Titre : | Principes d'économie politique |
Type de document : | Ouvrages |
Editeur : | Paris : V. Giard et E. Brière, 1906 |
Format : | 2 vol. |
Langues: | Français |
Langues originales: | Anglais |
Catégories : |
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Tags : | capital ; value ; marginal costs ; insurance ; théorie économique ; definitions ; économie politique |
Note de contenu : |
Livre I: Aperçu préliminaire.
Chapitre I : Introduction 1. L'économique est à la fois une étude de la richesse et une branche de l'étude de l'homme. L'histoire du monde a été dirigée par les forces religieuses et les forces économiques. - § 2. La question de savoir si la pauvreté est une chose nécessaire donne à l'économique un très haut intérêt. - § 3. La science, pour la plus grande part, est née depuis peu. - § 4. La caractéristique fondamentale de la vie moderne n'est pas la compétition, mais la liberté de l'industrie et du travail. - § 5. Étude préliminaire de la valeur. Conseils sur l'ordre à suivre pour la lecture de l'ouvrage Chapitre II : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail § 1. L'action des causes physiques est prédominante dans les civilisations primitives, et celles-ci ont nécessairement eu leur siège dans les climats chauds. Dans une civilisation primitive le progrès est lent; mais il y a progrès. - § 2. La propriété collective augmente la force de la coutume et fait obstacle aux changements. ,- § 3. Les Grecs mirent l'énergie septentrionale en contact avec la civilisation orientale. Modernes à bien des points de vue, ils regardaient l'industrie comme devant être laissée aux esclaves; leur éloignement pour tout travail continu fut une des principales causes de leur décadence. - § 4. La ressemblance apparente qui existe entre les conditions économiques du monde romain et du monde moderne est purement superficielle : on ne trouve pas dans le monde romain les problèmes sociaux-économiques modernes ; mais la philosophie stoïcienne et le cosmopolitisme des juristes romains postérieurs exerça une influence indirecte considérable sur la pensée et sur l'action économiques. - § 5. Les Germains furent lents à s'instruire au contact de ceux dont ils firent la conquête. Le savoir trouva asile chez les Arabes. - §§ 6. 7. Le self-government par le peuple ne pouvait exister que dans les villes libres; elles furent les précurseurs de la civilisation moderne au point de vue industriel. - § 8. Influence de la chevalerie et de l’Église. Formation de grandes armées servant à ruiner les villes libres. Mais les espérances de progrès ressuscitent grâce à l'invention de l'imprimerie, à la Réforme et à la découverte du Nouveau Monde. - § 9. Le bénéfice des découvertes maritimes appartient en premier lieu à la péninsule hispanique, Mais bientôt il passa à la Hollande, à la France, et à l’Angleterre Chapitre III : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail (suite) § 1. Les Anglais montrèrent de bonne heure des signes de l'aptitude qu'ils possèdent pour l'action organisée. Le commerce a été chez eux la conséquence de leur activité dans la production et dans la navigation. L'organisation capitaliste de l'agriculture ouvrit la voie à celle de l'industrie. - §§ 2, 3. Influence de la Réforme. - § 4. Origine de la grande entreprise. Chez les Anglais la libre initiative avait une tendance naturelle vers la division du travail, qui se trouva favorisée par l'apparition au delà des mers de consommateurs ayant besoin, par grandes quantités, de marchandises simples. Tout d'abord les entrepreneurs se contentèrent d'organiser l'offre sans diriger le travail industriel : mais ensuite ils groupèrent dans des usines leur appartenant de grandes masses de travailleurs. - § 5. Depuis lors, le travail des ouvriers des manufactures se trouva loué en gros. La nouvelle organisation augmenta la production, mais elle fut accompagnée de grands maux, dont plusieurs cependant étaient dus à d'autres causes. - § 6. La guerre, les impôts, et la disette, abaissèrent les salaires réels. Mais le nouveau système a permis à l'Angleterre de triompher des armées françaises. - § 7. Progrès, durant le XIXe siècle. Le télégraphe et la presse permettent maintenant aux peuples de décider eux-mêmes des remèdes qui conviennent à leurs maux; et nous allons peu à peu vers des formes de collectivisme, qui seront supérieures aux formes anciennes parce qu'elles reposent sur le renforcement de l'individualité se soumettant à une discipline volontaire. - § 8. Influence des Américains, des Australiens, des Allemands, sur les Anglais. Chapitre IV : Le développement de la science économique § 1. La science économique moderne doit indirectement beaucoup à la pensée ancienne, mais directement fort peu. L'étude de l'économique fut stimulée par la découverte des mines et des routes commerciales du Nouveau Monde. Les entraves anciennes qui enserraient le commerce furent quelque peu relâchées par les Mercantilistes. - § 2. Les Physiocrates insistèrent sur cette idée que la politique restrictive est un régime artificiel et que la liberté est le régime naturel, ainsi que sur cette autre idée que le bien-être de la masse du peuple doit être le principal but de l'homme d'état. - § 3. Adam Smith développa la doctrine du libre échange, et trouva dans la théorie de la valeur un centre commun qui donne de l'unité à la science économique. - § 4. L'étude des faits fut entreprise par Young, Eden, Malthus, Tooke et d'autres. - § 5. Plusieurs des économistes anglais du début du siècle étaient portés vers les généralisations rapides et les raisonnements déductifs, mais il étaient très au courant de la vie des affaires et n'oublièrent pas d'étudier la condition des classes ouvrières. - §§ 6, 7. Ils ne tinrent pourtant pas assez compte de ce fait que le caractère de l'homme dépend des circonstances. Influence des aspirations socialistes et des études biologiques à ce point de vue. John Stuart Mill. Caractéristiques des travaux modernes. - § 8. Économistes des autres pays. Chapitre V : L'objet de l'économie politique §§ 1. 