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Ten years on...what legacy did Mandela leave behind?
"Look at the Middle East right now, Israel and Palestine. They could have come to terms with each other a long time ago. We were fortunate that we had a Mandela" Roelf Meyer, former South African cabinet minister. South Africa's first democratically elected president Nelson Mandela died on this day, a decade ago. So today, Africa Daily's Mpho Lakaje sits down with two of his former ministers, Sydney Mufamadi and Roelf Meyer. What was it like reporting to one of the most prominent political figures of the 21st century? But most importantly, what type of legacy did the man affectionately known as Madiba leave behind? His country is facing a mountain of problems including joblessness, power outages and persistent government corruption. If he was still alive, would Mandela associate with the ruling ANC party? These are some of the questions Mpho is asking his guests.
L'énergie à tout prix [2/5] Les navires-centrales de Karpowership, des solutions d'urgence contestées
Sur le continent, les besoins en électricité restent énormes. Un Africain sur deux n'y a pas accès. Du fait de l'accroissement de la population, leur nombre est même en augmentation depuis plusieurs années. Face à cette demande, de plus en plus de pays font appel aux navires-centrales de compagnies privées. Des plateformes flottantes, alimentées au fuel ou au gaz, qui sont ensuite connectées aux réseaux électriques terrestres. Des solutions imaginées pour répondre à des situations d'urgence, mais qui sur le long terme imposent d'énormes contraintes financières aux États. Des capitales sont plongées dans le noir. 24 heures sans électricité à Freetown le 8 octobre, même chose à Bissau une dizaine de jours plus tard. Des entreprises sont à l'arrêt, les hôpitaux sont contraints de trouver des générateurs pour les salles d'opération. Incompréhension de la population et énervement dans cette émission de radio sierra-léonaise. Car derrière ces coupures, il y a des dettes, 17 millions de dollars pour la Guinée-Bissau, 40 millions pour la Sierra Leone, contractées auprès de l'entreprise turque Karpowership. Grâce à ses navires-centrales, la société vend de l'énergie aux opérateurs électriques nationaux, 100% de l'électricité en Guinée-Bissau par exemple. « La Sierra Leone et la Guinée-Bissau ont des problèmes de trésorerie, elles n'ont pas été en mesure de payer les fournisseurs de carburant. Nous sommes une entreprise familiale, donc nous sommes beaucoup plus clémentssur nos relations avec nos clients. Nous offrons des conditions de crédit très arrangeantes, mais les fournisseurs de carburant, lorsqu'ils ne sont pas payés, ont le droit de ne pas livrer », se justifie au micro de RFI Zeynep Harezi, la directrice commerciale de Karpowership.Des solutions à court-termeKarpowership est efficace en tant que fournisseur d'urgence. Ces navires débarquent au large d'un pays et peuvent se brancher sur n'importe quel réseau électrique. C'est un gain de temps pour les pays face aux besoins d'électricité, mais ce sont des solutions court-termistes et piégeuses, selon l'économiste sénégalais Magaye Gaye. « Ce n'est pas une bonne solution, parce que le propre d'un pays, c'est de maîtriser sa politique énergétique. Or, il y a des inconvénients extrêmement nocifs. C'est l'opacité des contrats qui, comme vous le savez, ne favorise pas la bonne gouvernance du secteur », explique-t-il.Les navires de Karpowership fournissent de l'électricité à huit pays africains comme la Côte d'Ivoire, le Ghana ou la Gambie. Selon Magaye Gaye, ce genre de société profite du sous-investissement chronique des États dans les infrastructures énergétiques. « Je pense aussi qu'il faut restructurer les sociétés d'électricité existantes et améliorer leur gouvernance. Les États africains devraient encourager l'installation, à l'échelle du continent, de solides producteurs indépendants d'électricité capables de renforcer, à mon avis, l'offre continentale selon des modes modalités raisonnables. »Karpowership en pleine expansion avec un projet en Afrique du Sud, où la compagnie nationale Eskom est en grande difficulté. Argument avancé : les coûts des délestages pour l'économie sont plus importants que les coûts des centrales flottantes.À écouter aussiL'énergie à tout prix [1/5] En Centrafrique, une deuxième centrale solaire, mais pour quelle efficacité?
