Finance and Economic Development
Développement financier et économique
Banques, finances publiques, marchés financiers / International banking - Financial markets - Public finance
Gambian National Digital Transformation Strategy
Language English Addis Ababa, Ethiopia,30 November 2023 (ECA) The Gambia, in collaboration with the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) and the Ministry of Communication and Digital Economy (MOCDE), proudly announces validation of its groundbreaking Digital Transformation Strategy and the Digital ID Strategy that has culminated in over 9 months of work .Share this:facebooktwitteremailprint
Sustainable budgeting for navigating the climate, debt, and development crises
Language English Dubai, United Arab Emirates, 29 November 2023 (ECA) - The United Nations Economic Commission for Africa (ECA), the United Nations Environment Program, and the University of Oxford, in partnership with the Coalition of Finance Ministers for Climate Action are jointly organizing an event on Sustainable Budgeting Approach (SBA). The event to be held on 4 December at the Africa Pavilion, Dubai, United Arab Emirates will explore the role of sustainable budgeting in addressing Africa's interlinked challenges of debt, development, and environmental crises.Share this:facebooktwitteremailprint
Africa Day at COP28 to focus on financing climate action and green growth
Language English Dubai, United Arab Emirates, 29 November 2023 (ECA) - The African Union Commission, in collaboration with the United Nations Economic Commission for Africa (ECA), the African Development Bank (AfDB), African member states and other regional partner will mark the African Day on 2 December 2023 at COP28 in Dubai The event will be held at Africa Pavilion, Blue Zone in Dubai, United Arab Emirates.Share this:facebooktwitteremailprint
L'OCDE prévoit une croissance mondiale fragile en 2024, sur fond d'inflation
Le PIB mondial devrait progresser de 2,7 % l'an prochain, contre 2,9 % en 2023. Le durcissement des politiques monétaires pèse sur l'activité.
Central banks 'risk tipping UK and other developed countries into recession'
Stance on inflation poses threat to 'soft landing' forecast for global economy, says OECDBusiness live latest updatesContinued tough action by central banks to tackle stubborn inflation risks tipping Britain and other developed countries into recession next year, the west's leading economic thinktank has warned.The Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) said the chances of policymakers getting it wrong were "pretty high" and posed a threat to its central "soft landing" forecast for the global economy. Continue reading...
Touadéra, Motaze, Engonga Edjo'o : à Paris, les infrastructures de la Cemac mobilisent les VIP
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d'euros. Coulisses.
Maroc: la technologie au service de la souveraineté alimentaire, pari du royaume chérifien
En cette mi-octobre, dans la province d'El Kelâa des Sraghna, située à une cinquantaine de kilomètres de Benguérir, les femmes sont à la manoeuvre pour récolter les olives d'une petite exploitation, qui a vu sa productivité augmenter et ses coûts sensiblement diminués depuis que le propriétaire des terres applique les principes d'irrigation préconisés par l'Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). L'appui de l'université financée par le géant marocain des phosphates OCP Group, s'articule autour d'une méthode d'irrigation intelligente, grâce à la technique de goutte-à-goutte qui permet de rationaliser les ressources hydriques. « Depuis 2019, j'applique cette méthode et ma productivité est passée de 3 tonnes à 8 tonnes. J'ai aussi baissé mes charges. En termes de rentabilité, mes revenus ont augmenté de 10.000 dirhams à 30 000 dirhams par hectare. Ce gain de productivité m'a permis d'investir dans une nouvelle parcelle de 8 hectares », explique Mohammed Chetoui, depuis El Kelâa des Sraghna. S'il fut le pionnier de sa commune, sa réussite n'a pas tardé à faire des émules. « Après avoir vu les résultats sur ma première récolte, d'autres agriculteurs ont à leur tour, adopté le système de goutte-à-goutte. Comme leur pouvoir d'achat a augmenté, ils se sont équipés et ils utilisent maintenant, des équipements plus sophistiqués », se félicite-t-il. « Avec l'utilisation d'un système d'irrigation gravitaire, la déperdition d'eau pouvait atteindre jusqu'à 40 %, alors qu'avec ce système, elle est réduite à 15 % environ », précise-t-il. Dans un contexte géopolitique troublé et face à un stress hydrique qui menace les cultures du royaume, le gouvernement marocain a élaboré un plan de développement agricole qui intègre la formation des petits exploitants, dans une optique de souveraineté alimentaire, appuyée par des méthodes d'agriculture durable. Il faut dire que le secteur représente l'un des piliers de l'économie nationale. Le Maroc compte 1,5 million d'exploitations agricoles et 8,7 millions d'hectares de superficie agricole utile (SAU). L'agriculture occupe 73 % de la population rurale active (plus de 4 millions de personnes), génère 13 milliards d'euros environ et contribue à plus de 14 % au produit intérieur brut (PIB). Selon les années, il représente entre 12 % et 25 % des exportations marocaines. Néanmoins, le secteur rencontre un certain nombre de défis tels que le manque d'irrigation (19 % de la SAU irriguée), la fragmentation des terres (70 % des exploitations représentent moins de 5 hectares), la faible utilisation d'engrais (66 kg/ha), ainsi qu'une faible connexion au