2. Une science sociale unifiée est désirable, mais irréalisable. Valeur des idées de Comte, faiblesse de ses négations. - §§ 3, 4. L'économie politique s'occupe principalement, mais non exclusivement, des mobiles susceptibles d'être mesurés en monnaie, et elle cherche généralement à dégager de larges résultats qui ne soient que peu affectés par les particularités individuelles. - § 5. L'habitude elle-même repose en grande partie sur un choix réfléchi. - §§ 6, 7. Les mobiles économiques ne sont pas exclusivement égoïstes. Le désir de gagner de l'argent n'exclut pas d'autres influences ; il peut lui-même être inspiré par des mobiles nobles. Les procédés économiques de mesure des actions pourront peu à peu s'appliquer à beaucoup d'actes de pure philanthropie. - § S. Les mobiles de l'action collective ont pour l'économiste une importance déjà grande et sans cesse croissante. - § 9. Les économistes envisagent la vie humaine surtout à un certain point de vue, mais c'est la vie d'un homme réel, et non celle d'un être imaginaire Chapitre VI : Méthodes d'étude. Nature de la loi économique § 1. En économie politique, presque à chaque pas, on a besoin à la fois de l'induction et de la déduction; l'école historique et l'école analytique se servent toutes deux de ces deux méthodes, mais à des degrés divers : aucune ne peut se passer de l'aide de l'autre. - §§ 2, 3, 4. La tâche de l'analyse et de la déduction en économie politique est souvent mal comprise ; elle ne consiste pas à forger de longes chaînes de raisonnement déductif. L'interprétation des faits du temps passé ou du temps présent exige souvent de subtiles analyses; et il en est toujours ainsi lorsqu'on recourt à elle pour se guider dans la vie pratique. Stratégie et tactique. - § 5. Le simple bon sens, avec ses seules ressources, peut souvent pousser l'analyse assez loin : mais il lui est rarement possible de découvrir les causes profondes, et notamment les causes des causes. Rôle du mécanisme scientifique. - 6. Les lois sociales n'énoncent que des tendances. Lois économiques. Le mot « normal ». Les lois économiques ne sont pas analogues à la loi de la gravitation, mais aux lois secondaires des sciences naturelles, relatives à l'action de forces hétérogènes. Toutes les théories scientifiques, et par conséquent les théories économiques elles aussi, supposent certaines conditions, et sont dans ce sens hypothétiques. - § 7. Science pure et science appliquée. L'économie politique est une science plutôt qu'un art Chapitre VII : Résumé et conclusion § 1. Résumé. - § 2. Les études scientifiques ne doivent pas être dirigées en s'inspirant des buts pratiques auxquels elles concourent, mais de la nature des sujets dont elles traitent. - § 3. Principales circonstances qui stimulent l'intérêt des économistes anglais à notre époque, bien qu'elles ne rentrent pas dans le domaine de leur science. § 4. Principales questions de la science économique. Livre II : De quelques notions fondamentales. Chapitre I : Introduction § 1. L'économie politique envisage la richesse en tant que moyen de satisfaire les besoins de l'homme, et en tant que résultat de ses efforts. - § 2. Difficulté de classer des choses dont les caractères et les usages changent. - § 3; L'économie politique doit suivre la pratique de la vie de chaque jour. - § 4. Il est nécessaire que les idées soient très clairement fixées, mais il n'est pas nécessaire que le sens des mots soit rigide. Chapitre II : La richesse § 1. Sens technique du mot « biens ». Biens matériels. Biens personnels. Biens externes et biens internes. Biens transmissibles et biens non- transmissibles. Biens gratuits. Biens échangeables. -§ 2. La richesse d'une personne se compose de ses biens externes susceptibles d'être mesurés en monnaie. - § 3. Mais parfois il est bon d'employer le mot « richesse » d'une façon large, en y comprenant toute la richesse personnelle. - § 4. Part de l'individu dans la richesse collective. - § 5. Richesse nationale. Richesse cosmopolite. Base juridique des droits sur la richesse Chapitre III : Production. Consommation. Travail. Objets de nécessité § 1. L'homme ne peut produire et ne peut consommer que des utilités, et non pas de la matière même. - § 2. Le mot « productif » est exposé à être mai compris, il faut d'ordinaire éviter de l'employer ou l'expliquer. - § 3. Choses nécessaires pour soutenir l'existence et choses nécessaires pour maintenir l'activité. - § 4. Il y a une perte pour la société lorsque la consommation d'un homme est inférieure à ce qui est nécessaire pour maintenir son activité. Objets de nécessité conventionnelle. Chapitre IV : Capital. Revenu §§ 1, 2. Le mot « capital » a plusieurs sens différents. La productivité et l'accumulation du capital règlent : l'une, la demande de capital, et l'autre l'offre de capital. La différence entre la notion de capital et celle de richesse n'est qu'une différence de degré. - § 3. Le revenu au sens large. Revenu en monnaie et l'expression de ce capital d'entreprise ». - § 4. Les usages les plus importants de l'expression « capital social » se rattachent au problème de la distribution ; il faut donc la définir de telle façon que lorsqu'on a fait dans le revenu réel de la société les parts du travail, du capital (en y comprenant l'organisation) et de la terre, rien ne soit omis, et rien ne soit compté deux fois. - § 5. Capital de consommation. Capital auxiliaire. Capital circulant et capital fixe, capital spécialisé, capital personnel. - § 6. Nous parlons plutôt de capital lorsque nous envisageons les choses comme objets de production : nous parlons de richesse lorsque nous les envisageons comme moyens de satisfaire les besoins. - § 7. Revenu net. Avantages nets. Usage de la richesse. Intérêt. Profits du capital. Salaire de direction. Rente. - § 8. Revenu social. - § 9. Le revenu national est une meilleure mesure de la prospérité économique générale que la richesse nationale. - §§ 10, 13.