul du dollar, le yuan a le vent en poupe en Afrique
L'augmentation du commerce sino-africain et les efforts de dédollarisation des flux commerciaux renforcent la popularité de la monnaie chinoise.
Pourquoi la hausse du Smig au Cameroun épargne le secteur privé
La revalorisation de 5 % du salaire minimum, décidée par le gouvernement après concertations avec les syndicats des employeurs et employés, ne vise que les travailleurs du secteur public assujettis au Code du travail. Les patrons ayant brandi les négociations en cours, à la suite de la première hausse, pour obtenir le statu quo.
Au G20, le Brésil plaide pour une taxe mondiale sur les « super riches », sans trouver pour l'instant de consensus
Les désaccords géopolitiques ont empêché les grandes nations de publier un communiqué commun, jeudi 29 février. Le Brésil, qui préside en 2024 le « club des vingt », propose un agenda en faveur d'une « nouvelle mondialisation » plus redistributive.
Contre l'inflation au Nigeria, les cryptomonnaies sont-elles une valeur refuge ?
La Banque centrale du Nigeria a décidé de lever l'interdiction faite aux banques de proposer des comptes en cryptomonnaies.
« Au G20 Finances, à Sao Paulo, il flottait comme un parfum d'impôt pour les grandes fortunes »
Les ministres des finances des vingt pays du G20 se sont réunis au Brésil pour parler fiscalité. Les pays, en manque de ressources, remontent les impôts. L'inflation a clos l'épisode de taux bas. La fête est finie, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Qui sont les nouvelles têtes pensantes de l'économie sénégalaise
Au Sénégal, des figures émergentes se distinguent par leur volonté de peser dans le débat économique, occupant des postes clés au sein d'organismes publics. En cette période électorale, Jeune Afrique est allée à leur rencontre.
Pourquoi la Banque centrale du Nigeria adopte une politique stricte
L'augmentation de 400 points de base décidée le 27 février montre que maîtriser l'inflation est la priorité principale, selon Olayemi Cardoso, le gouverneur de la CBN.
Remarks by Hon. Prof. Mthuli Ncube at The Fifty-Sixth Session of The Conference of African Ministers of Finance, Planning and Economic Development
Language English REMARKS BY HON. PROF. MTHULI NCUBE (MINISTER OF FINANCE, ECONOMIC DEVELOPMENT AND INVESTMENT PROMOTION, ZIMBABWE) AT THE FIFTY-SIXTH (56TH) SESSION OF THE CONFERENCE OF AFRICAN MINISTERS OF FINANCE, PLANNING AND ECONOMIC DEVELOPMENT 28 February - 05 March 2024 Share this:facebooktwitteremailprint
Niger, Mali, Guinée... Après la levée des sanctions économiques, qu'est-ce qui va réellement changer ?
Bien que les ex-pays sanctionnés retrouvent l'accès aux échanges commerciaux et à leurs réserves logées au sein de la Banque centrale, les scénarios quant à l'avenir des relations entre l'AES, d'une part, et la Cedeao, d'autre part, ne sont pas pour le moment unifiés.
Comment la Côte d'Ivoire accélère son plan de financement climat
Enveloppe du FMI, accord avec l'Union européenne, sortie sur les marchés de la dette... Ces derniers mois, le gouvernement ivoirien multiplie les initiatives pour lever les fonds utiles à son adaptation au changement climatique.
L'Afrique subsaharienne peut s'affranchir d'une politique d'aide publique au développement qui n'a pas réussi à l'industrialiser
L'inefficience de l'aide publique au développement est dénoncée depuis 6 décennies et l'OCDE a aussi pointé du doigt, son saupoudrage et sa dispersion. Déjà, l'agronome René Dumont dans les années 60, les économistes Jean-François Gabas en 1988, Jeffrey Sachs en 1990, William Easterly en 2001 ou Dambisa Moyo en 2009, s'interrogeaient à propos de la méthode de l'APD. En 2015, dans l'article « L'aide publique au développement n'aide pas l'Afrique » publié dans Le Monde Afrique, l'ancien diplomate Laurent Bigot écrivait : « L'APD est un business qui fait vivre des dizaines de milliers de fonctionnaires internationaux et nationaux mais aussi une myriade de consultants. Ils ont tous en commun un objectif : ne pas scier la branche sur laquelle ils sont assis et sur laquelle ils vivent grassement. ». « C'est l'argent de personne. Les bailleurs sortent pourtant ces sommes de la poche de leurs contribuables mais n'ont aucune exigence sur l'utilisation. ». Mais ce modèle perdure et les Objectifs de développement durable (ODD) imposés par l'ONU depuis 2015, continuent d'aller à l'encontre de l'industrialisation et du développement de l'Afrique subsaharienne. En édictant une politique dogmatique suivie par des États et organismes africains, les institutions internationales jouent avec le feu. L'extrême pauvreté et la malnutrition associées à l'explosion démographique en cours, favorisent une montée du terrorisme et de l'instabilité politique. Elles génèrent aujourd'hui immigration massive vers l'UE et drames humains dans la méditerranée. Il est maintenant urgent de changer de paradigme Selon la Banque mondiale, les politiques actuelles créeront « tout au plus, 100 millions de nouveaux emplois au cours des 20 prochaines années au lieu des 450 millions dont l'Afrique aura besoin ». Aussi les prévisions démographiques et indices de pauvreté de l'Afrique subsaharienne font craindre avant 20 ou 30 ans, un chaos humanitaire d'une telle ampleur qu'il serait ingérable. Aussi l'Afrique Subsaharienne doit se développer très rapidement. Mais lorsqu'on sait que l'industrialisation européenne a nécessité plusieurs siècles de savoir-faire et que la Chine a bénéficié de l'aide occidentale sans laquelle elle figurerait encore parmi les pays les plus pauvres, il apparait alors évident que l'Afrique subsaharienne ne pourra pas s'industrialiser de façon autonome en quelques années. Les annonces d'investissement de milliards d'euros dans de multiples projets sans cohérence d'ensemble, se succèdent au cours d'innombrables forums africains ou internationaux mais sans une méthodologie efficiente, les capitaux ne viendront pas ou seront le plus souvent gaspillés. Pour exemple, l'Agenda Africain pour 2063 de l'Union Africaine (UA) n'a jamais décollé depuis 10 ans à l'instar du Plan de Lagos de 1980 de l'Organisation de l'Union Africaine (OUA) qui s'était aussi enlisé. Même en l'hypothèse très improbable où le plan de l'UA produirait des résultats à l'approche de 2063, combien de centaines de millions d'africains, d'ici cet horizon, subiront l'extrême pauvreté ou succomberont à la faim ? Les jeunes entrepreneurs qui ont aujourd'hui 35 ou 40 ans, auront vieilli de 40 années et seront alors âgés de 75 ou 80 ans ! Les objectifs sont lointains alors que le temps presse. Un fonds privé qui abonderait le programme au lieu d'une APD financée par des contribuables Le fonds d'investissement dédié au « programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans » servirait, à moyen et long terme, une rémunération des capitaux qui certes, ne rivaliserait pas avec celle des produits financiers les plus performants mais séduirait néanmoins des pays, investisseurs institutionnels et privés soucieux d'afficher des valeurs de RSE et d'inclusivité tout en préservant leurs investissements dans un fonds à la gestion sérieuse et prudente. Ainsi que mon dernier article dans la Tribune Afrique l'expliquait, « Pour amorcer la réussite de l'Afrique subsaharienne, il faut un programme d'industrialisation de 1 000 milliards d'euros en 20 ans ». Le montant qui peut sembler considérable, doit être à la hauteur du défi en termes d'emplois mais aussi en matière de fourniture de biens de consommation nécessaires pour une population subsaharienne dont le nombre devrait atteindre 2 milliards d'habitants en 2050 et 4 en 2100. Il sera pour cela indispensable que la création des nouveaux outils de production industrielle ou agricole financés, ne soit guère anarchique et s'inscrive dans un processus encadré. Ainsi, les productions qui constitueront des écosystèmes locaux complets ou s'inséreront dans des chaines de valeur mondiales, permettront de multiplier les effets positifs de chaque euro investi. Pour dégager les marges bénéficiaires suffisantes qui participeront de la viabilité du fonds, Il faudra, de la production à la commercialisation, souvent user d'un modèle économique d'intégration verticale. Compte tenu de l'ampleur de la tâche et afin de renforcer le fonds en attendant que le programme produise ses effets, Il nous faudra néanmoins aussi intégrer des placements externes. D'États africains dépendants et pauvres à partenaires économiques prospères Aujourd'hui, bon nombre d'africains jugent que le recours à l'Aide au développement, renvoie au monde, une image de pays assistés qui décrédibilise ses forces vives. Mais à l'inverse, car la différence est fondamentale, la relation entretenue avec les Etats africains dans le cadre de la mission coordonnée du cabinet de gestion, du programme et de son fonds, s'apparentera à un rapport entre partenaires ou, bien que le financement provienne souvent d'investisseurs extérieurs, de prestataire avec des clients. L'Afrique subsaharienne est plurielle et il faut un paradigme qui fédère ses populations. Il permettrait de rompre progressivement avec un modèle d'APD, qui, bien qu'ayant bénéficié de 2000 milliards de dollars en 60 ans, est dépassé et ne profite qu'a quelques-uns tandis que de nombreux autres restent dans l'extrême pauvreté et continuent de lutter contre la faim. Aussi s'avère-il certain, après les projets idéologiques écrits par des institutions internationales, que notre programme qui s'adresse davantage aux entrepreneurs africains volontaires et aux populations, constitue le premier vrai projet d'envergure et crédible. Il faut maintenant que l'Afrique subsaharienne le fasse sien en le plébiscitant. *Francis Journot dirige le programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne ou Plan de régionalisation UE-Afrique ainsi qu'Africa
Qui sont les premiers investisseurs en Côte d'Ivoire ?
Le Burkina Faso est passé devant l'île Maurice comme premier investisseur direct étranger en Côte d'Ivoire en 2023.
Pourquoi est-il « inutile » de comparer la Zlecaf au marché unique de l'UE ?
« Même une fois achevée, la Zlecaf créera un régime commercial souple et dirigé par l'État plutôt qu'un marché unique homogène comme l'UE », indiquent les auteurs de CFC Africa Insights, le rapport économique annuel de Casablanca Finance City (CFC) dévoilé il y a quelques jours dans la capitale économique du Maroc. Pour sa neuvième édition, le rapport se focalise effectivement sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui devrait, à termes, être le plus espace commercial régional au monde reliant 54 pays. Des fondamentaux différents Mais alors que le rapprochement avec le marché de l'Union européenne est quelques fois évoqué dans les débats, le rapport de CFC estime qu'il est « inutile » de comparer les deux espaces pour plusieurs raisons. La première, expliquent les experts, est qu'ayant des objectifs politiques stratégiques et économiques dès sa création, l'UE est dirigée par une Commission qui a la capacité de contrôler de manière significative la souveraineté des gouvernements nationaux, contrairement à la Zlecaf qui établit un marché où chaque Etat reste souverain, s'adaptant au marché régional à son propre rythme. Deuxièmement, le marché de l'UE est, selon le rapport, caractérisé par une forte homogénéité et bien que les pays membres aient des niveaux de développement différents, l'écart entre les niveaux de revenus est resserré. Les experts de Casablanca Finance City donnent l'exemple du pays le plus riche de l'UE, le Luxembourg dont le PIB par habitant est 8,8 fois supérieur à celui de la Bulgarie, le pays le plus pauvre de l'espace. Au sein de la Zlecaf, les disparités sont énormes. Le pays le plus riche, les Seychelles, afficherait un PIB par habitant 55 fois plus important que ceux des pays les plus pauvres. Lire aussiPourquoi la Zlecaf peut changer la donne commerciale entre l'Europe et l'Afrique La troisième raison invoquée quant à l'inutile comparaison de la Zlecaf et du marché de l'UE, estime le rapport, est que les institutions économiques et juridiques d'intégration en Europe forment une série de cercles concentriques centrés sur les plus grandes économies de la région, l'Allemagne et la France. Au sein de la Zlecaf en revanche, « aucun État - ni même aucune paire d'États - n'est en mesure de jouer ce rôle », affirment les experts. De ce fait, plutôt qu'un système ordonné avec un centre clair, l'intégration économique africaine est basée sur une variété d'institutions de différents niveaux d'intégration à travers le continent. « On est un peu trop impatient vis-à-vis de la Zlecaf » Adopté en 2018 et opérationnel depuis janvier 2021, la Zlecaf - priorité de l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) - est désormais au coeur des attentions quand il s'agit de développement économique du continent. Sous l'impulsion du Secrétariat de la Zlecaf dont le patron, le Sud-africain Wamkele Mene, vient d'être reconduit pour quatre ans, avec l'appui des institutions telles qu'Afreximbank, plusieurs initiatives sont en cours, permettant aux Etats et aux acteurs économiques de plusieurs pays de commercer plus facilement. Tout cela devrait booster le PIB du continent à plus de 4% d'ici 2035. Si la lenteur du processus est souvent critiquée en raison de tous les préalables nécessaires afin que la Zlecaf tourne à plein régime avec les 53 Etats ayant signé l'accord, Abdou Diop, managing Partner de Mazars ne l'entend pas de cette oreille : « On est un peu trop impatient vis-à-vis de la Zlecaf. L'UE a mis du temps à se construire. Il y a encore une bonne dizaine d'années avant d'arriver aux objectifs de croissance de 4% visés par la Zlecaf. Et cela est raisonnable ! ». « Ce qu'il faut surtout noter, insiste Camelia Benani du cabinet d'avocats DLA Piper, c'est que la souveraineté des pays est au coeur de la mise en oeuvre de la Zlecaf ». Lire aussiHippolyte Fofack : « Le nombre de milliardaires africains qui émergeront de la Zlecaf sera un indicateur clé de son succès » Yacine Fall de la Banque africaine de développement (BAD) également présente à Casablanca pour le lancement du CFC Africa Insights aime qu'on reconnaisse les récentes avancées. « Il y a une accélération du processus en ce qui concerne les barrières tarifaires », a-t-elle souligné, rappelant qu'une quarantaine de pays ont déjà émis leur offre provisoire de démantèlement des tarifs douaniers. D'ailleurs, le Maroc y a procédé fin janvier, se positionnant pour des échanges commerciaux plus importants avec les autres pays du continent. A ce sujet, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Ryad Mezzour, « un boulevard exceptionnel de développement » qui s'offre à l'Afrique. « Nous avons des avions, des logements, des médicaments... à produire. Nous avons l'opportunité de construire quelque chose d'unique dans l'histoire du monde », a-t-il déclaré, estimant que c'est en cela qu'une place financière comme CFC est intéressante, afin notamment de drainer les investissements nécessaires à ces avancées. CFC se positionne pour l'excellence financière Pour CFC, il est surtout question de valoriser la Zlecaf pour ce qu'elle représente : « l'opportunité de configurer l'économie africaine de manière à lui accorder une place de choix dans l'écosystème mondial », comme l'a souligné lors de son allocution, Said Ibrahimi, directeur général de Casablanca Finance City. Reconnue comme la plus grande plateforme financière du continent avec 215 entreprises labélisées d'ici la fin du premier semestre 2024, CFC entend se positionner afin d'être une porte pour les investisseurs intéressés par la Zlecaf et prévoit le lancement prochain d'un institut africain de la finance, histoire de contribuer à l'émergence de centres d'excellence financière qui contribue à accélérer la machine du commerce intra-africain.
Autour de Tinubu, une équipe de cracks pour sauver l'économie du Nigeria
Endettement, pauvreté, inflation... Pour surmonter une crise durablement installée, le chef de l'État nigérian, élu en mars 2023, s'est entouré des meilleurs économistes, financiers et banquiers.
Qu'est-ce que le « capital hybride » de la BAD, ce mécanisme financier qui fait entrer l'institution dans l'histoire ?
En janvier, la Banque africaine de développement a lancé et exécuté avec succès une opération de 750 millions de dollars d'obligations hybrides subordonnées perpétuelles. Une opération phare et inédite. Mais de quoi s'agit-il concrètement ?
Minister of Finance holds high level session to propel Public-Private Partnerships for Infrastructure Development in Zambia
Language English Lusaka, Zambia, 22 February 2024 - Minister of Finance and National Planning, Hon. Situmbeko Musokotwane held a high-level session of the Public-Private Partnership (PPP) Council of Ministers of Zambia, along with the United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD) and the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA) to discuss the outcomes of a four day workshop intended to build capacities of government officials and to mobilise finance for Zambia's sustainable development.Share this:facebooktwitteremailprint
China needs to do more on 'silent crisis' of debt, says World Bank official
Beijing must be more ready to support countries facing distress, says deputy chief economistChina holds the key to speeding up debt relief and ending the "silent crisis" that is holding back attempts to tackle poverty in the world's poorest countries, a senior World Bank official has said.Ayhan Kose, the Bank's deputy chief economist, said Beijing needed to be more active in negotiations to provide financial support for those countries already in, or close to, debt distress. Continue reading...
Digital ID to unlock Africa's economic value if fully implemented, say experts
Language English Addis Ababa, 20 February 2024 (ECA) - Countries implementing digital identity could unlock value equivalent to 3 to 7 percent of GDP, says statistics and data experts at the 12th StatsTalk-Africa Webinar in Addis Ababa Ethiopia on 20 February 2024. The monthly webinar was organized by the African Centre of Statistics (ACS) of the United Nations Economic Commission for Africa on the theme, "Building Inclusive National Identity Systems - Inter-linking digital identity and legal identity"Share this:facebooktwitteremailprint
Pourquoi l'économie togolaise ne connaît pas la crise
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Mali, Burkina, Niger : après le retrait de la Cedeao, le tabou de la rupture avec l'UEMOA
Tandis que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l'annonce de l'abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
2023, une année de diète pour les start-up africaines
Les levées de fonds ont fortement chuté et sont plus difficiles à mener pour les jeunes pousses.
BAD, FMI, AFD... Les bailleurs du Sénégal veulent croire à la stabilité
Face à une situation qui évolue quotidiennement sur le terrain, les partenaires économiques du Sénégal affichent une confiance que d'aucuns estiment fragile.
Immobilier, banque, e-commerce... Au Sénégal, les acteurs du secteur privé naviguent à vue
Partagés entre résignation et optimisme, les acteurs économiques du secteur privé sénégalais s'inquiètent des conséquences à court, moyen et long terme, de la crise politique qui secoue actuellement le pays.
Débarrassée de Godwin Emefiele, la Banque centrale du Nigeria entame un grand ménage
Le mandat catastrophique de l'ancien gouverneur de la CBN s'est achevé avec son arrestation par la police. Son successeur, Olayemi Cardoso, veut faire table rase du passé.
(Blog) Sovereign Debt Risks hinder Africa's Developmental Aspirations
Language English Stephen Chundama and Sweta Saxena The global community embarked on an ambitious, yet manageable, 2030 Agenda for Sustainable Development in 2015. The year 2023 marks its mid-point and is also a wakeup call to African leaders inadequate progress on the Sustainable Development Goals (SDGs) reveals that the continent will not achieve the SDGs without urgent and decisive actions at all levels of global, regional and national leadership.Share this:facebooktwitteremailprint
Sortir du franc CFA ? Le pari risqué du Burkina Faso, du Niger et du Mali
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l'a affirmé : les trois pays de l'Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d'une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Au Nigeria, la flambée des prix alimentaires suscite la colère des habitants
Alors que l'inflation a officiellement atteint 28,92 % en décembre, de nombreux Nigérians ont dû renoncer à des aliments tels que la viande, les oeufs, le lait ou les pommes de terre.
Sénégal : faut-il craindre pour les investissements ?
2,6 milliards de dollars, c'est le record d'investissements directs étrangers (IDE) drainés par le Sénégal en 2022, au moment où la Cnuced observait une baisse généralisée des IDE sur le continent africain. Et ici, les IDE connaissent une progression ininterrompue depuis 2013 où le pays avait reçu un peu plus de 311 millions de dollars. La même tendance était attendue pour 2023 dont les chiffres ne sont pas encore dévoilés. Des données qui démontrent l'attractivité du Sénégal pour les investisseurs. Une attractivité que le gouvernement a d'ailleurs voulu décupler en créant l'été dernier le forum Invest in Senegal qui a attiré nombre d'investisseurs dans la ville nouvelle de Diamniadio. « Notre premier investissement, celui qui doit attirer et faire prospérer tous les autres, c'est d'abord la paix, la sécurité, la stabilité et l'Etat de droit », déclarait alors le président Macky Sall, se voulant rassurant sur la volonté du Sénégal de garantir un climat des affaires propice à la floraison de projets. Aujourd'hui, cette « paix » menacée interroge quant à la dynamique d'investissement dans ce pays d'Afrique de l'Ouest dont la tradition démocratique a souvent été un gage d'assurance pour tous ceux intéressés à miser sur ce marché aux 16,88 millions de consommateurs. Après les différents événements qui ont alimenté la période de sélection des candidats, le report de la présidentielle - du 25 février au 15 décembre prochain - intervenu à quelques heures du lancement de campagne présidentielle, continue de secouer le pays. Hier, mardi, les Sénégalais ont dû subir à nouveau la suspension de l'internet mobile, alors qu'était prévue une grande marche silencieuse interdite par les autorités. Les institutions africaines (Union africaine, CEDEAO) ont exprimé leur préoccupation, tandis que l'Union européenne s'est dite « inquiète », d'autant que les manifestations ont déjà donné lieu à trois morts, demandant aux autorités sénégalaises de garantir le « respect des libertés fondamentales de l'Etat de droit, de la Constitution et des normes internationales souscrites par le Sénégal. Des investisseurs « surpris » ! Naturellement, la communauté des investisseurs a été « surprise » par la tournure des choses dans le pays, même si certains préfèrent observer le silence pendant cette période de crise, comme c'est le cas à la Chambre de commerce européenne au Sénégal (EuroCham Sénégal) qui regroupe plus de 180 entreprises à capitaux européens et implantées à travers le pays. Ici, on se refuse à tout commentaire dans la presse. Le Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN) en revanche ne s'en cache pas. « La situation est assez surprenante vu que c'est arrivé d'une manière brutale. Il n'y avait pas tellement de signes annonciateurs de ce report des élections », indique à La Tribune Afrique Etienne Giros, président du CIAN qui dit suivre la situation « de très près ». Cette crise sénégalaise, l'économie en est l'autre victime : circulation fluide dans une capitale habituellement très embouteillées, des commerces fermés pendant plusieurs heures dans la journée, des entreprises parfois sur le qui-vive... « Dès les premiers jours qui ont suivi l'annonce du président, on a senti une légère paralysie économique, surtout lors des coupures de l'internet mobile. Et tel que les choses se déroulent depuis lors, on s'attend à un ralentissement de l'économie », estime Dr Mor Gassama, économiste et enseignant-chercheur à l'Université Cheick Anta Diop de Dakar. « Et même si les gens finalement vaquent à leurs occupations, ce qui se dessine n'est pas rassurant », ajoute-t-il. Un bel élan économique court-circuité ? Pourtant si le Sénégal est devenu terreau fertile pour les investissements, c'est aussi grâce à son dynamisme économique, catalysé ces dernières années par le plan Sénégal Emergent. A quelques exceptions près comme pendant la crise Covid qui a plombé l'économie mondiale, la croissance sénégalaise affiche habituellement l'une des meilleures performances de la région. Après le ralentissement enregistré sur la période post-Covid, la croissance du PIB est remontée à plus de 5,3% en 2023, notamment grâce au secteur gazier et pétrolier, un secteur qui favorise également de belles perspectives pour l'avenir à court et moyen terme selon les autorités qui tablaient sur une croissance de 8,4% pour cette année 2024. « Notre pays est en train d'émerger. Nous avons aujourd'hui un taux de croissance qui est parmi les meilleurs en Afrique [...] à partir de 2025, nous allons rentrer dans un cycle qui va peut-être durer une dizaine, une quinzaine d'années avec un taux de croissance à plus de deux chiffres », confiait en décembre dernier sur Africa 24 Abdoulaye Balde, directeur général de l'agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX). Récemment, le Fonds monétaire international (FMI) aussi, prévoit des « perspectives de croissance solides » pour le Sénégal, en raison de son programme de réformes jugé « ambitieux », devant lui permettre de maintenir sa dynamique de croissance. Pour ces raisons, l'institution de Bretton Woods a décidé de débloquer 2 milliards de dollars, afin d'aider ce pays d'Afrique de l'Ouest à « remédier ses déséquilibres macroéconomiques » et à « relever les défis structurels à plus long terme liés au changement climatique », comme l'expliquait dans un entretien avec LTA Edward Gamayel, chef de mission au FMI pour le Sénégal. Un appui du Fonds motivé aussi par la bonne presse dont jouit le Sénégal auprès des investisseurs privés. « Le dynamisme et les investissements du secteur privé ont joué un rôle essentiel dans la croissance du PIB réel au Sénégal au cours de la dernière décennie ». Pourtant, le climat d'instabilité qui s'installe est l'un des indicateurs qui suscite souvent le refroidissement des investisseurs. « Ce ne serait qu'une suite logique de la situation actuelle et cela n'étonnera personne. On sait très bien que la notion de risque est très importante pour les investisseurs et ce genre de situation n'est pas rassurante », estime Dr Mor Gassama. « Pas de panique » chez les investisseurs français Du côté du CIAN cependant, on prône le calme. « La situation est tendue en ce moment, mais il n'y a pas de panique au sein des entreprises françaises », confie Etienne Giros qui estime que si les entreprises situées près des zones de manifestation font plus attention, l'existence d'un agenda électoral de substitution rend la situation « plus gérable ». « A mon avis, les choses auraient davantage dégénéré s'il n'y avait pas une date proposée pour les élections », remarque-t-il, soulignant qu'il s'agit d'un facteur qui aide à ne pas faire plonger les acteurs économiques dans le pessimisme. « Je rappelle que les entreprises françaises sont très bien implantées partout en Afrique et en particulier au Sénégal depuis des décennies, voire un siècle. Donc, elles ont de l'expérience et d'ailleurs elles se déploient à travers des filiales de droit sénégalais. Et tous les secteurs de notre implantation sont concernés, Il n'y a pas que le centre de Dakar qui compte. Nous avons des unités industrielles ailleurs dans le pays qui fonctionnent normalement. Donc pas de panique, on regarde, mais on continue de travailler ». Etienne Giros, président du CIAN. Le secteur privé sénégalais en mode interpellation Dans une lettre conjointe publiée lundi, les anciens présidents sénégalais Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont appelé toutes les parties prenantes à l'apaisement, afin que le pays aille vers les élections le 15 décembre. Les vives réactions des Sénégalais ont poussé Abdou Diouf à en publier une autre affirmant que « c'est au Conseil constitutionnel de prendre les décisions qui s'imposent concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel ». De leur côté, les organisations du secteur privé sénégalais, mardi, ont lancé un appel à classe politique pour préserver la paix dans le pays, alertant sur le danger que court l'économie sénégalaise en raison des troubles politiques. « Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie », ont-elles affirmé dans une déclaration commune, nombre de ces entreprises étant également préoccupées par le remboursement de la dette intérieure.
Après deux années d'exclusion, les pays africains de retour sur les marchés de capitaux
Après la Côte d'Ivoire et le Bénin, le Kenya vient de réussir à emprunter sur les marchés. L'horloge tourne pour Nairobi, qui doit rembourser 2 milliards de dollars d'ici à juin.
500 millions de dollars d'impayés : la note du Niger dégradée par Moody's, encore une fois
Signe d'une détérioration de la situation financière de Niamey sous l'effet des sanctions régionales, l'agence de notation américaine a réduit par trois fois la note de crédit du pays depuis le putsch contre le président élu Mohamed Bazoum.
Investissements : Inspired Evolution rejoint le tour de table du fournisseur solaire Equator Energy
Le fonds français d'impact pour l'énergie et les infrastructures, STOA, et IBL Energy, filiale à 100 % du groupe mauricien IBL (basé dans la capitale Port-Louis et coté à la Bourse de Maurice) viennent d'offrir au fonds Evolution III d'Inspired Evolution une participation minoritaire significative au capital de l'actionnaire majoritaire d'Equator Energy, un important fournisseur solaire commercial et industriel (C&I) en Afrique de l'Est. Inspired Evolution est un gestionnaire d'investissements à impact axé sur l'Afrique et spécialisé dans les infrastructures énergétiques propres, l'accès à l'énergie et les investissements dans des solutions d'efficacité énergétique. Son fonds Evolution III a atteint son premier closing en mars 2023 à 199,4 millions de dollars, avec un closing final prévu au troisième trimestre 2024 (pour un objectif de 400 millions de dollars). Le fonds se concentre principalement sur le financement privé pour l'atténuation du changement climatique et la transition énergétique. 300 MW sur les cinq prochaines années Basé à Nairobi au Kenya, Equator Energy est le premier développeur de projets C&I verticalement intégrés en Afrique de l'Est. L'entreprise a de nombreux projets en cours de développement et s'est fixé l'objectif ambitieux de développer, construire et exploiter 300 MW de projets solaires au cours des cinq prochaines années. « Nous sommes ravis qu'Evolution III rejoigne IBL et STOA en tant qu'actionnaires d'Equator Energy. Nous pensons que leur expertise collective, leurs capacités et leur expérience du secteur accéléreront la trajectoire de croissance d'Equator Energy afin d'atteindre l'objectif de 300 MW d'ici 5 à 6 ans. Cet investissement témoigne de leur confiance dans notre équipe, nos clients et nos marchés, et nous sommes ravis de bénéficier de leur soutien pour franchir les prochaines étapes », explique Sebastian Noethlichs, PDG d'Equator Energy. Pour rappel, STOA est un investisseur d'impact dans les infrastructures et l'énergie lancé en 2017 par la Caisse des Dépôts et Consigantions (83 %) et l'Agence française de Développement (17%). Le fonds finance et accompagner le développement d'infrastructures durables et résilientes en Afrique, mais également en Amérique latine et en Asie. En mars 2023, STOA a acquis 51% du capital d'Equator Energy via Energy Pulse, une holding commune qu'il détient avec le groupe mauricien IBL.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali prêts à abandonner le franc CFA pour leur « souveraineté totale »
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l'Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l'UEMOA à terme.
