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How are Libyans coping in the wake of the massive floods?
It's been more than two weeks since devastating floods swept away large parts of the city of Derna. The government in the east of the country says more than 4000 people lost their lives in the disaster, although this number remains disputed. Many more thousands of people are still missing and displaced by the disaster. In the weeks since the floods, fear and horror has turned to anger, with people taking to the streets to demand answers. So, how are people in Libya coping and trying to rebuild their lives? #AfricaDaily
En Guinée, un fonds de garantie pour faire respirer les PME
La Guinée vient de se doter d'une nouvelle institution financière : le Fonds de garantie des prêts aux entreprises (FGPE). Cette nouvelle institution unique en son genre a pour mission de faciliter l'octroi de crédits bancaires aux Petites et moyennes entreprises par un mécanisme de partage des risques. Le FGPE bénéficie de l'appui technique et financier de la Banque mondiale. De notre correspondant à Conakry,C'est une institution qui a pour mission de booster l'offre de crédits grâce à la réduction des contraintes sur le financement des petites et moyennes entreprises. Abdoulaye Diallo, le directeur général de cette nouvelle institution mise en place par les autorités guinéennes, donne des explications.« Le fonds de garantie des prêts aux entreprises est un établissement financier spécialisé qui a pour objectif de faciliter le poids de crédit aux PME qui, comme vous le savez, même en temps normal, plus gravement en temps de crise, souffrent du rationnement de crédit ».Des bailleurs de fonds et non des moindres apportent leur appui à cette nouvelle institution. « Pour le moment, c'est la Banque mondiale et nous avons de bonnes perspectives avec d'autres bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux qui montrent des intentions pour diversifier les possibilités du fonds, notamment sur les secteurs comme l'agriculture, l'entrepreneuriat féminin et le secteur des start-up », poursuit Abdoulaye Diallo.L'État engagé à mobiliser des fondsOutre la Banque mondiale, l'État guinéen s'engage lui aussi à mobiliser des fonds. C'est pourquoi les PME seront les premières bénéficiaires de ce fonds de garantie, selon la ministre de l'Industrie et du Commerce, Louopou Lamah.« La mission principale sera de booster les activités du secteur privé en général et surtout celles des petites et moyennes entreprises en particulier. C'est une étape importante qui pose les bases d'une relation de confiance entre les acteurs financiers et ceux du privé, chose indispensable au renforcement du climat des affaires dont les retombés auront un impact positif sur le quotidien des populations ».La mise en place de cette institution financière rassure les opérateurs économiques guinéens. « Nous avons accueilli avec satisfaction, avec beaucoup d'espoir la mise en place de ce fonds de garantie d'autant plus que nous témoignons la volonté, la détermination du colonel Mamadi Doumbouya et de son gouvernement pour avoir initié et instauré la mise en place du fonctionnement de ce fonds de garantie », souligne El-hadj Mamadou Balde, le président de la Chambre du commerce, de l'industrie et de l'artisanat de Guinée.Le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou, parrain de la cérémonie, a invité la nouvelle direction de cette institution financière à vulgariser leurs activités dans tout le pays.
What should be done to make sure Africa's artists get paid what they are owed?
Ugandan politician and musician Rachael Magoola says she'd be flying planes if she had been paid the way she should have been paid for the success of her music. She was elected in 2021 and says her music played a big part in winning a seat in Uganda's parliament. She's most famous for her song Obangaina which she wrote late 1990's but she says she did not earn as much as she should have from the song. Since becoming an Member of Parliament, Rachael Magoola has launched the Parliamentary Forum for Creative Arts in Uganda. She hopes it will push policies which will help to build a thriving creative economy in her country where artists can be paid what they are owed. She believes the success of this industry could even reduce the number of young people leaving the continent for Europe. She was in London recently with her band Afrigo, which just celebrated its 48th anniversary, and she spoke to Africa Daily's Peter Musembi.