Yossi Klein Halevi on the Palestinian-Israeli Conflict
In 2018, author Yossi Klein Halevi wanted Palestinians to understand his story of how Israel came into existence. At the same time, he wanted Palestinians to tell him their personal and national stories, too, about the same land. The result was Letters to My Palestinian Neighbor, a candid, heartfelt book that engaged Jews and Arabs around […] The post Yossi Klein Halevi on the Palestinian-Israeli Conflict appeared first on Econlib.
Tackling the Climate Crisis | The Development Podcast
The 28th UN Climate Change Conference (COP 28) comes at the heels of the hottest year in human history. Our newest episode of The Development Podcast delves into the impact of the climate crisis and urgent solutions to address it. This episode marks the launch of our new limited series on how to create a world free of poverty on a livable planet. Over the next 5 episodes, we'll explore critical issues affecting planet, people and prosperity.Today, we turn our attention to the planet as we speak with three high-profile guests about climate change. We'll also hear from a climate advocate in Samoa and other youth activists. Join us as we speak to Her Excellency, Hon. Fiamē Naomi Mata'Afa, Prime Minister and Minister for Foreign Affairs and Trade of Samoa on how the fallout of climate change impacts Small Island Developing States; Inger Andersen, Executive Director of the UN Environment Programme (UNEP) on emissions reduction and climate solutions; the World Bank's Anna Bjerde, Managing Director of Operations, on the Bank's role in climate action; and Brianna Fruean, a young climate advocate from Samoa who shares her own experiences.Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you!Timestamps[00:00] Welcome: Introducing the topic and speakers[02:37] Climate activism: Voices from Samoa[08:41] Samoa: Climate crisis, infrastructure challenges, role of women, challenges ahead, COP28[16:49] Climate activism: Voices from Ghana[18:06] UNEP: Scaling the challenge, greenhouse gas emissions, urgent actions and investments, climate game changers[25:59] Climate activism: Voices from Egypt[26:56] World Bank: Climate game changers, financing climate action, Country Climate Development Reports, hope on the horizon[33:06] Climate activism: Voices from Chile and Samoa[34:43] Closure and thanks for tuning in!Featured VoicesHer Excellency, Hon. Fiamē Naomi Mata'Afa, Prime Minister and Minister for Foreign Affairs and Trade of SamoaInger Andersen, the United Nations Environment Programme (UNEP) Executive DirectorAnna Bjerde, Managing Director of Operations, World BankBrianna Fruean, Climate Change Advocate, SamoaABOUT THE DEVELOPMENT PODCASTThis international development podcast brings together the data, research and solutions that can pave the way to a sustainable future. Through conversations focused on revealing the latest data, the best research, and cutting-edge solutions, let us introduce you to the folks working to make the world a better place. Listen and subscribe for free on your favorite platform. And rate our show! ;) Tell us what you think of our podcast here >>>. We would love to hear from you! ABOUT THE WORLD BANKThe World Bank is one of the world's largest sources of funding and knowledge for...
Malawi: why go and work in a war zone?
In November this year, 221 Malawians flew to Israel to start working on farms there. The Malawian government has a labour export deal with Israel, and says it is eventually aiming for a total of 5000 people to travel there for work. According to the World Bank, Malawi is the fourth poorest country in the world.But the deal has provoked debate in Malawi because of the current conflict in Israel. The political opposition says the scheme is putting citizens in danger, pointing out that 39 agricultural workers from Thailand were killed at the start of the fighting. The government in Malawi says they have assurances the workers will be safe.So we got in contact with one of the workers who has just arrived in Israel, Andrew Chunga, to ask him what life was really like there.