Dozens of civilians killed by Ethiopian state troops in Amhara region, say reports
Witnesses claim victims shot 'execution style' during house raids after clashes between government forces and Fano rebelsEthiopian government troops went door-to-door killing dozens of civilians last month in a town in the country's Amhara region, according to residents, who said the bloodshed took place after clashes with local militia.The killings in Merawi appear to be one of the deadliest episodes in Amhara since a rebellion by Fano, an armed Amhara group, erupted last year over a disputed plan to disarm regional forces. Continue reading...
Le Niger évoque la possible création d'une monnaie commune avec le Burkina et le Mali pour sortir de la « colonisation »
Le général nigérien Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire au pouvoir au Niger, a laissé entendre que les trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel réfléchissait à la sortie du franc CFA, sans donner plus de précisions.
China has seen a fourth month of falling prices, but will it act to curb deflation?
Plunge in consumer prices has fuelled calls for a stimulus package yet Beijing may stick to the new normal of lower growth\b7 China consumer prices plunge at fastest rate for 15 yearsChina's economy has gone from bad to worse and it is only February.Figures released on Thursday showed consumer prices fell by 0.8% in January compared with a year earlier, outstripping economists' expectations and marking the biggest contraction in 15 years. Continue reading...
China consumer prices plunge at fastest rate for 15 years as deflation fears deepen
Plummeting food prices feed steep annual drop amid renewed calls to stimulate economy and offset weakening demandBusiness live latest updatesChina's consumer prices fell at their fastest pace in 15 years in January, as the world's second-largest economy sank deeper into deflation amid weakening demand.Data released on Thursday showed that China's consumer price index tumbled last month, falling by 0.8% compared with a year earlier. It marks the fourth consecutive month of declines, as well as the sharpest drop since September 2009, when the global economy was still grappling with aftershocks from the 2008 banking crisis. Continue reading...
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso maintiendront-ils leur croissance, loin de la Cedeao ?
Sur le papier, et avant leur sécession de l'organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d'État disposent d'économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Avec son nouvel eurobond, le Bénin confirme son statut de « serial émetteur » d'Afrique
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d'euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
La Banque centrale de Tunisie autorisée à financer le budget
Une mesure « exceptionnelle » qui inquiète les experts pour ses conséquences sur l'inflation ou la valeur du dinar.
Coup de froid sur l'économie au Sénégal après le report de l'élection
Chaînes d'approvisionnement interrompues, gel des investissements, pertes et manques à gagner commerciaux,... La liste des potentielles pertes économiques résultant du report de l'élection présidentielle est longue. Explications.
Lloyds and Santander accused of providing accounts for Iranian front companies
Both banks deny helping Tehran-controlled oil firm PCC to move money in breach of sanctionsTwo of the UK's largest lenders, Santander UK and Lloyds Banking Group, allegedly held bank accounts for front companies that helped Iranian entities evade US sanctions, according to reports.The news has rattled investors, who sold off shares in the two banks on Monday morning, amid fears that the lenders could face penalties if they are found to have in any way assisted Iran's state-controlled Petrochemical Commercial Company (PCC). Continue reading...
L'Egypte fragilisée par la baisse du trafic maritime dans le canal de Suez
Les attaques des rebelles yéménites dans la mer Rouge pénalisent les exportations du pays et risquent de plonger l'économie locale, déjà confrontée à l'inflation et la pénurie de devises, dans l'anémie.
Central banks must beat inflation before cutting interest rates, says OECD
Organisation revises global outlook but warns it may be too soon to know if price pressures are containedBusiness live latest updatesCentral banks should be certain they have beaten inflation before cutting interest rates this year, the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) said despite revisions to its outlook that showed inflation was falling at a faster rate than previously expected.The Paris-based organisation, which represents 38 countries, said it was "too soon to be sure that underlying price pressures are fully contained". Continue reading...
Turquie : brusque démission de la gouverneure de la banque centrale
Hafize Gaye Erkan a quitté la tête de l'institution financière turque, après une campagne de presse l'accusant de favoritisme. Sa politique de hausse des taux pour juguler une inflation débridée devrait être poursuivie.
Don't count on a soft landing for the world economy turbulence is ahead | Kenneth Rogoff
Experts seem optimistic but events in China, Europe and the US suggest risks are still tilted to the downsideA month into 2024, the consensus forecast for the global economy remains cautiously optimistic, with most central banks and analysts projecting either a soft landing or potentially no landing at all. Even my colleague Nouriel Roubini, famous for his bearish tilt, regards the worst-case scenarios as the least likely to materialise.The CEOs and policymakers I spoke to during last month's World Economic Forum (WEF) in Davos echoed this sentiment. The fact that the global economy did not slip into recession in 2023, despite the sharp rise in interest rates, left many experts upbeat about the outlook for 2024. When asked to explain their optimism, they either cited the US economy's better-than-expected performance or predicted that artificial intelligence would catalyse a much-hoped-for productivity surge. As one finance minister remarked, "If you are not naturally optimistic, you should not be a finance minister." Continue reading...
De-risking investments in Africa to unlock the continent's full potential of public private partnerships
Language English Rome, Italy, 31 January 2024 (ECA) - Claver Gatete, Executive Secretary of the Economic Commission for Africa (ECA) has called for a shift in perspective and a more "intentional and targeted use of foreign direct investments and official development assistance, if Africa's partnership with Europe is to deliver on the promises of shared prosperity."Share this:facebooktwitteremailprint
Comment la rareté du dollar enfonce encore un peu plus l'Égypte dans la crise
Cafés Starbucks fermés, magasins The Body Shop pliant boutique... Les Égyptiens voient concrètement les effets de la crise et certains experts se demandent comment le plus peuplé des pays arabes remboursera sa dette alors que les dollars manquent.
En Tunisie, la chasse aux biens mal acquis a du plomb dans l'aile
Le recouvrement des avoirs des hommes d'affaires accusés d'infractions économiques et financières s'avère plus difficile et moins lucratif que prévu pour les autorités.
Dette : pourquoi l'Afrique est-elle défavorisée quand elle emprunte ?
Du point de vue des décideurs du continent, il existe une « prime de risque africaine » qui engendre un surcoût pour accéder au capital. Mais des solutions pour réduire ce risque commencent à émerger.
Ces pays africains champions de la croissance mondiale
De la Côte d'Ivoire à la Tanzanie en passant par le Sénégal, une poignée d'économies tirent leur épingle du jeu malgré les difficultés du continent.
L'Alliance des États du Sahel peut-elle (vraiment) créer sa propre monnaie ?
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger réfléchissent à la mise en place d'une monnaie commune, alternative au franc CFA. Est-ce possible ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les avantages et inconvénients de cette option ? Décryptage en infographies.
Comment la Badea a séduit les investisseurs pour son premier emprunt obligataire
Grâce à la solidité de son actionnariat et à la confiance des agences de notation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique est parvenue à lever 500 millions d'euros en eurobond à un taux attractif.
Le soutien financier à l'Afrique en zone de turbulences
Conséquence de la guerre en Ukraine, mais aussi des coups d'Etat au Sahel, les montants d'aide au développement et les investissements à destination du continent sont en nette diminution.
Le Niger, une menace majeure pour les banques ouest-africaines
Entre le putsch contre le président Mohamed Bazoum et les sanctions consécutives de la Cedeao, Niamey traverse une période de turbulences financières qui a déclenché un effet domino dans les pays voisins, estime l'agence de notation Moody's.
La Côte d'Ivoire confirme son retour en force sur les marchés internationaux
Abidjan lève un total de 2,6 milliards de dollars en eurobonds à travers une opération qui a largement intéressé les investisseurs.
Chinese markets rally on report Beijing considering £222bn state rescue plan
Authorities could use 2tn yuan from offshore accounts of state firms to buy shares after big falls in stocksChinese markets have lifted following a report suggesting that Beijing policymakers are scrambling to mobilise billions of yuan from state-owned enterprises to reverse a recent share rout.The benchmark CSI 300 index, which replicates the top 300 stocks traded on the Shanghai and the Shenzhen bourses, had fallen to a five-year low, while the Hang Seng China Enterprises Index, which tracks Chinese stocks traded in Hong Kong, had dropped to its lowest in nearly two decades. Continue reading...
Au Kenya, la promesse agricole de Shamba Pride séduit les investisseurs
EDFI AgriFI, initiative de financement de l'agriculture de l'UE, et le fonds généraliste de capital-risque Seedstars Africa Ventures annoncent un investissement stratégique pré-série A (financement avant l'accélération de la croissance) de 3,7 millions de dollars dans Shamba Pride, une PME agricole pionnière, basée au Kenya. Dans le cadre de cet accord, EDFI Agrifi fournira un prêt à long terme de 2 millions de dollars, afin de favoriser le développement durable et la croissance économique dans les pays en développement. Seedstars Africa Ventures - qui était déjà investisseur dans la startup depuis 2021 - a engagé 1,7 million de dollars supplémentaires en fonds propres, réaffirmant ainsi son soutien à l'entreprise et catalysant les investissements de fonds internationaux dans l'entreprise. Faciliter aux petites agriculteurs l'accès aux intrants Au Kenya, Shamba Pride relève depuis sa création le défi de fournir des intrants, de services et d'informations agricoles de « qualité et abordables » aux petits exploitants des zones rurales. Connue pour son approche innovante, l'entreprise a mis en place une plateforme qui permet aujourd'hui aux magasins agroalimentaires du dernier kilomètre d'offrir des services numériques, notamment en facilitant les commandes et les achats en ligne, ainsi que la livraison hebdomadaire à domicile des produits, ce qui réduit les ruptures de stock. « Ce modèle permet non seulement de créer de nouveaux emplois, mais aussi de donner accès aux intrants agricoles aux petits exploitants des zones rurales reculées à des prix plus abordables », argumente le management d'EDFI AgriFI et de Seedstars Africa Ventures. Cet investissement stratégique vise également à soutenir Shamba Pride dans l'expansion de ses activités actuelles au Kenya et dans le développement de services supplémentaires. Le financement permettra à l'entreprise de développer son réseau de franchises et de bénéficier d'un fonds de roulement supplémentaire pour s'approvisionner en intrants agricoles en vrac, ce qui aura pour effet d'accroître l'impact dans les zones rurales. « Samuel Munguti (CEO de Shamba Pride, NDLR) a mis à profit son expérience de la chaîne d'approvisionnement et du marketing au sein d'entreprises de biens de consommation à rotation rapide pour perturber le secteur local des intrants agricoles. Nous sommes ravis de soutenir une initiative numérique innovante et locale qui révolutionne l'écosystème des intrants agricoles dans les zones rurales, avec des avantages significatifs pour les agriculteurs », explique Robin Boereboom, Senior Investment Officer d'EDFI AgriFI. Un écosystèmes de startups parmi les plus dynamiques du continent Pour rappel, EDFI AgriFI, l'Initiative de financement de l'agriculture de l'UE, est une facilité d'investissement à impact financée par l'Union européenne, dont le mandat est de débloquer, d'accélérer et d'exploiter des investissements durables dans les moyennes, petites et micro-entreprises agricoles qui opèrent dans les pays en développement, en mettant l'accent sur l'inclusion des petits exploitants. AgriFI est géré par EDFI Management Company au nom des 15 institutions européennes de financement du développement (IFD). Une des économies les plus avancées du continent, pôle technologique régional innovant et pratiquement leader du mobile money, le Kenya dispose aujourd'hui d'un secteur privé de l'agritech parmi les plus dynamiques du continent, avec plus de 100 entreprises recensées en 2021. En 2023, l'écosystème de startups kényan a été classé au troisième rang, derrière l'Afrique du Sud et Maurice, des 10 meilleurs écosystèmes du continent.
Lutte contre la pauvreté : « La détresse des microemprunteurs, ignorés par les bailleurs de fonds »
Alors que le surendettement des emprunteurs de microcrédit explose, les institutions internationales continuent de privilégier cet outil, s'inquiète Julien Bouissou, dans sa chronique.
En Afrique, la spirale infernale de la dette
Selon la Banque mondiale, 22 pays du continent présentent un risque élevé de surendettement ou l'ont déjà atteint. Le secteur privé est devenu leur principal créancier.
Top hedge funds make record $67bn in profits for 2023
Profits boom at top 20 funds including TCI, Citadel, Viking and Pershing Square thanks to rebound in stock marketsBusiness live latest updatesBillionaire hedge fund managers Chris Hohn and Ken Griffin led the industry to record profits last year as bets on the stock market paid off handsomely for clients.The top 20 hedge fund managers made $67bn (£53bn) in profits for investors in 2023, as the industry made combined profits of $218bn, topping the previous record of $65bn set in 2021. Continue reading...
Dette africaine : les trois défis de 2024
Plusieurs pays africains ont vu leur dette augmenter de 30 % ces dix dernières années, selon le FMI. Certains, comme le Kenya, devront faire face à des échéances de paiement en 2024, 2025 et 2026. Quelles solutions sont envisagées pour éviter les défauts ? JA fait le point.
Dette du Ghana : comme attendu, le FMI desserre l'étau
L'institution financière annonce le versement immédiat de 600 millions de dollars au gouvernement ghanéen.
A Davos, l'Afrique veut séduire les investisseurs
Au Forum économique mondial, les décideurs du continent ont surtout débattu de libre-échange, d'investissement, d'innovation et de transition énergétique.
Paul Kagame, Nana Akufo-Addo, Makhtar Diop... À Davos, la semaine très business des décideurs africains
Monétisation des actifs au Nigeria, tensions sur les finances publiques africaines, avancées de la Zlecaf, nouveau fonds pour les start-up... Révélations sur les négociations qui ont eu lieu et sur les annonces qui ont été faites en marge du Forum de Davos.
« Le franc CFA suscite bien trop de détestation pour que l'on s'en tienne au statu quo »
Les rumeurs concernant le souhait des juntes sahéliennes de créer leur propre monnaie rendent nécessaire une réflexion sur une nouvelle gouvernance monétaire en Afrique de l'Ouest, relève dans sa chronique Marie de Vergès, journaliste au « Monde ».
Le FMI accorde au Kenya un prêt de 941 millions de dollars
Locomotive d'Afrique de l'Est, le pays est aux prises avec une multitude de défis économiques, notamment une énorme dette, une crise du coût de la vie et une chute de la monnaie.
L'Ouganda, laboratoire des arnaques aux cryptomonnaies en Afrique
Le onecoin, une escroquerie mondiale digne d'un scénario hollywoodien, a berné de nombreux Ougandais. Depuis, d'autres arnaques lui ont succédé, illustrant la folle course aux fausses cryptomonnaies en Afrique.
Eurobonds : la Côte d'Ivoire, premier pays africain prêt à revenir sur le marché
Voyant certaines échéances se rapprocher, Abidjan espère faire un retour concluant sur le marché extérieur en levant 2,5 milliards de dollars.
Les Comores, une économie en quête d'émergence
Grande Comore, Anjouan, Moheli... Sur les trois iles qui constituent l'Union des Comores, le jour s'est généralement levé au milieu de précipitations ce 14 janvier. « C'est une bénédiction », clame cet employé du port de Moroni au sortir de son vote, mais gardant son choix top secret. En effet, dimanche s'est tenu le premier tour de la présidentielle et de l'élection des gouverneurs aux Comores où le président Azali Assoumani brigue un nouveau mandat, face à cinq autres candidats. « Que le meilleur gagne ! », a déclaré le locataire du Palais de Beit-Salam, après avoir accompli son devoir de citoyen, sensiblement aux mêmes heures que ses challengers - dont Mohamed Daoudou du parti Orange et Salim Issa Abdillah du parti Juwa - dans leur fief respectif. Deuxième producteur mondial de vanille et réservoir d'essences (ylang ylang et clou de girofle en l'occurrence), l'archipel aux parfums est en quête d'un développement économique dont la trajectoire, selon les autorités, a été mise à mal par le contexte mondial difficile de ces quatre dernières années. Le sujet est donc au coeur des priorités de la population et des candidats dont les promesses sont nombreuses pour drainer le maximum d'intérêts d'environ 340.000 électeurs parmi les 870.000 habitants des trois îles. Des promesses économiques fusent de tous bords Le président sortant, lui, brandit son Plan Comores Emergent lancé juste après la présidentielle de 2019 et pour lequel il avait conduit un roadshow à Paris. Cinq ans plus tard, Azali Assoumani évoque comme réalisations : la construction du CHU El Maarouf à Moroni, inauguré en mars prochain et qui vise non seulement à résoudre les questions de santé publique en réorientant les 15 milliards de franc comoriens dépensés annuellement par la population à l'étranger pour les soins de santé, mais aussi développer le tourisme médical. Il met également en avant les projets développés dans l'énergie thermique et photovoltaïque, la réhabilitation de routes ou les réformes entreprises en matière de juridiction du commerce ou du travail. « Malgré le contexte difficile, beaucoup a été fait sur le plan diplomatique et économique », déclare Mohamed Issimaila, porte-parole d'Azali. « Avant quand on parlait des Comores, les gens confondaient avec le Cameroun. Aujourd'hui, notre pays est connu. Cette notoriété permet aujourd'hui de susciter l'intérêt des investisseurs afin de réaliser les projets économiques portés par le président, parce que personne n'investit dans ce qu'il ne connait pas », explique-t-il. Sur les cinq prochaines années, le président sortant promet notamment : le doublement de la production agricole ; la construction de zones économiques et spéciales ; l'amélioration de l'accès à l'énergie ; la promotion des jeunes entreprises dans l'attribution des marchés publiques ; la transformation de l'archipel en pôle touristique de l'Océan indien avec la réalisation de quatre hôtels de référence ; la construction d'infrastructures routières, maritimes (pour mieux relier les îles), aéroportuaires avec la rénovation de l'aéroport de Moroni dont un accord a été signé avec les Emiratis il y a un mois. L'opposition - qui a dénoncé « des irrégularités » pendant la campagne (absence de congés du président) et pendant le premier tour de l'élection (ouverture « tardive » de certains bureaux de vote, quelques retards dans l'acheminement du matériel électoral) - fait des promesses : la revalorisation des salaires ; la révision du système fiscal en faveur des entreprises locales ; l'accompagnement les acteurs de la vanille ; .... « Il nous faut unifier notre pays qui est dépolarisé, lutter contre la vie chère », déclarée à LTA Mohamed Daoudou dit « Kiki », président du parti Orange et leader de l'opposition qui, jusqu'à août 2021, était le ministre de l'intérieur du président sortant. OMC, Zlecaf... de potentiels catalyseurs ? Aux Comores, certains estiment qu'économiquement, le pays a longtemps souffert d'un manque de visibilité, que la présidence de l'Union africaine assurée jusqu'en février prochain par le président Azali a aidé à corriger. Les rencontres, réflexions, décisions autour de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avec le concours de l'archipel en première ligne aurait permis au pays de se positionner davantage au niveau continental et international. C'est d'ailleurs un des arguments de campagne du président sortant que l'opposition critique, estimant qu'il aurait avancé les élections de deux mois pour pouvoir mettre en avant sa présidence de l'UA. L'archipel vient également de finaliser son processus d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et espère, grâce à cela, révolutionner son commerce au cours des prochaines années. « C'est par chance que les pays acceptent de commerce avec les Comores, que ce soit pour l'exportation ou l'importation. C'est comme si vous voulez participer à la CAN sans être membre de la CAF. Cela ne peut pas fonctionner ainsi », remarque le ministre Kamalidine Souef, qui dirige la mission des Comores à l'OMC. D'ailleurs quelques jours plus tôt, il revenait de Genève où il a participé à une réunion stratégique sur le sujet. Pour lui, l'OMC représente une opportunité, mais aussi un challenge en termes capacité. « La proximité des Comores avec l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie, constitue vraiment une aubaine que nous allons nous employer à exploiter », assure-t-il, reconnaissant toutefois qu'il y a « beaucoup de travail » à abattre dans ce sens. Membre de la Ligue arabe et du Comesa, les Comores ambitionnent de miser davantage sur toutes ces plateformes pour se positionner à l'international. Face aux partenaires Cette ouverture sur le monde devrait également permettre au pays de renforcer sa coopération avec ses partenaires historiques (la France, les Etats-Unis et l'Afrique du Sud) mais aussi avec ceux qui émergent désormais comme les Emirats arabes unis devenus premier partenaire commercial des Comores ou encore la Chine dont le nombre d'entreprises présentent dans le pays augmente. Si le président Azali s'inscrit dans la continuité de ce qu'il a commencé ces dernières années, l'opposition appelle à une « diversification des partenaires, y compris ceux d'Europe ». Le secteur privé, sur sa faim... Au milieu de tout cela, le secteur privé, qui reste expectatif, pointe les mêmes freins au développement économique : le manque d'infrastructures, d'électricité et de moyens de financement pour les entreprises. Pour ces dernières, le prochain président et ses gouverneurs devraient contribuer à inverser la tendance commerciale actuelle où les Comores achètent beaucoup de l'extérieur ce qu'ils consomment : les patates de Tanzanie, les oeufs du Yémen et d'Afrique de l'Est, les produits agroalimentaires des Emirats ou de la France... « En tant qu'acteur privé, nous avons surtout besoin du développement des infrastructures, parce que si nous voulons compétir avec les autres pays sur le marché international, nous devons avoir les mêmes infrastructures et travailler à étoffer notre offre à l'export qui aujourd'hui n'est faite que de vanille, de clou de girofle et d'ylang ylang », explique Hamidou Mhoma, directeur régional de la Chambre de commerce et d'artisanat de Ngazidja. Il reconnait que l'infrastructure numérique a été « considérablement améliorée » dans le pays, mais pense qu'il faudrait mener une opération visant à davantage inciter les Comoriens à travailler dans ce secteur. « Quand on évalue dans le temps, le climat des affaires s'est amélioré aux Comores au cours de ces 30 dernières années, mais l'informel prend toujours beaucoup de place », remarque Faharate Mahamoud, vice-présidente du Mouvement des entreprises des Comores (Modec), la plus grande organisation patronale de l'archipel qui rassemble 130 entreprises dont quatre groupes chinois, un égyptien et le français Innovent qui fournit l'énergie photovoltaïque à la Société nationale d'électricité (Sonelec) ou encore Moroni Terminal, filiale de MSC, repreneur des activités de Bolloré en Afrique. Le secteur privé comorien espère, en outre, être de plus en plus sollicité pour les projets structurants. Au sein d'un groupe de BTP de la place, on regrette par exemple de ne pas être impliqué dans les gros projets au profit des entreprises étrangères. « Il faut qu'on nous donne notre chance, sinon personne ne saura jamais de quoi nous sommes capables », plaide l'un des managers. La diaspora, ce « grand chantier à venir » Un autre sujet qui aura considérablement retenu l'attention lors de cette présidentielle et dont les enjeux économiques sont importants, c'est bien celui de la diaspora qui revendique son droit de vote. En France, où ils constituent l'essentiel de la diaspora, ils sont environ 300.000 Comoriens dont les transferts de fonds ont représenté plus de 20% du PIB en 2022, selon la Banque mondiale. « C'est vrai qu'elle participe à la vie économique du pays, mais le vote de la diaspora va être un grand chantier à venir, parce que c'est d'abord une question technique ; il faut tout un dispositif fiable pour cela », estime un dirigeant du camp présidentiel, ce que l'opposition qualifie « d'argument échappatoire ». Avec une croissance économique qui oscille autour de 2,5% depuis plusieurs années et des perspectives économiques « favorables mais fragiles » selon la Banque africaine de développement (BAD), les Comores qui se rêvent en archipel émergent d'ici quelques années, ont du pain sous la planche. Mais qui réussira à mener les Comoriens vers l'essor tant attendu ?
Pourquoi l'Afrique ne doit plus tendre la main par Thaïs Brouck
Réallocation des droits de tirage spéciaux, Fonds pertes et dommages, financements climatiques.... Malgré les promesses, le continent ne voit rien venir. Il est temps que les pays responsables du dérèglement climatique tiennent leurs engagements.
Carlos Lopes : « Il faut passer à l'acte sur la Zlecaf »
Pour l'économiste bissau-guinéen, la zone de libre-échange continentale est l'outil clé pour relever les défis de l'Afrique, de l'essor des infrastructures à la création de richesses, en passant par la défense de sa place dans les négociations internationales.
Des « inégalités obscènes » : avant le Forum de Davos, Oxfam dénonce l'enrichissement des milliardaires
Les ultrariches voient d'année en année leur poids financier grandir à la faveur de leur participation au capital de multinationales pendant que le patrimoine et les revenus cumulés de cinq milliards de personnes sur Terre ont reculé.
La taxation des multinationales progresse dans le monde
L'impôt minimal mondial de 15 % sur les sociétés défendu par l'OCDE est entré en vigueur le 1er janvier. Un premier pas pour lutter contre la concurrence fiscale déloyale entre Etats.
Mali, Burkina, Niger : une monnaie commune est-elle crédible ?
L'Alliance des États du Sahel ambitionne de créer une union économique et monétaire. Il n'en fallait pas plus pour que les débats autour d'une sortie du franc CFA ne soient relancés. Décryptage.
Condition de prêt des banques : « Pourquoi un risque géopolitique à l'étranger peut affecter le marché domestique »
Les banques préfèrent réduire les risques sur leur marché d'origine plutôt qu'abandonner leurs opérations dans les pays en guerre, observe l'économiste Leslie Sheng Shen, dans une tribune au « Monde ».
« Les indicateurs usuels de la perception des risques sur les marchés financiers ne reflètent absolument pas la situation de risque élevé »
L'économiste Patrick Artus s'étonne, dans une tribune au « Monde », du faible impact de la montée des périls géopolitiques sur les anticipations des marchés financiers.
Comment parler d'une « économie de guerre » sans être soi-même en guerre
Depuis 2022, Emmanuel Macron a plusieurs fois employé cette expression apparue pour la première fois en 1914. Si le terme divise les économistes, certains penseurs vont jusqu'à prôner une « écologie de guerre ».
La croissance mondiale sur une pente descendante
Si les grandes économies ont mieux résisté que prévu à la hausse des taux intérêts, elles devraient subir davantage l'impact du resserrement monétaire en 2024, estime la Banque mondiale.
Risk of financial 'wasted decade' for poor countries, World Bank warns
Global economy set to slow for third year in 2024, with poor countries especially hard hit, body says The global economy is set to slow for a third successive year in 2024 and is now on course for its weakest half-decade of growth since the early 1990s, the World Bank has warned.The Washington-based organisation said poor countries were being especially hard hit by a series of setbacks since the arrival of the Covid pandemic and there was a risk that the 2020s would be a "wasted" decade. Continue reading...
250 milliards de dollars de dégâts : la « nouvelle normalité » du coût des catastrophes naturelles pour les assureurs
Les seules pertes assurées ont, quant à elles, diminué de près d'un quart, à 95 milliards de dollars contre 125 milliards en 2022 en 2023, estime le réassureur Munich Re. Les dégâts liés aux tempêtes ont atteint un niveau sans précédent.
Le nouveau visage de la « Chinafrique » marqué par une baisse spectaculaire des prêts au continent
Les relations entre le géant asiatique et le continent africain sont à un tournant, comme l'illustre la chute spectaculaire des prêts chinois accordés aux pays subsahariens. Pékin est en retrait mais ses entreprises devraient continuer à aller de l'avant.
Au Gabon, les raisons de la « restitution » du fonds souverain au gouvernement
Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d'investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l'Économie et des Participations.
Au Nigeria, Aliko Dangote embarqué à son tour dans le scandale de la Banque centrale
La Commission des délits économiques et financiers (EFCC) veut passer au crible les comptes du tycoon nigérian dans le cadre d'une enquête sur des opérations de change douteuses.
