Développement financier et économique

Développement financier et économique
Banques, finances publiques, marchés financiers / International banking - Financial markets - Public finance
IMF and ECA deliver lecture at UNZA on opportunities to move Zambia from Economic Stabilization to inclusive growth
Language English Lusaka, Zambia, 26 September 2023 The International Monetary Fund (IMF) and the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA), Sub regional Office for Southern Africa (SRO-SA), delivered a lecture to over 400 University of Zambia, department of economics students and lecturers on the policy measures that address not only economic problems but social issues to help Zambia tackle inequality and promote inclusive growth.Share this:facebooktwitteremailprint
Du Cameroun au Gabon, l'IFC mise sur Charlotte Ndaw Sako pour accélérer la diversification
La filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé coopte une nouvelle représentante pour l'Afrique centrale. L'économiste sénégalaise doit mettre en particulier l'accent sur la diversification des économies en misant sur l'agro-industrie.
L'industrie africaine, victime collatérale de la nouvelle taxe carbone de l'UE ?
Le mécanisme européen d'ajustement carbone aux frontières (MACF) entre en vigueur le 1er octobre. Les entreprises exportatrices de fer et d'acier, d'aluminium, d'engrais et de ciment vont devoir, à terme, payer une taxe supplémentaire. Explications.
Taux directeurs : pourquoi la BEAC opte pour le statu quo
En s'abstenant, le 25 septembre, de relever ses taux directeurs, la Banque des États de l'Afrique centrale maintient la capacité des pays à emprunter sur le marché monétaire.
À l'ONU comme à Ouagadougou, le débat sur le franc CFA réveillé
Le très remuant et controversé ministre burkinabè Bassolma Bazié a jeté un pavé dans la marre à la tribune des Nations unies en s'invitant dans le débat aussi bien économique que politique sur le franc CFA qu'il dénonce comme une monnaie coloniale.
Le Nigeria devient le deuxième utilisateur de cryptomonnaies au monde, selon une étude
Le bitcoin est vu comme un moyen de mettre son argent à l'abri pour de nombreux Nigérians. Le pays enregistre l'une des plus fortes progressions des douze derniers mois.
Les marchés financiers accordent leur confiance à la Banque arabe pour le développement économique en Afrique
LA TRIBUNE AFRIQUE - L'année 2022 a représenté une étape importante pour la BADEA dont le capital est passé de 4.2 milliards de dollars à 20 milliards de dollars, enregistrant une hausse de 376 %. À quoi servira prioritairement cette augmentation substantielle de capital ? Sidi Ould Tah : La BADEA fêtera ses 50 ans l'année prochaine. Aujourd'hui, elle prend son rythme de croisière. En 2022, les actionnaires de la BADEA ont pris la décision d'augmenter leur capital de manière significative et cela traduit leur confiance vis-à-vis de la capacité de la banque, à développer des partenariats avec les pays africains. Cette augmentation de capital intervient au moment où la BADEA franchit une nouvelle étape. Le 18 février, à l'occasion de son 48e anniversaire, la banque s'est vue attribuer la note de AA2 par l'agence de notation américaine Moody's. En octobre, Standard & Poors lui a emboité le pas, en lui accordant la note AA. Enfin, le 17 août dernier, la JCR, l'agence de notation japonaise, a attribué un triple A à la BADEA. Ces signes positifs vont nous permettre de démultiplier nos projets sur le continent africain. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique s'apprête à lancer son premier emprunt obligataire. Pourquoi avoir choisi de réaliser cette opération en euros ? Nous avons choisi l'euro, car nous sommes présents dans 14 pays francophones d'Afrique. Les 8 pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine et les 6 pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale partagent la même monnaie, le franc CFA, qui dispose d'une parité fixe avec l'euro. Pour des raisons de commodités et de compétitivité, il était important pour la banque de déployer des ressources en euros, afin de limiter les risques de change. Quels