- Note sur quelques définitions du mot « capital ». Livre III: Des besoins et de leur satisfaction. Chapitre I : Introduction § 1. Lien de ce livre avec les trois suivants. - § 2. Jusqu'à une époque toute récente on ne s'est pas assez occupé de la demande et de la consommation Chapitre II : Les besoins dans leurs rapports avec l'activité de l'homme § 1. Désir de variété. - §§ 2, 3. Désir de se distinguer. - § 4. Désir de se distinguer pris en lui-même. Place de la théorie de la consommation dans l'économie politique Chapitre III : Les variation: de la demande § 1. Loi de satiété des besoins ou de l'utilité décroissante. Utilité totale. Accroissement limite. Utilité limite. - § 2. Prix de demande. - § 3. Il faut tenir compte des variations de l'utilité de la monnaie. § 4. Tableau de demande d'un individu. Sens de l'expression « augmentation de la demande ». - § 5. Demande d'un marché. Loi de la demande. - § 6. Demande de marchandises rivales Chapitre IV : L'élasticité des besoins § 1. Définition de l'élasticité de la demande. - §§ 2, 3. Un prix, qui est bas pour un homme riche, peut être élevé pour un homme pauvre. - § 4. Causes générales qui affectent l'élasticité. - § 5. Difficultés venant de l'élément de temps. - § 6. Changements de mode. - § 7. Difficultés pour se procurer les statistiques nécessaires. - §§ 8, 9. - Note sur les statistiques de consommation. Livres des commerçants. Budgets de consommateurs Chapitre V : Choix entre différents usages de la même chose. Usages immédiats et usages différés §§ 1, 2. Distribution des ressources d'un individu entre la satisfaction de différents besoins, de façon que le même prix mesure, à la limite des différents achats, des utilités égales. - § 3. Leur distribution entre besoins présents et besoins futurs. Escompte des satisfactions futures. - § 4. Distinction entre l'escompte des, plaisirs futurs, et l'escompte des événements futurs agréables. Chapitre VI : Valeur et utilité § 1. Prix et utilité. Bénéfice du consommateur. Conjoncture. - § 2. Bénéfice du consommateur par rapport à la demande d'un individu, - §§ 3, 4, et par rapport à la demande d'un marché. Cette analyse permet de formuler avec précision des notions courantes. mais n'introduit dans la question aucune subtilité nouvelle. Les différences individuelles de caractère peuvent être négligées lorsque nous considérons un grand nombre de gens; et si parmi eux se trouvent en égale proportion des riches et des pauvres, le prix devient alors une bonne mesure de l'utilité, § 5, pourvu qu'on tienne compte de la richesse collective. § 6. Idée de Bernoulli. Aspects plus larges de l'utilité de la richesse Livre IV : Les agents de la production - nature, travail, capital et organisation. Chapitre I : Introduction § 1. Les agents de la production sont : la nature, le travail et le capital. Dans le capital, il faut faire rentrer I'organisation industrielle et commerciale, qui doit pourtant, à certaine points de vue, être étudiée à part. À d'autres points de vue le capital peut être réuni au travail, et les agents de la production deviennent la nature et l'homme. - § 2. Disutilité limite. Bien que le travail porte parfois en lui-même sa propre récompense, pourtant, sous certaines conditions, nous pouvons regarder l'offre de travail comme réglée par le prix qu'on peut obtenir pour lui. Prix d'offre. Chapitre II : La fertilité du sol § 1. L'idée que le sol est un don gratuit de la nature, tandis que le produit du sol est dû au travail de l'homme, n'est pas tout à fait exacte ; mais elle a un fond de vérité. - § 2. Conditions mécaniques et conditions chimiques de fertilité. - § 3. Pouvoir que l'homme possède d'altérer le caractère du soi. - § 4. Les qualités originelles du soi comptent pour plus, et les qualités artificielles pour moins, dans certains cas que dans d'autres. Dans tous les cas le rendement supplémentaire obtenu en augmentant le capital et le travail diminue, plus ou moins vite Chapitre III : Fertilité du sol (suite). Tendance au rendement décroissant § 1. Le sol peut être mal cultivé; alors le rendement dû à une plus grande dépense de capital et de travail augmente, jusqu'à ce qu'un certain maximum soit atteint, après quoi il diminue de nouveau. L'amélioration des procédés de culture peut permettre d'employer avec, avantage plus de capital et plus de travail. La loi s'applique à la quantité des produits, et non à leur valeur. - § 2. Une dose de capital et de travail. Dose limite, rendement limite, limite de culture. La dose limite n'est pas nécessairement la dernière dans le temps. Surplus de production; ses liens avec la rente. Ricardo a borné son attention aux conditions d'un Vieux pays. - § 3.Toute appréciation de la fertilité du sol doit s'appliquer à un lieu et à un temps particuliers. - § 4. En règle générale les sols plus pauvres augmentent de valeur par rapport aux sois riches, à mesure que la population augmente. - § 5. Ricardo disait que les sols les plus riches ont été cultivés les premiers; c'est vrai dans le sens où il le disait. Mais il a été mal compris par Carey qui réunit des exemples de pionniers ayant négligé des sols qui ont ensuite pris une grande valeur. - § 6. Ricardo n'a pourtant. pas estimé assez haut les avantages indirects qu'une population dense offre à l'agriculture. - § 7. Lois de rendement de la pêche, des mines et des terrains à bâtir. - § 8. Note sur l'origine de la loi et sur le sens de la phrase « une dose de capital et de travail » Chapitre IV : Le progrès de la population §§ 1, 2. Histoire de la théorie de la population. - § 3. Malthus. - §§ 4, 5. Causes qui déterminent le taux de nuptialité et celui de natalité. - §§ 6, 7. Histoire de la population en Angleterre. - § 8. Note sur les statistiques démographiques internationales Chapitre V: Santé et vigueur de la population §§ 1, 2. Conditions générales dont dépendent la santé et la vigueur. - § 3. Objets nécessaires à l'existence. - § 4. Espérance, liberté et changement. - § 5. Influence des occupations. - § 6. Influence de la vie des villes. - §§ 7, 8. La nature laissée à elle-même tend à éliminer les faibles. Mais une foule d'interventions humaines, inspirées par de bons sentiments, font obstacle au succès des forts, et permettent aux faibles de vivre. Conclusion pratique. Chapitre VI : Éducation industrielle §§ 1, 2. L'expression de « travail qualifié » n'a qu'une portée relative. Il arrive souvent