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What are the key priorities for African leaders at COP28?
Across Africa, the impact of climate change is becoming more and more apparent. This year alone, multiple countries across the continent have been hit with an array of severe natural disasters ranging from floods to excruciatingly high temperatures. As the United Nations Climate Change Conference - or COP28 - kicked of this week, delegates agreed to launch the long-awaited 'loss and damage' fund to pay for damage from climate-driven storms and drought. The EU, US, UAE and others immediately announced contributions totalling around $400m for poor countries reeling from the impacts of climate change.But in the past pledges for climate funding - for example to the Green Climate Fund - have far exceeded the actual amount of money that has been given.So should Africa be cautious about these new pledges?In a discussion recorded before the launch of the new fund, Africa Daily's Alan Kasujja hears why the issue of money has been so fraught in the past from our resident environment reporter, Peter Musembi - and talks over Africa's priorities for the summit with Eva Masudi, the Environment and Sustainable Development Minister for the Democratic Republic of Congo.
En Tunisie, les récoltes de dattes s'annoncent bonnes malgré la sécheresse
La saison des dattes s'annonce bonne avec une récolte estimée à 390 000 tonnes au lieu des 340 000 de l'année dernière en Tunisie, selon le ministère de l'Agriculture. Mais à Tozeur, dans les palmeraies et oasis vieilles de 4 000 ans du sud du pays, les agriculteurs parlent aussi des problèmes liés à la sécheresse, car les dattes restent des fruits à forte consommation en eau. De notre correspondante à Tunis,Perché à près de 10 mètres de hauteur, Chokri 24 ans, coupe les branches des dattiers avec dextérité. En chaussettes et sans gants, il grimpe le long des troncs des palmiers avec agilité pour récolter les dattes : « Dès qu'on est petit, on apprend à grimper dans les palmeraies donc c'est très facile pour moi, c'est mon travail, mais aussi une passion. Pendant l'automne, tous les jeunes de la région ne font que ça. » « On s'occupe de la palmeraie le reste de l'année, son entretien surtout et son irrigation. Pour moi, c'est un métier vraiment important, car ça fait partie de notre identité à Tozeur et c'est aussi ce qui fait marcher l'économie de la ville », poursuit Chokri.Une économie basée sur 10 000 hectares d'oasis et 400 000 palmiers dattiers avec la culture des dattes Deglett Ennour qui représentent 70% de la production totale.Le manque d'eau impacte la qualité des dattesDans une autre palmeraie, Hedi Abassi récolte avec d'autres ouvriers la fameuse variété destinée à l'export, cette année le manque de pluie a affecté la production. « La saison est mitigée parce que même s'il y a des dattes, on voit qu'elles sont un peu sèches et ça, c'est à cause du manque d'eau. Cela se voit dans la couleur du fruit. Normalement, lorsqu'il pleut, la pluie lave la poussière qu'il y a sur la datte et les fait briller. Leur prix est plus élevé, car elles sont belles, brillantes et plus tendres, là ce n'est pas le cas. »Les prix à l'export sont fixés par l'État autour de 5 à 6 dinars soit environ 2 euros le kilo. Un prix attractif, mais la concurrence est rude sur le marché international comme l'explique Lamine Touati. Ce gestionnaire supervise le tri des dattes et les départs des camions vers les sociétés exportatrices : « Les prix fluctuent beaucoup en fonction de la concurrence sur le marché international. Nous sommes toujours obligés de nous aligner sur le marché étranger, donc nous surveillons de près cet aspect. Cette année, vu que les dattes manquent d'eau, elles sont plus sèches donc leur poids se réduit lors de la pesée en vrac, précise Lamine Touati. Économiquement, cela a un impact et nous avons plus de pertes. »Le manque d'eau a été un peu atténué par des pluies fin novembre, mais les agriculteurs redoutent une baisse de la production dans les années à venir avec les périodes de sécheresse prolongée et le tarissement des sources souterraines.À lire aussiLa datte Medjool se démocratiseÀ lire aussiDattes Medjool: trésor palestinien sous occupation
Climat : les Suds en quête de transition 3/4 : Maroc, leader des renouvelables au Maghreb ?
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le Maroc veut atteindre 52% d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2030. Cette politique volontariste menée par le roi Mohammed VI, notamment concernant l'énergie solaire, pourrait cependant ne pas suffire à combler les besoins énergétiques d'un pays à forte vulnérabilité climatique. - invités : Mohammed Ali Hatimy Ingénieur agroéconomiste au sein de l'ONG Nitidae et co-fondateur de la plateforme marocaine de vulgarisation climatique Nechfate.; Nadia Benalouache Géographe, docteure d'Aix-Marseille Université et de l'université de Sfax.; Imen Louati Chercheuse et responsable du programme écologie politique au bureau Afrique du Nord de la Fondation Rosa Luxemburg basé à Tunis.
Did the authorities in the Horn of Africa ignore flood warnings?