sont les projets liés au climat sur lesquels la BADEA travaille actuellement ? C'est une question sur laquelle nous sommes mobilisés depuis plusieurs années. Aujourd'hui se pose la question des fonds disponibles, qui sont essentiellement orientés vers les mesures d'atténuation des effets de gaz à effet de serre (GES), alors que l'adaptation climatique suppose aussi des ressources importantes. Les 11 institutions du groupe de coordination arabe, dont la BADEA, se sont engagées lors de la COP de Sharm-el-Sheikh, à mobiliser 24 milliards de dollars, pour le climat. La BADEA continuera à financer des projets d'adaptation climatique. Nous avons récemment signé un financement de 50 millions de dollars au Bénin (prêt souverain), dans le secteur agricole, qui s'intéresse à toute la chaîne de valeur. Ce financement s'inscrit dans le cadre de la réalisation du projet d'aménagement des terres agricoles et d'adaptation au changement climatique dans la vallée du Mono. Grâce à la mise en place de réseaux d'irrigation durables sur 1.500 hectares, ce projet améliorera l'approvisionnement alimentaire, remédiera aux impacts négatifs du changement climatique sur l'agriculture et augmentera la productivité du riz jusqu'à 133 % (...). Nous allons également financer de vastes projets de développement des mangroves. Dernièrement, nous avons financé un projet-pilote de reforestation d'un million d'arbres en Gambie, qui implique les jeunes et les femmes, en particulier. Nous collaborons aussi avec l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour déployer ce type de projet à l'échelle régionale. Avec cette organisation qui regroupe le Sénégal, la Guinée, le Mali et la Mauritanie, nous travaillons sur une initiative qui permettra de planter, à terme, 1 milliard d'arbres dans la région. Que recouvre le multiplicateur BADEA, votre nouvel outil de finance-climat ? Il s'agit d'un mécanisme innovant. Lorsqu'un philanthrope finance un projet en Afrique à hauteur de 10 millions de dollars, la BADEA pourra lever quelques centaines de millions de dollars sur les marchés financiers grâce à ce multiplicateur. Les 10 millions initiaux serviront uniquement au paiement du service de la dette. L'emprunteur ne paiera pas d'intérêt et le pays et/ou la région bénéficiaire, ne disposera plus seulement des 10 millions de dollars, mais de plusieurs centaines de millions de dollars, grâce aux garanties que nous proposerons. Nous sommes en discussion avancée avec plusieurs philanthropes. Ce modèle permettra de maximiser les efforts financiers de chaque partie et de mobiliser des ressources significatives. Cette initiative est possible aujourd'hui grâce à la confiance que la BADEA a acquise sur les marchés financiers internationaux. Nous devrions être en mesure de proposer ce nouveau modèle de financement lors de la COP28 de Dubaï. Alors que le continent africain n'est responsable que de 4 % des émissions de GES à l'échelle mondiale, il subit de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique. Comment renoncer aux énergies fossiles lorsqu'un Africain sur deux n'a toujours pas accès à l'électricité ? La BADEA est mobilisée avec plusieurs partenaires tels que l'African Finance Corporation (AFC), la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies ou Afreximbank, pour trouver des solutions durables. Nous développons des batteries électriques en République démocratique du Congo et en Zambie, avant de passer à la production de véhicules électriques africains. Nous avons financé l'étude de faisabilité et nous travaillons sur un projet-pilote. Cela étant, l'accès à l'électricité reste très faible. Dans certains pays, il est inférieur à 10 %. Dès lors, comment expliquer à ces populations que les seules options pour accéder à l'électricité reposent sur le déploiement de panneaux solaires ou d'éoliennes ? Il faut être réaliste, d'autant que dans certaines géographies, les conditions météorologiques n'y sont pas favorables. La transition doit être juste, équitable et doit prendre en compte les réalités de chaque pays. Il nous faut trouver un équilibre entre la réduction des GES et les réalités locales. La