Investissements : quand les Comores se déploient pour attirer les capitaux
LA TRIBUNE AFRIQUE - Les Comores ont récemment finalisé leur adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette adhésion va-t-elle, à votre avis, booster l'attractivité de l'archipel en termes d'investissements ? NADJATI SOIDIKI - Notre adhésion à l'OMC envoie déjà un message quant à notre volonté de compter dans le concert des nations et des organisations multilatérales, spécifiquement dans le domaine du commerce. Cela nous pousse également à favoriser la mise à niveau de nos entreprises, à les aider à davantage performer, à travailler sur des questions telles que la qualité, pour pouvoir accéder aux marchés. En plus, nous le faisons également pour nous préparer à la Zone de libre-échange continentale africaine [Zlecaf, Ndlr]. Ces dernières années, nous avons mis en place des mécanismes d'appui direct aux entreprises, ce que nous ne faisions pas auparavant. Nous sommes allés jusqu'à soutenir nos entreprises, en particulier celles qui opèrent dans le domaine industriel. D'un point de vue financier, nous avons accordé un certain nombre de subventions à des entreprises dans certains secteurs, parce qu'il est essentiel que ces entreprises arrivent à concurrencer leurs homologues des autres marchés. L'OMC et la Zlecaf sont donc des opportunités. A nous de faire en sorte qu'elles le soient pour nos entreprises et pour la croissance de nos pays. En matière d'investissement dans un pays, l'environnement des affaires est un facteur déterminant. Historiquement, plusieurs pays africains ont souvent piétiné en la matière. Aujourd'hui, comment se porte le climat des affaires aux Comores et comment travaillez-vous à l'améliorer ? Aux Comores, nous démontrons la volonté d'améliorer le climat des affaires qui existe depuis une quinzaine d'années. Comme nos voisins africains, nous avions considéré le fait d'améliorer notre classement dans le rapport Doing Business avant qu'il ne cesse de paraitre en 2020. Nous avons normalisé le cadre légal des affaires qui, finalement, est regardé par tous les investisseurs quand ils choisissent une destination d'investissement. Nous avons intégré des réformes davantage structurelles à nos plans d'action. Ainsi en une dizaine d'années, nous avons adopté une vingtaine de réformes qui nous ont permis de relever le standard de notre cadre légal et de le conformer aux bonnes pratiques. Nous avons revu la loi sur la concurrence, le code des marchés publics, le code général des impôts, le code du travail... Certains de nos indicateurs économiques se sont améliorés. Nous avons conscience néanmoins que nous pouvons faire mieux et plus. C'est la raison pour laquelle nous déployons une stratégie accélérée et établi une plateforme de dialogue avec le secteur privé. La question des infrastructures se pose également avec acuité... Aujourd'hui, les difficultés de l'Afrique, ce sont les infrastructures, ce sont les coûts des facteurs et ce sont également tout un tas de choses que les entreprises ont besoin de pouvoir trouver pour investir sereinement. Et à ce niveau-là, nous, je crois qu'on a fait les communs sur la question des infrastructures. C'est de promouvoir le partenariat public-privé pour pouvoir relever suffisamment de fonds et d'expertise en provenance du secteur privé pour accompagner la mise à niveau de nos infrastructures de base et d'apporter de façon générale, progressivement, une réponse à tous les freins qui font que le climat des affaires pourrait être perçu comme n'étant pas en faveur. Vous évoquiez plus tôt la Zlecaf. L'Union africaine, qui porte ce mégaprojet, est présidée par le président des Comores qui passera bientôt la main à son successeur. Comment ce leadership à l'UA aide-t-il votre pays dans sa stratégie de développement des investissements ? Pour nous, la Zlecaf est avant tout un message, qui nous permet de dire aux investisseurs : « implantez-vous aux Comores, ce que vous produirez aux Comores, vous pourrez l'exporter à des conditions préférentielles » vers un marché d'1,2 millard d'habitants. Ce message est effectivement plus facile à porter quand on est sur le toit de l'Union africaine, parce qu'on dispose d'une tribune et qu'on est représenté dans les grands rendez-vous où nous rencontrons les milieux d'affaires. Après la Foire du commerce intra-africain au Caire [Egypte] en novembre à titre d'exemple, nous étions à Berlin [Allemagne], au Sommet du G20 sur l'investissement, pour justement présenter le cadre favorable à l'investissement fait d'un package d'incitations et d'avantages que nous avons mis en place, afin de faire progresser le commerce et l'investissement sur notre sol. Après, je dirai que ce dynamisme n'a pas commencé avec la Zlecaf, parce que nous sommes membres du Comesa [marché commun de l'Afrique orientale et australe], qui nous offre déjà l'accès à 400 millions d'habitants. Nous sommes également membres de la SADC [Communauté de développement de l'Afrique australe]. Nous avons signé des partenariats économiques avec l'Union européenne et sommes éligible à l'AGOA qui est un accès au marché américain... Et nous soutenons tout cela par un accompagnement de nos entreprises pour qu'elles puissent saisir ces opportunités. La France, les Etats-Unis et l'Afrique du Sud sont connus pour être les premiers investisseurs aux Comores. Comment la situation évolue-t-elle ces dernières années alors que vous êtes en pleine promotion des investissements ? Quels sont les autres pays émetteurs que vous souhaitez voir se renforcer dans votre pays ? Il y a des pays historiquement pourvoyeurs d'investissements, en raison de l'histoire et des relations que nous continuons d'entretenir. Mais aujourd'hui, il y a effectivement d'autres pays que nous aimerions voir s'installer chez nous, comme les marchés émergents. Déjà, les Emirats Arabes Unis sont notre premier partenaire commercial. Aujourd'hui, nous regardons davantage à la Chine, le Moyen-Orient et même nos voisins africains avec les champions qui sont en train d'émerger comme l'Egypte qui devient un investisseur en Afrique subsaharienne ou Maurice qui a une vraie stratégie africaine. Parallèlement, nous travaillons aussi à rééquilibrer notre balance commerciale, car actuellement, les exportations comoriennes sont essentiellement des matières premières que sont les fleurs à parfums, la vanille, le girofle, etc. Parler d'investissement, c'est parler aussi de risque. Vous êtes un petit pays, comment vous abordez ce facteur face aux investisseurs ? En Afrique en général, le risque est souvent perçu comme très élevé, ce qui n'est pas toujours le cas. Et la vérité est que lorsque l'investissement en Afrique réussit, il réussit mieux qu'ailleurs. Aux Comores, nous avons une panoplie d'instruments que nous offrons aux investisseurs afin de limiter et d'assurer le risque, comme le crédit à l'exportation, les assurances de garantie contre le risque... Nous sommes membres de la MIGA - l'assurance de garantie contre les risques de la Banque mondiale, de la SIAS -l'assurance de garantie contre les risques de l'Organisation de la coopération islamique... Nous avons fait en sorte également de limiter le risque juridique et judiciaire, pour déconstruire l'idée selon laquelle les juridictions des pays africains ne sont pas impartiales, ne sont pas fiables, sont lentes, et j'en passe. Notre pays est également membre de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Nous avons en outre des instruments et des partenaires financiers qui peuvent rassurer les investisseurs. Une institution comme Afreximbank accompagnent les projets des investisseurs qui croient au développement de l'Afrique. Nous essayons d'être très stratégiques sur tous ces fronts.
Global economy faces period of prolonged weakness, UN warns
Secretary general urges countries to increase investment to avoid falling behind on climate action and sustainable developmentThe world faces a protracted period of weak economic growth that will undermine progress on sustainable development, the UN has warned, as it urged countries to raise investment to tackle the climate emergency.Its annual assessment of the state of the global economy presents a sombre outlook for growth as countries grapple with the impact of higher borrowing costs, geopolitical tensions and heightened risk of climate disasters. Continue reading...
Croissance, prêts, investissements... L'Afrique face à une Chine en perte de vitesse
Soumise à un ralentissement économique d'une ampleur historique et significative, la Chine se trouve dans une position délicate, marquée par une baisse substantielle des échanges commerciaux et une réduction des prêts accordés. Dans cette conjoncture, l'Afrique émerge comme la première victime collatérale.
L'économie béninoise passe à la vitesse supérieure
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Daouda Sembène : « Tous les pays africains présentent un risque de défaut sur leur dette en 2024 »
Dettes, réformes de l'architecture financière internationale, finance climatique... Pour Daouda Sembène, fondateur d'AfriCatalyst Global Development Advisory, et Martin Kessler, directeur exécutif de Finance for Development Lab, les grands mouvements initiés en 2023 dans la finance du développement pourraient se concrétiser l'an prochain. Interview croisée.
Les Africains, de plus en plus riches ?
Alors que les (très) fortunés font face à la première baisse de la richesse globale depuis 2008 dans la plupart des pays du monde, les Africains tirent leur épingle du jeu.
« Nous vivons mondialement une économie de casino avec des montages financiers toujours plus complexes »
Partant de la myopie des agences de notation qui n'ont pas vu les faillites bancaires, les professeurs de finance Eric André et d'économie Bernard Laurent jugent, dans une tribune au « Monde », que l'endettement privé est plus inquiétant que les déficits publics.
Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires
Face aux effets conjugués de l'embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d'une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.
Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin... La BOAD conclut une année record avec une nouvelle salve d'investissements
La Banque ouest-africaine de développement a validé de nouveaux engagements, portant le total de ses investissements à près de 1,5 milliard d'euros en 2023. Un record historique.
Aux Comores, la relance est là mais encore timide
L'archipel met les bouchées doubles pour réactiver son plan de développement, avec le soutien financier de sa diaspora et des bailleurs internationaux. Objectif : se remettre sur les rails de l'émergence, que le président Azali Assoumani a fixée pour 2030.
Au Mali, les opérateurs miniers sous la pression fiscale de Bamako pour payer les mercenaires de Wagner
La junte au pouvoir a utilisé le levier légal de l'impôt dû par les entreprises occidentales d'extraction d'or pour se financer malgré les sanctions économiques de la Cedeao, révèle un rapport indépendant.
Sénégal, Maroc, RDC... La diaspora n'a jamais envoyé autant d'argent vers l'Afrique
Selon la Banque mondiale, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont augmenté d'environ 3,8 % en 2023. Pour l'Afrique, la tendance devrait encore s'accélérer en 2024.
L'Union européenne débloque une aide financière de 150 millions d'euros pour la Tunisie
L'Etat tunisien a un besoin pressant de liquidités pour financer l'achat de produits subventionnés, tels que le lait, la farine, le riz ou l'huile ménagère, qui connaissent des pénuries chroniques.
Economic Report on Africa 2023- Building Africa's Resilience to Global Economic Shocks
Language English Lusaka, Zambia, 14 December 2023 (ECA) - Over the past few decades, economic performance in Africa has been shaped by shocks of varying magnitude, duration, and recurrence. The polycrises that include the climate change induced shocks, the repercussions of the COVID-19 pandemic, and the ripple effects of the Russian invasion of Ukraine have caused Africa to regress or stagnate on the SDGs targets. More than 30 million Africans were forced into extreme destitution in 2021, and 22 million jobs were lost.Share this:facebooktwitteremailprint
Sustainable growth and building resilience in Africa require structural transformation Economic Report on Africa (ERA 2023)
Language English Abuja, 18 December 2023 - "Achieving sustainable growth and building resilience requires structural transformation. Succe ssful industrial policy requires both sectoral focus as well as getting the basics right. It is essential for countries to identify optimal combinations of policy actions to nurture an industrial program." This is according to the Economic Report on Africa 2023 (ERA 2023) which was launched on December 18, 2023, in Abuja, Nigeria.Share this:facebooktwitteremailprint
Au Sénégal, « le pouvoir d'achat de la classe moyenne est en déclin »
À l'occasion de la publication du dernier recensement, la socio-économiste Arame Gueye Sène revient sur les profondes transformations qu'a connues le Sénégal au cours des deux mandats de Macky Sall.
Au Niger, les militaires au pouvoir attendent l'argent du pétrole
Les sanctions prises par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest après le putsch contre le président Mohamed Bazoum compliquent le quotidien des Nigériens.
Nigeria : l'Etat « doit prendre des mesures supplémentaires » pour l'économie, préconise la Banque mondiale
L'institution de Bretton Woods insiste sur la nécessité de poursuivre les réformes dans la première économie du continent.
L'Afrique pourra-t-elle franchir le mur de la dette ?
Alors que les taux d'intérêt atteignent des niveaux les plus hauts enregistrés sur le continent, plusieurs pays présentent un risque de défaut sur leur dette extérieure dès 2024.
World Bank warns record debt levels could put developing countries in crisis
High interest rates siphoning money away from spending on health, education and tackling climate crisisUrgent action is needed to prevent record debt repayments by the world's poorest countries developing into a full-blown crisis, the World Bank has warned.The Washington-based multilateral body said the escalating cost of servicing past borrowing caused by rising interest rates was siphoning money away from spending on health, education and tackling the climate crisis. Continue reading...
COP28 : « Sur le fonds "pertes et dommages", nous sommes encore loin de l'objectif »
Présenté comme l'initiative majeure de la COP28, le fonds « pertes et dommages » est perçu comme un élément transformateur pour les pays en développement, et donc pour le continent. L'éclairage de Yamide Dagnet, experte du climat.
Somalia has reached its debt relief milestone. Now the real work begins
As Somalia secures $4.5bn of debt relief from the IMF and the World Bank, the country's president outlines the decade-long path it took to reach this goal and looks towards a better, if still difficult, futureDebt relief is just the beginning of real change for Somalia. The country has been suffocating under the huge weight of unsustainable debt for more than three decades. Between 2012 to February 2017, when I led the first internationally recognised government since the collapse of the state in 1991, we realised quickly that we had to re-engage with all the international financial institutions and our bilateral and multilateral creditors to address this crippling impediment to our economic development.Somalia owed more than $5bn (£3.9bn). And the interest and charges on these debts kept mounting. As a new government in a post-conflict state, fighting international terrorism, but with the ambition to rebuild Somalia, we had to act. Continue reading...
Bank of Botswana, ECA, and Frontclear strive to create a dynamic interbank money market
Language English Gaborone, 12 December 2023 (ECA) The United Nations Economic Commission for Africa (ECA) in collaboration with Bank of Botswana and Frontclear have launched a Money Market Diagnostic Framework (MMDF) to boost the country's financial system. The MMDF provides critical insights for the holistic development of the money and interbank market, while identifying impediments and making sequential recommendations. The framework was launched at a workshop organized by the ECA, Bank of Botswana and Frontclear.Share this:facebooktwitteremailprint
Africa must drive domestic revenue mobilization for sustainable development
Language English Addis Ababa, 12 December 2023 (ECA) - African countries need to effectively manage their resources to drive domestic revenue mobilization for sustainable development, a regional meeting on tax expenditure governance in Africa, heard.Share this:facebooktwitteremailprint
Finance verte pour l'Afrique : des incantations aux opportunités réelles !
La COP 28 s'est tenue à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023. Ce fut encore l'occasion de grandes déclarations dont malheureusement trop peu seront mises en application. « Nous habitons la même planète, les problématiques climatiques sont écosystémiques et interdépendantes », n'est-ce pas ce que d'aucuns scandent à satiété ? Les organismes financiers internationaux et nationaux annoncent la croissance et les vertus de la finance verte et climatique, au service des projets de résilience climatique. Est-ce du greenwashing ? Selon certaines ONG, si l'on analyse de près les portefeuilles d'actifs des organismes financiers qui prétendent « verdir » les financements qu'ils octroient aux Etats et aux entreprises, les montants de financements réellement verts seraient finalement très marginaux. Un besoin de financement vert de 250 milliards de dollars par an Les projets à forte teneur d'émission de gaz à effet de serre sont toujours prioritaires. Certains discours institutionnels tendent à imposer à l'Afrique un abandon de l'exploitation de ses sources d'énergie thermique. Ce qui serait irréaliste au regard des déficits énergétiques de la plupart des pays africains. L'Afrique doit établir ses propres stratégies de mix-énergétique. L'Afrique serait-elle le « parent pauvre » de la finance verte, malgré les sempiternelles réclamations de justice climatique des acteurs sociaux africains ? Les Etats et les entreprises africaines souffrent-ils d'un manque d'attractivité ? Les chiffres sont éloquents et démontrent cette réalité. Selon la Climate Policy Initiative, l'Afrique aurait besoin de plus de 250 milliards de dollars par an de financement vert, mais n'en capte que 30 milliards de dollars par an. Les flux financiers climatiques mondiaux étant de plus de 630 milliards dollars par an ces dernières années, l'Afrique représente moins de 5 % de ces flux. Ce qui est dramatique au regard de ses urgences environnementales et de développement. Huit axes pour favoriser la finance verte Comment inverser la tendance ? Selon nous, huit axes convergents sont à développer, en dehors des questions liées à la gouvernance, pour établir des architectures efficientes de finance verte en Afrique : structurer techniquement les projets d'économie verte afin qu'ils soient attractifs, d'où le nécessité de faire appel à des intermédiaires spécialisés dans la finance dite « verte » ; investir dans le développement des compétences techniques des dirigeants africains en charge de prospecter des financements verts ; réduire les coûts de capital et les taux d'intérêt d'emprunt concernant les projets verts ; mettre les lignes de refinancement des banques à des taux réellement concessionnels ; multiplier les instruments de garantie, de transfert de risque de financement, de « dérisquage » des investissements ; labelliser les projets qui génèrent des crédits carbone dont les prix à la tonne /CO2 pourraient être augmentés sur les marchés volontaires et réglementés de crédit carbone ; clarifier les critères de qualification « vert » des projets et des produits de financement ; développer des systèmes digitaux de données sur les problématiques environnementales et climatiques, et qui produisent de la prospective sur les opportunités d'activités. Une banque africaine de transition énergétique ? Le Fonds Vert pour le Climat et d'autres instruments internationaux sont de « grandes usines à gaz » avec des systèmes d'accréditation. Les Etats africains et les investisseurs privés auraient plus intérêt à créer leurs propres banques et fonds verts, d'autant plus que les opportunités d'activités vertes sont immenses en Afrique : énergies vertes, éco-matériaux, protection de la biodiversité, agroforesterie, tourisme écologique, eau et assainissement, dépollution. La BOAD réussit en 2021 une opération d'émission d'obligations vertes de 800 millions d'euros, afin de financer des projets d'économie verte et bas carbone. La BAD et le Centre Mondial sur l'Adaptation ont lancé une initiative en 2021 qui vise à mobiliser 25 milliards de dollars de financement climatique d'ici 2025. La Kenya Commercial Bank a décidé en octobre 2022 de financer des projets d'adaptation à hauteur de 3 milliards de dollars d'ici 2025, ce qui représenterait 25% du total de ses prêts. Le Rwanda, après avoir créée un fond de résilience climatique de 350 millions de dollars, met en place le projet « Rwanda Catalytic Green Investment Bank ». Afreximbank et l'Organisation Producteurs de Pétrole Africains, travaillent sur la mise en place d'une banque africaine de transition énergétique. Les initiatives « africaines » de finance verte vont se multiplier. Mais il serait impératif d'éviter que les structures « élitistes » s'accaparent la majorité des flux de fonds verts. La vigilance doit être de mise afin que ce type de financement soit « démocratisé », en impactant ceux qui en ont réellement besoin, les acteurs économiques et sociaux de base, les innovateurs scientifiques et technologiques.
Empowering entrepreneurship and SMEs discussed at Arab SMEs Summit in Marrakech
Language English Marrakech, 11 December 2023 The UN Economic Commission for Africa (ECA), the UN Economic and Social Commission for Western Asia (ESCWA) and the Moroccan Ministry of Economic Inclusion, Small Business, Employment and Skills are convening a High-Level Policy Dialogue from 12-14 December 2023. This event, under the theme "Empowering Entrepreneurship in the Arab Region," is a key part of the Arab SMEs Summit 2023.Share this:facebooktwitteremailprint
Charles Mba : « Le Gabon ne fera pas de plan d'austérité »
Nommé ministre des Comptes publics au sein du gouvernement de la transition dirigée par Brice Clotaire Oligui Nguema, l'ancien ministre du Budget d'Omar Bongo, partisan de la fin des « gaspillages », défend un budget plus rigoureux et plus social que le pouvoir précédent.
Banque centrale européenne : vers une baisse des taux d'intérêt en 2024
Les déclarations des responsables de la BCE, qui se réunissent jeudi 14 décembre, se succèdent pour indiquer que la hausse des taux est finie et que l'inflation semble maîtrisée.
ECA's Economic Report on Africa/ERA 2023: Building Africa's Resilience to Global Economic Shocks
Language English Abuja, Nigeria, December 11, 2023 (ECA) -Climate-induced catastrophic events have led to severe humanitarian crises in Africa. Between 2000 and 2022, a total of 407.5 million people in Africa were affected by natural disasters. During this time, 4.2 million people became homeless, 53,610 people died and 52,205 were injured. This is according to the Economic Report on Africa 2023 (ERA2023) which will be launched on December 18, 2023, in Abuja, Nigeria.Share this:facebooktwitteremailprint
Franc CFA : fin du sursis ? Par Aurélie M'Bida
En dépit d'un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l'Ouest est désormais plus qu'une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l'allusion à la présence de l'armée française, l'évocation de l'ancienne monnaie coloniale irrite, et l'heure de sa fin a sans doute sonné.
La facilité africaine du soutien juridique
Hébergée par la BAD à Abidjan en Côte d'Ivoire (avec une présence régionale à Nairobi et Pretoria), l'ALSF est une organisation internationale qui fournit des conseils juridiques et une assistance technique aux pays africains pour la négociation de transactions commerciales complexes, la résolution de litiges avec les créanciers, ainsi que des initiatives de renforcement des compétences juridiques des gouvernements africains. Elle met également à disposition des ressources et publications spécialisées visant à accroître leurs connaissances. L'objectif est de permettre aux gouvernements africains de conclure notamment avec des investisseurs privés, des accords équitables, commercialement viables et pérennes qui apportent de la valeur aux pays africains tout en préservant leurs droits souverains. Depuis ses débuts en 2010, l'ALSF a investi plus de 125 millions USD pour soutenir 389 projets dans 50 pays africains. Ces projets englobent des services de conseil, le développement de ressources de connaissances et le renforcement des capacités dans des secteurs économiques majeurs tels que les ressources naturelles et extractives, l'énergie, les infrastructures, les partenariats public-privé, ainsi que la gestion de la dette. En conséquence, plus de 12. 500 avocats et fonctionnaires ont bénéficié des formations de l'ALSF, plus de 20 milliards USD d'investissements ont été générés grâce au soutien de l'organisation, et les interventions juridiques ont permis d'économiser plus de 15 milliards USD pour les gouvernements africains. Adhésion et bénéficiaires L'ALSF compte à ce jour 60 membres, comprenant 53 États et 7 organisations internationales. Tous les pays africains sont éligibles pour recevoir une assistance de l'ALSF. Structure de gouvernance Le respect des meilleures pratiques internationales en matière de gouvernance est au coeur de notre identité, assurant ainsi notre capacité à fournir des services de manière efficace et efficiente à nos membres et différentes parties prenantes. Pour garantir une gouvernance exemplaire et une gestion efficiente propices au succès à long terme de l'institution, le Directeur de l'ALSF rapporte au Conseil de gestion, composé de cinq membres nommés par le Conseil de gouvernance et chargé notamment d'approuver les projets financés par la Facilité. Le Conseil de gouvernance, organe suprême de l'ALSF, détient l'ensemble des pouvoirs, et est composé de 12 membres et 12 suppléants, nommés à partir de différents collèges électoraux. Quelques réussites notables de l'ALSF AMLA 2023 : L'ALSF a déboursé plus de 125 000 USD à la Banque Mondiale pour soutenir les objectifs stratégiques de l'AMLA, contribuant ainsi à préserver son rôle central en tant que plateforme législative minière de l'Afrique et à promouvoir la formation des futurs avocats spécialisés en droit minier en Afrique. Arbitrage CIRDI en faveur de la Guinée : Nous avons obtenu une victoire historique pour la République de Guinée dans le cadre d'un arbitrage CIRDI intenté par BSGR, concernant les blocs 1 et 2 du projet d'exploitation du gisement de fer de Simandou. Le Tribunal du CIRDI a rejeté toutes les demandes de BSGR (dans lesquelles BSGR a réclamé le paiement de plusieurs milliards de dollars EU en compensation) et a reconnu que BSGR avait acquis ses droits miniers au titre de l'exploitation du gisement de Simandou au moyen d'un vaste schéma de corruption. Stratégie relative aux minéraux verts en Afrique : En collaboration avec la BAD, le Centre africain de développement des minéraux, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le PNUD, l'ALSF élabore une stratégie visant à développer la chaîne de valeur pour industrialiser l'Afrique tout en contribuant aux efforts mondiaux de décarbonisation. Projet complémentaire de services de conseil au Zimbabwe dans le secteur du pétrole: La réunion de lancement en présentiel pour le projet complémentaire de services de conseil au Zimbabwe dans le secteur du pétrole a grandement bénéficié de la livraison réussie de la composante pétrole et gaz du projet de renforcement des capacités dans le secteur extractif au Zimbabwe. qui a été effectuée la semaine précédente. Cela a suscité un engagement plus marqué de l'Agence de mise en oeuvre et des éloges pour l'ALSF. Étude sur la production de matériaux pour batteries : À la suite du Forum Afrique République démocratique du Congo (RDC) 2023 et en partenariat avec la CEA, l'Africa Finance Corporation (AFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), l'ANRC et Bloomberg NEF (NEF), l'ALSF a financé une étude sur le coût de production des précurseurs de batteries lithium-ion en RDC et a comparé ce coût à celui des États-Unis, de la Chine et de la Pologne. L'étude évalue également les implications politiques qui pourraient permettre d'exploiter le potentiel de l'Afrique en matière de véhicules électriques. ALSF Académie https://www.alsf.int/academie Une initiative de renforcement des compétences codéveloppée par l'ALSF, les barreaux nationaux et régionaux, notamment l'Association des avocats de la Communauté de développement de l'Afrique australe, la East African Law Society et le Centre international de formation en Afrique pour les avocats francophones. Elle propose un programme de certification à trois niveaux dans des domaines essentiels tels que l'exploitation minière, le pétrole et le gaz, l'énergie, les infrastructures, les partenariats public-privé (transport, autres infrastructures non énergétiques et services), ainsi que de la dette souveraine (émissions d'obligations, couverture des risques de change et litiges de créanciers), ainsi que dans le développement personnel et professionnel. Cameroun, projet hydroélectrique de Nachtigal - L'ALSF a soutenu avec succès la négociation d'accords complexes pour le projet hydroélectrique de 420 MW, d'une valeur estimée à 1,2 milliard USD, contribuant ainsi à sa clôture financière.
Investissements industriels : l'Europe reste à la traîne
L'Union européenne attire 6,7 % seulement des investissements industriels mondiaux, mais ses projets sont plus qualitatifs et verts, souligne une nouvelle étude.
Pourquoi le prix de l'immobilier flambe-t-il à Dakar ?
En moyenne, depuis 2000, le prix du mètre carré dans la capitale sénégalaise été multiplié par trois.
Higher interest rates are here to stay, so we need a rethink | Kenneth Rogoff
Even if inflation falls, soaring debt levels, deglobalisation and populist pressures will have an impactEven with the recent part retreat in long-term real and nominal interest rates, they remain well above the ultra-low levels to which policymakers had grown accustomed, and they are likely to stay at such levels even as inflation retreats. It is now past time to revisit the widely prevailing "free lunch" view of government debt.The idea that interest rates would be low for ever seemed to support the view that any concern about debt was an endorsement of "austerity". Many came to believe that governments should run large deficits during recessions and only slightly smaller deficits in normal times. No one seemed concerned with the possible risks, in particular to inflation and interest rates. The left championed the notion that government debt could be used to expand social programmes, going beyond what could be generated by reducing military spending, while those on the right seemed to believe that taxes exist only to be cut. Continue reading...
Ajay Banga maintient la pression sur les bailleurs de la Banque mondiale
L'ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l'Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
Salaire, fiscalité... À Dubaï, les parts d'ombre de l'argent facile
Opacité financière, contrôle de la presse, écarts salariaux... Si la première ville des Émirats arabes unis s'impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
Greedflation: corporate profiteering 'significantly' boosted global prices, study shows
Multinationals in particular hiked prices far above rise in costs to deliver an outsize impact on cost of living crisis, report concludesProfiteering has played a significant role in boosting inflation during 2022, according to a report that calls for a global corporation tax to curb excess profits.Analysis of the financial accounts of many of the UK's biggest businesses found that profits far outpaced increases in costs, helping to push up inflation last year to levels not seen since the early 1980s.ExxonMobil: profits of £15bn increased to £53bnShell: £16bn up to £44bnGlencore: £1.9 bn up to £14.8bnArcher-Daniels-Midland: £1.4bn up to £3.16bnKraft Heinz: £265m up to £1.8bn Continue reading...
Climate funding must be faster and easier, says deputy PM of flood-hit Somalia
Salah Jama said vulnerable countries face 'bureaucratic bottlenecks' in receiving loss and damage funds and are often forced to take them on as debtFunding to support vulnerable countries to repair the irreversible damage caused by the climate crisis needs to be fast tracked and easy to access, Somalia's deputy prime minister has said.Salah Jama said a deal on a loss and damage fund made on the first day of Cop28 last week was "welcome news for frontline states like Somalia" but, he said: "Implementation needs to be fast tracked. Bureaucratic bottlenecks in accessing the financing have to be fixed." Continue reading...
Claver Gatete makes push for Climate Financing and Accelerating SDG Implementation
Language English Dubai, United Arab Emirates, 5 December 2023 (ECA) At a roundtable on the Sustainable Debt Coalition, Mr. Claver Gatete, Executive Secretary, UN Economic Commission for Africa (ECA), stressed the need to ensure that climate finance from both public and private sectors flows at the appropriate scale and pace to expedite sustainable development aligned with the Paris Agreement and meet the SDGs without burdening the already stretched fiscal capacity of developing countries.Share this:facebooktwitteremailprint
L'Afrique, dernière frontière que Dubaï entend franchir
D'abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d'attraction pour leurs meilleurs éléments.
France-Sahel : Bamako et Niamey enterrent les accords fiscaux avec Paris
Niamey et Bamako continuent de défaire les liens avec Paris. Tout comme le Burkina Faso qui avait lui aussi dénoncé les accords fiscaux avec la France.
Moody's cuts China credit outlook to negative as economy slows
Rating agency says Beijing may need to bail out local governments as property sector collapsesChina's ability to repay its government borrowing has been downgraded by the credit rating agency Moody's, which said the ripple effects from a crisis in the property sector would undermine efforts to revive its flagging economy.Moody's warned that Beijing would need to bail out local and regional governments and state-owned enterprises that were struggling with rising debts, hampering efforts to boost investment and growth. Continue reading...
[Série] Dubaï, capitale du business africain
Carrefour entre Europe, Afrique et Asie, l'émirat abrite désormais le siège régional de (très) nombreuses sociétés pour leurs opérations africaines.