The Horn of Africa region is experiencing torrential rainfall and floods linked to the El Nino weather phenomenon, claiming dozens of lives and causing large-scale displacement. In Somalia the number of those killed by the floods has surpassed 100, and more than 700,000 have been displaced.The rains are forecast to continue battering East Africa till the end of the year.It comes as the region emerges from its worst drought in four decades after multiple failed rainy seasons that left millions of people in need and devastated crops and livestock.The current El Nino phenomenon had been predicted since the beginning of the year.In today's Africa Daily Podcast, Alan Kasujja speaks to Somalia deputy prime minister Salah Jama, to find out why it has not been possible to mitigate the damage despite this early warning.
COP28: l'Afrique au défi de la transition énergétique
Aujourd'hui s'ouvre la COP28 à Dubaï. Une COP dont l'un des enjeux sera d'inscrire ou non la sortie des énergies fossiles. En Afrique, la situation varie selon les pays : qu'ils soient producteurs, avec des projets en cours ou bien d'autres qui ne produisent pas. Des intérêts divergents donc... Cependant, il semble que beaucoup se retrouvent sur une ligne commune : une transition énergétique accompagnée. Tous mettent en avant la faible part de l'Afrique dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre et les besoins énergétiques énormes du continent. Emmanuel Seck est le directeur de l'ONG Enda Energie au Sénégal, aussi négociateur à la COP.« On est dans ce processus là où qu'on se dit qu'il faut arrêter le fossile, pour nous je pense que ce serait quand même inéquitable. Raison pour laquelle nous parlons de transition. Pour les finances qui découleraient par exemple de l'exploitation du gaz, il faut que cela nous donne des options meilleures pour aller vers la promotion des énergies renouvelables. »Les États ne sont pas contre la transition, assure Tosi Mpanu Mpanu, le médiateur congolais. Mais c'est une voie qui a un coût : « Nous avons la possibilité d'utiliser certaines industries extractives comme leviers de croissance et simplement faire fi de cette opportunité-là pour essayer de sauver la planète, ce n'est pas suffisamment attractif. Donc il faut vraiment qu'on nous donne une espèce de compensation par rapport au coût d'opportunité pour que ça nous serve d'incitation suffisante pour pouvoir aller dans un sens à décarboner nos économies ».Des attentes de la part des États africainsÉchaudés par la promesse non tenue des 100 milliards de dollars de financements climats par les pays riches, les États africains attendent des compensations : un système de finance climat fonctionnel en échange de la non-exploitation de leurs ressources. Les ONG internationales soutiennent leur demande, assure Marine Pouget du Réseau Action Climat.« Nous, notre message, c'est de leur dire que leur requête est complètement légitime. On rappelle qu'ils ont quand même un potentiel énorme sur les énergies renouvelables, que c'est hyper sous-financé par les pays développés pour l'instant et donc il faut aussi qu'ils aillent vraiment se battre de ce côté : "Nous, on a énormément de ressources renouvelables donc pourquoi n'allez-vous pas investir sur ça plutôt que de continuer d'investir maigrement de manière générale dans notre transition énergétique". »Les ONG internationales rappellent également que dans beaucoup de pays, l'exploitation des énergies fossiles n'a que très peu bénéficié aux populations. Emmanuel Seck confirme la vigilance sur ce sujet.« On voudrait, pour ce qui concerne le Sénégal, apprendre et regarder les pays qui ont su utiliser à bon escient ces ressources-là, comment avoir une gouvernance plus inclusive de ces ressources-là avec les communautés, les différentes parties prenantes pour que les retombées aient des impacts bénéfiques pour les populations. »Les discussions à Dubaï s'annoncent donc âpres dans ce grand pays producteur, où cette année encore les lobbys du pétrole devraient être très nombreux.À lire aussiCOP28: où en est le fonds «pertes et dommages» pour les pays les plus vulnérables ?
Climat : les Suds en quête de transition 2/4 : Colombie : l'horizon post-extractiviste
durée : 00:58:35 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le président Gustavo Petro avait fait de la transition énergétique l'un des mots d'ordre de sa campagne. Alors que la Colombie ne devrait plus délivrer de permis d'exploration gazière et tandis que l'opposition de la droite se fait entendre, le pays peut-il proposer un horizon post-extractiviste ? - invités : Jean-Louis Martin Economiste Chercheur associé sur l'Amérique latine à l'Institut français des relations internationales (Ifri) ; Mathilde Allain Maîtresse de conférence à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes d'Amérique Latine), chercheuse au CREDA (Centre de recherches d'études et de documentation sur les Amériques); Claire Duboscq Doctorante en sciences politiques à Science Po Paris
Is the grass greener outside Nigeria?
Brain drain is an issue across the continent but has become closely associated with Nigeria. Several surveys have found that the country has the highest proportion of young people wanting to move overseas. The tendency even has its own term Japa meaning to run, flee, or escape, in the Yoruba language. But does this tell the whole story? On a recent trip to Lagos, Alan Kasujja brought together a group of Nigerians with different perspectives on the topic. Among them are people thinking about leaving and those who have left but later decided to return home. Alan also heard from a couple of Kenyans, who saw an opportunity in Nigeria, the same country some want to leave, and moved there for a better life.