Banque africaine de développement estime que les besoins de financement pour les infrastructures africaines sont compris entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Or, le déficit de financement oscille entre 68 milliards et 108 milliards de dollars. Quelle est la stratégie de la BADEA pour pallier cet écueil infrastructurel ? Le défi est beaucoup plus grand que ce que les banques et les institutions financières peuvent mobiliser. Néanmoins, ces banques disposent d'une capacité de mobilisation des ressources considérables et sont en mesure de générer un effet de levier pour impliquer le secteur privé dans le financement infrastructurel du continent. Il faut investir des milliards de dollars dans ces projets qui dépendent largement des assurances garantissant le remboursement des prêts adossés à ces actifs. Notre rôle, en parallèle aux fonds investis dans ces projets, est de mobiliser le secteur privé et le marché des capitaux. Au niveau de la « Stratégie BADEA 2030 », nous avons engagé une réflexion pour inciter les investisseurs arabes à mettre de l'equity et à mobiliser les ressources du marché. Plusieurs pourparlers sont engagés auprès d'acteurs privés, mais aussi gouvernementaux. Nous pensons opérationnaliser cette approche dans les 3 prochaines années. Au Niger, la BADEA, avec le fonds saoudien de développement, le fonds de l'OPEP et la Banque islamique de développement, a investi 200 millions de dollars pour construire des écoles et des internats pour filles. Où en est ce projet après le coup d'État du 26 juillet ? Dans son plan national de développement, le président Bazoum avait fait de la construction d'écoles modernes et d'internats sécurisés pour les filles une priorité, car plusieurs incendies avaient réduit les paillotes qui abritaient les salles de cours en cendres, faisant de nombreuses victimes (Le Niger comptait environ 36 000 classes en paillotes en avril 2022, selon les autorités nigériennes). Les financements ont été approuvés et la phase d'opérationnalisation commencera dès que la crise sera réglée. C'est également une crise politique majeure qui secoue le Soudan, qui vous a conduit à déménager... Effectivement, nous avons déplacé temporairement notre siège de Khartoum à Riyad, suite aux événements malheureux qui secouent le Soudan. C'est un signe de solidarité et de soutien de l'Arabie Saoudite qui accueillera par ailleurs, un Sommet Afrique-Monde arabe d'ici la fin de l'année. Ce sera un rendez-vous important auquel la BADEA s'associera. Depuis trois ans, la BADEA a lancé une initiative pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Où en est cette initiative ? Les PME représentent l'un des axes majeurs de notre stratégie. Nous avons constaté que nombre d'acteurs cherchent à soutenir les PME africaines, mais que celles-ci ne reçoivent pas suffisamment d'appui. Ces entreprises n'ont pas toujours la capacité d'élaborer un business plan ou de fournir des bilans certifiés. Nous les accompagnons en matière de renforcement des capacités. Parallèlement, les PME ne disposent pas toujours des garanties requises par les banques. Nous collaborons donc avec l'Africa Guarantee Fund, le Fonds de solidarité africaine , l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique et le Fonds africain de garantie et de coopération économique pour y remédier (...) La réglementation ou la fiscalité peuvent aussi représenter un frein. Nous avons besoin des banques commerciales à travers lesquelles les flux de financement sont analysés, mais aussi des banques de développement, des acteurs logistiques, des canaux de commercialisation... Nous avons opté pour une approche holistique qui permet de réunir tous les acteurs. La plateforme sera lancée l'an prochain. Nous nous préparons actuellement avec l'agence de développement de l'Union africaine, un projet-pilote qui concerne 1 million de TPE et de PME africaines.
Côte d'Ivoire, Sénégal... Qui bénéficiera des 91 milliards de F CFA de la BOAD ?
Le conseil d'administration de la banque de développement présidée par Serge Ekué a autorisé le financement de cinq nouvelles opérations. Revue de détails.