Automobile, agrobusiness, ICC... l'Afrique en mode réveil industriel
Des véhicules respectueux de l'environnement fabriqués de A à Z sur le continent, circulant sur les routes urbaines et transfrontalières ; des films, beaux-arts et vêtements réalisés localement et plébiscités sur les marchés africains, des produits alimentaires de tout genre sortis des usines locales pour se retrouver dans les assiettes familiales... Telle était l'ambition de la Foire du commerce intra-africain (IATF) qui s'est tenue il y a quelques semaines au Caire où 1.600 entreprises ont exposé leur savoir-faire, pour des deals chiffrés à plus 43 milliards de dollars. Ici l'accent est mis sur la manière dont les marchés africains peuvent être efficacement connectés, afin que les petites et moyennes entreprises (PME) puissent tirer parti d'un marché de 1,2 milliard de consommateurs (qui devrait en atteindre 2,1 milliards d'ici 2050) à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Véritable marathon d'affaires, cette foire biannuelle - organisée par la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), la Commission de l'Union africaine et le Secrétariat de la Zlecaf - a failli ne pas avoir lieu cette année, après l'annulation surprise de la Côte d'Ivoire à huit mois du programme. L'annonce d'Abidjan avait d'ailleurs suscité un mécontentement général diplomatiquement géré. En solution de dernière minute, l'Egypte qui abrite le siège d'Afreximbank et qui a accueilli la première édition de l'IATF en 2018, était naturellement le candidat idéal. Cependant les péripéties autour de l'édition 2023 ne se sont pas arrêtées là. Selon la Banque, une éventuelle annulation de la tenue de ce rendez-vous business en Egypte a été de nouveau pressentie après le déclenchement de la guerre qui oppose Israël à la Palestine, en raison notamment des ressources qu'aurait dû déployer le Caire. « Le fait que nous soyons capables de tenir cette foire en dépit des multiples challenges constitue une solide preuve de notre détermination collective de ce que c'est qu'une Afrique intégrée, commerçant et investissant davantage avec elle-même », s'est félicité Benedict Oramah, président d'Afreximbank, en présence du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, du président Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe, de l'ancien président nigérian Olesegun Obasandjo également président du conseil d'administration de l'IATF, mais aussi Albert Muchanga de l'UA, Wamkele Mene de la Zlecaf et divers partenaires internationaux. Faire de l'Afrique une usine géante à véhicules... électriques Cette année, l'industrie automobile était particulièrement à l'honneur. Identifié par le Secrétariat de la Zlecaf comme un des quatre secteurs prioritaires de l'industrialisation de l'Afrique (avec l'agrobusiness, l'industrie pharmaceutique et les transports et logistique), l'industrie automobile s'inscrit désormais dans une trajectoire de développement accéléré. Les différentes institutions panafricaines y voient une opportunité de leapfrog dans le contexte de transition verte qui fait du continent un terreau pour l'industrie des véhicules électriques notamment avec les ressources dont disposent des pays comme la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, qui portent d'ailleurs un projet commun de batteries électriques. Plusieurs géants mondiaux (Nissan, Volkswagen ...) déjà bien implantés sur le continent ont fait le déplacement au Caire pour présenter leurs dernières sorties et explorer les possibilités d'expansion. A côté, des constructeurs régionaux, de plus jeunes et aux plus anciens ont, eux aussi, dominé l'espace. Nissi Ogulu, co-fondatrice de Kemet Automotive basée en Côte d'Ivoire, développe une usine de fabrication de véhicules électriques au Sénégal, avec l'ambition de s'étendre au Ghana. « De nombreux pays ont pour mandat d'établir un certain objectif d'émissions de CO2, afin de préserver la planète. C'est exactement à cela que nous voulons contribuer dans tous les pays dans lesquels nous déployons », explique l'entrepreneure nigériane. Pour sa part, l'Egyptien Teriak Industrial Group spécialisé dans la fabrication des parties des véhicules (radiateurs, condenseurs, peintures, air conditionné...) depuis 1975 - dont les références inclues des géants tels que Renault, Peugeot, Hyundai, BMW... -cherche aujourd'hui à s'ouvrir davantage sur le continent. « En voyant la dynamique qui nait autour de la Zlecaf et la facilité avec laquelle les portes peuvent s'ouvrir entre les pays, nous voulons vraiment attaquer le marché africain », confie Marie Samuel, une des porte-paroles de l'entreprise qui a pu décrocher plusieurs entrées au Sud du Sahara. Produire ce que consomment les populations L'agrobusiness était, quant à lui, omniprésent à cette foire avec des pays comme la Côte d'Ivoire et sa vingtaine d'entreprises impliquées notamment dans la transformation de cacao, de manioc (attiéké déshydraté)...; le Sénégal avec ses diverses huiles et produits nutritionnels ; le Cameroun avec son café, son cacao, son poivre de Penja ou son huile de palme ; le Togo avec sa délégation de 17 entrepreneurs et leurs produits alimentaires transformés... Avec les récentes crises, l'agribusiness et l'agroalimentaire sont devenus cruciaux pour la résilience aux chocs d'un continent qui importe en majorité ce qu'il consomme. « Ce qui est intéressant, c'est la possibilité que nous avons de trouver de nouveaux marchés de distribution », déclare un chocolatier ghanéen qui a pu entamer des discussions prometteuses avec des entreprises égyptiennes et sud-africaines. 1 milliard de dollars pour booster le cinéma Les industries culturelles et créatives (ICC) dont on parle beaucoup ces deux dernières années ont également occupé l'espace dans le cadre du Creative Africa Nexus (CANEX), dont le tout premier Prix pour l'édition est revenu à la célèbre écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie. L'industrie cinématographique bénéficiera dès 2024 d'un fonds de 1 milliard de dollars lancé par Afreximbank qui a déjà débloqué plus de 500 millions de dollars de financement en faveur de cette filière. « Le tout premier film que nous avons financé a récemment été présenté en avant-première au Festival du film de Toronto. La Banque en a plusieurs en préparation en provenance du Nigeria, de l'Afrique du Sud et du Kenya qui devraient être diffusés sur les plateformes de streaming en 2024 », annonce Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d'Afreximbank. Outre la musique, la mode, l'art, le design ou le sport, la gastronomie est aussi un domaine mis en exergue avec le lancement d'un programme de gastronomie d'arts culinaires africains, qui verra la participation de neuf célèbres chefs du continent. Il sera question de durabilité alimentaire, d'agriculture locale, de commerce de franchise, d'infrastructure des services alimentaires, de technologies alimentaires, etc. Pour le bottier Gladys Koumou - qui a relevé le stand du Congo avec ses chaussures en cuir fabriquées à la main depuis son atelier brazzavillois au moyen de matériaux venant aussi bien du continent que d'Europe ou des Etats-Unis, ces initiatives en faveur des ICC sont encourageantes. « Je pouvais être à Paris ou à New York, d'autant que j'ai des clients en France et ailleurs, mais je souhaite contribuer au développement du continent depuis le Congo. Du coup, des occasions comme celles-ci nous ouvrent des horizons », confie cet ingénieur informatique qui a fait ses armes en Chine, avant de se reconvertir dans la botterie. Le tourisme n'est pas en reste. Des compagnies aériennes telles qu'Ethiopian Airlines ou Air France y ont trouvé leur espace. « Notre présence active à l'IATF permets de favoriser l'accroissement de la visibilité d'Air France surtout dans les régions francophones de l'Afrique », confie Meriem Fawzi aux commandes du stand aménagé par le fleuron français du transport aérien qui est ici, d'abord pour répondre à l'invitation d'un de ses clients stratégiques qu'est Afreximbank. La libre circulation des biens et des personnes, un « must » Alors que l'un des défis du développement du commerce à travers le continent est souvent lié aux contraintes financières, les institutions ont rappelé l'effectivité du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS). A ce jour, onze banques centrales et 81 banques commerciales ont rejoint le système, rendant les paiements intra-africains « plus rapides, moins chers et plus efficaces et en devises africaines ». Au-delà de tout cet engouement, la libre circulation des biens et des personnes reste un défi pour le commerce intra-africain. Si les experts reconnaissent que l'entrée en vigueur d'un passeport unique « est un long processus », ils déplorent en revanche que tous les pays du continent n'ouvrent pas toujours leurs frontières aux autres Africains. D'ailleurs, plusieurs délégations n'ont pas pu se rendre en Egypte, faute d'obtention de visa. Le Kenya et le Rwanda ont récemment donné le ton en supprimant les visas pour tous les ressortissants des autres pays du continent. Cependant, la généralisation d'une telle mesure est appelée de plusieurs voeux, pour un plein déploiement industriel et commercial. Ce sera probablement un sujet clé lors de l'édition 2025 en Algérie...
Max It, la super app "très stratégique" d'Orange en Afrique
Au Cameroun, au Botswana, au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal, les utilisateurs de smartphones disposent désormais d'une application multiservices pour faciliter leurs opérations numériques quotidiennes. Baptisée Max It, la nouvelle plateforme digitale d'Orange a été lancée le 25 novembre à Douala où la patronne du géant tricolore Christel Heydemann, a expressément fait le déplacement. « Max It reflète notre volonté d'apporter le meilleur de la connectivité à chacun », a-t-elle déclaré à l'issue de la visite dans la capitale économique camerounaise. Concrètement, Max It s'adresse à tous les usagers, clients ou non d'Orange. Les premiers pourront accéder à un service télécoms pour gérer leurs lignes mobiles ou fixes, tandis que les autres pourront bénéficier de services de mobile money, d'e-commerce proposant des jeux en ligne, de la musique, la télévision... et des services de gaming, mais aussi d'e-ticketing pour des concerts, des transports, etc. « La super app Max it est une plateforme ouverte aux utilisateurs de smartphones qui leur permet de découvrir plusieurs univers », commente Brelotte Ba, directeur général adjoint de Orange EMEA. Projet « très stratégique » Après son arrivée aux commandes du groupe Orange depuis bientôt deux ans, Christel Heydemann a confirmé l'engagement à long terme de l'opérateur historique français sur le continent africain, qui représente un véritable moteur de développement pour le groupe. En 2022, la firme a compté 6,9 milliards d'euros de chiffres d'affaires sur la région Moyen-Orient et Afrique - active dans 18 pays -, faisant d'elle la première zone de croissance du groupe. Pour le top management, le lancement de Max It est considéré comme « très stratégique », en raison notamment du virage technologique observé chez les Africains et qui devrait s'accélérer. « Quand on regarde l'évolution des usages digitaux sur le continent, on constate que cela est d'abord porté par la démographie. Les Africains, qui sont aujourd'hui un peu moins de 1,5 milliard de personnes majoritairement jeunes, seront 1 milliard de plus d'ici 2050 », explique Brelotte Ba. « Un autre élément important, poursuit-il, est la pénétration des smartphones. Aujourd'hui, plus d'un accès sur deux à l'internet se fait via un smartphone. D'ici 2030, on sera à 90% d'accès à l'internet via le smartphone. L'Afrique sera donc un continent Mobile First en plus d'être Digital Native. L'idée pour nous est d'accompagner cela ». Après le leapfrogging technologique observé sur le continent à partir de 2007 avec la naissance du mobile money au Kenya qui s'est rapidement répandu, emmenant avec lui le mobile banking qui a favorisé la financiarisation des populations souvent non bancarisées, plusieurs études attestent du potentiel de croissance des services numériques en Afrique en raison notamment de la démographie galopante. En explorant des univers comme celui du gaming qui fait de plus en plus parler de lui sur le continent grâce à la capacité d'innovation des jeunes, Orange entend tenir « la promesse d'unicité pour l'utilisateur, lui permettant d'accéder à une multitude de services ». Après les cinq premiers pays de lancement, les onze autres marchés d'Orange dans la région suivront. Il s'agit notamment du Maroc, de la Guinée, de Maurice ou de la République démocratique du Congo où Christel Heydemann a séjourné avant de se rendre au Cameroun.
Quatre choses à retenir du budget du Cameroun pour 2024
Soutien à l'industrie automobile, importance accordée aux infrastructures, notamment routière, maintien de la veille sécuritaire. Voici les principales annonces effectuées lors de la présentation du nouveau budget du Cameroun pour 2024.
Au Nigeria, le « jollof rice », plat national et thermomètre de l'inflation générale des prix
Le coût de la vie ne cesse d'augmenter dans un pays dont plus d'un tiers des 215 millions d'habitants n'a pas les moyens de subvenir à ses besoins.
Gambian National Digital Transformation Strategy
Language English Addis Ababa, Ethiopia,30 November 2023 (ECA) The Gambia, in collaboration with the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) and the Ministry of Communication and Digital Economy (MOCDE), proudly announces validation of its groundbreaking Digital Transformation Strategy and the Digital ID Strategy that has culminated in over 9 months of work .Share this:facebooktwitteremailprint
Sustainable budgeting for navigating the climate, debt, and development crises
Language English Dubai, United Arab Emirates, 29 November 2023 (ECA) - The United Nations Economic Commission for Africa (ECA), the United Nations Environment Program, and the University of Oxford, in partnership with the Coalition of Finance Ministers for Climate Action are jointly organizing an event on Sustainable Budgeting Approach (SBA). The event to be held on 4 December at the Africa Pavilion, Dubai, United Arab Emirates will explore the role of sustainable budgeting in addressing Africa's interlinked challenges of debt, development, and environmental crises.Share this:facebooktwitteremailprint
Africa Day at COP28 to focus on financing climate action and green growth
Language English Dubai, United Arab Emirates, 29 November 2023 (ECA) - The African Union Commission, in collaboration with the United Nations Economic Commission for Africa (ECA), the African Development Bank (AfDB), African member states and other regional partner will mark the African Day on 2 December 2023 at COP28 in Dubai The event will be held at Africa Pavilion, Blue Zone in Dubai, United Arab Emirates.Share this:facebooktwitteremailprint
L'OCDE prévoit une croissance mondiale fragile en 2024, sur fond d'inflation
Le PIB mondial devrait progresser de 2,7 % l'an prochain, contre 2,9 % en 2023. Le durcissement des politiques monétaires pèse sur l'activité.
Central banks 'risk tipping UK and other developed countries into recession'
Stance on inflation poses threat to 'soft landing' forecast for global economy, says OECDBusiness live latest updatesContinued tough action by central banks to tackle stubborn inflation risks tipping Britain and other developed countries into recession next year, the west's leading economic thinktank has warned.The Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) said the chances of policymakers getting it wrong were "pretty high" and posed a threat to its central "soft landing" forecast for the global economy. Continue reading...
Touadéra, Motaze, Engonga Edjo'o : à Paris, les infrastructures de la Cemac mobilisent les VIP
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d'euros. Coulisses.
Maroc: la technologie au service de la souveraineté alimentaire, pari du royaume chérifien
En cette mi-octobre, dans la province d'El Kelâa des Sraghna, située à une cinquantaine de kilomètres de Benguérir, les femmes sont à la manoeuvre pour récolter les olives d'une petite exploitation, qui a vu sa productivité augmenter et ses coûts sensiblement diminués depuis que le propriétaire des terres applique les principes d'irrigation préconisés par l'Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). L'appui de l'université financée par le géant marocain des phosphates OCP Group, s'articule autour d'une méthode d'irrigation intelligente, grâce à la technique de goutte-à-goutte qui permet de rationaliser les ressources hydriques. « Depuis 2019, j'applique cette méthode et ma productivité est passée de 3 tonnes à 8 tonnes. J'ai aussi baissé mes charges. En termes de rentabilité, mes revenus ont augmenté de 10.000 dirhams à 30 000 dirhams par hectare. Ce gain de productivité m'a permis d'investir dans une nouvelle parcelle de 8 hectares », explique Mohammed Chetoui, depuis El Kelâa des Sraghna. S'il fut le pionnier de sa commune, sa réussite n'a pas tardé à faire des émules. « Après avoir vu les résultats sur ma première récolte, d'autres agriculteurs ont à leur tour, adopté le système de goutte-à-goutte. Comme leur pouvoir d'achat a augmenté, ils se sont équipés et ils utilisent maintenant, des équipements plus sophistiqués », se félicite-t-il. « Avec l'utilisation d'un système d'irrigation gravitaire, la déperdition d'eau pouvait atteindre jusqu'à 40 %, alors qu'avec ce système, elle est réduite à 15 % environ », précise-t-il. Dans un contexte géopolitique troublé et face à un stress hydrique qui menace les cultures du royaume, le gouvernement marocain a élaboré un plan de développement agricole qui intègre la formation des petits exploitants, dans une optique de souveraineté alimentaire, appuyée par des méthodes d'agriculture durable. Il faut dire que le secteur représente l'un des piliers de l'économie nationale. Le Maroc compte 1,5 million d'exploitations agricoles et 8,7 millions d'hectares de superficie agricole utile (SAU). L'agriculture occupe 73 % de la population rurale active (plus de 4 millions de personnes), génère 13 milliards d'euros environ et contribue à plus de 14 % au produit intérieur brut (PIB). Selon les années, il représente entre 12 % et 25 % des exportations marocaines. Néanmoins, le secteur rencontre un certain nombre de défis tels que le manque d'irrigation (19 % de la SAU irriguée), la fragmentation des terres (70 % des exploitations représentent moins de 5 hectares), la faible utilisation d'engrais (66 kg/ha), ainsi qu'une faible connexion au marché. « L'Afrique produit actuellement entre 30 % et 40 % de ce qu'elle pourrait produire avec des méthodes appropriées », estime Bruno Gérard, doyen du College of Sustainable Agriculture et Environmental Sciences (CSAES) de l'UM6P. Une nouvelle stratégie pour consolider les acquis du « Plan Maroc Vert » L'agriculture du royaume chérifien est marquée par une forte différenciation entre les zones irriguées et bien desservies et les espaces moins favorisés où prédominent une petite agriculture céréalière et une activité d'élevage. Pour développer le secteur agricole, le Maroc adoptait en 2008, le « Plan Maroc Vert 2008-2018 », un programme de relance qui s'articulait autour du développement accéléré d'une agriculture compétitive et à haute valeur ajoutée des zones les plus favorables, via l'incitation à l'investissement privé, et la mise à niveau des petites et moyennes exploitations des zones défavorisées par le financement des investissements productifs des agriculteurs et de leurs coopératives. Entre déconcentration des services, créations d'agences spécialisées, réformes du conseil et de l'assurance agricoles, la stratégie d'un « Maroc Vert » s'est appuyée sur des structures multiples. Au terme de ce programme, le pays a enregistré une hausse des revenus générés par l'agriculture. Les exportations agricoles sont passées de 15 milliards de dirhams à 33 milliards de dirhams, selon l'Agence pour le développement agricole du Maroc. Le « Plan Maroc Vert » a également permis la création de 342.000 emplois. Les partenariats publics-privés ont donné naissance à 1.575 projets agricoles sur une superficie de près de 112.000 hectares, pour un investissement de 22,3 milliards de dirhams. En matière d'économie d'eau, la superficie équipée en goutte-à-goutte a connu une extension spectaculaire pour atteindre aujourd'hui 542 000 hectares, contre 128 000 en 2008. Désormais, le plan « Generation Green 2020-2030 » qui succède au « Plan Maroc Vert » accorde une attention particulière au renforcement des capacités des petits exploitants agricoles, à grand renfort d'innovation. Il s'intéresse notamment à la gestion des ressources en eau, dans un contexte de stress hydrique inédit depuis trois ans. En 2021, le pays enregistrait la sécheresse la plus sévère de ces trente dernières années, selon l'Observatoire national d'études et recherches sur les risques (ONERR). Depuis, la situation ne s'est guère améliorée... Al Moutmir renforce les compétences des petits producteurs « Lancée en 2018 par le groupe OCP, l'initiative Al Moutmir qui accompagne les petits producteurs agricoles, est aujourd'hui portée par l'Université Mohammed VI Polytechnique et le College of Sustainable Agriculture et Environmental Sciences. Le programme compte environ 80 ingénieurs agronomes dispersés dans chaque province », explique Omar Eljanyani, le coordonnateur régional du programme dans la zone Gantour. Chaque ingénieur agronome suit les exploitations agricoles des petits exploitants et leur dispense des conseils sur mesure (smart blender) pour améliorer leur rendement. Afin d'augmenter la productivité agricole, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, l'Université Mohammed VI Polytechnique et le groupe OCP ont lancé le programme Al Moutmir, en septembre 2018. À ce jour, 25.500 agriculteurs bénéficient directement et gratuitement du programme Al Moutmir et plus de 400 000 agriculteurs en bénéficient indirectement, à travers les réseaux sociaux ou les applications agricoles comme @tmar. « Quatre à cinq formations sont proposées aux agriculteurs chaque année, pour développer un système de culture intégré qui s'appuie sur une irrigation raisonnée », ajoute Omar Eljanyani. Innovation agricole du Maroc : un modèle exportable en Afrique subsaharienne ? Au sein du CSAES, ouvert depuis neuf mois, les chercheurs s'appliquent à définir les méthodes agricoles du futur. « Il nous faut sortir d'un mode de production de subsistance, si nous voulons atteindre une souveraineté alimentaire, car le développement de l'Afrique dépendra de son agriculture », rappelle Bruno Gérard. Pour le doyen du CSAES, l'innovation et la technologie appliquée à l'agriculture est un bon moyen d'attirer les jeunes vers un secteur qui ne compte encore qu'un trop faible pourcentage de chercheurs. « Pour 100 000 agriculteurs, l'Afrique ne comptait que 7 ou 8 chercheurs, contre 30 au Brésil, en 2019 », précise-t-il. Le Maroc cherche à se positionner comme tête de proue de l'innovation agricole sur le continent. Pour ce faire, il a multiplié les partenariats avec des experts venus du monde entier (de l'Institut National Agronomique en France au Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis), tout en déployant ses programmes en Afrique subsaharienne. Une ferme agricole basée à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) sera dès la rentrée prochaine, adossée à un établissement de recherche agricole, pour optimiser les productions locales. Enfin, le 18 octobre dernier, l'UM6P lançait avec le Laboratoire d'action contre la pauvreté Abdul Latif Jameel (J-PAL) du MIT, un laboratoire agricole pour l'Afrique (UJALA), qui s'inscrit dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire. Ce nouvel espace, dédié à l'évaluation des impacts générés par les programmes agricoles nationaux, portera une attention particulière aux petits agriculteurs du royaume. Pour Hicham El Habti, président de l'UM6P, ce laboratoire permettra avant tout de « renforcer le secteur agricole et (d') améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne ».
En Libye, l'essor de la « kleptocratie » en toute « impunité »
Marché noir de devises, contrebande d'essence et de ferraille, stupéfiants, migrants : un rapport de l'ONG The Sentry révèle l'ampleur des trafics et la menace que fait peser cette « économie illicite » sur la stabilité du pays.
« Il faut contribuer à financer le développement de l'Afrique » (Jean-Hervé Lorenzi)
LA TRIBUNE - Le Cercle des économistes, que vous avez fondé, exporte ses Rencontres, habituées à se tenir chaque mois de juillet à Aix-en-Provence, pour l'Afrique de l'Est, précisément Kigali. Sur le thème de « quelles opportunités » recèle le continent. Quelles sont-elles ? JEAN-HERVÉ LORENZI - Il faut se persuader d'une chose : l'avenir du monde se joue en Afrique. Beaucoup de ressources se trouvent sur ce continent. Or, la France, hormis le pétrole et les grands travaux, s'est retirée de l'Afrique. La Chine, elle, a multiplié le montant de son investissement par 90 en dix ans. L'attitude de l'Allemagne, en revanche, est très intéressante, le chancelier Olaf Scholz a multiplié les déplacements dans divers pays d'Afrique, il a également réuni plusieurs chefs d'Etat africains. Concernant les réseaux bancaires, il y a eu une succession d'erreurs et de mauvaise appréciation de ce qu'il fallait faire. En revanche, si on se place dans une perspective de croissance mondiale, il faut créer une agence de notation africaine. Il faut aussi taper sur les doigts de l'OCDE qui survalorise le risque en Afrique et créer les mécanismes de stabilité africaine, comme en Europe. Il faut aider à des flux financiers qui baissent le coût du risque. Il faut, par tous les moyens, financer le développement africain. Qu'est-ce que le France a à apprendre de l'Afrique ? Beaucoup ! Beaucoup sur les technologies, notamment bancaires. Et comment on permet à la croissance d'atteindre un taux de 3% à 4%. Comment les entreprises françaises peuvent-elles contribuer aux besoins de l'Afrique ? Il faut retrouver des circuits financiers que nous n'avons plus. Il faut aider au financement des projets africains, notamment lorsque cela concerne les infrastructures. L'Allemagne, je le répète, est le pays le plus impliqué sur ce continent. Il nous faut reconstruire une vraie compétence en Afrique, reconstruire un vrai intérêt. Comme nous avons désindustrialisé la France, nous avons décidé de désinvestir en Afrique. Vous mettez également en lumière, la place des femmes en Afrique. De ce point de vue également, la France a-t-elle à apprendre ? Le rôle des femmes est primordial dans un continent en croissance, nombreuses sont celles qui se sont tournées vers une activité et aujourd'hui, près d'un quart d'entre elles sont chefs d'entreprises. Il est essentiel, évidemment, de soutenir les projets, sociaux et entrepreneuriaux. Mais aussi de s'assurer de développer les compétences, d'assurer leur autonomie. La France a beaucoup à apprendre de l'Afrique également sur la place des femmes dans l'économie.
IDEP and Member States celebrate 60 years of partnership in development planning in Africa
Language English Dakar/Addis Ababa, 15 November 2023 The African Institute for Economic Development and Planning (IDEP) of the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) welcomed, on Wednesday 15th November, in Addis Ababa, Ethiopia, and online, more than 100 African experts at a High-level conference to celebrate its 60th anniversary.Share this:facebooktwitteremailprint
Les pays du Golfe veulent peser davantage sur l'agenda politique du FMI
La région veut influencer les recommandations de l'institution en matière de changement climatique et de taxation carbone.
Pourquoi la Côte d'Ivoire ne reçoit-elle le financement de la Banque mondiale qu'au compte-gouttes ?
Si la Banque mondiale accuse des retards dans le décaissement des fonds liés à ses programmes d'aide au pays par rapport aux autres institutions de financement, le cadre réglementaire et l'exécution effective des projets n'y sont pas étrangers.
Au Kenya, la privatisation pour donner de l'air à l'économie
35 entreprises d'État seront proposées au secteur privé, tandis que le capital de 100 autres sera ouvert. Le FMI avait récemment exhorté Nairobi à réformer son secteur public.
Investissements : la « puissance financière » africaine en cours de construction ?
« L'investissement est un moteur majeur de la croissance et du développement à long terme », affirmait la CNUCED l'automne 2014, dans un rapport sur le développement économique en Afrique. Aujourd'hui encore, toutes les institutions et organisations en sont convaincues, au regard notamment des différentes études qui se succèdent. D'ailleurs, quand il est question d'investissement sur le continent, l'engouement de l'écosystème économique est toujours au rendez-vous, comme c'était le cas à l'Africa Investment Forum (AIF) qui s'est tenu récemment à Marrakech. Cette année, les négociations entre partenaires ont abouti à 34,82 milliards de dollars d'intérêts d'investissements. Ces derniers s'ajoutent aux 143,1 milliards de dollars mobilisés depuis le lancement du forum en 2018, portant ainsi à 177,92 milliards de dollars, le montant des intérêts d'investissements mobilisés en cinq ans dans le cadre de cette plateforme. Pour Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) -penseur de cette plateforme - l'engouement des investisseurs témoigne d'un changement de paradigme sur le continent. « Nous sommes en train de construire une puissance financière autour de l'investissement en Afrique », a-t-il déclaré lors de la clôture des travaux. « L'Afrique doit faire confiance à l'Afrique et doit continuer de croire que nous pouvons résoudre les problèmes, et c'est alors que les autres pourrons nous rejoindre », a, pour sa part, indiqué Chinelo Anohu, Directrice de l'AIF. L'engagement des Etats Placée sous le thème : « Libérer les chaines d'approvisionnement », cette édition a abordé les sujets urgents en matière de développement économique d'un continent qui a besoin de renforcer sa résilience face aux chocs, après la pandémie de Covid-19 et dans un contexte de guerre russo-ukraine avec son lot d'incidences sur les chaines d'approvisionnement, ainsi que la sérieuse question des changements climatiques. « La participation de l'Afrique aux chaines de valeurs n'est pas telle que nous le voudrions », a reconnu le président Azali Assoumani des Comores et président en exercice de l'Union africaine (UA). Il a, à cet effet, appelé à l'émergence d'un secteur privé orienté « transformation ». Abondant dans le même sens, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu a en profité pour vanter les mérites de son pays comme terre d'investissement, mettant en lumière les avancées opérées ces dernières années tant en matière d'infrastructures, que d'environnement des affaires. Le président Julius Madaa Bio de la Sierra Leone s'est, quant à lui, voulu rassurant s'engageant à travailler de manière à « transformer les challenges de [son] pays en opportunités ». Tous les secteurs clés visés L'agro-industrie avec les zones économiques et spéciales, les minerais stratégiques, les transports, les infrastructures, les énergies renouvelables, les industries créatives... tout a été passé au peigne fin pour voir comment améliorer les conditions dans les pays et susciter en permanence un fort intérêt des investisseurs. Les près de 35 milliards de dollars d'intérêts d'investissements mobilisés à Marrakech sont portés majoritairement vers les projets d'agriculture, d'infrastructure et d'énergie, selon la Banque, qui souligne aussi une participation active du secteur privé africain. Parmi tant d'autres leaders, le président Faure Gnassingbé du Togo était spécialement présent pour négocier avec les investisseurs intéressés par le projet ferroviaire et logistique porté par l'Etat. Le Maroc, pays hôte de ce rendez-vous, a quant à lui reçu l'intérêt des investisseurs ses projets de port en eau profonde et de zone franche. Pour l'heure, les détails des 177,92 milliards de dollars d'intérêts d'investissement accumulés depuis cinq ans ne sont pas entièrement et publiquement disponibles. Mais, il est connu que les investissements concrètement débloqués ont servi à la réalisation de projets agricoles, d'infrastructures ou d'énergies à travers le continent.
Cemac : la gabegie de l'administration Ona Ondo épinglée par un rapport indépendant
Jeune Afrique a pris connaissance d'un rapport du cabinet Performances, qui a audité la gouvernance de la dernière administration et mis au jour une mauvaise gestion des ressources de l'institution. Les faits relevés devraient déclencher des actions en justice, sous l'égide des ministres de l'Économie de la zone.
« Les Etats-Unis et l'Union européenne doivent soutenir une convention fiscale des Nations unies »
Quatorze économistes, juristes et anciens responsables politiques dont Jayati Ghosh, Joseph Stiglitz et Thomas Piketty alertent sur le vote crucial, mercredi 22 novembre aux Nations unies, d'une résolution sur la coopération fiscale internationale.
Financer le développement : cinq questions pour comprendre les nouveaux outils du continent
Dans un contexte de resserrement de l'accès au crédit, pour financer le développement en Afrique, bailleurs de fonds et États recourent à des outils innovants plus à même de convaincre les investisseurs.
Au Brésil, trois projets de compensation de carbone accusés de « fraude »
Pour compenser leurs émissions de CO2, de nombreuses multinationales avaient acheté des crédits-carbone censés financer la protection de la forêt à Portel, dans l'Etat du Para. Il n'en a rien été.
Le troc entre pays, une solution à la crise des devises en Afrique ?
Pour parer aux pénuries de devises, certains pays africains testent des accords de troc ou étudient la possibilité d'en conclure. Mais ces décisions ont des impacts limités.
Rich countries hit $100bn climate finance goal two years late, data shows
Annual funding promise made in 2009 to help poor countries deal with climate crisis had original 2020 targetThe totemic promise by rich countries to provide $100bn (£80bn) a year to the poor world in climate finance has finally been met, two years after the deadline, data published on Thursday shows.About $89.6bn was provided to developing countries in 2021, according to the Organisation for Economic Co-operation and Development, and that sum was likely to have exceeded $100bn in 2022, based on OECD preliminary data. Continue reading...
Public-private partnerships needed to bridge infrastructure development gap in Africa
Language English Addis Ababa, Ethiopia, 16 November 2023 - Public-private partnerships (PPPs) are essential for infrastructure development in Africa, and governments and the private sector should work together to create effective PPPs, said Robert Lisinge, Acting Director of the Private Sector Development and Finance Division at the UN Economic Commission for Africa (ECA). Mr.Share this:facebooktwitteremailprint
Policy and Economic reforms key for Africa's Industrialization revolution
Language English Addis Ababa, 16 November 2023 - Inclusive and sustainable approaches are critical for Africa's industrial development, says Stephen Karingi, Director, Regional Integration and Trade Division, Economic Commission for Africa (ECA). "Industrialization is as a result of good policy. We need commitment by member states on policy and economic reforms that are home grown to promote industrialization on the continent," said Mr Karingi.Share this:facebooktwitteremailprint
Paolo Gentiloni : « Les Européens doivent se donner des projets communs qu'ils financeront ensemble »
Dans un entretien au « Monde », le commissaire à l'économie s'inquiète du décrochage de l'Union européenne par rapport aux Etats-Unis.