qu'une tâche avec laquelle nous sommes familiarisés ne nous paraisse pas difficile. L'habileté purement manuelle est en train de perdre de l'importance par rapport à l'intelligence générale et à l'énergie de caractère. Habileté générale et habileté spécialisée. - §§ 3-5. Instruction libérale et instruction technique. Apprentissage. - § 6. Instruction en matière d'art. - § 7. Mill pensait que les classes travailleuses sont divisées en quatre catégories bien marquées ; mais toutes les divisions accusées comme celles-ci tendent à disparaître Chapitre VII : Le progrès de la richesse §§ 1-3. Jusqu'à il y a peu de temps on faisait peu d'usage des formes Coûteuses de capital auxiliaire; mais leur emploi augmente rapidement, comme aussi le pouvoir d'accumulation du capital. - § 4. La sécurité en tant que condition de l'épargne. - § 5. Le développement de l'économie à monnaie fait naître de nouvelles occasions de dépenses extravagantes, mais il a permis à des gens qui n'avaient pas le moyen d'entrer dans les affaires, de tirer parti de leurs épargnes. - § 6. La principale cause de l'épargne se trouve dans les affections de famille. - § 7. Sources de l'accumulation des capitaux. Accumulation publique. Coopération. - § 8. Choix entre plaisirs présents et plaisirs différés. Toute accumulation implique une certaine attente, un certain ajournement de satisfactions. L'intérêt est la rémunération de cette attente. - §§ 9, 10. Plus la rémunération est élevée, et plus, en règle générale, le taux de l'épargne sera grand. Mais il y a des exceptions. - § 11. Note sur les statistiques relatives au progrès de la richesse Chapitre VIII : Organisation industrielle §§ 1, 2. L'idée que l'organisation du travail augmente son rendement est ancienne, mais Adam Smith lui a donné une portée nouvelle. Économistes et biologistes ont travaillé ensemble à examiner l'influence que la lutte pour l'existence exerce sur l'organisation; ses caractères les plus durs sont adoucis par l'hérédité. - 3. Castes antiques et classes modernes. - §§ 4, 5. Adam Smith se montra prudent, mais beaucoup de ceux qui l'on suivi ont exagéré les économies que procure l'organisation naturelle. Développement des facultés par l'usage, et leur hérédité par une éducation précoce et peut-être aussi par d'autres moyens. Chapitre IX : Organisation industrielle (suite). Division du travail. Influence du machinisme §§ 1. La pratique permet de se perfectionner. - § 2. Dans les catégories inférieures de travail, l'extrême spécialisation augmente le rendement ; mais il n'en est pas ainsi dans les catégories supérieures. - § 3. Les conséquences du machinisme sur la qualité de la vie humaine sont en partie bonnes et en partie mauvaises. - § 4. Les machines faites mécaniquement inaugurent l'ère nouvelle des parties interchangeables. - § 5. Exemple tiré de l'imprimerie. - § 6. Le machinisme diminue la fatigue des muscles pour l'homme, et par là empêche la monotonie du travail de créer la monotonie de la vie. - § 7. Comparaison entre la main-d'œuvre spécialisée et les machines spécialisées. Économies externes et économies internes. Chapitre X : Organisation industrielle (suite). Concentration d'industries spécialisées dans certaines localités § 1. Industries localisées : leurs formes primitives. - § 2. Leurs diverses origines. - § 3. Leurs avantages; habileté héréditaire; naissance d'industries subsidiaires; emploi d'instruments très spécialisés; marché local pour la main-d'œuvre spécialisée. - § 4. Influence de l'amélioration des moyens de communication sur la distribution géographique des industries. Exemples tirés de l'histoire récente de l'Angleterre Chapitre XI : Organisation industrielle (suite). Production en grand § 1. Les industries typiques pour ce sujet sont les industries manufacturières. Économie de matières premières. - §§ 2-4. Avantages d'une grande entreprise au point de vue de l'emploi et de l'amélioration des machines spécialisées; au point de vue de l'achat et de la vente; au point de vue de la main-d'œuvre spécialisée; et au point de vue de la division du travail de direction. Supériorité du petit industriel pour la surveillance. Le progrès moderne des connaissances agit en grande partie en sa faveur. - § 5. Dans les branches où la production en grand réalise de grandes économies, une entreprise peut grandir rapidement, à la condition de pouvoir vendre aisément ; mais souvent cette condition n'est pas remplie. - § 6. Grandes et petites entreprises commerciales. - § 7. Entreprises de transport. Mines et carrières. Chapitre XII : Organisation industrielle (suite). Direction des entreprises § 1. L'artisan d'autrefois traitait directement avec le consommateur; et c'est encore ainsi qu'opèrent en règle générale les professions libérales. - § 2. Mais dans la plupart des branches intervient une classe spéciale d'hommes appelés entrepreneurs. - §§ 3, 4. Les principaux risques de l'entreprise sont parfois séparés du travail de direction en détail, dans l'industrie du bâtiment et dans quelques autres. L'entrepreneur qui n'est pas employeur. - § 5. Les qualités que doit avoir l'industriel idéal. - § 6. Le fils d'un homme d'affaires débute avec tant d'avantages, que l'on pourrait s'attendre à voir les hommes d'affaires former comme une classe à part; raison qui empêchent ce résultat de se produire. - § 7. Sociétés de personnes. - §§ 8, 9. Sociétés anonymes. Entreprises des autorités publiques. - § 10. Association coopérative. Participation aux bénéfices. - § 11. Chances qu'a l'ouvrier de s'élever. Son manque de capital est un obstacle moins considérable qu'il ne semble à première vue, car la masse de capitaux à prêter augmente rapidement. Mais la complexité croissante des affaires est contre lui. - § 12. Un homme d'affaires capable réussit vite à augmenter le capital dont il dispose; et celui qui est incapable perd généralement son capital d'autant plus vite que son affaire est plus importante. Ces deux forces tendent à faire parvenir le capital entre les mains de ceux qui sont à même de bien l'utiliser. L'aptitude aux affaires accompagnée du capital nécessaire a, dans un pays comme