Pour amorcer la réussite de l'Afrique subsaharienne, il faut un programme d'industrialisation de 1 000 milliards d'euros en 20 ans
J'écrivais en 2020 dans La Tribune Afrique : « Afrique subsaharienne : le capitalisme pourrait réussir là où l'aide publique au développement (APD) échoue depuis 60 ans ». Aussi, la création d'un fonds d'investissement, outil de financement et de mise en oeuvre du programme, doté de 1.000 milliards d'euros en 20 ans, abondé par la France, l'UE et des institutions financières, permettra de mener à bien le premier projet volontaire et crédible pour l'industrialisation et le développement de l'Afrique subsaharienne. La répartition, bien que variable, des besoins en financement sur 20 ans se présenterait ainsi : 300 milliards d'euros pour financer la création de 100 zones d'activités industrielles et commerciales modernes de différentes tailles, évolutives et sécurisées, reparties dans une quarantaine de pays dont les occupants, entreprises étrangères ou locales s'acquitteront ensuite des loyers et services auprès du fonds de gestion. Afin de créer des lieux de vie, autonomes et moins énergivores, des activités agricoles dans des périmètres de seulement quelques dizaines de kilomètres complèteront ces écosystèmes. 400 milliards seront consacrés à des prêts aux entreprises locales et étrangères ainsi qu'à des participations dans des projets à haut potentiel. Il nous faudra néanmoins, adosser le fonds à des investissements extérieurs et mécanismes de compensation pour satisfaire à des impératifs de rentabilité et de stabilité. 300 milliards d'euros pour ériger 100 villes nouvelles écologiques, à distances raisonnables des 100 zones d'activités industrielles et commerciales. Elles accueilleront à terme, 150/200 millions d'habitants dont familles de travailleurs qui bénéficieront d'infrastructures énergétiques, transport, éducation, santé, etc. L'une des activités déterminantes de notre cabinet de stratégie et de conduite du « Programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans », consistera à aller nous-mêmes démarcher et convaincre en France et à travers le monde, schémas de process de production à la main et projections financières à l'appui, les plus grandes entreprises qui produisent aujourd'hui surtout en Chine, d'inclure l'Afrique subsaharienne dans leurs étapes de chaînes de valeur mondiales (CVM). Le développement d'activités industrielles et commerciales qui seront de moins en moins informelles offrira de nouvelles ressources fiscales. La capacité d'un État à lever de l'impôt est l'un des critères sur lesquels s'appuient les institutions financières. Aussi, les États pourront emprunter aux banques, au fil du développement, pour racheter des infrastructures ou investir aux côtés de notre fonds. Le programme pourrait faire économiser à la France, plus de 1 500 milliards d'euros en 20 ans Il est peu certain que la France ait le choix. Son destin et celui de pays d'Afrique francophone sont liés. Sans industrialisation ni développement de la région et sous le poids de la démographie subsaharienne, une immigration exponentielle qui fuira l'extrême pauvreté et la faim, submergera l'hexagone et fera voler en éclats son modèle social. Ma tribune dans Le Figaro prévenait : « Si l'Europe n'aide pas l'Afrique subsaharienne à s'industrialiser, l'immigration explosera ». L'APD française approche 16 milliards d'euros pour le monde en 2022 et dépassera, avec l'objectif de 0.7 % du PIB, 20 milliards en 2025. Elle doublera ou triplera si un chaos humanitaire touchant 1 milliard d'Africains se produit lors de la prochaine décennie. Aussi, notre programme pourrait faire économiser à la France, si l'on compte les éventuels coûts liés à aux phénomènes, connexes, directs ou indirects ainsi que l'économie générée par l'abandon progressif de la politique d'Aide publique au développement, plus de 1 500 milliards d'euros en 20 ans. Pourquoi l'UE et des institutions financières accepteront aussi d'abonder notre fonds Certes, le besoin total en financement de 1.000 milliards d'euros en 20 ans peut sembler considérable. Il faut cependant considérer que le projet concerne une quarantaine de pays et profitera aussi à l'ensemble du continent africain. Lorsque l'on compare cet investissement mondial annuel de 50 milliards d'euros au montant de 2.400 milliards de dollars par an préconisé par la COP 27 pour aider les pays du Sud