Face au manque d'eau, la permaculture gagne du terrain en Tunisie
Depuis une dizaine d'années, la permaculture gagne du terrain chez les petits agriculteurs et néoagriculteurs qui tentent de créer des cultures moins dépendantes de l'eau et plus adaptées aux changements environnementaux tunisiens. L'objectif : garantir une autosuffisance alimentaire à leur échelle, mais aussi arriver à vivre de leur agriculture, un secteur qui représente 10% du PIB en Tunisie et est composé à 80% de petits agriculteurs en gestion familiale. De notre correspondante à Tunis,En arrivant vers la ferme d'Amine Ben Abdallah, agriculteur céréalier, à une soixantaine de kilomètres de Tunis, le contraste est saisissant : ses cultures sont déjà verdoyantes malgré un été caniculaire. En face, des champs de blé étalés le long des versants des collines sont complètement asséchés« Quand on a commencé à exploiter en 2007, c'était un champ de céréales, avec un sol mort, c'est-à-dire sans activité biologique et qui ne fonctionnait que si l'on mettait des tonnes d'engrais et de produits chimiques et petit à petit, comme vous voyez, on a commencé à retravailler, explique l'agriculteur. Et la première chose que l'on a faite, c'est des terrasses, des gros terrassements pour éviter le ravinement de l'eau, pour pouvoir retenir l'eau, la matière organique, et créer des micro-climats puis commencer à planter des arbres en ligne », détaille Amine Ben Abdallah.« En face c'est un désert ! »Ces techniques agro-écologiques et agro-forestières lui ont permis de continuer à assurer la production de céréales alors que cette année, le nord-ouest du pays a été gravement affecté par la sécheresse. La récolte céréalière a baissé de 66% à l'échelle nationale. « On continue maintenant à faire des céréales entre les rangées d'arbres, dans les terrasses. On voit déjà que l'herbe qui reste, elle est très importante, il y a beaucoup de matière organique alors que le champ d'en face, c'est un désert », constate l'agriculteur. Le champ d'en face, c'est celui de son voisin qui travaille en agriculture conventionnelle. « Chaque année, je vois sa terre avec l'eau qui, à chaque grosse pluie, part dans la rivière en bas, se ravine, s'érode et progressivement les rendements chutent », poursuit Amine Ben Abdallah.Au sud de Tunis, Slim Zarrouk, expérimente aussi une agriculture écoresponsable sur d'anciennes terres familiales, dans la ferme d'El Berima. « Ce n'était pas un choix, précise-t-il. J'ai eu un incendie, il y a huit ans de cela et puis à l'époque, je m'intéressais à la permaculture. Ce n'était qu'un verger de citronniers. Je me suis décidé à diversifier un peu et d'appliquer les principes de la permaculture. Et c'est comme ça que tout a commencé. Donc ici, on a toutes les strates. On a la canopée, avec ici un arbre forestier. »Un arbre sans fruits, mais qui sert à fixer l'azote du sol ou encore comme fourrage. Au pied de certaines cultures, des peaux de mouton, matière organique et paillage pour protéger le sol. Lui et Amine tentent de vivre des produits de leur ferme, en vendant directement au consommateur via l'Association tunisienne de permaculture qui forme les Tunisiens souhaitant se lancer dans ce type d'exploitation.À écouter aussiC'est quoi la permaculture ?
Les Européens face au dérèglement climatique 3/4 : L'Italie navigue à vue
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Tempête de grêle à Milan, incendies en Sicile... L'été italien fut bouleversé par les événements climatiques extrêmes. Les alertes sur la "tropicalisation" de l'Italie ne semblent pas déclencher de réponse politique majeure. Quels sont les blocages à la mise en place de politiques environnementales ? - invités : Hervé Rayner Maître d'enseignement et de recherche en science politique à l'Université de Lausanne.; Hanna Corsini Doctorante à l'Université de Cambridge ; Valeria Siniscalchi Antropologue, chargée d'études à l'EHESS Marseille
What is Sierra Leone doing to improve mental health?