l'Angleterre, un prix d'offre assez bien défini. Chapitre XIII : Conclusion. La tendance au rendement croissant et la tendance au rendement décroissant § 1. Résumé des derniers chapitres de ce livre. - § 2. Le coût de production doit être envisagé en se référant à une maison type, bénéficiant d'une façon normale des économies internes et externes qui accompagnent un volume total de production donné. Lois du rendement constant et du rendement croissant. - § 3. Une augmentation de population est généralement accompagnée d'un accroissement plus que proportionnel de la puissance collective de production. Livre V : Théorie de l'équilibre de l'offre et de la demande. Chapitre I : Introduction. - Les marchés § 1 Notions biologiques et mécaniques relatives à la balance de forces contraires. But de ce livre. -§ 2. Définition d'un marché. - § 3. Limitation d'un marché quant à l'espace. Conditions générales qui affectent l'extension d'un marché relatif à un objet. Conditions pour qu'un objet soit susceptible de donner lieu à une classification et d'être envoyé en échantillons. Transportabilité. - § 4. Marchés supérieurement organisés. - § 5. Un petit marché lui-même est souvent soumis à des influences indirectes venant de très loin. - § 6. Limitation du marché quant au temps. Chapitre II : Équilibre temporaire de l'offre et de la demande § 1. Équilibre entre le désir et l'effort. Dans un cas occasionnel de troc, il n'existe pas, à proprement parler, d'équilibre. - § 2. Dans un marché au blé d'une ville de province, un véritable équilibre, mais un équilibre temporaire, existe généralement. - § 3. En règle générale, l'intensité du besoin de monnaie ne change pas sensiblement pendant les transactions sur un marché au blé, mais il change sur un marché de travail. - § 4. Note sur le Troc. Chapitre III : Équilibre de l'offre et de la demande normales § 1. Presque toutes les transactions relatives à des marchandises qui ne sont pas très sujettes à la détérioration sont affectées par les prévisions. - § 2. Le coût réel de production et le coût en monnaie. Dépenses de production. Facteurs de production. - § 3. Le principe de substitution. - § 4. Coût de production dans une entreprise type. - § 5. Tableau d'offre. - § 6. Quantité d'équilibre et prix d'équilibre. Faiblesse des liens qui existent entre le prix d'offre d'une marchandise et son coût réel de production. Signification exacte d'une position d'équilibre normal. Sens de l'expression « à, la longue ». - § 7. L'influence de l'utilité sur la valeur l'emporte pour les courtes périodes, mais Celle du coût de production l'emporte à la longue. Chapitre IV : Placement des ressources en vue d'un revenu éloigné. Prix coûtant et coût total § 1. Motifs qui déterminent le placement du capital quand il s'agit d'un homme qui fait une chose pour son propre usage. Balance entre les jouissances futures et les jouissances présentes. - § 2. Placement du capital par l'entrepreneur moderne. Accumulation des débours et des recettes passés, escompte des débours et des recettes futurs. Difficulté de distinguer entre une dépense sur le compte courant et une dépense sur le compte en capital - § 3. La marge d'utilité pour une dépense ne doit pas être regardée comme un point sur une ligne, mais comme une ligne interceptant toutes les lignes possibles de placement. - § 4. Prix coûtant. Coût supplémentaire et coût total. Chapitre V: Équilibre de l'offre et de la demande normales (suite). Pour les périodes courtes et pour les périodes longues § 1. Élasticité du terme « normal » dans la langue populaire aussi bien que dans la langue académique. - §§ 2-3. Le problème complexe de la valeur normale doit être divisé. Premier pas : la fiction d'un état stationnaire ; ses modifications nous permettent de traiter le problème par la méthode dite méthode statique. - §§ 4-5. C'est ainsi que l'étude de l'équilibre de la demande et de l'offre normales peut être divisée en étude relative aux courtes périodes et en étude relative aux longues périodes. - § 6. Pour les courtes périodes, le stock des instruments de production est pratiquement fixe ; et leur emploi varie avec la demande. - § 7. Mais dans les longues périodes, l'afflux des instruments de production est adapté à la demande relative aux produits de ces instruments. - § 8. Classification approximative des problèmes relatifs à la valeur d'après les périodes auxquelles ces problèmes se rapportent. Chapitre VI: Demande conjointe et demande de composite. Offre conjointe et offre composite § 1. Demande dérivée indirecte. Demande conjointe. Exemple emprunté à un conflit du travail dans l'industrie du bâtiment. Loi de la demande dérivée. - § 2. Conditions sous lesquelles l'arrêt de l'offre peut faire hausser beaucoup le prix d'un facteur de production. - § 3. Demande composite. - § 4. Offre conjointe. Prix d'offre dérivé. - § 5. Offre composite. - § 6. Rapports complexes entre des marchandises Chapitre VII: Prix coûtant et prix total par rapport aux produits conjoints. Frais de vente. Assurance contre les risques. Coût de reproduction §§ 1-2. Difficulté d'assigner à chaque branche d'une, entreprise complexe la part qui lui revient dans les dépenses de production et, en particulier, dans les dépenses de mise en vente. - § 3. Assurance contre l'incendie ou les risques maritimes. Autres risques d'entreprise. - § 4. L'incertitude constitue en soi-môme un mal. - § 5. Coût de reproduction. - § 6. Objet des chapitres suivants du livre V, chapitres dont quelques-uns peuvent être provisoirement laissés de côté. 650 TABLE DES MATIÈRES Chapitre VIII: Rente ou revenu fourni par un instrument de production non créé par l'homme, dans ses rapports avec la valeur du produit §§ 1-3. La théorie d'après laquelle la rente ne fait pas partie du coût de production contient une vérité importante ; mais elle doit être interprétée dans un sens un peu étroit et elle a besoin d'être présentée d'une façon nouvelle; surtout lorsqu'elle est appliquée à n'importe quelle espèce de produit. - § 4. Lorsqu'elle est sainement interprétée, elle est vraie de la rente urbaine comme de la rente rurale. Les redevances minières ne