Media Alert - The Ethiopian Leather Industry and the African Continental Free Trade Area: Opportunities and Challenges
Language English When: Tuesday, 21 November 2023, 9:00 am to 2:00 pm Where: Hilton Hotel, Addis Ababa, EthiopiaShare this:facebooktwitteremailprint
Can African countries escape the middle-income trap?
Language English Rabat, 15 November 2023 (ECA) The ECA Office for North Africa, in collaboration with the Moroccan Ministry of Foreign Affairs, African Cooperation and Expatriates, and other partners, will host a webinar on "Addressing Gaps and Challenges in Africa's Middle-Income Countries" on Tuesday 28 November.Share this:facebooktwitteremailprint
Le PIB de l'Afrique subsaharienne devrait doubler d'ici 2040 pour atteindre 4 500 milliards de dollars
D'émergentes à puissantes ! Voilà ce que prédisent les études prévisionnelles pour l'Afrique subsaharienne. Dans son dernier rapport sur les études de marché, Euromonitor International conclut - avec quelques conditions - que le PIB de l'Afrique subsaharienne devrait en effet doubler d'ici 2040, passant de 2 000 milliards en 2022 à plus de 4 500 milliards. De quoi rassurer les bailleurs de fonds et encourager les investissements à long terme. Afrique de l'Est : la croissance la plus rapide au monde Intitulé Sub-Saharan Africa : A Rising Economic Frontier, le dernier rapport de la société londonienne d'études de marché revient sur les cas de 46 pays d'Afrique, avec un zoom sur la conjoncture économique actuelle et future du continent. Derrière cette future performance, les analystes d'Euromonitor avancent l'augmentation de la consommation, des exportations des matières premières et des investissements directs étrangers, soutenue par une forte croissance des économies de l'Afrique de l'Est.Afrique de l'Est : une croissance de 193 % et 28 % du PIB de la région subsaharienneSelon les prévisions d'Euromonitor, entre 2022 et 2040, le PIB réel de l'Afrique de l'Est devrait augmenter de 193 %, soit un taux nettement plus élevé que celui de l'Afrique centrale (+10 %). La croissance la sous-région devrait également être l'une des plus rapides au monde, dépassant celle d'autres marchés émergents et en développement tels que l'Inde (+164 %), le Vietnam (+171 %) et l'Indonésie (+130 %). Son économie devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici 2037 et dépasserait l'Afrique australe en tant que deuxième économie régionale d'ici 2039. « L'Afrique de l'Est devrait représenter 28 % du PIB de l'Afrique subsaharienne, contre 21 % en 2022 », résume le rapport d'Euromonitor. Les principales économies de poids de la sous-région , à savoir l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie (sur treize pays), seront le moteur de cette croissance économique. Le PIB moyen de ces quatre pays devrait augmenter de 200 % au cours de la période de prévision, alors que l'afflux continu d'investissements directs étrangers en Afrique de l'Est devrait soutenir la forte dynamique économique de la région. Les investissements devraient se concentrer sur les secteurs des technologies, de l'énergie, de l'industrie et des services. Afrique subsaharienne : une perte de 700 milliards de dollars L'étude d'Euromonitor révèle qu'en 2022, sur la base de la croissance de l'Afrique subsaharienne sur la période 2000-2014, son PIB total aurait pu atteindre 2 700 milliards de dollars, soit bien plus que les 2 000 milliards de dollars actuels. Le PIB par habitant en Afrique subsaharienne aurait pu être supérieur de 35 % en 2022 sur la base des tendances de croissance observées entre 2000 et 2014. L'instabilité politique et économique, la faible attractivité des entreprises, l'inégalité financière, l'insuffisance des infrastructures et le manque de possibilités d'éducation ont été identifiés par Euromonitor comme des facteurs déterminants qui ont affaibli la trajectoire de croissance et restent les principaux défis à relever par les gouvernements et les entreprises pour que la région atteigne son plein potentiel. « Bien que l'Afrique subsaharienne ait sa part de problèmes et d'obstacles à surmonter, d'après les projections d'Euromonitor International, elle est bien placée pour devenir la prochaine frontière économique mondiale, élevant cette région du monde, souvent négligée, au rang d'acteur de premier plan dans l'économie mondiale ». explique Fransua Vytautas Razvadauskas, Insights Manager chez Euromonitor International. « Cette région du monde, souvent négligée, deviendra une puissance de premier plan sur la scène internationale d'ici à 2040 », ajoute-t-il. Pour que les entreprises prospèrent dans cette région du monde à la croissance rapide et à la diversité unique, conseille Razvadauskas, elles devraient « faire preuve de diligence et comprendre les nuances de la région et de ses pays ». La stabilité doit primer sur la croissance rapide, ce qui peut contribuer à renforcer la notoriété de la marque régionale et à améliorer les perspectives de partenariats futurs.
Des dizaines de banques européennes soupçonnées d'avoir une influence sur les tensions au Soudan du Sud
L'ONG Global Witness accuse Deutsche Bank, Alliance, ING... mais aussi les cinq grands établissements financiers français, de financer deux groupes pétroliers chinois et malaisien mis en cause dans des violences touchant le pays africain en proie à une guerre civile depuis 2013.
« La nouvelle année indienne est aussi celle de tous les espoirs économiques »
La bonne santé économique de la cinquième puissance mondiale contraste avec derniers chiffres chinois, qui marquent un ralentissement spectaculaire de la consommation et des exportations.
« La faiblesse de notre économie et nos querelles politiques freinent Madagascar » (Andry Rajoelina)
LA TRIBUNE AFRIQUE - A la veille du premier tour de la présidentielle à laquelle vous êtes candidat à votre propre succession, les différents candidats s'activent dans un climat plutôt tendu. Comment abordez-vous cette étape ? ANDRY RAJOELINA - J'aborde cette étape avec confiance et détermination, ma campagne électorale se déroule à un rythme accéléré en visitant le maximum de districts, afin de partager avec la population ma vision et réaffirmer ma ferme volonté de servir le peuple malagasy. A chacun de mes déplacements je rencontre une foule enthousiaste, convaincue par mes réalisations et qui souhaite que je poursuive le développement de Madagascar et les réformes utiles à l'intérêt général. Avant d'accéder au pouvoir en 2018, vous promettiez notamment d'améliorer le climat des affaires en créant une banque d'investissement pour réduire le coût du crédit mais aussi de sécuriser les eaux territoriales, de professionnaliser les activités de pêche. Vous envisagiez également la construction d'une raffinerie pétrolière pour tirer parti du potentiel en la matière ou encore de faciliter l'investissement hôtelier... Cinq ans plus tard, qu'en est-il ? Quel bilan dressez-vous ? D'abord le contexte est important lorsqu'il s'agit de faire le bilan, personne n'a imaginé en 2018 ou en 2019 que le monde allait connaître une crise sanitaire qui a provoqué des bouleversements socio-économiques importants, notamment une récession mondiale évaluée à - 4,4% selon le FMI en 2020. Pour un pays comme Madagascar, où une grande partie de notre économie repose sur des secteurs qui dépendent de l'extérieur comme le tourisme ou les exportations, la crise sanitaire a provoqué une crise économique majeure. La priorité était alors de protéger la population et sauver des vies humaines. En 2021, avec un plan de relance ambitieux marqué par la construction d'infrastructures pour rattraper le retard de développement et un regain des exportations minières à cause de la hausse de la demande mondiale, nous avons connu un taux de croissance de 5,7%. Concernant les points que vous citez dans votre question, le parlement a voté en 2021 la loi instituant le fonds souverain malagasy. Le fonds investira dans des projets de développement stratégique, prioritaires, rentables et créateurs d'emplois. Il valorisera aussi les ressources naturelles, tels que terrains domaniaux, ressources minières, ressources pétrolières, zones forestières, maritimes, agricoles, industrielles et touristiques, afin qu'elles produisent de la valeur ajoutée pour l'Etat. Le Fonds souverain représentera les intérêts de l'Etat dans les grands projets miniers, immobiliers ou tout autre projet stratégique. Pour le secteur touristique, il a été très impacté par la crise sanitaire, il se relève lentement. Cette année nous prévoyons plus de 265.000 touristes visitant la grande île alors qu'en 2019, nous avons enregistré plus de 306.000 touristes. Vous imaginez alors le choc que nous avons connu avec la Covid 19, alors que nous avions tablé sur un nombre de 500.000 touristes à la fin de mon mandat. Afin de relancer le secteur, nous avons par adopté des mesures fiscales incitatives telles que, par exemple, l'exemption de TVA pour l'importation de matériaux pour la construction d'infrastructures hôtelières et des équipements pour la promotion du secteur touristique, sur l'importation de bateaux de croisière, de catamarans et de montgolfières. Nous disposons de réserves touristiques très prometteuses que ce soit pour le tourisme balnéaire ou l'écotourisme, les hôtels club, les croisières.... Des discussions sont en cours et des projets verront le jour prochainement dans ce secteur d'activité. Le secteur touristique a pour vocation à générer à minima 1 milliard de dollars de recette à l'horizon 2027/2028. Concernant la pêche, nous avons négocié âprement un nouvel accord avec l'Union Européenne pour augmenter les redevances et sécuriser les ressources. Avec plusieurs de nos partenaires comme le Japon et la Banque Mondiale, nous nous dotons progressivement de vedettes et intercepteurs rapides pour sécuriser nos côtes. Le secteur pêche représente actuellement 7% de notre PIB. L'émergence économique était au coeur de votre programme il y a cinq ans. Aujourd'hui, quelle place occupe le développement économique dans votre programme et quels sont les principaux axes sur lesquels vous comptez travailler/accélérer ? Le développement économique est le pilier de notre programme depuis toujours, en menant un vaste programme de construction d'infrastructures pour rattraper le retard de développement durant le premier mandat ainsi qu'une politique de stimulation en injectant directement de l'argent dans l'économie à travers les marchés publics y afférent. Mais bien évidemment, la crise a causé des retards dans notre agenda de réforme. Cependant, en 2022, nous avons adopté une série de réformes telles que la libéralisation du secteur de la télécommunication, l'adoption d'un nouveau code minier ainsi qu'un nouveau code des investissements. L'agriculture est aussi au centre de notre programme de développement, nous misons sur l'amélioration de la productivité pour atteindre l'autosuffisance alimentaire et devenir, à nouveau, à moyen terme le grenier à riz de l'Océan Indien et de notre zone géographique proche. En matière d'attraction d'IDE, vous savez que l'environnement des affaires est un élément clé. Notre engagement dans l'aboutissement de réformes structurelles majeures visant l'amélioration et la stabilité du climat des investissements générera de la croissance, ce qui améliorera le PIB par habitant et créera de l'emploi formel qui est un des grands défis auxquels mon pays est confronté. Nous avons également signé le lancement de deux grands projets dans le secteur énergétique : les centrales hydroélectriques de Sahofika et de Volobe qui auront respectivement une capacité de 192 MW et 120 MW. Sans énergie à coût abordable, il ne peut y avoir d'industrialisation. Madagascar est le premier producteur et exportateur de vanille au monde, laquelle est une importante source de revenus. Ces dernières années, l'industrie extractive monte en flèche, le nickel et le cobalt ont par exemple dominé les recettes d'exportation en 2022. A côté, le taux de pauvreté reste élevé autour de 75% selon la Banque mondiale (contre 77% il y a cinq ans). Comment expliquez-vous cela ? Le taux de pauvreté se place en effet aux environs de 75%, mais, il ne faut pas oublier que selon la Banque Mondiale, avec la crise de la Covid 19, le monde a fait un recul de 5 ans en termes de développement. Pour le cas de Madagascar, je tiens à rappeler qu'en 2001, ce taux de pauvreté était inférieur à 70%, le pays avait connu une croissance forte, mais en 2002 avec la crise post-électorale, le pays a connu la plus grande récession de son histoire avec -12% de croissance, le taux de pauvreté a atteint alors 80%. Depuis, nous tournons autour ce chiffre en raison de la faiblesse de notre économie et de nos querelles politiques. C'est pour cela que la première élection d'alternance démocratique de 2018 était un signal fort pour la stabilité du pays et les résultats étaient tangibles dès la première année de mon mandat avec un taux de croissance de 4,4% en 2019, taux le plus haut jamais atteint en 10 ans. Nos objectifs étaient un taux de croissance avoisinant les 7% à la fin de mon mandat, mais en raison des différentes crises, au lieu d'une politique d'expansion, nous avons été obligé de mener une politique de relance. Avec la stabilité et une élection démocratique cette année, le pays peut espérer renouer avec une croissance supérieure à la croissance démographique et connaître une inversion du courbe de la pauvreté qui devrait diminuer dans les années à venir pour retrouver le niveau de 2001. A quoi vous attendez-vous dans les prochaines semaines ? Comme mes compatriotes, j'attends avec impatience le 16 novembre pour pouvoir me rendre aux urnes dans un climat démocratique et apaisé. Madagascar a besoin de stabilité pour se développer.
More public investment, not less, could lift advanced economies | Larry Elliott
Western nations are caught in a low-growth trap, with tricky political choices to make but there is a way out The past 15 years have been the most difficult for western economies since the 1920s and 1930s. Public anger has risen as living standards have been squeezed by a prolonged period of weak growth. American politics is as ugly as it has ever been, while parties of the far right have emerged as powerful political forces in Germany, Italy, Austria, Finland, France and Sweden.The new age of anger is a far cry from the six decades between 1948 and 2008. Sure, there were recessions often deep ones during that period, but growth resumed and living standards bounced back. Certainly, there were protests sometimes prolonged, as in the demonstrations against the Vietnam war but the young people who marched eventually secured a stake in the system. Continue reading...
Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI, tire la sonnette d'alarme sur la dette
L'ancien chef économiste du Fonds monétaire international s'inquiète des risques d'explosion de l'endettement aux Etats-Unis et des conséquences des mesures prises pour réduire les déficits en Europe.
Restitution des biens mal acquis : une première pour des crédits prévus dans le budget français
Un peu plus de 6 millions d'euros ont été crédités pour restituer aux populations des avoirs saisis, notamment en Guinée équatoriale.
Au Nigeria, un yacht pour le président et des SUV pour les parlementaires
La promulgation d'un budget supplémentaire pour ces équipements suscite la colère des Nigérians, frappés de plein fouet par la hausse des prix des denrées alimentaires.
Kenya : le président défend sa politique économique, malgré les critiques
William Ruto a introduit une série de nouveaux impôts et taxes, à rebours de ses promesses de campagne.
La hausse des quotas du FMI, une bonne nouvelle pour l'Afrique ?
Alors que les besoins de financement augmentent, le Fonds monétaire international prévoit d'augmenter de 50 % les quotas distribués aux États à l'occasion de la prochaine revue en la matière, qui doit intervenir à la fin de ce cycle, en juin 2025.
Au Congo, Moody's est moins optimiste que Standard and Poor's
Alors que Brazzaville semble garder la tête hors de l'eau, il reste pourtant fort à faire. C'est du moins ce qui ressort du dernier rapport de Moody's Investors Service qui a maintenu la note du Congo à « Caa2 » avec une « perspective stable ».
L'Europe est sur le chemin d'une reprise fragile, juge le Fonds monétaire international
L'inflation reflue enfin sur le Vieux Continent, où la croissance devrait se raffermir en 2024, prévoit le FMI. Mais les risques liés aux tensions géopolitiques sont nombreux.
Au Cameroun, la revanche des souverainistes ?
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d'activistes évoluant en dehors de l'État s'échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l'économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Middle East war could spark global recession, say Wall Street experts
Fear adds to Russia-Ukraine conflict risk and increases 'probability of European and of US recession'A global recession could be set in motion by the conflict in the Middle East as the humanitarian crisis compounds the challenges facing an already precarious world economy, two of Wall Street's biggest names have warned.The downbeat comments come as the City braces for another gloomy update on the UK economy, with the Office for National Statistics due to provide an update on how it fared during the third quarter on Friday. Continue reading...
Maroc : l' Africa Investment Forum à Marrakech les 8-10 Novembre, Chefs d'État et capitaines d'industrie du continent attendus
Depuis sa création en 2018, l'AIF s'est imposé comme une plateforme incontournable, facilitant la réalisation de partenariats à grande échelle et ayant déjà permis de mobiliser des investissements pour plus de 142 milliards de dollars. Cette édition marocaine se concentrera sur des domaines clés tels que les infrastructures résilientes, l'agro-industrie, l'exploitation des minéraux stratégiques et la promotion des innovations numériques pour stimuler une croissance robuste et durable en Afrique. Le coup d'envoi de l'événement sera donné par la lecture d'un message du Roi Mohammed VI. Par la suite, La Présidente de la Tanzanie, le Président du Togo, le Président de l'Union des Comores, le Président de Sierra Leone et la Première Ministre de la Barbade, ajouteront leur voix à cette convergence d'idées pour une Afrique prospère et débattront dans un format inédit intitulée la plénière des Présidents. L'événement ne s'arrêtera pas là. Pendant 3 jours, d'éminents capitaines d'industrie et des financiers tels que Gagan Gupta d'Arise, Benedict Oramah d'Afreximbank, les ministres des finances de l'Angola et du Maroc, Amadou Hott de la BAD, Miguel Azevedo de Citi, ainsi que 40 autres intervenants de haut niveau, se réuniront pour partager leur expertise et vision pour le continent. Selon un communiqué des organisateurs, le Forum mettra un point d'honneur à promouvoir le développement inclusif, en mettant en lumière le rôle crucial des femmes en tant qu'actrices majeures de l'investissement et en se penchant sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, en amont de la COP28. Une plateforme transactionelle inédite Dans un élan de progrès économique sans précédent, l'African Investment Forum, établi en 2018, s'est rapidement hissé au rang de la plateforme multipartite d'investissement la plus influente d'Afrique. Créée sous l'égide de poids lourds financiers tels que la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, la Banque européenne de développement, et d'autres institutions majeures comme Afreximbank, la Banque de commerce et de développement, la Banque de développement de l'Afrique australe et la Africa Finance Cooperation, en collaboration avec Africa 50, cette initiative reflète une convergence stratégique visant à catalyser le développement économique et l'investissement sur le continent.
Entre nouveau patron et projets de cession, Société Générale poursuit sa transformation en Afrique
Nouveau virage. François Bloch pilote les affaires de Société Générale sur le continent depuis ce premier novembre, en qualité de directeur des réseaux Bancaires Internationaux en Afrique, Bassin Méditerranéen et Outre-mer. La semaine dernière, il a séjourné à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en compagnie de son prédécesseur Laurent Goutard pour toucher du doigt la dynamique sur ce marché ouest-africain où la banque a « amélioré ses parts de marché et sa rentabilité », selon le directeur sortant. Armé de 30 ans d'ancienneté au sein du géant français de la banque où il a d'ailleurs évolué à l'international, François Bloch découvre l'Afrique, en termes de leadership. Cependant, le top management justifie son choix par son expertise en matière d'« opérations de transformation du modèle opérationnel pour en améliorer la rentabilité et l'efficacité tout en développant avec succès les activités commerciales ». Au cours de la dernière décennie, Bloch a démontré de quoi il était capable en Russie et en Roumanie notamment. « Renforcer la performance » Sa mission sur le continent africain : « façonner un business model simplifié, intégré et synergétique », indique le groupe bancaire dans son communiqué. Pour Pierre Palmieri, directeur général délégué de Société Générale, il est surtout question de « renforcer la performance » de ce fleuron français de la finance dans la région. En Afrique où Société Générale est implantée depuis 67 ans, la banque présente des résultats en croissance, grâce à ses principales activités, à savoir la banque de détail et les services financiers internationaux. En 2022, le groupe a enregistré 1,8 milliard d'euros de produit net bancaire (PNB), en hausse de 20% en glissement annuel. La filiale du Maroc qui s'est arrachée 26% de ces résultats a été la plus rentable sur le continent, suivie de la Côte d'Ivoire, de l'Algérie, de la Tunisie, du Cameroun et du Sénégal. Des chiffres qui confirment les prédictions de l'ex-patron du groupe dans un entretien avec La Tribune Afrique en 2019, prévoyant une décennie 2020-2030 marquée par « une belle croissance » pour Société générale en Afrique. Au premier semestre de l'année en cours, la filiale marocaine s'en est sortie avec un résultat net consolidé en hausse de 15,7%, comparé à la même période l'an dernier. Un groupe en quête d'un nouveau souffle Actif dans 17 pays du continent, Société Générale travaille depuis plusieurs mois à réduire sa voilure. En juin dernier, le groupe a annoncé la cession totale de ses actifs dans quatre pays : Congo Brazzaville (93,5%), Guinée équatoriale (57,2%), Mauritanie (57,2%) et Tchad (95,5%). Une réflexion est également en cours quant à l'orientation à donner à l'implantation en Tunisie. Le Marocain Attijariwafa Bank serait pressenti pour un éventuel rachat, selon la presse locale. Deux groupes bancaires africains - Vista et Coris des Burkinabè Simon Tiemtoré et Idrissa Nassa - avaient signé un accord de reprise des filiales du Congo et de la Guinée équatoriale pour le premier, puis celles de la Mauritanie et du Tchad pour le deuxième. Mais les plans ont finalement changé concernant la filiale congolaise qui, à la surprise générale, revient désormais à BGFIBank du Gabonais Henri-Claude Oyima. Dirigée depuis mai dernier par Slawomir Krupa, Société Générale est en quête d'un nouveau souffle à l'international. C'est en bref le message qu'il a porté devant les investisseurs en septembre dernier en présentant son plan stratégique. En Afrique, il est question pour le banque se concentrer sur ses marchés les plus lucratifs.
Comment Alger grève son budget pour sauver le pouvoir d'achat
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi de finance 2024 prévoit une dotation record de 110 milliards dollars, alors que l'inflation sur un an a dépassé les 10 % en septembre.
En Libye, un forum économique international pour la reconstruction de Derna
Dans la nuit du 10 au 11 septembre, la tempête Daniel a frappé la côte est du pays, provoquant des inondations amplifiées par la rupture de deux barrages en amont de la ville.
La Fed maintient ses taux mais n'exclut pas une nouvelle hausse
La banque centrale américaine a décidé de maintenir sa fourchette de taux entre 5,25 % et 5,5 % pour la deuxième fois de suite. Son président, Jerome Powell, n'a pas écarté une remontée lors de la prochaine échéance, mais les marchés financiers n'y croient guère.
Russia has tightened capital controls to help prop up rouble, report says
Western companies that sell their Russian assets restricted from taking proceeds in dollars and eurosRussia has reportedly imposed additional currency controls in an attempt to prop up the falling rouble, restricting western companies that sell their Russian assets from taking the proceeds in dollars and euros.International companies that want to exit Russia after its invasion of Ukraine have to sell their assets in roubles under new government restrictions, according to the Financial Times, which cited people familiar with the matter. Continue reading...
L'économie de la zone euro décroche face aux Etats-Unis
L'économie européenne au troisième trimestre s'est contractée de 0,1 %, tandis que celle des Etats-Unis croissait de 1,2 %. Depuis quinze ans, l'écart entre Europe et Amérique ne cesse de s'agrandir.
Chine, UE... Qui prêtera 3 milliards d'euros à la Tunisie pour boucler son budget ?
L'opération est délicate parce que les créanciers se font de plus en plus rares, et que le pays a d'importantes échéances à rembourser l'an prochain.
Au procès de la dette cachée, Iskandar Safa, l'homme qui n'avait rien vu
Le patron de Privinvest, qui se trouve au centre d'un scandale de corruption à 2 milliards de dollars au Mozambique, a éludé presque toutes les questions lors de son contre-interrogatoire devant la justice britannique. Récit.
Serge Ekué (BOAD) : « L'ingénierie financière ne doit pas être réservée aux banques d'investissement »
Augmentation du capital et des investissements, transition énergétique, réformes de la finance du développement... À mi-mandat, le président de la Banque ouest-africaine de développement détaille, en exclusivité pour « Jeune Afrique », l'état d'avancement de son plan stratégique.
La BCEAO alimente-t-elle oui ou non le Niger en liquidités, malgré les sanctions ?
Le 30 juillet, la Cedeao a interdit toute transaction financière entre ses États membres et le Niger à la suite du putsch du général Abourahamane Tiani. Pourtant, la Banque centrale ne semble pas avoir cessé de fournir des devises aux banques du pays.
Et si l'aide européenne allait au secteur privé tunisien ?
La question des fonds promis par l'Europe à Tunis était de nouveau au programme d'une réunion à Bruxelles, le 25 octobre dernier. De nouvelles pistes ont été évoquées pour faire aboutir, enfin, le partenariat.
« En Afrique des initiatives "en communs" se déploient comme solutions lorsque le marché et les dispositifs publics sont insuffisants »
Les trois économistes Benjamin Coriat, Stéphanie Leyronas et Kako Nubukpo illustrent, dans une tribune au « Monde », la floraison sur le continent africain d'initiatives économiques alternatives, à l'écart des logiques de marché, des politiques publiques et de l'aide au développement
Namibia undertakes innovative approach to estimate poverty, vulnerability and inequality in the absence of recent household survey data
Language English Windhoek, 10 October 2023 (ECA) - Recent estimates of poverty, vulnerability and inequality are crucial in understanding the impact of overlapping crises and to devise suitable policies. This was underscored at a Stakeholder's meeting on Estimating Poverty, Vulnerability and Inequality in Namibia in the Absence of Recent Household Survey Data convened by the Economic Commission for Africa (ECA) in partnership with the Namibia National Planning Commission.Share this:facebooktwitteremailprint
Anatomie d'une fraude : le Nigeria sauvé de la déroute économique
Un juge anglais a estimé que la société offshore avait eu recours à la corruption et au parjure pour obtenir une sentence arbitrale frauduleuse d'un montant de 11,5 milliards de dollars. Retour sur le procès du siècle.
Experts undergo training on sovereign credit ratings to promote stable profiles in member states
Language English Dakar, 24 October 2023 - In efforts to increase capacities in member states on sovereign credit rating issues, the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) Planning held an online course for 254 experts from 40 countries on Sovereign credit rating on 23rd October 2023. Participants hailed from government departments, including finance, economics and planning departments, Central Banks, the private sector and academia.Share this:facebooktwitteremailprint
Ce que change la nouvelle loi de finances en Côte d'Ivoire
Prévision de croissance prometteuse, taxation élargie et rationnalisée, dépenses multipliées... Que promet, et que promeut, le nouveau budget ivoirien ?
Active private sector participation key to the successful implementation of the AfCFTA in Botswana
Language English Gaborone, 25 October 2023 (ECA) - The private sector, key to trade development in Africa, has been urged to actively participate in the full implementation of the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) to accelerate national and regional economic growth and development.Share this:facebooktwitteremailprint
Mines, BTP, banques... Au Sahel, le difficile « doing business » avec la junte
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l'instabilité politique et sécuritaire.
Mali, Burkina, Niger : combien les coups d'État coûtent-ils ?
Alors que les putschistes d'Afrique de l'Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l'activité économique...