Centrafrique: une deuxième centrale solaire, mais quelle efficacité ? [1/5]
Les besoins en électricité sont énormes, un africain sur deux n'y a pas accès. Un chiffre en augmentation depuis plusieurs années. En Centrafrique, le gouvernement mise sur l'électricité pour assoir le développement socio-économique durable du pays. Les autorités centrafricaines ont inauguré vendredi 17 novembre la deuxième centrale solaire à Danzi, un village situé au nord de Bangui. Un motif d'espoir pour les habitants et commerçants de la capitale en proie à d'incessantes coupures. De notre correspondant à Bangui,Les vendeuses d'eau glacée, on les retrouve dans toutes les artères et dans tous les marchés de Bangui. Cuvettes sur la tête ou sachets d'eau glacée entre les mains, elles se faufilent entre les véhicules et passants pour écouler leurs marchandises.Mais ces dernières semaines, Abigaëlle ne parvient pas à satisfaire la demande à cause des délestages récurrents dans son secteur. « Ce problème me dépasse. Je vends de l'eau glacée, du jus local et des yaourts. Mais ces dernières semaines, rien ne marche. Plusieurs fois, j'ai dû jeter mes produits à cause des délestages et cela m'a causé des pertes financières importantes. Je me débrouille avec cette activité qui me permet de vivre. Mais avec ces multiples coupures, je ne parviens pas à m'en sortir », déplore-t-elle.Ces coupures ont des répercussions sur toutes les activités socio-économiques de la capitale, et même les entreprises ne sont pas épargnées. Pour palier ce problème, les autorités comptent sur cette nouvelle centrale solaire. D'une superficie de 70 hectares, cette installation a une capacité de 25 mégawatts et comporte près de 47 000 panneaux solaires.Des coupures d'électricité, malgré la centrale« L'inauguration de la centrale solaire photovoltaïque de Danzi témoigne à nouveau notre engagement à diversifier les sources de production d'électricité. Il se résume en trois principales priorités : une société plus inclusive, une économie plus ouverte à la concurrence et de meilleures capacités pour les populations », explique le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra.Malgré la mise en service de la première centrale solaire de Sakaï le 27 mars dernier, le régime de délestage n'a pas changé. Dans les neuf arrondissements de Bangui, les Centrafricains rencontrés font face aux mêmes problèmes.« Au quartier PK5, avant la mise en service de la première centrale solaire, nous bénéficions d'environ neuf heures d'électricité par jour. Mais jusque-là, rien n'a vraiment changé. Tous les jours, la distribution de l'électricité est perturbée par des coupures générales. Certaines entreprises et lieux de commerces font recours à des groupes électrogènes pour tourner leurs activités », témoigne Ousmane Nour, un habitant de PK5.Selon une source à la Direction Générale de l'énergie centrafricaine (ENERCA), les coupures sont parfois provoquées par des pannes techniques. Avec l'inauguration de la deuxième centrale solaire de Danzi, la production de l'électricité centrafricaine passe de 72 à 96 mégawatts alors que le besoin général du pays est estimé à 250 mégawatts.À écouter aussiCentrafrique: le PK5, à nouveau symbole du vivre ensemble [3/3]
Bamba Lô (Paps) : « Je veux être un pont entre l'Afrique de l'Ouest et la France »
Il est devenu l'une des figures de la tech et du secteur de la logistique en Afrique de l'Ouest : Bamba Lô, cofondateur de Paps avec Rokhaya Sy, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Élevé en région parisienne (ami d'enfance de Gims, Black M, Lefa et l'ensemble des Sexion d'Assaut), diplômé d'une école de commerce, il a étudié au Canada avant de créer des entreprises en France, en Tunisie et au Sénégal, son pays d'origine (son arrière-grand-père y a créé la Poste). En 2016, il lance Paps, une plateforme de services de transport et de logistique qui connaît un grand succès. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), Bamba Lô livre ses analyses sur ce secteur en pleine expansion, l'évolution de la tech, le développement de l'Afrique de l'Ouest, la zone de libre-échange, la présidentielle de février 2024 au Sénégal et les enjeux économiques du football, l'une de ses grandes passions.
Retour de Syrie / COP28 : l'influence diplomatique des Émirats arabes unis
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Hélène Lam Trong a reçu le Prix Albert Londres pour son documentaire sur l'incarcération en Syrie d'enfants de djihadistes / Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï, regards sur la puissance diplomatique des Émirats arabes unis au Moyen-Orient. - invités : Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Stéphane Lacroix Professeur à Sciences Po et chercheur au CERI; Hélène Lam Trong Réalisatrice
What are the key priorities for African leaders at COP28?