marché. « L'Afrique produit actuellement entre 30 % et 40 % de ce qu'elle pourrait produire avec des méthodes appropriées », estime Bruno Gérard, doyen du College of Sustainable Agriculture et Environmental Sciences (CSAES) de l'UM6P. Une nouvelle stratégie pour consolider les acquis du « Plan Maroc Vert » L'agriculture du royaume chérifien est marquée par une forte différenciation entre les zones irriguées et bien desservies et les espaces moins favorisés où prédominent une petite agriculture céréalière et une activité d'élevage. Pour développer le secteur agricole, le Maroc adoptait en 2008, le « Plan Maroc Vert 2008-2018 », un programme de relance qui s'articulait autour du développement accéléré d'une agriculture compétitive et à haute valeur ajoutée des zones les plus favorables, via l'incitation à l'investissement privé, et la mise à niveau des petites et moyennes exploitations des zones défavorisées par le financement des investissements productifs des agriculteurs et de leurs coopératives. Entre déconcentration des services, créations d'agences spécialisées, réformes du conseil et de l'assurance agricoles, la stratégie d'un « Maroc Vert » s'est appuyée sur des structures multiples. Au terme de ce programme, le pays a enregistré une hausse des revenus générés par l'agriculture. Les exportations agricoles sont passées de 15 milliards de dirhams à 33 milliards de dirhams, selon l'Agence pour le développement agricole du Maroc. Le « Plan Maroc Vert » a également permis la création de 342.000 emplois. Les partenariats publics-privés ont donné naissance à 1.575 projets agricoles sur une superficie de près de 112.000 hectares, pour un investissement de 22,3 milliards de dirhams. En matière d'économie d'eau, la superficie équipée en goutte-à-goutte a connu une extension spectaculaire pour atteindre aujourd'hui 542 000 hectares, contre 128 000 en 2008. Désormais, le plan « Generation Green 2020-2030 » qui succède au « Plan Maroc Vert » accorde une attention particulière au renforcement des capacités des petits exploitants agricoles, à grand renfort d'innovation. Il s'intéresse notamment à la gestion des ressources en eau, dans un contexte de stress hydrique inédit depuis trois ans. En 2021, le pays enregistrait la sécheresse la plus sévère de ces trente dernières années, selon l'Observatoire national d'études et recherches sur les risques (ONERR). Depuis, la situation ne s'est guère améliorée... Al Moutmir renforce les compétences des petits producteurs « Lancée en 2018 par le groupe OCP, l'initiative Al Moutmir qui accompagne les petits producteurs agricoles, est aujourd'hui portée par l'Université Mohammed VI Polytechnique et le College of Sustainable Agriculture et Environmental Sciences. Le programme compte environ 80 ingénieurs agronomes dispersés dans chaque province », explique Omar Eljanyani, le coordonnateur régional du programme dans la zone Gantour. Chaque ingénieur agronome suit les exploitations agricoles des petits exploitants et leur dispense des conseils sur mesure (smart blender) pour améliorer leur rendement. Afin d'augmenter la productivité agricole, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, l'Université Mohammed VI Polytechnique et le groupe OCP ont lancé le programme Al Moutmir, en septembre 2018. À ce jour, 25.500 agriculteurs bénéficient directement et gratuitement du programme Al Moutmir et plus de 400 000 agriculteurs en bénéficient indirectement, à travers les réseaux sociaux ou les applications agricoles comme @tmar. « Quatre à cinq formations sont proposées aux agriculteurs chaque année, pour développer un système de culture intégré qui s'appuie sur une irrigation raisonnée », ajoute Omar Eljanyani. Innovation agricole du Maroc : un modèle exportable en Afrique subsaharienne ? Au sein du CSAES, ouvert depuis neuf mois, les chercheurs s'appliquent à définir les méthodes agricoles du futur. « Il nous faut sortir d'un mode de production de subsistance, si nous voulons atteindre une souveraineté alimentaire, car le développement de l'Afrique dépendra de son agriculture », rappelle Bruno Gérard. Pour le doyen du CSAES, l'innovation et la technologie appliquée à l'agriculture est un bon moyen d'attirer les jeunes vers un secteur qui ne compte encore qu'un trop faible pourcentage de chercheurs. « Pour 100 000 agriculteurs, l'Afrique ne comptait que 7 ou 8 chercheurs, contre 30 au Brésil, en 2019 », précise-t-il. Le Maroc cherche à se positionner comme tête de proue de l'innovation agricole sur le continent. Pour ce faire, il a multiplié les partenariats avec des experts venus du monde entier (de l'Institut National Agronomique en France au Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis), tout en déployant ses programmes en Afrique subsaharienne. Une ferme agricole basée à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) sera dès la rentrée prochaine, adossée à un établissement de recherche agricole, pour optimiser les productions locales. Enfin, le 18 octobre dernier, l'UM6P lançait avec le Laboratoire d'action contre la pauvreté Abdul Latif Jameel (J-PAL) du MIT, un laboratoire agricole pour l'Afrique (UJALA), qui s'inscrit dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire. Ce nouvel espace, dédié à l'évaluation des impacts générés par les programmes agricoles nationaux, portera une attention particulière aux petits agriculteurs du royaume. Pour Hicham El Habti, président de l'UM6P, ce laboratoire permettra avant tout de « renforcer le secteur agricole et (d') améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne ».