Côte d'Ivoire, Rwanda, Maroc ... L'Afrique (partiellement) à contre-courant des contraintes économiques internationales [Interview croisée]
LA TRIBUNE AFRIQUE - Pour la première fois, le FMI a publié un rapport spécial sur l'ensemble du continent - en plus des traditionnelles perspectives économiques sous-régionales - soulignant notamment les perturbations liées au séisme survenu au Maroc, aux inondations en Lybie et au cyclone au Malawi. Pour quelles raisons ? Est-ce la première édition d'autres publications à venir ? JIHAD AZOUR - La tenue sur le continent africain - plus précisément au Maroc - des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, 50 ans après leur organisation au Kenya, était pour nous une occasion exceptionnelle de marquer cet anniversaire en donnant une image globale de l'Afrique. D'autant que nous croyons fermement que ce continent, avec son potentiel, mérite d'avoir à la fois une vue d'ensemble. Il s'agit également à travers ce rapport, de renforcer les échanges et l'information entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord. Récemment d'ailleurs, nous avons fait plusieurs publications panafricaines : sur le commerce et l'importance du libre-échange, la question climatique, etc. Nous en ferons de plus en plus, afin de montrer le potentiel du continent dans sa globalité et soulever les questions qui sont pertinentes pour les deux rives de l'Afrique. Malgré le recul de la croissance du continent que vous prévoyez globalement à 3,15% (3% en Afrique du Nord et 3,3% au Sud du Sahara) en 2023 contre 3,9% l'an dernier, l'Afrique reste au-dessus de la moyenne mondiale (3%), loin devant l'Europe (0,7%) et l'Amérique (2,2%). Quels sont les pays qui portent cette dynamique ? JIHAD AZOUR : L'année 2023 est une année de transition. Il y a eu une forte reprise après la crise Covid, surtout en 2022 où les taux de croissance étaient élevés. Cependant, la lutte contre l'inflation aux niveaux mondial et national, mais aussi le ralentissement économique qu'ont connu certaines zones du monde, ont pesé sur l'Afrique du Nord. En dépit de cela, le niveau de croissance était meilleur que dans certains autres pays du monde grâce à plusieurs éléments : le premier est en lien avec le dynamisme observé dans quelques pays ou dans certains secteurs. Le secteur du tourisme, à titre d'exemple, a bénéficié d'une reprise assez forte en 2023. Le secteur agricole a partiellement permis à la Tunisie et au Maroc d'avoir une croissance meilleure. Un pays comme l'Égypte - qui dispose d'une grande économie et d'un fort potentiel - a connu un ralentissement cette année, mais les perspectives pour l'année prochaine présagent une reprise de la croissance. La dynamique est donc portée par quelques secteurs et par quelques pays. En outre, la hausse du prix du pétrole et du gaz a permis à un pays comme l'Algérie de voir son secteur énergétique reprendre des couleurs en 2023. LUC EYRAUD - En Afrique subsaharienne de manière générale, les pays qui s'en tirent le mieux ont une structure de production diversifiée et maintiennent un rythme de croissance d'à peu près 6%, si on prend la moyenne 2022, 2023, 2024. En revanche, les pays producteurs de matières premières - dont le rythme de croissance sur la période affiche une moyenne proche de 3% - sont plutôt ceux qui s'en tirent le moins bien. On a donc quasiment une croissance deux fois plus forte dans les pays diversifiés par rapport aux pays dont l'économie est fondée sur l'exploitation des matières premières. Il est toutefois intéressant de noter que cette divergence de performance entre ces deux groupes existe depuis au moins le début des années 2010. Celle-ci s'est maintenue et ne devrait pas changer de sitôt selon nos projections. En 2023 à titre d'exemple, des pays diversifiés comme la Côte d'Ivoire, le Mozambique ou le Rwanda sont au top de la distribution de la croissance. Au bas du tableau, figurent soit des pays fragiles, soit des pays producteurs de matières premières, mais aussi l'Afrique du Sud qui a une croissance très faible cette année suite à ses problèmes électriques. La diversification est donc la clé de la croissance en Afrique... LUC EYRAUD : Tout à fait. Je dirais deux choses : premièrement, la diversification est très importante, mais c'est un objectif de moyen terme. Un pays ne peut pas se diversifier du jour au lendemain. Ainsi, les pays riches en matières premières devront commencer par améliorer la gestion de leurs ressources, le Botswana montre l'exemple. Cela implique plus de transparence, une meilleure gouvernance, une lutte plus évidente contre la corruption, des politiques d'amélioration de la compétitivité et de la gestion des charges du secteur public, en favorisant l'émergence du secteur privé, ainsi que la mise en oeuvre de stratégies claires de diversification. Tout cela, afin d'éviter ce qu'on appelle dans le jargon « la malédiction des ressources naturelles ». Les études sur le continent évoquent une année 2023 « difficile », en raison notamment de l'inflation et les répercussions continues de la guerre en Ukraine. Jihad Azour, vous évoquée une « année de transition ». En dépit de cela et du recul de la croissance, vous notez quelques avancées, notamment sur le plan macroéconomique, relevant la résilience du continent. Comment expliquez-vous cela ? JIHAD AZOUR : La dynamique économique pour cette année et l'année prochaine peut se résumer en quelques points. Premièrement, il y a une amélioration dans le contrôle du risque inflationniste, qui va se traduire par une décroissance de l'inflation à partir de 2023, permettant aux pays d'assouplir les politiques monétaires restrictives. Deuxièmement, il y a une reprise de croissance pour un certain nombre de secteurs. J'ai déjà parlé du tourisme, mais je citerai aussi le secteur industriel et celui des services, qui se sont améliorés au cours de cette année et qui devraient poursuivre cette tendance. Par ailleurs, les facteurs ayant conduit à la baisse de la production pétrolière en 2023 vont graduellement favoriser une augmentation de la production en 2024, permettant aux pays pétroliers de retrouver une plus forte croissance de ce secteur. Nous prévoyons également pour l'économie égyptienne une reprise à partir de 2024. Ceci dit, il faudrait signaler d'une part, les incertitudes qui grandissent, avec les chocs successifs et le dernier choc géopolitique [la guerre Hamas-Israël, ndlr], et d'autre part les risques comme celui du maintien des taux d'intérêt mondiaux à un niveau assez élevé et le risque d'un ralentissement plus marqué de la croissance économique dans certaines zones importantes à l'instar de la Chine ou les pays avancés, ce qui aurait un impact sur la demande mondiale, et par ricochet sur la croissance économique de la région. LUC EYRAUD : Il y a deux bonnes nouvelles au Sud du Sahara. La première, c'est la croissance qui devrait reprendre l'an prochain. Cette reprise, déjà observable dans certains pays cette année, s'explique par le retour progressif à la situation pré-Covid en dépit des chocs. Ensuite, l'environnement externe devrait devenir un peu moins négatif, favorisant ainsi une accélération de la croissance. La demande externe aussi devrait s'accélérer l'an prochain. Mais on a aussi, dès cette année, quelques bonnes nouvelles. La première est que l'inflation mondiale commence à baisser, poussant les banques centrales de tous les grands pays dans le monde à mettre une pause à la hausse continue de leurs taux d'intérêts observée récemment. Ceci est plutôt une bonne nouvelle pour l'Afrique, car cela va diminuer la pression sur les taux de change des pays du continent. La deuxième bonne nouvelle est la baisse des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux. En outre, des facteurs domestiques peuvent également expliquer la reprise et la résilience, comme en Afrique du Sud où l'amélioration de la gestion des problèmes électriques a permis de réviser à la hausse ses perspectives de croissance. Les projets d'exploitation imminente d'hydrocarbures et de mines au Sénégal, en République démocratique du Congo (RDC) en Sierra Leone ou Liberia augurent de meilleures perspectives. La deuxième bonne nouvelle est que les déséquilibres macroéconomiques liés à la dette et à l'inflation, qui suscitaient l'inquiétude récemment, ne disparaissent pas du jour au lendemain, mais commencent à se dissiper. Le plus évident, c'est l'inflation, qui a commencé à baisser dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne. L'inflation moyenne, elle est passée de 10% en moyenne à près de 7% aujourd'hui, grâce notamment à la baisse des prix des produits pétroliers et des prix des produits alimentaires, mais aussi grâce à des facteurs très spécifiques à chaque pays. La dette qui est le problème le plus complexe à gérer. Mais après de fortes augmentations durant les dernières années, a commencé à se stabiliser en part de PIB à partir de 2021-2023. Nous attendons l'an prochain, pour la première fois, une baisse du ratio dette/PIB. Cela est dû aux efforts que font les pays pour assainir leurs finances publiques, Les pays producteurs de pétrole sont les plus exposés aux moins bonnes performances économiques, selon vos prévisions. Alors qu'on assiste récemment à une volatilité des cours du pétrole suite au conflit entre le Hamas et Israël, quelle incidence pourrait avoir cette volatilité sur les résultats de ces pays pétroliers selon vous ? JIHAD AZOUR : Chaque pays est différent. Si je prends le cas de la Libye, la reprise observée en 2023 est due aussi à l'augmentation du niveau de production pétrolière qui a été fortement impactée l'année dernière par la situation locale. L'Algérie a, quant à elle, bénéficié indirectement de la forte demande de gaz par l'Europe qui, suite à la guerre en Ukraine, a cherché à diversifier ses sources d'approvisionnement. Cela a permis au secteur gazier d'être porteur de croissance. La dynamique est différente en 2023-2024, parce que ce ne sont pas les prix qui ont impacté le secteur pétrolier, mais plutôt l'extension de l'accord OPEC+ pour la réduction de la production du pétrole. Résultat : malgré la hausse des prix, qui était substantielle cette année, surtout au troisième trimestre, la croissance ou le volume d'activité était moindre que l'année dernière, à cause de la baisse des volumes de production. Ceci étant dit, je pense que le plus important à signaler est la très forte incertitude dans laquelle se trouve le monde actuellement, à cause de la situation géopolitique et le risque que cela peut avoir sur le marché de l'énergie. Il faut donc être vigilant dans les prévisions pour l'année prochaine et encourager les pays à rester dans leurs politiques économiques assez conservatrices, afin d'éviter tout dérapage. LUC EYRAUD : C'est une bonne question. De manière générale, la volatilité des matières premières -même quand les prix montent- n'est pas très bonne, y compris pour les pays producteurs. Cela peut décourager l'investissement, en raison de l'instabilité des prix et avoir une incidence négative sur la croissance. De plus, on a beaucoup parlé de ce que des pays comme l'Angola ou le Nigeria n'ont pas pu totalement tirer parti du haut niveau des prix du pétrole, en raison du sous-investissement. Il y a aussi eu un problème de vol de pétrole au Nigeria, qui a fait que même en cas de hausse des prix, ils n'arrivent pas à tirer leur épingle du jeu en augmentant la production. Je serais donc très prudent à ce stade sur l'interprétation de ce qui peut se passer avec le conflit actuel et l'effet sur les prix, parce que pour l'instant, on ne voit pas très clair dans la tendance qui pourrait s'installer. Les semaines qui viennent seront donc importantes pour comprendre comment les événements récents impactent effectivement les prix des matières premières et quelles effets cela pourrait avoir sur la croissance des pays. En somme, les pays africains s'améliorent en dépit des contraintes. Il y a relativement de bons espoirs au sujet de la dette et de l'inflation (la question budgétaire et fiscale. Pourrait-on être optimiste pour 2024, quand on sait notamment que la problématique liée au financement se pose encore avec acuité ? JIHAD AZOUR : Avec les turbulences sur les marchés financiers internationaux, il y a eu un certain ralentissement par rapport à l'année dernière, et cela risque de se maintenir. L'accès au financement -surtout le financement du marché- va donc être plus restreint que par le passé. Ce qui peut rendre le service de la dette élevé et éroder les marges de manoeuvre financières et les marges de manoeuvre fiscales pour un certain nombre de pays en Afrique du Nord. De plus, la tendance qu'ont les pays ces dernières années de se financer via leur système financier, crée aussi un fardeau supplémentaire sur le secteur financier local. Que faut-il faire ? Il faut à la fois renforcer le cadrage microéconomique pour ces pays, c'est-à-dire avoir les politiques nécessaires pour contrôler la dette, le risque de la dette..., qui permettent de faire baisser les primes de risque. Ces pays ont également besoin d'appui. Dans ce sens, FMI a constamment continué à adapter ses produits. Nous allons augmenter nos capacités d'action à travers l'augmentation des quotas, renforcer notre capacité à fournir des financements subventionnés aux pays les plus faibles, en termes de niveau de croissance économique. Nous sommes en train de remplir le Fonds qui donne des subventions aux financements, de mobiliser aussi l'assistance bilatérale et multilatérale pour permettre à fournir des financements adaptés aux besoins. En plus, le FMI a développé un nouveau mécanisme de financement qui aide les pays à gérer la question climatique, avec des financements longs et des échelonnements très adaptés pour la transformation énergétique. LUC EYRAUD : Comme je l'ai déjà dit, au FMI, nous nous attendons au redémarrage de la croissance l'an prochain passant de 3,3% à 4% en Afrique subsaharienne, avec une reprise plus forte dans les pays aux économies diversifiées que dans les pays producteurs de matières premières. L'inflation devrait continuer de baisser, grâce à une stabilité relative des prix des matières premières, le pétrole en l'occurrence, et grâce aux mesures prises par les gouvernements africains, lesquels ont notamment réduit leurs budgets et commencé l'assainissement des finances publiques. Nous nous attendons donc à une désinflation. Concernant le déficit budgétaire, on avait déjà près d'un point de PIB d'ajustement en 2023, nous prévoyons un point de PIB d'ajustement budgétaire supplémentaire dans les pays en 2024. Cela devrait suffire à infléchir la trajectoire de la dette dans cette région. Et comme je le disais plus haut, nous nous attendons à ce que pour la première fois, le ratio dette/PIB commence à baisser en 2024. Concernant la question de ce que nous appelons la pénurie de financement, il y a un premier aspect conjoncturel qui s'améliore un peu, avec une tendance à la baisse des spreads, c'est-à-dire les taux d'emprunt des pays sur les marchés internationaux, mais pas suffisamment conséquente pour que les pays puissent de nouveau émettre des euro-obligations. La baisse de l'inflation domestique et internationale devrait réduire les taux d'intérêts et ainsi les coûts de financement. Cela est positif. Cependant, il y a des contraintes externes liées aux financements des bailleurs, notamment la Chine qui a considérablement réduit ses financements en Afrique subsaharienne ces dix dernières années. Au FMI, nous avons augmenté nos contrats cycliques et offert 55 milliards de dollars de financements aux pays d'Afrique subsaharienne depuis 2020. Nous avons développé de nouveaux instruments ... Nous sommes donc extrêmement présents. Mais le FMI, c'est quand même une partie de l'architecture financière internationale. Il faut aussi que les bailleurs bilatéraux donnent davantage aux pays africains ou donnent ou prêtent davantage à des taux concessionnels aux pays africains.
China launches tax investigations into Apple iPhone maker Foxconn
Tax audits and land use inquiries follow company founder announcing run for Taiwan presidencyBusiness live latest updatesChina's tax authorities have launched multiple investigations into the company that makes the iPhone, months after its billionaire founder announced he would run in Taiwan's presidential elections.Foxconn faces tax audits of its operations in China, as well as investigations into land use in two Chinese provinces, according to reports by local media. Continue reading...
EU-funded report calls for wealth of super-rich to be taxed, not income
Wealthiest 3,000 working on 'edge of legality' using shell companies to funnel dividends and own property to avoid income tax, says studyBillionaires have been operating on the "border of legality" in using shell companies to avoid tax and the world's 3,000 wealthiest individuals should be charged a 2% levy on their wealth, a research group created to inform EU tax policy has claimed.In its inaugural global tax evasion report, the Paris-based EU Tax Observatory said billionaires have been pushing the limits of the law by moving certain types of income, including dividends from company shares, through dedicated holding companies that usually serve no other purpose. Continue reading...
Des millionnaires appellent à payer plus d'impôts : « Je suis riche, taxez-moi ! »
Aux Etats-Unis comme en Europe, de plus en plus de personnes riches s'indignent de payer proportionnellement moins d'impôts que les classes moyennes et militent pour une taxe mondiale sur les gros patrimoines.
La grande évasion fiscale des multinationales continue
Plus de 1 000 milliards de dollars. Cette somme, calculée par l'Observatoire européen de la fiscalité, correspond aux profits transférés par des grandes entreprises dans des paradis fiscaux sur la seule année 2022. Et les efforts des Etats pour mieux les taxer risquent de ne pas changer grand-chose.
'I am afraid I will kill myself, like my husband': spotlight on loan firms in Cambodia after Indigenous suicides
Microfinance was meant to reduce poverty, but borrowers allege they have been victims of 'predatory' loans and repayment tactics, which have led to desperation and deathsKwak Nga was still reeling from her husband's suicide when his microfinance creditors showed up at her home to remind her that they still expected the approximate $170 (£140) monthly interest payments the couple had struggled to make.Nhu Laen hanged himself at his farm in November 2022. In the months before his death, LOLC Cambodia, one of Cambodia's leading microfinance institutions, granted Laen a loan that tripled his debt with LOLC to more than $18,000, even though, according to Nga, the couple had already been encouraged by LOLC to borrow from other lenders to help repay previous outstanding microloans. Continue reading...
Escalating Middle East conflict could send global inflation soaring, says S&P
Credit rating agency says further deterioration in Israel-Hamas war could raise oil prices with knock-on effect for inflationThe global economy risks suffering a renewed inflation shock from the war between Israel and Hamas, a leading credit rating agency has warned, amid growing concern over a sharp rise in oil prices.Standard & Poor's, which rates the creditworthiness of governments and companies, said the conflict threatened to compound an already fragile global outlook, as the world's leading central banks battle inflationary pressures sparked by the Covid pandemic and war in Ukraine. Continue reading...
Restructuration de la dette : comment faire sans la Chine ?
Lors d'une table ronde sur les crises de la dette souveraine, le prix Nobel d'Économie Joseph Stiglitz a déploré l'incapacité de l'Occident à comprendre les besoins de refinancement du continent.
Les crédits carbone constituent une opportunité unique pour l'Afrique
Si le débat sur les crédits carbone est inexistant, ce n'est pas à cause de la nouveauté du sujet. Les crédits carbone, dont le principe a été adopté il y a presque trente ans dans le cadre du protocole de Kyoto, sont des certificats attribués pour chaque tonne de gaz à effet de serre compensée par un projet durable. Les entreprises peuvent les acheter pour compenser leurs émissions excessives. Par exemple, une centrale électrique à gaz peut acheter des crédits-carbone à une ferme éolienne pour compenser ses émissions. Le mécanisme encourage la réduction des émissions, et stimule le développement de projets verts. Il participe ainsi à l'atténuation des effets du changement climatique. Quel intérêt pour l'Afrique ? Certes, le mécanisme a ses détracteurs. Ces derniers lui reprochent d'être un « droit de polluer » ; ou encore d'avoir un impact très faible dans la lutte contre le réchauffement climatique, ou encore de servir de paravent à des pratiques de greenwashing. Mais qui pose la question pourtant essentielle pour le milliard de personnes qui vivent sur le continent africain : « Qu'y a-t-il à gagner pour l'Afrique ? » À ce niveau, le principal argument en faveur des crédits carbone est qu'ils constituent une rentrée d'argent pour les États. Selon l'Initiative pour les marchés du carbone en Afrique (Africa Carbon Markets Initiative/ACMI), les pays africains n'ont monétisé en 2021 que 22 mégatonnes d'équivalent CO 2 pour à peine 123 millions de dollars. Mais, d'après ces experts, les nations africaines pourraient mobiliser jusqu'à 6 milliards de dollars chaque année sur les marchés du carbone, soit une fois et demi le produit intérieur brut d'un pays comme le Cap-Vert. Mais les crédits carbone ne représentent pas qu'une entrée d'argent pour les États. Ils sont aussi une superbe incitation pour les entreprises à réaliser des efforts en matière d'émissions de gaz à effet de serre et d'appui à la protection du climat. À titre d'exemple, le groupe italien Eni se penche sur la production de pétrole et de gaz « zéro émission » en Côte d'Ivoire. Dans le cadre de ce projet, il financera des initiatives de développement durable dans les zones où il extrait l'or noir grâce à la vente de crédits-carbone. Dans ce cadre, le géant italien a lancé en juillet 2022, un projet de distribution de 100 000 fours améliorés visant à éliminer localement la consommation de bois ou de charbon pour la cuisine. L'opération s'étalera sur une période de 6 ans et permettra entre autres de réduire la pression sur les ressources forestières. Au Congo, TotalEnergies a lancé en novembre 2021 le projet Batéké Carbon Sink, qui permettra le boisement de 40 000 hectares dans les plateaux de Batéké, sur 10 ans. Cela correspond à plus de 40 millions d'arbres. Le projet lancé en collaboration avec le Groupe Forêt Ressources Management (FRM) permettra de séquestrer 500 000 tonnes de CO 2 par an. Un « permis de polluer ».? Il faut aussi remarquer que les crédits carbone n'ont pas qu'un effet de compensation et ne constituent pas, en ce sens, un « permis de polluer ». En effet, les analystes ont démontré que ce système peut participer à faire émerger le secteur des énergies renouvelables sur le continent. Actuellement, le développement de technologies vertes comme les mini-réseaux solaires à un rythme aligné sur le scénario zéro émission nette en 2050 s'avère quasiment inatteignable en raison de leurs coûts prohibitifs. L'espoir est permis grâce au mécanisme des crédits carbone. En effet, on estime que les projets d'énergies renouvelables en Afrique peuvent générer des crédits carbone en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. En vendant ces crédits sur le marché international, les développeurs de projets peuvent obtenir des financements supplémentaires pour déployer de nouvelles initiatives qui contribueront à baisser les coûts et offrir au public de l'énergie propre à prix abordable. Engie se positionne déjà sur ce segment. En mars 2023, l'entreprise a fait part de sa volonté d'émettre des crédits-carbone sur ses kits solaires en Afrique. Ces crédits seront commercialisés sur un marché estimé à 2 milliards de dollars. L'entreprise française a affirmé que cette activité lui permettra de mobiliser des financements supplémentaires pour renforcer ses activités dans la région. Des investissements à impact Par ailleurs, les crédits-carbones peuvent inciter les industriels à investir sur le continent africain qui présente un fort potentiel en matière d'énergies propres. Si ce mouvement venait à se matérialiser, il entraînerait la création de dizaines de milliers d'emplois sur un continent où le chômage est l'un des principaux freins au développement. Cependant, l'aspect financier n'est pas le seul à prendre en compte. L'entrée de plain-pied de l'Afrique dans le système des crédits carbone participera à renforcer la crédibilité des projets de préservation de l'environnement. En obtenant des crédits carbone pour leurs initiatives écologiques, les pays africains reçoivent une validation internationale de leurs actions en faveur du climat. Ils attireront davantage d'investisseurs et de partenaires internationaux, favorisant la mise en oeuvre efficace de projets verts. En outre, cela encouragera la coopération mondiale pour la protection de l'environnement en Afrique, renforçant la crédibilité des actions entreprises pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité. Cette année par exemple, le Ghana a obtenu du Forest Carbon Partnership Facility (FCPF), une enveloppe de 4,8 millions de dollars, pou avoir réduit de près de 972 000 tonnes ses émissions de CO 2 en 2019. Avant lui, le Mozambique avait bénéficié de 6,4 millions de dollars pour avoir réduit ses émissions de 1,28 million de tonnes de CO 2. La Banque mondiale indique que le pays lusophone pourrait encaisser 50 millions de dollars, en compensant 10 millions de tonnes d'émissions de CO 2 dans la province de Zambèze, d'ici à la fin de l'année prochaine. Tout cela sans oublier que les crédits carbone, grâce à leur certification internationale, apportent des bénéfices sociaux importants aux communautés locales, en plus de protéger la biodiversité naturelle de leurs sites. Il s'agit d'une condition obligatoire et extrêmement précieuse pour que les crédits puissent être émis et vendus sur le marché international, avec des revenus alloués aux domaines sociaux et environnementaux locaux. D'après un rapport du Sustainable Energy for All (SE4All), une initiative lancée en 2011 par l'ONU, les crédits-carbone représentent « une opportunité majeure pour accélérer le développement économique du continent et réduire simultanément les émissions de gaz à effet de serre ». (*) Journaliste spécialiste des questions de développement.
Le Mozambique et Iskandar Safa croisent le fer à l'ouverture du procès de la dette cachée
Alors que l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa est accusé de corruption d'agents publics, il dénonce une « machination politique » du président Filipe Nyusi, au premier jour du procès à Londres d'un scandale politico-financier qui secoue le Mozambique depuis une décennie.
Evasion fiscale : comment les enquêtes journalistiques ont changé la donne
Depuis dix ans, les travaux collaboratifs menés par des médias du monde entier ont permis de faire rentrer de l'argent dans la caisse des Etats victimes de cette pratique.
Dette : le Kenya paré pour revenir sur les marchés en 2024
Assainissement budgétaire, fin des subventions : le gouverneur de la Banque centrale du Kenya explique ses recettes pour retrouver le chemin des marchés internationaux.
« L'ensemble des économies d'Asie orientale risque d'être affecté à terme par les tensions entre Washington et Pékin »
Le chercheur Sébastien Lechevalier rapporte, dans sa chronique, une étude japonaise sur les conséquences, pour les entreprises d'Asie de l'Est, des mesures prises par Washington pour limiter les échanges avec la Chine.
Une crise de la dette inédite frappe les pays pauvres
Les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale se sont achevées, dimanche 15 octobre, à Marrakech. Les participants ont cherché des solutions pour que cette crise ne se transforme en crise de développement et creuse davantage le fossé Nord-Sud.
National resource mobilisation: ECA trains Mauritanian experts in collaboration with national tax authority
Language English Nouakchott, 13 October 2023 (ECA) The ECA Office for North Africa concluded today in Nouakchott a capacity building workshop on double tax treaty models. The training took place as part of ECA's ongoing collaboration with the Mauritanian Ministry of Finance Tax Authority (Direction Générale des Impôts). The initiative aimed to strengthen tax official's expertise in areas such as the UN tax treaty models, tax convention negotiations, double tax treaties and withholding tax systems.Share this:facebooktwitteremailprint
Le FMI et la Banque mondiale réclament plus de fonds pour lutter contre la pauvreté et pour le climat
« Aucune ingénierie financière créative ne compensera le fait que nous avons tout simplement besoin de plus de financements », a notamment plaidé le président de la Banque mondiale, Ajay Banga.
IMF should give poor countries $300bn a year to fight climate crisis, says Joseph Stiglitz
Developing nations need equivalent of US Inflation Reduction Act, says Nobel prize-winning economistPoor countries should be provided with $300bn (£246bn) a year from the International Monetary Fund to finance their fight against the climate crisis, the Nobel prize-winning economist Joseph Stiglitz has said.Speaking to the Guardian at the IMF's annual meeting in Marrakech, Stiglitz said developing nations needed their equivalent of the US Inflation Reduction Act a package of grants and subsidies designed to promote green growth and jobs. Continue reading...
'Corruption is not an African issue': bank chief says it's time to believe in the continent's future
In an exclusive interview, Akinwumi Adesina, head of the African Development Bank and 'optimist-in-chief', says the outlook is good for a continent with both the workers of the future and the best investment opportunitiesAfrica holds the future workforce for the ageing economies of the west, according to one of the continent's leading financial figures, who also said it was time to ditch the myths around corruption and risk.In an exclusive interview before this weekend's World Bank meetings in Morocco, Akinwumi Adesina said there was a resurgence of belief in Africa's economic prospects and attacked negative stereotyping, adding that there was "every reason to be optimistic". Continue reading...
En Afrique, les gouvernements tournent le dos aux subventions au carburant
Acculés par une conjoncture difficile, de nombreux pays du continent coupent dans les aides publiques aux produits pétroliers, au risque de mécontenter les populations.
African Ministers discuss comprehensive reform proposals for the IMF and the World Bank at the 2023 Annual Meetings
Language English Marrakech, 10 October 2023 African Ministers of Finance, Planning and Economic Development have called for key reforms of the Bretton Woods Institutions at the 2023 Annual Meetings of the World Bank Group and the International Monetary Fund. The call for reforms was made during a meeting of the Africa High-level Working Group on the Global Financial Architecture on the margins of the Annual Meetings in Marrakech, Morocco.Share this:facebooktwitteremailprint
Makhtar Diop : « L'IFC a doublé ses engagements au Sahel, malgré le contexte »
Le directeur général de la Société financière internationale aborde les réformes passées et en cours au sein de la filiale de la Banque mondiale. Il détaille également les investissements records réalisés par l'institution cette année.
Corruption au Togo : Vincent Bolloré demande à la Cour de cassation d'annuler toute la procédure
Le milliardaire français, mis en examen dans l'enquête sur l'attribution de la gestion du port de Lomé, risque un procès devant le tribunal correctionnel de Paris.
Severe debt burdens thwarting progress on climate and poverty, says World Bank
Bank's new president Ajay Banga urges faster action on providing debt relief but says there is no 'magic wand'Business live latest updatesReducing poverty and hitting global net zero goals are being hindered by the severe debt burdens on poor countries, the president of the World Bank has said, amid growing concern that high interest rates could cause dozens of countries to default.Ajay Banga, the new head of the Washington-based body, urged faster progress in providing debt relief but said there was no "magic wand" that could be waved to make the problem go away, at a press conference at the Bank's annual meeting in Marrakech. Continue reading...
« Se déconnecter du système du dollar signifie se déconnecter de tout ce que les Etats-Unis ont à offrir »
La politiste Carla Norrlöf liste, dans une tribune au « Monde », les raisons pour lesquelles une remise en cause de la domination du dollar dont l'hégémonie est un facteur de stabilité est peu probable.
Au Nigeria, un banquier d'affaires à la rescousse de la première économie d'Afrique
Un ancien président de la Citibank vient d'être nommé à la tête de la Banque centrale du Nigeria. Le pays subit une inflation à 25 % et voit sa monnaie s'effondrer.
Le FMI prévoit une reprise fragile dans une Afrique à deux vitesses
Le Fonds monétaire international table sur un rebond de la croissance à 4 % en 2024 dans les économies subsahariennes, mais les écarts se creusent entre les pays.
Le FMI et la Banque mondiale décideront-ils de fournir de l'argent moins cher à l'Afrique ?
À Marrakech, les économies les plus riches montreront si elles prennent au sérieux les effets dévastateurs de la crise climatique sur les pays en développement. Ou si elles veulent continuer à se replier sur elles-mêmes.
Selon le FMI, le reflux de l'inflation est plus lent que prévu
Dans ses dernières prévisions sur la conjoncture mondiale, publiées mardi 10 octobre, le Fonds monétaire international estime que la hausse des prix atteindra 5,9 % au dernier trimestre 2023.
Mauritania's Private Sector Gears Up for AfCFTA Rollout
Language English Nouakchott, 9 October 2023 (ECA) The ECA Office for North Africa will hold on 16-20 October in Nouakchott (Mauritania), in partnership with the Mauritanian Ministry of Trade, Industry, Handicraft and Tourism, the Islamic Trade Finance Corporation (ITFC) and the African Institute for Economic Development and Planning (IDEP), a training workshop on exports within the context of the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) for the benefit of the Mauritanian private sector.Share this:facebooktwitteremailprint
À Marrakech, FMI et Banque mondiale sous le regard de l'Afrique
Crise de la dette, réchauffement climatique, réduction trop lente de la pauvreté... Pour le rassemblement annuel des deux institutions internationales, le continent sera au coeur de nombreuses conversations.
Aux Etats-Unis, la bulle des renouvelables explose
Les taux élevés et l'inflation des coûts industriels font dérailler les plans des grands investissements « verts » aux Etats-Unis, en particulier dans l'éolien offshore. Les entreprises concernées américaines mais aussi européennes sont massacrées en Bourse.
La ruée des Belges dans les supermarchés français fragilise les distributeurs
Avec un taux d'inflation supérieur à ceux de leurs voisins européens et une forte hausse des prix dans l'alimentaire, les consommateurs belges n'ont jamais autant traversé la frontière pour aller faire leurs courses. Des enseignes belges affichent d'importantes pertes.
Les Africains s'inquiètent des répercussions de la taxe carbone européenne sur leur économie
L'UE a lancé un mécanisme qui, d'ici à 2026, renchérira le coût des importations de produits comme l'aluminium, le fer ou les engrais, dont certains pays du continent sont de grands producteurs.
Comment le FMI et la Banque mondiale ont viré de bord
Longtemps décrié pour ses politiques d'austérité imposées, le FMI offre désormais un nouveau visage, plus social. La Banque mondiale est également en passe d'adopter une feuille de route remaniée pour se concentrer sur la lutte contre le changement climatique.
'It's not done': IMF head warns of cost of final victory in struggle against inflation
Kristalina Georgieva discusses protracted high interest rates and first term dominated by two 'unthinkable' eventsThe head of the International Monetary Fund has warned that victory in the fight against inflation could spell trouble for financial markets by forcing central banks to keep interest rates high until 2025.In a Guardian interview before next week's IMF annual meeting in Marrakech, Kristalina Georgieva said there was a risk of borrowing costs staying high for a protracted period, with knock-on effects for asset prices. Continue reading...
Central banks 'risk global recession unless they relax 2% inflation targets'
Economic arm of UN says pro-growth stance needed, with interest rate rises increasing inequalityCentral banks risk tipping a stalling global economy into a full-blown recession unless they relax their 2% inflation targets and adopt a more pro-growth stance, the economic arm of the UN has warned.Pointing to evidence of a looming debt crisis in poor countries, the UN said the sharp rises in interest rates from the major central banks since 2021 had increased inequality and reduced investment but proved a blunt anti-inflation weapon. Continue reading...