sont pas des rentes. - § 5. Note sur la rente des terrains bâtis par rapport à la valeur des produits qui y sont fabriqués. Chapitre IX: Quasi-rente, ou revenu d'un instrument de production créé par l'homme, dans ses rapports avec la valeur du produit §§ 1-2. Si l'on considère des périodes trop courtes pour que l'offre des instruments de production créés par l'homme puisse répondre d'une manière appréciable à la demande qui en est faite, les revenus qui en proviennent ont, avec le prix des objets qu'ils contribuent à produire, un rapport analogue à celui dans lequel se trouvent, mais d'une façon permanente, les véritables rentes. - § 3. Le soi n'est qu'une des formes du capital pour le producteur individuel. - § 4. Ressemblances et dissemblances entre la véritable rente et la quasi-rente. - §§ 5 6. Nouvelle exposition du principe général; et exemples de cercles vicieux écartés par ce principe. - § 7. Quasi-rentes dans leurs rapports avec les frais supplémentaires. - § 8. Arguments relatifs à la rente foncière dans ses rapports avec la valeur d'un genre de produits appliqués aux quasi-rentes des machines. - §§ 9-10. Note sur des exemples se rapportant au principe général discuté dans ce chapitre. Soi dans un pays neuf. Pierres météoriques. Incidence d'un impôt. Chapitre X: Influence du milieu sur le revenu tiré d'un instrument de production. Rente de situation. Rente composite § 1. Influence de la situation sur la valeur du soi agricole. Dans toutes les entreprises, l'accès aux économies externes dépend en partie de la situation. - § 2. Rente de situation. - § 3. Cas exceptionnels où le revenu tiré d'une situation avantageuse est dû à des efforts et à des déboursés individuels. - § 4. Les divers éléments qui entrent dans une rente composite ne peuvent pas toujours être distingués. Chapitre XI: Équilibre de l'offre et de la demande normales (suite) par rapport à la loi du rendement croissant §§ 1-3. Façons dont agit la tendance au rendement croissant. Contraste entre les économies d'une branche d'industrie prise dans son ensemble et celles d'une simple entreprise. Insuffisance de la méthode statique en économie politique. - §§ 4-6. Note sur les équilibres stables et les équilibres instables ainsi que sur quelques autres points de théorie pure. Chapitre XII: Théorie des changements de coffre et de la demande normales par rapport à la doctrine du maximum de satisfaction § 1. Introduction. - § 2. Effets d'un accroissement de la demande normale. - § 3. Effets d'un accroissement de l'offre normale. - § 4. Cas de rendement constant, de rendement décroissant et de rendement croissant. - §§ 5-7. Exposé et limitations de la doctrine abstraite du maximum de satisfaction. Chapitre XIII: La théorie des monopoles § 1. Nous comparerons maintenant les bénéfices qu'un monopoliste retire d'un prix élevé avec les avantages que le public retire d’un prix peu élevé. - § 2. Prima facie, l'intérêt du monopoliste, c'est d'obtenir le maximum de revenu net. - § 3. Le tableau du revenu de monopole. - § 4. Un impôt, d'une somme totale fixe, perçu sur un monopole ne diminuera pas la production; s'il est proportionnel au revenu net du monopole, il ne la diminuera pas non plus ; mais il la diminuera s'il est proportionnel à la quantité produite. - § 5. Un monopoliste peut souvent produire économiquement. - § 6. Il peut abaisser ses prix en vue de développer son entreprise, ou à raison de l'intérêt direct qu'il a au bien-être des consommateurs. - § 7. Bénéfice total. Bénéfice de compromis. - § 8. Importance qu'il y a pour le public à étudier à l'aide de la statistique la loi de demande et le surplus du consommateur. Chapitre XIV: Résumé de la théorie générale de l'équilibre de l'offre et de la demande §§ - 1-5-6-7. Note sur la théorie de la valeur de Ricardo. Livre VI: Valeur ou distribution et échange. Chapitre I: Coup d'œil préliminaire sur la distribution et l'échange § 1. Portée générale de ce livre. - § 2. Les physiocrates, d'accord en cela avec les conditions particulières de leur époque et de leur pays, affirmaient que les salaires restent toujours au niveau le plus bas possible, et que cela est vrai aussi en grande partie de l'intérêt du capital. Ces rigides affirmations furent partiellement atténuées par Adam Smith et par Malthus. - §§ 3-6. Série d'exemples hypothétiques touchant l'influence de la demande dans la distribution, empruntés à une société où le problème des rapports entre le travail et le capital n'existe pas. - §§ 7-8. Influence du principe de substitution dans la distribution. Le produit net d'un genre particulier de travail; et d'une espèce particulière de capital. - § 9. Demande relative au capital en général. - § 10. Les emplois-limites ne gouvernent pas la valeur; mais, comme la valeur, ils sont gouvernés par les conditions générales de l'offre et de la demande. - § 11. Étude plus détaillée du revenu national ou dividende national. Chapitre II: Coup d'œil préliminaire sur la distribution et l’échange (suite). § 1. Les causes qui affectent l'offre des agents de production qui exercent une influence coordonnée avec les causes qui affectent la demande dans la distribution. - §§ 2-4. Récapitulation des causes discutées au livre IV qui affecte l'offre des diverses sortes de travail et de capital. Influence irrégulière qu'une augmentation de rémunération exerce sur les efforts dépensés par un individu. Correspondance plus régulière entre les salaires normaux et le développement du chiffre et surtout de la vigueur de la population. Influence générale exercée sur l'accumulation du capital et des autres formes de la richesse par les bénéfices retirés de l'épargne. - § 5. La terre peut être regardée comme une forme spéciale de capital soit quant à l'influence de la demande dans la distribution, soit quant à l'emploi des ressources d'un individu dans la production: mais elle ne se trouve pas sur le même pied que le capital relativement à l'influence normale des forces de l'offre dans la distribution, que nous examinons dans le présent chapitre. - § 6. Conclusion provisoire à une première partie de l'argumentation. - § 7. Relations mutuelles