Across Africa, the impact of climate change is becoming more and more apparent. This year alone, multiple countries across the continent have been hit with an array of severe natural disasters ranging from floods to excruciatingly high temperatures. As the United Nations Climate Change Conference - or COP28 - kicked of this week, delegates agreed to launch the long-awaited 'loss and damage' fund to pay for damage from climate-driven storms and drought. The EU, US, UAE and others immediately announced contributions totalling around $400m for poor countries reeling from the impacts of climate change.But in the past pledges for climate funding - for example to the Green Climate Fund - have far exceeded the actual amount of money that has been given.So should Africa be cautious about these new pledges?In a discussion recorded before the launch of the new fund, Africa Daily's Alan Kasujja hears why the issue of money has been so fraught in the past from our resident environment reporter, Peter Musembi - and talks over Africa's priorities for the summit with Eva Masudi, the Environment and Sustainable Development Minister for the Democratic Republic of Congo.
En Tunisie, les récoltes de dattes s'annoncent bonnes malgré la sécheresse
La saison des dattes s'annonce bonne avec une récolte estimée à 390 000 tonnes au lieu des 340 000 de l'année dernière en Tunisie, selon le ministère de l'Agriculture. Mais à Tozeur, dans les palmeraies et oasis vieilles de 4 000 ans du sud du pays, les agriculteurs parlent aussi des problèmes liés à la sécheresse, car les dattes restent des fruits à forte consommation en eau. De notre correspondante à Tunis,Perché à près de 10 mètres de hauteur, Chokri 24 ans, coupe les branches des dattiers avec dextérité. En chaussettes et sans gants, il grimpe le long des troncs des palmiers avec agilité pour récolter les dattes : « Dès qu'on est petit, on apprend à grimper dans les palmeraies donc c'est très facile pour moi, c'est mon travail, mais aussi une passion. Pendant l'automne, tous les jeunes de la région ne font que ça. » « On s'occupe de la palmeraie le reste de l'année, son entretien surtout et son irrigation. Pour moi, c'est un métier vraiment important, car ça fait partie de notre identité à Tozeur et c'est aussi ce qui fait marcher l'économie de la ville », poursuit Chokri.Une économie basée sur 10 000 hectares d'oasis et 400 000 palmiers dattiers avec la culture des dattes Deglett Ennour qui représentent 70% de la production totale.Le manque d'eau impacte la qualité des dattesDans une autre palmeraie, Hedi Abassi récolte avec d'autres ouvriers la fameuse variété destinée à l'export, cette année le manque de pluie a affecté la production. « La saison est mitigée parce que même s'il y a des dattes, on voit qu'elles sont un peu sèches et ça, c'est à cause du manque d'eau. Cela se voit dans la couleur du fruit. Normalement, lorsqu'il pleut, la pluie lave la poussière qu'il y a sur la datte et les fait briller. Leur prix est plus élevé, car elles sont belles, brillantes et plus tendres, là ce n'est pas le cas. »Les prix à l'export sont fixés par l'État autour de 5 à 6 dinars soit environ 2 euros le kilo. Un prix attractif, mais la concurrence est rude sur le marché international comme l'explique Lamine Touati. Ce gestionnaire supervise le tri des dattes et les départs des camions vers les sociétés exportatrices : « Les prix fluctuent beaucoup en fonction de la concurrence sur le marché international. Nous sommes toujours obligés de nous aligner sur le marché étranger, donc nous surveillons de près cet aspect. Cette année, vu que les dattes manquent d'eau, elles sont plus sèches donc leur poids se réduit lors de la pesée en vrac, précise Lamine Touati. Économiquement, cela a un impact et nous avons plus de pertes. »Le manque d'eau a été un peu atténué par des pluies fin novembre, mais les agriculteurs redoutent une baisse de la production dans les années à venir avec les périodes de sécheresse prolongée et le tarissement des sources souterraines.À lire aussiLa datte Medjool se démocratiseÀ lire aussiDattes Medjool: trésor palestinien sous occupation