During Sierra Leone's civil war in the 1990's, child soldiers roamed mutilating and killing their victims. Economic turmoil ensued once the conflict ended, with high unemployment and poverty. And the 2014 outbreak of the Ebola virus left almost 4,000 people dead there. There are physical scars from the events of those years but also scars that are less visible. This year President Julius Maada Bio launched a Mental Health Taskforce to address the country's lack of mental health resources. The initiative is being led by Vice President Mohamed Juldeh Jalloh. So what is this Taskforce going to do? Africa Daily's Alan Kasujja spoke to Vice President Jalloh about his government's plans.
Congo-Brazzaville: faute de subventions, les journaux congolais ferment les uns après les autres
La presse privée congolaise est dans la galère. Au moins une trentaine d'hebdomadaires ont mis la clé sous la porte ces dix dernières années, faute de moyens financiers et de subventions. Leurs promoteurs souhaitent voir la redevance audiovisuelle (RAV) être étendue à cette presse privée. À quelques pas de la place de la Grande Poste, en plein centre-ville de Brazzaville, Dany, 59 ans, tient un point de vente de journaux à ciel ouvert. Assis sur un siège en béton, il égrène le chapelet des hebdomadaires plus ou moins indépendants qui ont disparu des rayons de son kiosque ces dernières années : « Il y a beaucoup de journaux que je recevais et que je ne reçois plus. Par exemple : Le Souverain, Les Echos du Congo, Le Défi Africain, Le Baobab, L'Observateur, Le Choc, La Rue meurt, etc. Tous ces journaux ne viennent plus. C'est un manque à gagner pour moi », se plaint-il.L'Hebdomadaire Tam-Tam d'Afrique figure également parmi ces journaux qui ont fermé. Ils ont tous longtemps misé sur leurs menues recettes tirées de la vente ou de la publicité. Une politique à risque, selon le journaliste indépendant Arsène Séverin. « Malheureusement, le marché est très réduit pour eux. On ne peut pas prospérer dans ce cas », commente-t-il.Les anciens titres et les nouveaux tels, Polélé-Polélé, Sel Piment ou encore le Nouvel Horizon manquent cruellement de financements, analyse le professionnel Asie Dominique de Marseille. Il ajoute que leurs promoteurs n'ont pas pu mettre sur pied un capital conséquent pour faciliter leur fonctionnement. Un point de vue partagé par Arsène Séverin : « Le modèle économique qui a été bâti ici, très souvent, c'est que ce sont des hommes politiques qui mettent de l'argent dans les journaux, les radios et les télévisions. Et, quand ils décident de ne plus mettre de l'argent, le journal prend un coup et ferme. »Étendre la redevance pour sauver la presse privéeSuite à un plaidoyer mené au début des années 2000 par la société civile, les autorités ont instauré la redevance audiovisuelle (RAV) perçue au profit des organes de presse publics. Elle est prélevée à hauteur de 500 Francs CFA (0,76 centime d'euro) sur chaque facture d'électricité et reversée d'abord au Trésor public.Jean Clotaire Himbou, secrétaire général de l'Association des éditeurs de presse du Congo plaide désormais pour que la RAV soit étendue à la presse privée, mais sans grand espoir. « Cette RAV arrive effectivement au Trésor, mais elle rentre dans la masse commune. Et qui dit masse commune, personne ne sait qui met la main et qui ne met pas la main dedans », relève-t-il.Compte tenu du fait que les ayant-droits ne bénéficient pas régulièrement de la RAV, l'Association congolaise des droits des consommateurs a appelé récemment à l'abrogation de la loi instituant cette RAV.À lire aussiCongo-B.: dans une situation critique, la presse pousse la sonnette d'alarme
Les Européens face au dérèglement climatique 2/4 : Espagne : un modèle à sec
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Confrontée à la pire sécheresse de son histoire depuis le printemps 2023, l'Espagne se trouve aujourd'hui face à un dilemme : préserver la sécurité hydrique du pays, menacée par le réchauffement climatique, ou sauvegarder le modèle agricole espagnol, fleuron de l'économie nationale. - invités : Nacima Baron Professeure de géographie humaine à l'université Gustave-Eiffel, membre senior de l'Institut universitaire de France; Inès Bouacida Chercheuse sur le climat et l'énergie à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
What are the big questions for African philosophers in 2023?