En Libye, l'essor de la « kleptocratie » en toute « impunité »
Marché noir de devises, contrebande d'essence et de ferraille, stupéfiants, migrants : un rapport de l'ONG The Sentry révèle l'ampleur des trafics et la menace que fait peser cette « économie illicite » sur la stabilité du pays.
« Il faut contribuer à financer le développement de l'Afrique » (Jean-Hervé Lorenzi)
LA TRIBUNE - Le Cercle des économistes, que vous avez fondé, exporte ses Rencontres, habituées à se tenir chaque mois de juillet à Aix-en-Provence, pour l'Afrique de l'Est, précisément Kigali. Sur le thème de « quelles opportunités » recèle le continent. Quelles sont-elles ? JEAN-HERVÉ LORENZI - Il faut se persuader d'une chose : l'avenir du monde se joue en Afrique. Beaucoup de ressources se trouvent sur ce continent. Or, la France, hormis le pétrole et les grands travaux, s'est retirée de l'Afrique. La Chine, elle, a multiplié le montant de son investissement par 90 en dix ans. L'attitude de l'Allemagne, en revanche, est très intéressante, le chancelier Olaf Scholz a multiplié les déplacements dans divers pays d'Afrique, il a également réuni plusieurs chefs d'Etat africains. Concernant les réseaux bancaires, il y a eu une succession d'erreurs et de mauvaise appréciation de ce qu'il fallait faire. En revanche, si on se place dans une perspective de croissance mondiale, il faut créer une agence de notation africaine. Il faut aussi taper sur les doigts de l'OCDE qui survalorise le risque en Afrique et créer les mécanismes de stabilité africaine, comme en Europe. Il faut aider à des flux financiers qui baissent le coût du risque. Il faut, par tous les moyens, financer le développement africain. Qu'est-ce que le France a à apprendre de l'Afrique ? Beaucoup ! Beaucoup sur les technologies, notamment bancaires. Et comment on permet à la croissance d'atteindre un taux de 3% à 4%. Comment les entreprises françaises peuvent-elles contribuer aux besoins de l'Afrique ? Il faut retrouver des circuits financiers que nous n'avons plus. Il faut aider au financement des projets africains, notamment lorsque cela concerne les infrastructures. L'Allemagne, je le répète, est le pays le plus impliqué sur ce continent. Il nous faut reconstruire une vraie compétence en Afrique, reconstruire un vrai intérêt. Comme nous avons désindustrialisé la France, nous avons décidé de désinvestir en Afrique. Vous mettez également en lumière, la place des femmes en Afrique. De ce point de vue également, la France a-t-elle à apprendre ? Le rôle des femmes est primordial dans un continent en croissance, nombreuses sont celles qui se sont tournées vers une activité et aujourd'hui, près d'un quart d'entre elles sont chefs d'entreprises. Il est essentiel, évidemment, de soutenir les projets, sociaux et entrepreneuriaux. Mais aussi de s'assurer de développer les compétences, d'assurer leur autonomie. La France a beaucoup à apprendre de l'Afrique également sur la place des femmes dans l'économie.
IDEP and Member States celebrate 60 years of partnership in development planning in Africa
Language English Dakar/Addis Ababa, 15 November 2023 The African Institute for Economic Development and Planning (IDEP) of the United Nations Economic Commission for Africa (ECA) welcomed, on Wednesday 15th November, in Addis Ababa, Ethiopia, and online, more than 100 African experts at a High-level conference to celebrate its 60th anniversary.Share this:facebooktwitteremailprint