entre les gains et la productivité de différents groupes de travailleurs. - § 8. Nous ne supposons pas un degré d'initiative, de connaissances et de liberté de la concurrence supérieur à celui qui, en fait, caractérise le groupe particulier d'ouvriers, d'employeurs, etc., à l'époque et au moment dont il s’agit. - § 9. Sur les rapports entre le travail en général et le capital en général. Le capital vient en aide au travail. Et il entre en concurrence avec le travail en ce qui touche le champ d'emploi ; mais cette for. mule doit être interprétée avec précaution. - §§ 10-11. Influence exercée sur les salaires par le développement de la richesse sous d'autres formes que celle du capital commercial. Sens restreint dans lequel il est vrai que les salaires dépendent d'avances faites par le capital. - §§ 12-13. Notes sur la théorie du fonds des salaires (Wages-fund) et sur les différentes sortes de surplus. Chapitre III: La rémunération du travail § 1. But des chap. III-X. - § 2. La concurrence tend à faire que les salaires gagnés dans une semaine dans des emplois similaires soient non égaux, mais proportionnels à la productivité des ouvriers. Rémunération au temps. Salaire à la pièce. Rémunération de productivité. La rémunération au temps ne tend pas à l'égalité, mais la rémunération de productivité y tend. - §§ 3-4. Salaires réels et salaires nominaux. Il faut tenir compte des variations du pouvoir d'achat de la monnaie, en se référant spécialement à la consommation de la catégorie particulière de travail en question ; il faut aussi tenir compte des dépenses professionnelles et de tous les avantages et inconvénients accessoires. - § 5. Salaires en partie payés en nature. Le Truck System. - § 6. Incertitude de succès et irrégularité de l'emploi. - § 7. Rémunération supplémentaire. Salaires de famille. - § 8. L'attraction exercée par une industrie ne dépend pas uniquement de sa rémunération en monnaie, mais de ses avantages nets. Influence du caractère individuel et du caractère national. Conditions particulières des classes inférieures d'ouvriers Chapitre IV: Rémunération du travail (suite). § 1. L'importance de bien des particularités dans l'action de l'offre et de la demande par rapport au travail tient beaucoup au caractère cumulatif de leurs effets ; lesquels ressemblent ainsi aux effets de la coutume. - §§ 2-4. Première particularité : l'ouvrier vend son travail, mais sa personne même n'a pas de prix. Par conséquent, les placements de capital, que l'on fait sur lui sont limités par les moyens, la prévoyance et le désintéressement de ses parents. Importance d'un bon départ dans la vie. Influence des forces morales. - § 5. Deuxième particularité. Le travailleur inséparable de son travail. - § 6. Troisième et quatrième particularités. Le travail est périssable et ceux qui le vendent se trouvent dans une situation défavorable au point de vue de la vente. Chapitre V: Rémunération du travail (suite). § 1. - La cinquième particularité du travail consiste dans la longueur du temps requis pour se procurer des offres additionnelles d'habileté qualifiée. - § 2. Les parents lorsqu'ils choisissent des professions pour leurs enfants doivent prévoir au-delà de la durée de toute une génération; difficulté de prévoir l'avenir. - § 3. Les mouvements de travail adulte prennent une importance croissante par suite de l'augmentation dans la demande relative à l'habileté générale. -§§ 4-6. Résumé de la distinction entre les longues et courtes périodes par rapport à la valeur normale. Fluctuations des salaires spéciaux d'habileté et de capacité en les distinguant de ceux qui rémunèrent l'effort exigé par une tâche particulière. - § 7. Note sur certaines analogies entre le salaire et la rente Chapitre VI: Intérêt du capital §§ 1-3. La théorie de l'intérêt a fait récemment des progrès dans un grand nombre de ses détails, mais elle n'a subi aucun changement essentiel. Elle a été mai comprise au Moyen Age, ainsi que par Rodbertus et par Marx. - §§ 4-5. L'intérêt brut payé par l'emprunteur comprend une certaine assurance contre les risques, à la fois réels et personnels, et un certain salaire de direction aussi bien qu'un véritable intérêt ou intérêt net. Par suite, il ne tend pas à l'égalité comme le fait l'intérêt social. - § 6. Note sur les changements dans le pouvoir d'acquisition de la monnaie par rapport au taux réel de l'intérêt Chapitre VII: Profit du capital et de l'aptitude aux affaires § 1. Lutte pour la survivance entre les hommes d'affaires. Services de ceux qui ont ouvert de nouvelles voies. - §§ 2-4 Influence du principe de substitution sur les salaires de direction; exemples en comparant d'abord les services des contremaîtres avec ceux des ouvriers ordinaires, deuxièmement ceux des chefs d'entreprise avec ceux des contremaîtres, et enfin ceux des chefs de grandes entreprises avec ceux des chefs de petites entreprises. - § 5. Situation de l'homme d'affaires qui emploie beaucoup de capital emprunté. - § 6. Sociétés par actions. - § 7. Tendance générale qu'ont les méthodes modernes d'entreprise d'adapter les salaires de direction à la difficulté du travail fait Chapitre VIII: Profit du capital et de l'aptitude aux affaires (suite). § 1. - Nous avons à rechercher s'il y a dans les taux des profits une tendance générale vers l'égalité. Dans une grande entreprise certains bénéfices de direction sont classés parmi les salaires ; et dans une petite entreprise beaucoup de salaires du travail sont classés parmi les profits ; par conséquent, les profits paraissent plus élevés dans les petites entreprises qu'ils ne le sont réellement. - § 2. Le taux normal annuel des profits sur le capital employé est élevé là où le capital circulant est considérable par rapport au capital fixe; et surtout là où le montant des salaires est très considérable relativement au capital. - §§ 3-4. Chaque branche d'industrie a son taux d'usage ou « bon » taux de profits sur le retour des fonds. - § 5. Les profits sont un élément constitutif du prix d'offre normal; mais le revenu provenant du capital déjà placé, sous une forme matérielle ou sous forme d'acquisition