If you search for 'philosophy' or 'philosophers' online, chances are you'll find lots of photos of white men. Wikipedia will tell you that historically, the main traditions include Western, Indian, Arabic-Persian and Chinese philosophy. But some people question how insightful these ideas are to life on the continent. Meanwhile, some of the oldest philosophical texts were produced in ancient Egypt. And terms from African philosophy such as Ubuntu "I am because we are" are influential around the world even today. A new "Handbook of African Philosophy" has been compiled by Dr Mpho Tshivhase (University of Pretoria) and Dr Elvis Imafidon (SOAS, London) and is set to be published in November. So, what are they hoping to achieve with the book? And what are the big questions for African philosophers today?
Guinée: la filière du poulet local menacée de disparaître [2/2]
En Guinée, la filière du poulet local est asphyxiée par la concurrence étrangère. Les professionnels du secteur tirent la sonnette d'alarme et demandent aux autorités d'intervenir pour sauver leur industrie comme ce fut le cas, par exemple, au Sénégal ou encore au Cameroun où des mesures protectionnistes ont permis, par le passé, de protéger la production locale. La Guinée a tout intérêt à soutenir la filière, disent ses acteurs, c'est une question de souveraineté alimentaire. Une visite comme geste de soutien. Ce matin-là, Mamadou Baïlo Baldé s'est déplacé jusqu'à Coyah, ville située à la sortie de Conakry. Le président de l'Association nationale des accouveurs deGuinée (Anag), organisation qui réunit les producteurs de poussins du pays, est venu voir un confrère : « Aujourd'hui, je suis chez lui. Mais j'ai eu la chance de visiter d'autres exploitants aussi. Se retrouver dans cette situation, c'est dommage. »Mamadou arpente les couloirs d'une usine flambant neuve, à l'arrêt depuis quatre mois faute de commande : « Ce que l'on demande aujourd'hui, c'est d'être protégés. Il faut qu'on soit protégés pour pouvoir développer cette filière, on ne demande pas la lune ! On ne pourra pas développer la filière sans interdiction. »Délocaliser ?Interdiction d'importation des poussins et des poulets. Ce n'est pas une solution pérenne, rétorque-t-on au ministère de l'Agriculture qui affirme accompagner la filière. Il fait notamment de la sensibilisation pour convaincre les aviculteurs guinéens d'aller vers les couvoirs locaux. Ce n'est pas suffisant pour Mamadou qui était pourtant revenu en Guinée plein d'espoir, après avoir travaillé pendant plusieurs années en Belgique. « Nous avons démarré en 2019 et l'année suivante le Covid-19 est arrivé. Le monde entier était fermé. Ce sont ces couvoirs locaux qui ont produit les poussins et qui ont fourni les fermiers guinéens. »Depuis la fin du Covid, le secteur subit de plein fouet la concurrence étrangère. Mamadou Baïlo Baldé se sent abandonné par les autorités. Cette filière locale du poulet qui donnait à la Guinée davantage d'indépendance agricole risque de disparaître. « C'est dommage. Certains envisagent aujourd'hui de délocaliser, de partir ailleurs. Ils peuvent aller installer leurs machines au Mali, en Côte d'Ivoire ou au Sénégal. »Poulets importés... risques sanitairesAu laboratoire central vétérinaire de Conakry, Agnès Koidjovi prélève des échantillons sur une carcasse. Elle a consacré son mémoire de fin d'études à l'analyse des poulets importés. Ses conclusions sont sans appel : « Les poulets importés qui viennent d'Amérique du sud et d'Europe sont conservés longtemps. » Les produits sont acheminés par bateau. Des manquements sont souvent observés au niveau de la chaîne du froid. « Il faut promouvoir l'élevage guinéen. C'est mieux parce que quand c'est fait sur place, on peut se saisir des problèmes qui touchent la chaîne de production. »Produire localement offre un double avantage : Cela permet de contrôler la qualité des poulets, mais également d'assurer l'approvisionnement du marché guinéen.À lire ou à écouter aussiEn Guinée, la filière du poulet local menacée [1/2]