Taux d'intérêt élevés : le grand rééquilibrage économique
Les taux d'intérêt augmentent de nouveau fortement. Les Etats européens empruntent au plus cher depuis douze ans, les défauts des entreprises sont en hausse et l'immobilier risque de dévisser.
Ambroise Fayolle (BEI) : « Abidjan sera notre deuxième pôle régional en Afrique »
Le vice-président de l'institution multilatérale, qui a fait escale à Madagascar en juillet durant son dernier roadshow sur le continent, rappelle la nécessité de soutenir des projets risqués, de l'électricité solaire à l'agroalimentaire.
Inflation, dette, emploi... Les cinq défis de l'Afrique en 2024, selon la Banque mondiale
Étouffée par les conséquences de la guerre en Ukraine, ébranlée par les suites de la pandémie, et victime collatérale du ralentissement de la Chine, l'économie africaine marque le pas, mais certaines poches de résilience émergent.
La Côte d'Ivoire sur le point d'obtenir 500 millions de dollars de la part du FMI
Ce premier déboursement fait partie d'un programme d'aide de 3,5 milliards de dollars qui s'étale sur quarante mois.
À Madagascar, l'économie toujours dans la tourmente
Catastrophes naturelles et sanitaires, hausse des importations, dépréciation de l'ariary... La Grande Île reste prise dans une spirale inflationniste et peine à renouer avec la croissance.
Aux Etats-Unis, crise obligataire sur fond d'inflation et de troubles politiques
A Wall Street, le cours des actions est sous pression. Le Dow Jones a effacé tous ses gains de l'année et les investisseurs craignent que la hausse des taux dont ils ne voient pas le terme plonge l'économie dans une crise financière et immobilière.
Au Gabon, Brice Oligui Nguema redonne vie à la controversée « task force dette »
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon qui a explosé en trois ans est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Face à l'inflation galopante au Nigeria, Bola Tinubu tente de calmer la colère
Hausse temporaire de salaire minimum, baisse des prix des transports publics... Le président nigérian a fait plusieurs annonces pour apaiser un front social au sein duquel la grogne ne cesse de monter.
La Chine de l'intérieur en pleine crise de l'immobilier : « Je ne sais pas comment on va faire »
A Xi'an, cité impériale de la province du Shaanxi, les effets de la crise immobilière se font également sentir et fragilisent de nombreuses personnes, au-delà des seuls salariés de ce secteur-clé de l'économie du pays.
Au Ghana, le président Nana Akufo-Addo contesté sur fond de fronde sociale grandissante
La croissance économique des années 2010 a depuis été rattrapée par l'inflation qui dépasse désormais 40 %.
IMF and ECA deliver lecture at UNZA on opportunities to move Zambia from Economic Stabilization to inclusive growth
Language English Lusaka, Zambia, 26 September 2023 The International Monetary Fund (IMF) and the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA), Sub regional Office for Southern Africa (SRO-SA), delivered a lecture to over 400 University of Zambia, department of economics students and lecturers on the policy measures that address not only economic problems but social issues to help Zambia tackle inequality and promote inclusive growth.Share this:facebooktwitteremailprint
Du Cameroun au Gabon, l'IFC mise sur Charlotte Ndaw Sako pour accélérer la diversification
La filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé coopte une nouvelle représentante pour l'Afrique centrale. L'économiste sénégalaise doit mettre en particulier l'accent sur la diversification des économies en misant sur l'agro-industrie.
L'industrie africaine, victime collatérale de la nouvelle taxe carbone de l'UE ?
Le mécanisme européen d'ajustement carbone aux frontières (MACF) entre en vigueur le 1er octobre. Les entreprises exportatrices de fer et d'acier, d'aluminium, d'engrais et de ciment vont devoir, à terme, payer une taxe supplémentaire. Explications.
Taux directeurs : pourquoi la BEAC opte pour le statu quo
En s'abstenant, le 25 septembre, de relever ses taux directeurs, la Banque des États de l'Afrique centrale maintient la capacité des pays à emprunter sur le marché monétaire.
À l'ONU comme à Ouagadougou, le débat sur le franc CFA réveillé
Le très remuant et controversé ministre burkinabè Bassolma Bazié a jeté un pavé dans la marre à la tribune des Nations unies en s'invitant dans le débat aussi bien économique que politique sur le franc CFA qu'il dénonce comme une monnaie coloniale.
Le Nigeria devient le deuxième utilisateur de cryptomonnaies au monde, selon une étude
Le bitcoin est vu comme un moyen de mettre son argent à l'abri pour de nombreux Nigérians. Le pays enregistre l'une des plus fortes progressions des douze derniers mois.
Les marchés financiers accordent leur confiance à la Banque arabe pour le développement économique en Afrique
LA TRIBUNE AFRIQUE - L'année 2022 a représenté une étape importante pour la BADEA dont le capital est passé de 4.2 milliards de dollars à 20 milliards de dollars, enregistrant une hausse de 376 %. À quoi servira prioritairement cette augmentation substantielle de capital ? Sidi Ould Tah : La BADEA fêtera ses 50 ans l'année prochaine. Aujourd'hui, elle prend son rythme de croisière. En 2022, les actionnaires de la BADEA ont pris la décision d'augmenter leur capital de manière significative et cela traduit leur confiance vis-à-vis de la capacité de la banque, à développer des partenariats avec les pays africains. Cette augmentation de capital intervient au moment où la BADEA franchit une nouvelle étape. Le 18 février, à l'occasion de son 48e anniversaire, la banque s'est vue attribuer la note de AA2 par l'agence de notation américaine Moody's. En octobre, Standard & Poors lui a emboité le pas, en lui accordant la note AA. Enfin, le 17 août dernier, la JCR, l'agence de notation japonaise, a attribué un triple A à la BADEA. Ces signes positifs vont nous permettre de démultiplier nos projets sur le continent africain. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique s'apprête à lancer son premier emprunt obligataire. Pourquoi avoir choisi de réaliser cette opération en euros ? Nous avons choisi l'euro, car nous sommes présents dans 14 pays francophones d'Afrique. Les 8 pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine et les 6 pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale partagent la même monnaie, le franc CFA, qui dispose d'une parité fixe avec l'euro. Pour des raisons de commodités et de compétitivité, il était important pour la banque de déployer des ressources en euros, afin de limiter les risques de change. Quels sont les projets liés au climat sur lesquels la BADEA travaille actuellement ? C'est une question sur laquelle nous sommes mobilisés depuis plusieurs années. Aujourd'hui se pose la question des fonds disponibles, qui sont essentiellement orientés vers les mesures d'atténuation des effets de gaz à effet de serre (GES), alors que l'adaptation climatique suppose aussi des ressources importantes. Les 11 institutions du groupe de coordination arabe, dont la BADEA, se sont engagées lors de la COP de Sharm-el-Sheikh, à mobiliser 24 milliards de dollars, pour le climat. La BADEA continuera à financer des projets d'adaptation climatique. Nous avons récemment signé un financement de 50 millions de dollars au Bénin (prêt souverain), dans le secteur agricole, qui s'intéresse à toute la chaîne de valeur. Ce financement s'inscrit dans le cadre de la réalisation du projet d'aménagement des terres agricoles et d'adaptation au changement climatique dans la vallée du Mono. Grâce à la mise en place de réseaux d'irrigation durables sur 1.500 hectares, ce projet améliorera l'approvisionnement alimentaire, remédiera aux impacts négatifs du changement climatique sur l'agriculture et augmentera la productivité du riz jusqu'à 133 % (...). Nous allons également financer de vastes projets de développement des mangroves. Dernièrement, nous avons financé un projet-pilote de reforestation d'un million d'arbres en Gambie, qui implique les jeunes et les femmes, en particulier. Nous collaborons aussi avec l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour déployer ce type de projet à l'échelle régionale. Avec cette organisation qui regroupe le Sénégal, la Guinée, le Mali et la Mauritanie, nous travaillons sur une initiative qui permettra de planter, à terme, 1 milliard d'arbres dans la région. Que recouvre le multiplicateur BADEA, votre nouvel outil de finance-climat ? Il s'agit d'un mécanisme innovant. Lorsqu'un philanthrope finance un projet en Afrique à hauteur de 10 millions de dollars, la BADEA pourra lever quelques centaines de millions de dollars sur les marchés financiers grâce à ce multiplicateur. Les 10 millions initiaux serviront uniquement au paiement du service de la dette. L'emprunteur ne paiera pas d'intérêt et le pays et/ou la région bénéficiaire, ne disposera plus seulement des 10 millions de dollars, mais de plusieurs centaines de millions de dollars, grâce aux garanties que nous proposerons. Nous sommes en discussion avancée avec plusieurs philanthropes. Ce modèle permettra de maximiser les efforts financiers de chaque partie et de mobiliser des ressources significatives. Cette initiative est possible aujourd'hui grâce à la confiance que la BADEA a acquise sur les marchés financiers internationaux. Nous devrions être en mesure de proposer ce nouveau modèle de financement lors de la COP28 de Dubaï. Alors que le continent africain n'est responsable que de 4 % des émissions de GES à l'échelle mondiale, il subit de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique. Comment renoncer aux énergies fossiles lorsqu'un Africain sur deux n'a toujours pas accès à l'électricité ? La BADEA est mobilisée avec plusieurs partenaires tels que l'African Finance Corporation (AFC), la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies ou Afreximbank, pour trouver des solutions durables. Nous développons des batteries électriques en République démocratique du Congo et en Zambie, avant de passer à la production de véhicules électriques africains. Nous avons financé l'étude de faisabilité et nous travaillons sur un projet-pilote. Cela étant, l'accès à l'électricité reste très faible. Dans certains pays, il est inférieur à 10 %. Dès lors, comment expliquer à ces populations que les seules options pour accéder à l'électricité reposent sur le déploiement de panneaux solaires ou d'éoliennes ? Il faut être réaliste, d'autant que dans certaines géographies, les conditions météorologiques n'y sont pas favorables. La transition doit être juste, équitable et doit prendre en compte les réalités de chaque pays. Il nous faut trouver un équilibre entre la réduction des GES et les réalités locales. La Banque africaine de développement estime que les besoins de financement pour les infrastructures africaines sont compris entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Or, le déficit de financement oscille entre 68 milliards et 108 milliards de dollars. Quelle est la stratégie de la BADEA pour pallier cet écueil infrastructurel ? Le défi est beaucoup plus grand que ce que les banques et les institutions financières peuvent mobiliser. Néanmoins, ces banques disposent d'une capacité de mobilisation des ressources considérables et sont en mesure de générer un effet de levier pour impliquer le secteur privé dans le financement infrastructurel du continent. Il faut investir des milliards de dollars dans ces projets qui dépendent largement des assurances garantissant le remboursement des prêts adossés à ces actifs. Notre rôle, en parallèle aux fonds investis dans ces projets, est de mobiliser le secteur privé et le marché des capitaux. Au niveau de la « Stratégie BADEA 2030 », nous avons engagé une réflexion pour inciter les investisseurs arabes à mettre de l'equity et à mobiliser les ressources du marché. Plusieurs pourparlers sont engagés auprès d'acteurs privés, mais aussi gouvernementaux. Nous pensons opérationnaliser cette approche dans les 3 prochaines années. Au Niger, la BADEA, avec le fonds saoudien de développement, le fonds de l'OPEP et la Banque islamique de développement, a investi 200 millions de dollars pour construire des écoles et des internats pour filles. Où en est ce projet après le coup d'État du 26 juillet ? Dans son plan national de développement, le président Bazoum avait fait de la construction d'écoles modernes et d'internats sécurisés pour les filles une priorité, car plusieurs incendies avaient réduit les paillotes qui abritaient les salles de cours en cendres, faisant de nombreuses victimes (Le Niger comptait environ 36 000 classes en paillotes en avril 2022, selon les autorités nigériennes). Les financements ont été approuvés et la phase d'opérationnalisation commencera dès que la crise sera réglée. C'est également une crise politique majeure qui secoue le Soudan, qui vous a conduit à déménager... Effectivement, nous avons déplacé temporairement notre siège de Khartoum à Riyad, suite aux événements malheureux qui secouent le Soudan. C'est un signe de solidarité et de soutien de l'Arabie Saoudite qui accueillera par ailleurs, un Sommet Afrique-Monde arabe d'ici la fin de l'année. Ce sera un rendez-vous important auquel la BADEA s'associera. Depuis trois ans, la BADEA a lancé une initiative pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Où en est cette initiative ? Les PME représentent l'un des axes majeurs de notre stratégie. Nous avons constaté que nombre d'acteurs cherchent à soutenir les PME africaines, mais que celles-ci ne reçoivent pas suffisamment d'appui. Ces entreprises n'ont pas toujours la capacité d'élaborer un business plan ou de fournir des bilans certifiés. Nous les accompagnons en matière de renforcement des capacités. Parallèlement, les PME ne disposent pas toujours des garanties requises par les banques. Nous collaborons donc avec l'Africa Guarantee Fund, le Fonds de solidarité africaine , l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique et le Fonds africain de garantie et de coopération économique pour y remédier (...) La réglementation ou la fiscalité peuvent aussi représenter un frein. Nous avons besoin des banques commerciales à travers lesquelles les flux de financement sont analysés, mais aussi des banques de développement, des acteurs logistiques, des canaux de commercialisation... Nous avons opté pour une approche holistique qui permet de réunir tous les acteurs. La plateforme sera lancée l'an prochain. Nous nous préparons actuellement avec l'agence de développement de l'Union africaine, un projet-pilote qui concerne 1 million de TPE et de PME africaines.
Côte d'Ivoire, Sénégal... Qui bénéficiera des 91 milliards de F CFA de la BOAD ?
Le conseil d'administration de la banque de développement présidée par Serge Ekué a autorisé le financement de cinq nouvelles opérations. Revue de détails.
Pour amorcer la réussite de l'Afrique subsaharienne, il faut un programme d'industrialisation de 1 000 milliards d'euros en 20 ans
J'écrivais en 2020 dans La Tribune Afrique : « Afrique subsaharienne : le capitalisme pourrait réussir là où l'aide publique au développement (APD) échoue depuis 60 ans ». Aussi, la création d'un fonds d'investissement, outil de financement et de mise en oeuvre du programme, doté de 1.000 milliards d'euros en 20 ans, abondé par la France, l'UE et des institutions financières, permettra de mener à bien le premier projet volontaire et crédible pour l'industrialisation et le développement de l'Afrique subsaharienne. La répartition, bien que variable, des besoins en financement sur 20 ans se présenterait ainsi : 300 milliards d'euros pour financer la création de 100 zones d'activités industrielles et commerciales modernes de différentes tailles, évolutives et sécurisées, reparties dans une quarantaine de pays dont les occupants, entreprises étrangères ou locales s'acquitteront ensuite des loyers et services auprès du fonds de gestion. Afin de créer des lieux de vie, autonomes et moins énergivores, des activités agricoles dans des périmètres de seulement quelques dizaines de kilomètres complèteront ces écosystèmes. 400 milliards seront consacrés à des prêts aux entreprises locales et étrangères ainsi qu'à des participations dans des projets à haut potentiel. Il nous faudra néanmoins, adosser le fonds à des investissements extérieurs et mécanismes de compensation pour satisfaire à des impératifs de rentabilité et de stabilité. 300 milliards d'euros pour ériger 100 villes nouvelles écologiques, à distances raisonnables des 100 zones d'activités industrielles et commerciales. Elles accueilleront à terme, 150/200 millions d'habitants dont familles de travailleurs qui bénéficieront d'infrastructures énergétiques, transport, éducation, santé, etc. L'une des activités déterminantes de notre cabinet de stratégie et de conduite du « Programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans », consistera à aller nous-mêmes démarcher et convaincre en France et à travers le monde, schémas de process de production à la main et projections financières à l'appui, les plus grandes entreprises qui produisent aujourd'hui surtout en Chine, d'inclure l'Afrique subsaharienne dans leurs étapes de chaînes de valeur mondiales (CVM). Le développement d'activités industrielles et commerciales qui seront de moins en moins informelles offrira de nouvelles ressources fiscales. La capacité d'un État à lever de l'impôt est l'un des critères sur lesquels s'appuient les institutions financières. Aussi, les États pourront emprunter aux banques, au fil du développement, pour racheter des infrastructures ou investir aux côtés de notre fonds. Le programme pourrait faire économiser à la France, plus de 1 500 milliards d'euros en 20 ans Il est peu certain que la France ait le choix. Son destin et celui de pays d'Afrique francophone sont liés. Sans industrialisation ni développement de la région et sous le poids de la démographie subsaharienne, une immigration exponentielle qui fuira l'extrême pauvreté et la faim, submergera l'hexagone et fera voler en éclats son modèle social. Ma tribune dans Le Figaro prévenait : « Si l'Europe n'aide pas l'Afrique subsaharienne à s'industrialiser, l'immigration explosera ». L'APD française approche 16 milliards d'euros pour le monde en 2022 et dépassera, avec l'objectif de 0.7 % du PIB, 20 milliards en 2025. Elle doublera ou triplera si un chaos humanitaire touchant 1 milliard d'Africains se produit lors de la prochaine décennie. Aussi, notre programme pourrait faire économiser à la France, si l'on compte les éventuels coûts liés à aux phénomènes, connexes, directs ou indirects ainsi que l'économie générée par l'abandon progressif de la politique d'Aide publique au développement, plus de 1 500 milliards d'euros en 20 ans. Pourquoi l'UE et des institutions financières accepteront aussi d'abonder notre fonds Certes, le besoin total en financement de 1.000 milliards d'euros en 20 ans peut sembler considérable. Il faut cependant considérer que le projet concerne une quarantaine de pays et profitera aussi à l'ensemble du continent africain. Lorsque l'on compare cet investissement mondial annuel de 50 milliards d'euros au montant de 2.400 milliards de dollars par an préconisé par la COP 27 pour aider les pays du Sud et « changer le climat » soit près de 50 fois plus élevé ou aux 27.000 milliards d'euros d'ici 2030 réclamés par l'ONG Oxfam, il apparait évident que les investisseurs, pays développés et institutions multilatérales, visés pour mettre la main à la poche, devraient préférer investir dans notre programme transparent et sérieux dont le fonds d'investissement servira en plus à terme, une rémunération des capitaux investis. L'UE dépense 80 milliards d'euros d'APD en 2023, mais la méthode semble désordonnée. En 2016, Bruxelles avait envisagé un financement de 1.000 milliards d'euros, mais faute de plan structuré, avait dû renoncer. Des marchés financiers qui peinent, dans un environnement instable, parfois à trouver des placements pour abriter les milliers de milliards d'euros qui leur sont confiés, complèteront les apports. Au moment où chaque investissement doit se parer de RSE et d'inclusivité, un programme de développement et son fonds d'investissement, susceptibles de sauver à terme, de la malnutrition, du chaos humanitaire et de la mort, plusieurs centaines de millions d'Africains, mais dont la méthodologie d'investissement serait conforme aux exigences de sécurité et de rémunération des capitaux, séduiront la finance internationale. L'enjeu géopolitique et géostratégique n'échappera pas non plus au gouvernement américain qui craint la montée en puissance de la Chine et sa mainmise sur les terres rares du numérique. Le volet Africa Atlantic Axis ouvrira une nouvelle voie. De même, on voit mal comment, à moins de vouloir maintenir l'Afrique subsaharienne dans sa situation pour des raisons idéologiques, l'ONU et la Banque mondiale, l'UA, la BAD et autres institutions, pourraient refuser d'adhérer à l'unique plan concret et d'envergure depuis 60 ans, de nature à réduire l'extrême pauvreté et la faim dans la région subsaharienne. Mais sans protection des sites industriels et des personnels ainsi que de leurs familles, capitaux et entreprises n'afflueraient pas. Le volet sécurité occupe donc une place conséquente. Les pays africains signataires fourniront des effectifs. Leur formation et rémunération sont budgétées dans le programme. La construction confiée à des entreprises expertes qui préserveront au mieux la faune et la flore Des entreprises expertes en environnement apporteront leur excellence dans ce projet innovant qui placera la préservation de la faune et de la flore au premier rang de ses préoccupations. La pollution de l'air élevée dans les villes africaines est la deuxième cause de décès prématuré après la malnutrition. Aussi nous demanderons à de grands groupes automobiles de construire, en partenariat avec de nouvelles entreprises locales qui créeront de nombreux emplois, des modèles de bus et de voitures, abordables, adaptés et peu consommateurs en carburants, hybrides et électriques. Ils remplaceraient progressivement une flotte aux émanations mortelles. L'industrialisation africaine et de nouveaux échanges pourraient permettre de redynamiser l'économie de la France et d'autres pays en panne de croissance. Une jeunesse africaine entreprenante vivant en Afrique et une diaspora souvent diplômée et attachée à sa double culture, déçues par les politiques passées, manifestent un intérêt croissant à l'égard de notre « programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans ». Un large plébiscite de celui-ci facilitera sa réalisation. Car il nous faut ensemble, tenter de faire mentir des prévisions de concentration en Afrique subsaharienne, de 90 % de l'extrême pauvreté mondiale en 2030 dans un contexte démographique de doublement de population et de possible chaos humanitaire sans précèdent. L'Afrique subsaharienne dispose de la possibilité et du pouvoir de s'offrir un nouveau destin. * Consultant et entrepreneur, Francis Journot dirige le programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans ou Plan de régionalisation UE-Afrique ainsi qu'Africa Atlantic Axis. Il est aussi l'initiateur du projet International Convention for a Global Minimum Wage.
« La guerre des subventions entre Américains, Chinois et Européens ne fait pas l'affaire du Sud »
Si, depuis les années 2000, la fraction de la population mondiale vivant dans l'extrême pauvreté n'a cessé de diminuer, l'écart pourrait se creuser à nouveau entre le Nord (Chine comprise) et le Sud, explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».
Mossadeck Bally (Azalaï) : « Le Mali est toujours boycotté sur le plan financier »
Le fondateur du groupe hôtelier Azalaï, également à la tête du patronat malien et membre de la délégation envoyée à New York par Bamako à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations Unies, s'est entretenu avec Jeune Afrique sur la situation économique de son pays, quinze mois après la levée des sanctions de la Cedeao et de l'Uemoa.
Paula Santos Da Costa, la « gendarme » de la BAD
Cette juriste bissau-guinéenne est l'une des chevilles ouvrières de la politique anticorruption de la Banque africaine de développement. En dépit de grandes ambitions, son efficacité en matière d'éthique et de lutte contre les fraudes fait débat.
Germany will suffer worst from world economic slowdown, says OECD
Higher interest rates and weaker trade, as well as sluggish growth in China, likely to hit big economiesBusiness live latest updatesGermany is expected to experience the heaviest blow from a slowdown in the world economy driven by higher interest rates and weaker global trade, the Organisation for Economic Co-operation and Development has warned.In downbeat forecasts for the world economy, the Paris-based organisation said Europe's largest economy was likely to be the only G20 country apart from Argentina to shrink this year during a wider international slowdown. Continue reading...
Stakeholders hail UN Secretary General's report as a "one-time chance" to unite and change international tax cooperation structures
Language English Addis Ababa, 18 September 2023 - The UN Economic Commission for Africa (ECA) and the South Center held a virtual event on September 12 to inform member states of the G77 and China about the critical issues in the ongoing discussions related to the reform of international tax cooperation. A total of 92 delegates from Africa, Asia, and Latin America, attended the briefing.Share this:facebooktwitteremailprint
La croissance mondiale continue de ralentir selon l'OCDE
En 2023, la croissance du PIB mondial devrait être de 3 %, après 3,3 % en 2022, estiment les experts de l'OCDE. La persistance de l'inflation et le durcissement des politiques monétaires devraient encore peser en 2024 : la croissance serait limitée à 2,7 %.
Beware sharper economic slowdown and tougher inflation, warns adviser to central banks
Bank of International Settlements said markets risk ignoring aftershocks from inflation such as insolvencies and property price fallsBusiness live latest updatesFinancial markets should be wary of stubborn inflation and a sharper economic slowdown next year than forecasters predict, the Swiss-based adviser to central banks has warned.The Bank of International Settlements said exuberant stock markets were at risk of ignoring the negative aftershocks from persistent inflation, which could trigger a wave of insolvencies and a steep fall in property prices. Continue reading...
Finance verte: l'union fera-t-elle la force des banques de développement africaines et sud-américaines ?
« Traditionnellement, pour financer le développement, il nous fallait recourir aux prêts ou aux dons, mais depuis quelques années, les dons se sont réduits comme peau de chagrin. De plus, avec des taux d'intérêt compris entre 7 % et 12 % pour les économies émergentes, la capacité à lever des fonds s'est complexifiée », explique Alain Tchibozo, économiste en chef de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Pourtant, les besoins en financement nécessaires à la transition et à l'adaptation climatique explosent. Selon un rapport d'experts publié le 8 novembre dernier, lors de la COP27 de Charm-el-Sheikh, les pays en développement devraient mobiliser 2 000 milliards de dollars chaque année, pendant dix ans pour faire face au changement climatique. Le rapport précise que 50 % de ce montant devra faire l'objet de financements extérieurs. Avec une empreinte carbone d'environ 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES), des ressources fossiles stratégiques, mais incompatibles avec la trajectoire « 0 carbone » adoptée par les institutions multilatérales, et face à des taux d'intérêt qui s'envolent, les relations se crispent entre le Nord et le Sud. Échaudées par des engagements qui se font attendre (100 milliards de dollars par an promis par les pays du Nord aux pays du Sud pour soutenir leur transition et leur adaptation climatique), nombre d'économies émergentes rechignent à suivre les directives des institutions de Bretton Woods, d'autant que de nouvelles options pour financer leur développement respectif sont désormais disponibles... « La Chine qui ne demande aucune contrepartie climatique finance à elle seule, 25 % du développement en Afrique. Aujourd'hui, le continent africain qui a le choix de ses partenaires ouvre ses portes à de nouveaux acteurs, qu'ils viennent des pays du Golfe persique, d'Asie ou d'Amérique latine », rappelle Alain Tchibozo. Les efforts financiers des BDP en nette progression Les banques publiques de développement (BDP) représentent 23 000 milliards de dollars d'actifs et 2 500 milliards de dollars d'investissements annuels, selon l'AFD. « En 2022, les membres de l'International Development Finance Club (IDFC, NDLR), une initiative qui réunit les 27 plus importantes banques de développement mondiales, ont enregistré 288 milliards de dollars d'engagements totaux en matière de finance verte, soit une augmentation de 29 % par rapport à 2021 », se félicite Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement (AFD), qui est aussi le président de l'IDFC. Cependant, en dépit d'une mobilisation de tous les acteurs (BDP, État, secteur privé, organisations de la société civile, banques ou philanthropes), il ne reste plus que sept ans avant l'échéance fixée par les Nations unies pour atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) identifiés en 2015. Or, seulement « 15 % des objectifs de développement durable ont été atteints », alertait Claudia Ibarguen de l'Organisation internationale du travail (ILO), depuis Carthagène des Indes. Selon un récent rapport des Nations unies, pour près de la moitié des ODD, « les résultats sont faibles ou insuffisants pour être à l'heure (en 2030, NDLR) et 30 % stagnent ou reculent » (L'état des lieux de l'achèvement des objectifs de développement durable, juillet 2023). Les experts du GIEC, tout comme le secrétaire général des Nations unies, multiplient les appels de détresse. « Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face », avertissait Antonio Guterres, le 6 septembre, dans la foulée de la publication d'un rapport de l'observatoire européen Copernicus révélant que l'été 2023 avait enregistré les températures les plus chaudes jamais observées (+ 0,66°C au-dessus de la moyenne). Pour le Secrétaire général des Nations Unies, « l'effondrement (climatique) a commencé ». Kenya-Colombie : la rentrée climatique s'écrit au Sud Après Paris, Rome et Abidjan, le FiCS prenait ses quartiers à Carthagène des Indes en Colombie (4-6 septembre). Cette année, le grand rendez-vous des BPD était organisé par l'Agence française de développement, la Banque européenne d'investissement (BEI) et les banques de développement sud-américaines et caribéennes (BID, Bancoldex, CAF,...). Au même moment au Kenya, le président Ruto recevait une vingtaine de chefs d'État et de gouvernements africains qui, dans leur déclaration finale, appelaient la communauté internationale à soutenir leurs efforts pour « augmenter la capacité de production d'EnR de l'Afrique de 56 gigawatts en 2022, à au moins 300 gigawatts d'ici 2030 », via une nouvelle architecture financière adaptée au continent, intégrant la restructuration et l'allégement de la dette. Ce premier sommet africain pour le climat s'est achevé sur 23 milliards de dollars de promesse d'investissements. À Carthagène des Indes, les représentants des BDP se penchaient simultanément sur les différents mécanismes permettant de financer les grands projets de transition. Entre Global Green Bond Initiative et Sustainable Green Bonds, le lancement d'une plateforme commune aux BDP (pour optimiser la data) et la création d'un laboratoire d'innovation financière,ont été annoncés. Toutes les pistes de finance innovante ont été passées au crible par les experts des 530 banques de développement qui avaient fait le déplacement en Colombie. L'appel à contribution du secteur privé n'a pas manqué de faire réagir le président colombien. Gustavo Petro. « Pendant ce type de sommets, le secteur privé est présenté comme une solution. Or, le profit ne peut pas être le moteur de la solution à la crise climatique, car c'est le marché qui a créé la crise climatique », a-t-il asséné, en clôture de l'évènement. Afrique-Amérique latine : 50 nuances de vert « En dépit de réalités différentes, l'Afrique et l'Amérique latine partagent plusieurs défis climatiques en commun. En Colombie comme en Afrique du Sud, le budget de l'État reste très dépendant des énergies fossiles, par exemple. La Colombie dispose de ressource en pétrole et l'Afrique du Sud de charbon », explique Thomas Melonio, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche de l'Agence française de développement. « Ces pays savent qu'ils n'ont pas d'autre choix que de s'engager sur la voie de la transition climatique, car ils sont déjà - et seront de plus en plus - exposés à une baisse tendancielle de la demande en hydrocarbures, liée aux engagements climatiques de leurs clients traditionnels », poursuit-il. Entre urgence du développement et menace climatique, les pays émergents recherchent un « juste milieu ». « Il nous faut avancer sur le chemin du mix énergétique, en prenant en compte les réalités de chaque pays, sans étrangler financièrement les économies les plus fragiles », prévient l'économiste Alain Tchibozo. Face à la pression climatique, les dirigeants africains réunis à Nairobi se sont mis d'accord pour parler d'une seule voix lors de la prochaine COP pour le climat. À Carthagène des Indes, les experts restent dubitatifs. « En matière climatique, chacun a ses priorités. Les regards sont forcément différents entre les pays qui possèdent du gaz et du pétrole et ceux qui n'en ont pas. Le consensus est difficile à atteindre. Parler d'une seule voix africaine me semble illusoire alors parler au nom du " Sud " ne me semble pas réaliste », confie un expert en finance climat, sous couvert d'anonymat. Pour Thomas Melonio, il existe néanmoins des points de convergence climatique assez clairs entre acteurs africains et latino-américains, comme « la demande d'une réforme du système financier international » ou « l'accès à des taux réduits pour financer leur transition et leur adaptation climatiques ». Tandis que de nouveaux ponts se créent entre les pays du Sud, la fragilité du multilatéralisme depuis la pandémie de 2020 menace l'agenda climatique. « Lors de l'adoption de l'Accord de Paris en 2015, l'esprit de coopération entre les acteurs était bien plus fort qu'aujourd'hui où les pressions souverainistes compliquent les négociations », observe Thomas Melonio de l'Agence française de développement. La Barbade : poisson-pilote de l'offensive caribéenne en Afrique ? Crise du multilatéralisme ou glissement des alliances géostratégiques ? Force est de constater que les relations entre les pays de la zone Caraïbes et l'Afrique sont en train de prendre un tour nouveau. En août dernier, le Kenya faisait savoir qu'il étudiait la faisabilité de conduire une force multinationale en Haïti pour démanteler les gangs. En 2022, la Barbade accueillait le 1er Forum Afrique-Caraïbes sur le commerce et l'investissement (#Actif2022). Cet évènement avait réuni près de 1 550 délégués venus de 93 pays pour renforcer les liens entre les espaces africains et caribéens. Les 30 et 31 octobre, la Guyane accueillera la 2e édition du forum des affaires. En 2020, les exportations de la zone Caraïbes (CARICOM) vers l'Afrique plafonnaient à 800 millions de dollars (soit 4,4 % des 18,8 milliards de dollars d'exportations caribéennes), alors que les importations africaines ne représentaient que 603 millions sur un total de 33 milliards de dollars. La marge de progression des pays caribéens est donc considérable sur un marché commun africain qui représente 1.4 milliard de consommateurs (ZLECAf). Pour renforcer leurs échanges avec l'Afrique, les pays caribéens pourront désormais s'appuyer sur la Banque africaine de l'import-export (Afreximbank) qui a ouvert son premier bureau régional à Bridgetown (Barbade), le 4 août dernier. « Nous partageons des racines communes avec l'Afrique et nous devons faire face à des défis communs comme le climat », explique Ryan R. Straughn, ministre de l'Économie et des finances de la Barbade. « Nous développons des programmes pour renforcer nos échanges avec le Kenya et le Ghana (...) Nous travaillons sur notre politique de visas pour réduire les contraintes de circulation et pour favoriser les échanges touristiques avec l'Afrique », poursuit-il. « En 2022, lors du Forum Afrique-Caraïbes sur le commerce et l'investissement, la plupart des participants étaient obligés de transiter par Londres ou par New York pour arriver jusqu'à la Barbade, car nous n'avons pas de connexions directes avec l'Afrique. Cela n'a pas de sens ! Pour renforcer nos liens, il faut avant tout renforcer nos connectivités », ajoute-t-il, non sans préciser que les « discussions avec des compagnies comme Rwand'Air et Ethiopian Airlines, ont déjà commencé ».