La Mauritanie se rêve en hub énergétique régional
Le grand forum MSGBC sur les énergies entre les pays du bassin ouest-africain aura duré deux jours dans la capitale mauritanienne, mardi 21 et mercredi 22 novembre 2023. L'occasion pour la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau ou encore la Guinée de réfléchir ensemble aux moyens et stratégies communes pour développer les énergies dans la sous-région : les hydrocarbures comme les énergies renouvelables. La Mauritanie en a profité pour mettre en avant ses atouts. Objectif pour la Mauritanie durant ce forum : se positionner comme véritable hub énergétique dans la région pour attirer les investisseurs. Pour cela, elle met en avant ses ressources - qu'elles soient fossiles ou renouvelables -, sa position géographique, stratégique, sa stabilité, mais aussi ses grands projets en cours. Parmi eux, le GTA, le plus grand projet d'extraction de gaz de la région, conduit conjointement avec le Sénégal, qui devrait se concrétiser en 2024, selon le gouvernement, ou encore son programme d'hydrogène vert.Des ressources naturelles foisonnantes Des initiatives réfléchies dans un souci de transition juste, selon Mamadou Khane, conseiller du ministre du Pétrole, des Mines et de l'Énergie : « La Mauritanie a un potentiel énorme, on a beaucoup de gaz. Le gaz est une source d'énergie de transition. On décarbone et au fur et à mesure, elle va permettre une pénétration de plus en plus grande des énergies renouvelables. Le potentiel en énergie renouvelable, en particulier en solaire et éolien, est l'un des meilleurs du monde. Nous avons beaucoup d'eau et nous avons énormément de mines. Mais comme d'habitude, il manque l'argent. Beaucoup d'efforts ont été faits ces dernières années pour mettre en place un cadre rassurant pour les investisseurs. » À écouter aussiL'économie mauritanienne se prépare à l'arrivée du gazL'occasion aussi, selon Abdel Boudadya, directeur général d'une entreprise mauritanienne, partie prenante au projet d'extraction de gaz (GTA), de montrer aux investisseurs qu'ils peuvent faire confiance aux opérateurs locaux : « Notre objectif est de montrer aux autres investisseurs que nous avons réussi des projets dans le domaine de GTA, ils ont vu que c'était du concret. Aussi, qu'il y ait des partenaires locaux qui sont capables de les réaliser. Le grand frein, c'est surtout le niveau de qualification qui reste encore un défi, mais nous avons surmonté ce défi à travers la formation, même s'il faut encore beaucoup plus d'efforts de la part des parties prenantes pour investir davantage dans la formation. » Créer un cadre juridique pour les investisseurs Selon l'indice de perception de la corruption de Transparency international, la Mauritanie se classe au 130ᵉ rang sur 180 pays... Si des freins à l'investissement demeurent toujours, les autorités font des efforts, notamment en renforçant le cadre juridique et réglementaire. C'est ce qu'assure Amadou Gaye, directeur général d'une compagnie logistique pétrogazière sénégalaise qui vient de s'installer dans le pays : « Nous avons aussi un certain nombre d'exonérations, l'engagement des autorités qui ont annoncé la réforme du code pétrolier du pays, la loi sur le contenu local qui visera à mieux organiser le secteur, ce sont des politiques publiques qui permettent aux acteurs de pouvoir évoluer dans un cadre juridique encadré. C'est un pays qui a besoin d'investissement dans le secteur de la logistique. »Objectif d'ici 2030 pour la Mauritanie : concrétiser ses projets en cours, décarboner peu à peu ses énergies et améliorer le taux d'électrification du pays.À lire aussiCoton malien: le nouveau corridor mauritanien
Cash Transfer Grants in South Africa during the Covid-19 Pandemic: Work Behind the ESRC Outstanding Public Policy Impact Award 2023
The CSAE's Kate Orkin has won the ESRC award for Outstanding Public Policy Impact 2023. Stefan Dercon talks to Kate about the work behind the cash grant programme in South Africa during the Covid-19 pandemic that reached an extra 26.2 million people. Stefan Dercon is the CSAE Director and Professor of Economic Policy, University of Oxford, and Kate Orkin is the Associate Professor of Economics and Public Policy, University of Oxford.
Why is cholera still killing people?
"The water is dirty. You can see it with your own eyes. It looks muddy. When you pour it in a glass and leave it overnight, the following day you start seeing small things swimming in the water" Kamogelo Stock, South African citizen In this episode, we hear from people who've gone through the agony of losing their loved ones to cholera in South Africa. The disease is currently wreaking havoc in several parts of the African continent including Malawi, Cameroon and Mozambique. Zimbabwe's capital, Harare, is currently under a state of emergency following a deadly outbreak. Cholera is an infectious and often fatal bacterial disease which causes severe diarrhea and dehydration. It can spread in places with insufficient water treatment, poor sanitation and inadequate hygiene. In today's episode Alan Kasujja attempts to find out why so many African countries are still struggling to contain the disease.