et « changer le climat » soit près de 50 fois plus élevé ou aux 27.000 milliards d'euros d'ici 2030 réclamés par l'ONG Oxfam, il apparait évident que les investisseurs, pays développés et institutions multilatérales, visés pour mettre la main à la poche, devraient préférer investir dans notre programme transparent et sérieux dont le fonds d'investissement servira en plus à terme, une rémunération des capitaux investis. L'UE dépense 80 milliards d'euros d'APD en 2023, mais la méthode semble désordonnée. En 2016, Bruxelles avait envisagé un financement de 1.000 milliards d'euros, mais faute de plan structuré, avait dû renoncer. Des marchés financiers qui peinent, dans un environnement instable, parfois à trouver des placements pour abriter les milliers de milliards d'euros qui leur sont confiés, complèteront les apports. Au moment où chaque investissement doit se parer de RSE et d'inclusivité, un programme de développement et son fonds d'investissement, susceptibles de sauver à terme, de la malnutrition, du chaos humanitaire et de la mort, plusieurs centaines de millions d'Africains, mais dont la méthodologie d'investissement serait conforme aux exigences de sécurité et de rémunération des capitaux, séduiront la finance internationale. L'enjeu géopolitique et géostratégique n'échappera pas non plus au gouvernement américain qui craint la montée en puissance de la Chine et sa mainmise sur les terres rares du numérique. Le volet Africa Atlantic Axis ouvrira une nouvelle voie. De même, on voit mal comment, à moins de vouloir maintenir l'Afrique subsaharienne dans sa situation pour des raisons idéologiques, l'ONU et la Banque mondiale, l'UA, la BAD et autres institutions, pourraient refuser d'adhérer à l'unique plan concret et d'envergure depuis 60 ans, de nature à réduire l'extrême pauvreté et la faim dans la région subsaharienne. Mais sans protection des sites industriels et des personnels ainsi que de leurs familles, capitaux et entreprises n'afflueraient pas. Le volet sécurité occupe donc une place conséquente. Les pays africains signataires fourniront des effectifs. Leur formation et rémunération sont budgétées dans le programme. La construction confiée à des entreprises expertes qui préserveront au mieux la faune et la flore Des entreprises expertes en environnement apporteront leur excellence dans ce projet innovant qui placera la préservation de la faune et de la flore au premier rang de ses préoccupations. La pollution de l'air élevée dans les villes africaines est la deuxième cause de décès prématuré après la malnutrition. Aussi nous demanderons à de grands groupes automobiles de construire, en partenariat avec de nouvelles entreprises locales qui créeront de nombreux emplois, des modèles de bus et de voitures, abordables, adaptés et peu consommateurs en carburants, hybrides et électriques. Ils remplaceraient progressivement une flotte aux émanations mortelles. L'industrialisation africaine et de nouveaux échanges pourraient permettre de redynamiser l'économie de la France et d'autres pays en panne de croissance. Une jeunesse africaine entreprenante vivant en Afrique et une diaspora souvent diplômée et attachée à sa double culture, déçues par les politiques passées, manifestent un intérêt croissant à l'égard de notre « programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans ». Un large plébiscite de celui-ci facilitera sa réalisation. Car il nous faut ensemble, tenter de faire mentir des prévisions de concentration en Afrique subsaharienne, de 90 % de l'extrême pauvreté mondiale en 2030 dans un contexte démographique de doublement de population et de possible chaos humanitaire sans précèdent. L'Afrique subsaharienne dispose de la possibilité et du pouvoir de s'offrir un nouveau destin. * Consultant et entrepreneur, Francis Journot dirige le programme pour l'industrialisation de l'Afrique subsaharienne en moins de 20 ans ou Plan de régionalisation UE-Afrique ainsi qu'Africa Atlantic Axis. Il est aussi l'initiateur du projet International Convention for a Global Minimum Wage.
« La guerre des subventions entre Américains, Chinois et Européens ne fait pas l'affaire du Sud »
Si, depuis les années 2000, la fraction de la population mondiale vivant dans l'extrême pauvreté n'a cessé de diminuer, l'écart pourrait se creuser à nouveau entre le Nord (Chine comprise) et le Sud, explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».