Les dettes souveraines africaines sont-elles devenues insoutenables ?
Les dettes souveraines peuvent être un levier puissant pour le développement économique, à condition qu'elles soient utilisées à bon escient. Comment les pays africains parviennent-ils à convaincre les créanciers ? Explications.
« L'Afrique est à un point de bascule » (Axel Racowski, conseiller financier auprès des gouvernements africains)
« Rien ne me prédisposait à travailler un jour dans la finance internationale. Ma mère est artiste-peintre et mon père galeriste », explique Axel Racowski, qui rêvait de devenir haut fonctionnaire. Enfant, il grandit en région parisienne et multiplie les voyages au long cours avec ses parents. « Mon premier souvenir d'Afrique remonte à mes six ou sept ans, au Sénégal. J'y suis ensuite retourné à de nombreuses reprises, jusqu'en 2012 où j'ai passé deux mois au Burkina Faso, pendant lesquels je partageais mon temps entre la création d'un institut de microfinance pour le compte d'une ONG, et l'enseignement dans une école primaire (...) L'Afrique est une histoire de famille, car ma mère y a passé les 15 premières années de sa vie : du Kenya à la Tanzanie, en passant par le Cameroun et la Côte d'Ivoire. L'Afrique a toujours était présente dans ma vie » explique-t-il. Pour satisfaire son insatiable curiosité, Axel décide d'intégrer une classe préparatoire hypokhâgne-khâgne lettres et sciences sociales, après l'obtention d'un baccalauréat scientifique, dans l'optique de préparer les concours administratifs. Il intègre ensuite l'École normale supérieure de Paris-Saclay (ex-Cachan) et l'ESSEC où il se spécialise en finance, en négociant un parcours sur mesure avec les deux établissements. Pendant son cursus, il part pour la New York University (NYU), suit des cours à la Stern Business School et goûte aux joies de l'expatriation. Des États-Unis, il retiendra « une énergie et un dynamisme entrepreneurial sans pareil », mais aussi une hyper-spécialisation de l'enseignement des sciences économiques virant quelquefois à la « mono-disciplinarité » qui vient heurter sa faim d'éclectisme. De la haute administration à la banque d'affaires « À mon retour des États-Unis, pour valider mon parcours à l'ENS, il me fallait suivre une dernière année dans une école d'application et j'ai choisi Sciences Po Paris pour préparer le concours de l'École nationale d'administration », explique Axel Racowski. Il réalise ensuite deux stages pour parachever ses cursus : le premier au ministère de l'Économie et des Finances au sein de la Direction générale du Trésor où il observe un « engagement de tous les instants, loin des stéréotypes liés au fonctionnariat » ; le second se fera au sein de la banque Rothschild & Co. C'est le déclic. À l'issue de son stage, il se voit proposer un poste au sein du tout nouveau département de la banque d'affaires consacré au conseil aux gouvernements. « Ce poste correspondait en tous points à mes attentes, car il croisait des dimensions variées, économiques, financières, en lien avec les affaires publiques, dans les pays émergents ». Il renonce alors à ses ambitions dans la haute administration française. Pourvu à l'origine de quelques collaborateurs seulement, le département de conseil aux gouvernements de Rothschild & Co en compte désormais plus d'une vingtaine et Axel occupe, à l'âge de 32 ans, le poste de directeur adjoint. Basé à Paris, il multiplie les déplacements sur le continent africain. Entre la gestion des dettes publiques, l'accompagnement dans des levées de fonds, le financement de plans de développement nationaux ou encore la monétisation d'actifs publics, le quotidien d'Axel Racowski est aussi stratégique qu'hétéroclite. Transmettre en recontextualisant l'économie « Je suis intéressé par le fait de partager mon expérience avec d'autres jeunes professionnels venus d'horizons différents. Il est essentiel de croiser les perspectives pour faire émerger de nouvelles solutions à l'heure où l'Afrique est à un point de bascule lié à son développement économique, à ses enjeux climatiques et démographiques. Il existe aujourd'hui une nouvelle génération porteuse d'innovations et de solutions en Afrique et je suis ravi de pouvoir échanger avec eux dans le cadre de la French African Foundation », explique ce Young leader de la promotion 2023. Parallèlement à ses fonctions au sein de la banque Rothschild & Co, le jeune homme enseigne depuis 5 ans à Sciences Po Paris sur les questions liées au financement de l'État dans les économies émergentes afin de transmettre ses connaissances aux plus jeunes. « L'économie doit être recontextualisée. Aujourd'hui, trop souvent, son enseignement est très théorique, quantitatif et déconnecté des réalités de marché. Associer économie et finance internationale permet d'avoir une meilleure lecture des conjonctures, et de mieux saisir les enjeux actuels du monde contemporain », analyse Axel Racowski dont le leitmotiv repose sur la création de ponts entre chaque discipline. « L'Afrique est à un moment charnière de son histoire récente et se trouve aujourd'hui confrontée à un paradoxe ». En effet, alors que les besoins de financement des États africains sont considérables, « tirés par une demande sociale légitime, les sources de financement sont de plus en plus limitées : l'aide publique au développement stagne et les marchés internationaux de capitaux sont en grande partie fermés depuis le début du conflit ukrainien. Les finances publiques de nombre de ces États se retrouvent exsangues et il est aujourd'hui plus que jamais nécessaire de trouver des solutions innovantes pour satisfaire des besoins croissants », explique Axel Racowski qui mise notamment sur la finance durable pour accompagner l'émergence du continent.
Royaume-Uni : le Brexit, une « crevaison lente » et limitée pour l'économie
La révision des statistiques économiques britanniques décrit un pays en croissance faible, certes touché par la sortie du marché unique européen, mais loin de l'écroulement.
Key 'Bidenomics' architect calls for spending 'race to the top' on green tech
Biden adviser Heather Boushey urges UK and Europe to increase climate friendly investment to reboot growthGovernments around the world must drastically increase public investment in green technologies to combat global heating and drive sustainable economic growth, a top adviser to President Joe Biden has said.Heather Boushey, a member of the White House council of economic advisers, said countries including the UK needed to ramp up green investment to reboot economic growth, boost energy security, and protect against future inflation shocks. Continue reading...
Global inflation fears as oil price rises towards $100 a barrel
Rise of 30% since June follows increasing demand in China and production cuts by Russia and Saudi ArabiaOil prices are on track to reach $100 a barrel this month for the first time in 2023 after surging by almost 30% since June, after Russian and Saudi Arabian production cuts and rising demand from China.Brent crude, the oil price benchmark, rose to a 10-month high last week of almost $94 a barrel, up from $72 a barrel at its lowest point in June heading for its biggest quarterly increase since Russia's invasion of Ukraine. Continue reading...
Quinze ans après la chute de Lehman Brothers, la finance mondiale n'a pas renoncé aux excès
Depuis la faillite de la banque américaine, le 15 septembre 2008, qui plongea la planète dans une crise financière majeure, la supervision a été renforcée. Mais les fragilités bancaires demeurent.
En intégrant le G20, l'Union africaine espère peser davantage sur l'agenda international
Les pays du continent chercheront à mieux faire entendre leur voix sur les sujets liés au changement climatique, à la finance mondiale et au commerce international.
Séisme au Maroc : « Le pays est capable de gérer une crise sanitaire d'ampleur sur son territoire sans que l'Occident ait son mot à dire »
Alors que le Maroc a décliné l'aide humanitaire de la France après le tremblement de terre du 8 septembre, le médecin Jean-François Corty explique, dans une tribune au « Monde », que les Occidentaux devraient en finir avec le « paternalisme humanitaire ».
Au Gabon, après des années d'impayés, les retraités espèrent enfin toucher leurs pensions
C'est la toute première promesse du général Brice Oligui Nguema après son coup d'Etat : placer sous gestion du secteur privé les caisses de retraite et de maladie afin de « mettre fin aux souffrances » des usagers.
Wall Street espère un retour des introductions en Bourse
Après l'éclatement de la bulle liée au Covid-19, l'entrée à la Bourse de New York d'entreprises telles qu'ARM, Instacart ou Klaviyo en ce mois de septembre vient redonner un peu d'espoir, mais les investisseurs se montrent prudents.
World Bank spent billions of dollars backing fossil fuels in 2022, study finds
Campaigners estimate about $3.7bn in trade finance was supplied to oil and gas projects despite bank's green pledgesThe World Bank poured billions of dollars into fossil fuels around the world last year despite repeated promises to refocus on shifting to a low-carbon economy, research has suggested.The money went through a special form of funding known as trade finance, which is used to facilitate global transactions. Continue reading...
Sur la piste d'Abidjan, Dakar soigne une classe moyenne émergente
Supermarchés, structures de loisirs, tourisme local... Malgré l'absence de données, de nombreux facteurs témoignent d'une moyennisation de la capitale.
$1bn in aid has been used to support failed 'war on drugs' over past decade, says report
Funding tied to drug prevention programmes given to 92 lower-income countries, including Afghanistan after the Taliban takeoverAlmost $1bn (£800m) of aid has been spent on a global "war on drugs" over the past decade that has fuelled human rights abuses, according to a new report.Analysing data from the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), the NGO Harm Reduction International (HRI) found that, between 2012 and 2021, the US and the EU spent $550m and $282m of their aid budgets respectively on programmes that supported drug control policies. The UK has spent $22m since 2012 more than $10m of that in 2012 which has been used to support surveillance capabilities in Colombia, Mozambique and the Dominican Republic, and undercover policing in Peru. Continue reading...
Jean-Baptiste Ondaye : « La crédibilité du Congo a été restaurée face à ses créanciers »
Un an après sa nomination, le ministre congolais de l'Économie et des Finances dresse un premier bilan de son action. Au moment où le FMI confirme son soutien au programme en cours.
L'inflation en Egypte a atteint près de 40 % en août sur un an
La crise économique ne cesse de s'aggraver dans le pays. Les prix de l'alimentation ont bondi de 72 % sur la dernière année.
L'Inde, cinquième puissance mondiale aux pieds d'argile
Le pays dirigé par Narendra Modi accueille, samedi 9 et dimanche 10 septembre, les chefs d'Etat du G20. Si l'économie indienne affiche une croissance insolente, cette expansion peine à masquer des déséquilibres criants.
Qui pour succéder au Tchadien Abbas Mahamat Tolli à la Beac?
Les chefs d'État de la Cemac doivent désigner le futur banquier central, en janvier au plus tard. Un choix qui incombe au Centrafricain Faustin-Archange Touadera, déjà courtisé par certains. Passage en revue des six potentiels prétendants.
Libreville attendu au tournant par les agences de notation
Dans le sillage du coup d'État du 30 août dernier, le Gabon désormais en terrain instable attire l'attention vigilante des agences de notation. Fitch Ratings vient de mettre le pays sous « surveillance » accrue.
Climate finance: Effective domestic debt management is crucial for African countries
Language English Nairobi, 04 September 2023 (ECA) - This statement was made by Jean-Paul Adam of the Office of the United Nations Special Adviser on Africa (OSAA), during a session entitled: "Navigating the debt, development and environmental crises: the role of sustainable budgeting". According to Adam, it is important for African countries to assess the potential future costs of interventions and their relative impact on effective debt management. As such, key performance indicators (KPIs) must align with resilience efforts and remain simple and country-specific.Share this:facebooktwitteremailprint
Climate finance: nearly US$3 trillion needed to implement Africa's NDCs
Language English Nairobi, 04 September 2023 (ECA) - This figure was discussed at the eleventh Conference on Climate Change and African Development (CCDA11) during a session on climate finance, moderated by Harsen Nyambe of the African Union Commission.Share this:facebooktwitteremailprint
Quels sont les pays africains les plus « riches » ?
Les plus récentes données économiques publiées par le Fonds monétaire international indiquent que le podium des pays africains les plus riches n'a pas varié. Le reste du top 10 a connu quelques changements.
Inégalités : des économistes et des millionnaires appellent le G20 à taxer les très riches
Dans une lettre publiée le 5 septembre, près de 300 millionnaires, économistes et élus s'inquiétant de la hausse des inégalités réclament un accord international sur l'impôt sur la fortune et l'élimination des possibilités d'évasion fiscale.
Global economic fears deepen as service sector dips in China and Europe
Fresh signs of weakness in Chinese economy and weak UK and eurozone data spook investorsFears about the health of the global economy have intensified following downbeat news about service sector activity in China, the eurozone and the UK.Share prices fell in Asia and the pound dropped to a 12-week low against the US dollar after fresh signs of weakness in China triggered speculation that its post-lockdown recovery was running out of steam. Continue reading...
L'Afrique n'attire que 3 % des investissements mondiaux dans l'énergie
L'Agence internationale de l'énergie publie mercredi 6 septembre un rapport visant à favoriser le financement des « énergies propres » sur le continent.
Le plan de Tshisekedi pour « congoliser » les marchés privés
En installant une nouvelle direction à la tête de l'Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le président congolais veut favoriser les entreprises à capitaux majoritairement congolais.
Why rich nations must pour climate funds into Africa for all our sakes
As summit delegates gather in Nairobi next week, those from the global north should remember one thing: inaction will cost them more in the end than an immediate concerted effortWherever you are in the world, this summer has shown beyond doubt that the climate crisis is manifesting with ever more extreme effects. Soaring temperatures and wildfires across Europe and North America should make it clear to politicians, voters and investors that this crisis affects not just the "developing world" but is a common threat that demands a common response.For those of us in Africa, there is temptation to ask: "What took you so long?". We have been experiencing the impact of climate-related droughts, storms, cyclones, flooding and heat for decades now, and have had to show resilience and innovation in our efforts at adaptation. Continue reading...
Sénégal, Égypte, Côte d'Ivoire... Dans quels pays IFC a le plus investi ?
Sur un an, la filiale de la Banque mondiale dévolue au secteur privé a dépensé plus de 11,5 milliards de dollars sur le continent. Un record.
Money down the drain: scandal of Kenya's failed dams reveals a country drowning in debt
Kenya came out of the 2008 financial crisis in fine shape. Today, it is mired in 'shocking corruption and debt dependency'. The tale of two ill-fated infrastructure projects explains whyTwo major dam projects in east Africa have cost the Kenyan government £80m despite having never been built, it has been revealed.The insurance bill was for the Arror and Kimwarer dams, planned to bring power and water to half a million people. An Italian construction firm was commissioned. Trees were earmarked for removal, and around 800 people told they would be moved out of the flooded area. Six years later, and the proposed dams are emblematic of Kenya's slide into debt, with only limited benefits from new infrastructure. Continue reading...
A US growth-inflation 'soft landing' is vital to solving the global economy puzzle | Mohamed El-Erian
Fed's performance over next six months is key but challenges may be bigger than many analysts expectThe global economy this year is full of puzzling surprises. Japan's GDP growth is currently surpassing that of China, and July retail sales in the US were double the consensus forecast, despite the US Federal Reserve pursuing one of the most concentrated rate-hiking cycles in decades.In the UK, wage growth has risen to an annualised rate of 7.8% and core inflation has remained high, even after 14 consecutive rate increases by the Bank of England (with more to come). Meanwhile, Brazil and Chile have cut interest rates, diverging from market expectations that the Fed will keep rates high for a prolonged period. Continue reading...
Politique monétaire : pourquoi l'ère des taux d'intérêt élevés est appelée à durer
Les grands argentiers de la planète, réunis vendredi 25 août pour leur conférence à Jackson Hole, aux Etats-Unis, estiment que le combat contre la hausse des prix n'est pas encore gagné
En Afrique, le boom continu des fintech
Ces deux dernières années, le secteur des fintech n'a cessé de prendre du terrain. Le continent compte au moins 678 sociétés de technologies financières basées dans 25 pays, soit une hausse de 17,7% comparé à 2021, révèle le cabinet Disrupt Africa dans la quatrième édition de son rapport biannuel Finnovating for Africa: Reimagining the African Financial Services Landscape, une sorte de plongée dans l'écosystème des fintech africaines dont les résultats sont fraichement publiés. C'est un boom continue que connait le secteur depuis plusieurs années, avec de nombreuses créations, mais aussi le développement de ces entités devenues clés dans la sphère Tech. « La fintech africaine est à son apogée, faisant progresser le l'inclusion financière et alimenter la révolution commerciale en cours sur le continent », estiment Tom Jackson et Gabriella Mulligan, cofondateur de Disrupt Africa qui ont conduisent cette étude depuis 2017. Le Nigeria, au sommet de la pyramide Longtemps restée la référence sur le segment des fintech, l'Afrique du Sud s'est faite détrônée. Avec ses 270 entités, le Nigeria est désormais le marché qui abrite le plus de fintech en Afrique, suivi du pays de Nelson Mandela (140 entreprises) et du Kenya (102 entreprises). A eux seuls, ce trio de tête abrite 67,7% des startups de technologies financières africaines. En termes d'évolution, l'Egypte (+66,7%) et le Nigeria (+50%) sont les deux pays africains qui ont connu le plus de création de fintechs au cours de ces deux dernières années. Les experts ont identifié, en outre, l'émergence de trois nouveaux marchés : le Burkina Faso, le Lesotho et la Namibie. 2,7 milliards de dollars levés en deux ans Les levées de fonds sont tout aussi éloquentes. Les fintech africaines ont levé plus 2,7 milliards de dollars au cours des 24 derniers mois, soit presque le double des fonds de levés sur la période 2019-2021. En étendant la période d'analyse, les auteurs du rapport se sont rendus compte que 540 fintech de 25 pays ont levé près de 3,64 milliards de dollars depuis 2015. « C'est trois fois plus que tout autre secteur [de l'écosystème numérique, NDLR]», soulignent-ils. Là encore, le Nigeria se distingue, car 41,6% de ces fonds ont été levés par des fintech basées au pays d'Aliko Dangote. « La fintech africaine a atteint la maturité » Dans l'univers africain des startups technologiques, les fintech sont les entités qui se font le plus incubées. Sur 678 sociétés répertoriées, 315 -soit 46,5%- ont bénéficié de divers programmes d'accélération. « Aucun autre secteur vertical de l'écosystème technologique passionnant de l'Afrique n'est soumis à plus d'accélération ou d'incubation que la fintech », commentent les auteurs du rapport. De plus, elles sont également prisées pour les fusion-acquisitions, lesquelles ont grimpé de 270% au cours des deux dernières années. Outre l'Afrique du Sud et le Nigeria, de telles opérations ont été menées sur la période au Maroc, en Côte d'Ivoire, en Egypte, au Kenya, au Rwanda, en Zambie et en Tunisie. « Lorsque nous avons publié la version inaugurale de Finnovating for Africa il y a six ans, la fintech émergeait tout juste comme un secteur leader au sein de l'écosystème plus large des startups technologiques africaines. Au cours des années 2019 et 2021, il y a eu une évolution sérieuse, et depuis 2021, en termes d'activité, de financement, d'activité de fusions et acquisitions, elle a véritablement atteint sa maturité », expliquent Tom Jackson et Gabriella Mulligan. Pour eux, le succès des fintech africaines émane de leur capacité à fournir « une grande variété de solutions qui concurrencent les opérateurs historiques établis ou aident ces derniers à devenir plus agiles et efficaces ». Mais en plus, soulignent-ils, la singularité des fintechs africaines comparées à celles des marchés développés -consistant à fournir souvent un accès aux services financiers aux nombreuses personnes non bancarisées- constitue un atout majeur de leur succès auprès des consommateurs et des investisseurs. Du point de vue de leurs activités, les fintechs se diversifient de plus en plus. Les paiements et les transferts de fonds restent l'activité « reine », avec un taux de 29,4% entre 2021 et 2023. Mais ce taux -qui était de 41,5% en 2017 et de 35,8% en 2021- diminue avec le temps, en raison de l'émergence d'autres activités au sein des fintechs telles que les prêts et le financement, les solutions d'administration des affaires, l'investissement technologique, l'insurtech, la finance personnelle, la Blockchain ou encore la sécurité et identification. 20% des fintech à la durée de vie limitée, le défi En fonction des marchés cependant, certaines fintechs ne réussissent pas à s'inscrire dans la durée. Ainsi, 20% des fintechs répertoriées entre 2019 et 2021 ont fermé boutique au cours des deux dernières années, selon le rapport. Un taux qui a tendance à légèrement baisser, mais qui reste « non négligeable » selon les experts qui pointent notamment un environnement parfois difficile pour le développement des startups de technologies financières. Ces derniers estiment cependant que ces réalités n'altèrent en rien « l'énorme potentiel » des fintechs pour le développement de la finance et de la technologie sur le continent, mais qu'elles requièrent une attention particulière sur certains marchés au vue des solutions dont ces fintechs sont porteuses.
Les ultra-riches africains passeront la barre des 500 en 2027
Selon le dernière édition du Global Wealth Report, alors que les (très) fortunés font face à la première baisse de la richesse globale depuis 2008, les Africains tirent leur épingle du jeu. Explications.
Comment les Brics comptent se placer en alternative à l'hégémonie financière occidentale
Le 15e sommet des Brics, qui ouvre ses portes ce 22 août jusqu'au 24 août à Johannesburg, sera particulièrement scruté. Notamment car ses pays membres vont aborder la possibilité d'ajouter de nouveaux entrants et de créer une monnaie pour contrer le dollar.
Côte d'Ivoire, Cameroun, Sénégal... Les PPP en Afrique, vraie panacée ou fausse bonne idée ?
Malgré l'urgence, la construction de routes, barrages et ports patine sur le continent. Pour combler ce déficit d'infrastructures, banques de développement et secteur privé plébiscitent les partenariats public-privé.
Pourquoi les BRICS, réunis en sommet pour trois jours, veulent réduire leur dépendance au dollar
Ces cinq pays − Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud −, qui pèsent près du quart de la richesse mondiale, organisent leur sommet du 22 au 24 août à Johannesburg.
La BAD se prend les pieds dans son fonds anticorruption
Lancé en 2016 et doté de plus de 55 millions de dollars, le Fonds pour l'intégrité de l'Afrique de la banque panafricaine n'a jamais été déployé. Explications.
Pourquoi les agences de notation soignent la Badea
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique vient d'être notée AAA par la Japan Credit Rating Agency. Une performance peu commune pour une banque de développement.
Fatoumata Sissoko-Sy (IFC) : « Pour attirer le privé, misons sur des combinaisons de prêts »
Partenariat avec Africa50, promotion des PPP, élaboration d'un cadre réglementaire... La responsable des infrastructures pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale de la Société financière internationale dévoile ses recettes pour faire avancer le continent.
À moyen terme, la croissance devrait dépasser les 4 % en Afrique de l'Ouest
Les conclusions du nouveau rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur les perspectives économiques de l'Afrique de l'Ouest sont plutôt prometteuses, alors que la sous-région a connu un ralentissement de sa croissance économique au cours de l'année écoulée (à l'exception du Cabo Verde, de la Gambie, de la Guinée, du Mali et du Niger). Publié le 27 juillet dernier, le rapport évalue les performances économiques de 15 pays d'Afrique de l'Ouest, en l'occurrence le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.Impact des chocs successifs Intitulé Mobiliser le financement du secteur privé pour le climat et la croissance verte en Afrique de l'Ouest, le rapport de la banque panafricaine présente les principales tendances économiques en 2022 ainsi que des prévisions économiques à moyen terme (2023-2024) pour la sous-région. Il évalue également les stratégies visant à accélérer la mobilisation des financements du secteur privé pour le climat et la croissance verte en Afrique de l'Ouest. Le rapport note que le produit intérieur brut moyen de l'Afrique de l'Ouest a ralenti, passant de 4,4 % en 2021 à 3,8 % en 2022, ce qui implique que la reprise de la croissance après le ralentissement de 2020 s'est ralentie. Ce ralentissement de la croissance reviendrait, entre autres facteurs, à des chocs successifs tels que la résurgence du Covid-19 en Chine, un partenaire commercial majeur des pays de la région. « L'invasion de l'Ukraine par la Russie a également provoqué des pressions inflationnistes sur le coût des denrées alimentaires, des carburants et des engrais dans de nombreux pays de la région de l'Afrique de l'Ouest », notent les économistes de la BAD. Le rapport révèle en outre que les économies avancées ont également resserré leur politique monétaire, ce qui a accru l'aversion au risque à l'échelle mondiale et augmenté les pressions sur les taux de change. Il note néanmoins que les perspectives de croissance du PIB de la région sont positives et devraient augmenter légèrement pour atteindre 3,9 % en 2023 et 4,2 % en 2024. Quelles ressources pour une transition vers la croissance verte ? Le rapport 2023 des Perspectives économiques de l'Afrique de l'Ouest note que l'adaptation aux changements climatiques et l'épuisement des ressources naturelles de la région offrent aux entreprises et aux gouvernements l'occasion de s'engager sur la voie d'une croissance durable et verte. Selon le rapport, « l'Afrique de l'Ouest dispose d'un énorme potentiel pour parvenir à une croissance verte, l'industrialisation verte étant la voie la plus évidente ». Les raisons qui militent en faveur d'une croissance verte dans la région sont nombreuses : impacts et risques liés aux changements climatiques, épuisement du capital naturel, pauvreté et insécurité alimentaire, création d'emplois limitée et nombreuses enclaves à forte intensité de capital. Commentant les conclusions du rapport, Kevin C. Urama, économiste en chef et vice-président en charge de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances de la BAD, explique que de multiples défis avaient entraîné une hausse des taux d'intérêt et alourdi les paiements au titre du service de la dette pour les pays africains. « Ces défis comprenaient notamment les changements climatiques, l'inflation due à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, la perturbation des chaînes d'approvisionnement, ainsi que le resserrement de la politique monétaire aux États-Unis et en Europe », ajoute-t-il. « L'Afrique est lésée en matière de financement climatique. Le continent aura besoin de 235 à 250 milliards de dollars par an jusqu'en 2030 pour réaliser les investissements prévus dans le cadre de ses contributions déterminées au niveau national. Pourtant, l'Afrique n'a reçu qu'environ 29,5 milliards de dollars de financement climatique entre 2019 et 2020 », rappelle Urama. Déficit patent du financement de l'adaptation aux changements climatiques Le financement du secteur privé pour soutenir l'adaptation aux changements climatiques et l'atténuation de leurs effets en Afrique est estimé à seulement 4,2 milliards de dollars pour la période 2019-2020, soit le montant le plus faible de toutes les régions du monde. Le déficit de financement climatique du secteur privé en Afrique devrait atteindre 213,4 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030. « L'Afrique peut accélérer sa transition vers le développement vert en optimisant son capital naturel, estimé à environ 6 200 milliards de dollars en 2018 », commente l'économiste en chef de la BAD. Toutefois, le continent ne tirait pas le meilleur parti de ses ressources naturelles en raison de leur mauvaise évaluation, de leur dégradation, des flux de capitaux illicites et des pertes subies en matière de redevances et d'impôts. Enfin, et comme le rappelle Guy Blaise Nkamleu, économiste en chef pour l'Afrique de l'Ouest de la Banque africaine de développement, « pour stimuler le financement du secteur privé pour le climat et la croissance verte, les gouvernements d'Afrique de l'Ouest doivent déployer des instruments et des mécanismes innovants pour attirer des financements du secteur privé ».