d'habileté, est gouverné par la demande relative à ses produits. - §§ 6-7. Comparaison entre les profits et les autres bénéfices. - §§ 8-10. Notes sur une comparaison plus détaillée entre les profits, les bénéfices du travail et les rentes; et sur les relations entre les différentes sortes d'intérêts en présence dans la même branche de production. Chapitre IX: Rente foncière §§ 1-2. - La rente foncière est une espèce dans un genre étendu. Pour le moment, nous supposons que le sol est cultivé par le propriétaire du sol. Résumé des discussions précédentes. - § 3. Une hausse survenant dans la valeur réelle du produit élève généralement la valeur en produits du surplus, et encore davantage, sa valeur réelle. - § 4. Effets des améliorations sur la rente. - § 5. Le fond de la théorie de la rente est applicable à presque tous les systèmes de tenure foncière. Mais dans le système anglais moderne la grande division entre la part du propriétaire foncier et la part du fermier est aussi la plus importante au point de vue scientifique. - § 6. La terre par rapport aux autres formes de la richesse. - § 7. La valeur capitalisée de la terre. - § 8. Note sur la théorie de Ricardo au sujet de l'incidence des impôts et de l'influence des améliorations en agriculture. Chapitre X: Tenure foncière § 1. - Les anciennes formes de la tenure foncière étaient, en général, basées sur des associations dont les conditions étaient déterminées par la coutume plutôt que par un contrat exprès; le propriétaire foncier (landlord) est en général l'associé Commanditaire. §§ 2-3. Mais la coutume est beaucoup plus souple qu'il ne semble à première vue, comme cela apparaît d'ailleurs même dans l'histoire anglaise récente. Il faut prendre garde lorsqu'on veut appliquer l'analyse ricardienne aux problèmes relatifs au sol anglais moderne; aussi bien qu'aux anciens systèmes. Les conditions de l'association dans ces systèmes étaient vagues, élastiques et susceptibles de bien des modifications inconscientes. - §§ 4-5. Avantages et inconvénients du métayage et de la propriété paysanne. - §§ 6-7. Le système anglais permet au propriétaire de fournir la part de capital dont il peut être facilement et effectivement tenu ; et ce système laisse une liberté considérable aux forces de sélection, quoique cette liberté soit moindre que dans d'autres branches d'industrie. - §§ 8-9. Grandes et petites tenures. Coopération. - § 10. Difficulté de décider ce que c'est que des prix normaux et des récoltes normales. Liberté pour le tenancier de faire des améliorations et d'en recueillir les fruits. - § 11. Conflit entre les intérêts publics et les intérêts privés en de qui concerne les terrains bâtis et non bâtis et autres Matières. Chapitre XI: Coup d'œil général sur la distribution §§ 1-3. Sommaire des huit chapitres précédents, dans lequel se trouve indiquée une ligne de continuité coupant celle qui se trouve au Liv. V, chap. XIV, et établissant une unité entre les causes qui gouvernent les valeurs normales des divers agents et instruments de production, matériels et humains. - § 4. Les divers agents de production peuvent être en lutte pour le champ d'emploi, mais ils sont également la seule source d'emploi les uns pour les autres. Comment un accroissement de capital augmente le champ d'emploi du travail. - § 5. Une augmentation soit dans le nombre, soit dans la productivité d'un groupe d'ouvriers profite généralement à d'antres ouvriers, mais pour eux-mêmes la première est nuisible, tandis que la seconde est avantageuse. Cette augmentation change les produits-limites de leur propre travail et des autres sortes de travail, et par là elle affecte les salaires. Il faut bien faire attention lorsqu'on veut évaluer le produit-limite normal. Chapitre XII: Influences générales du progrès économique § 1. La richesse du champ d'emploi du capital et du travail dans un pays nouveau dépend en partie de l'accès aux marchés sur lesquels le capital et le travail peuvent vendre leurs produits et engager leurs revenus futurs en vue d'obtenir immédiatement ce dont ils ont besoin. - §§ 2-3. Au siècle dernier, par son commerce extérieur, l'Angleterre accrut son pouvoir d'achat quant aux objets de confort et de luxe, et ce n'est que dans ces dernières années qu'elle la augmenté par rapport aux objets de nécessité. - § 4. Les avantages directs qu'elle a retirés du progrès des manufactures ont été moindres qu'il ne semble à première vue ; mais les avantages qu'elle a retirés des nouveaux moyens de transport ont été plus considérables. - § 5. Changements dans la valeur en travail du blé, de la viande, du logement, du combustible. des vêtements, de l'eau, de la lumière, des journaux et des voyages. - §§ 6-8. Le progrès a élevé la va. leur en travail du sol anglais, urbain et rural, pris ensemble; quoiqu'il ait abaissé ]avaleur de la plupart des instruments matériels de production, et l'augmentation du capital a fait baisser son revenu proportionnel, mais non son revenu total. - §§ 9-10. Nature et causes des changements dans la rémunération des différentes classes industrielles. - § 11. Les bénéfices de la capacité exceptionnelle. - § 12. Le progrès a contribué plus qu'on ne le croit généralement à élever les salaires du travail et il a probablement amoindri plutôt qu'accru l'irrégularité de l'emploi pour le travail libre. Chapitre XIII: Le progrès par rapport au niveau de la vie §§ 1-2. Niveau des activités et des besoins: de la vie et du bien-être. Une élévation dans le niveau du bien-être aurait pu élever considérablement les salaires en Angleterre il y a un siècle par l'effet qu'elle aurait eu d'arrêter le développement de la population; mais la facilité d'obtenir les vivres et les produits bruts en les faisant venir des autres pays a laissé peu à faire dans cette direction. - §§ 3-6. Efforts pour régler les activités en réduisant les heures du travail. La durée excessive du travail est nuisible. Mais la réduction de la durée du travail lorsque celle-ci est modérée amoindrit généralement la production. Par conséquent, quoique cette réduction puisse avoir pour effet immédiat de donner une impulsion à l'emploi des ouvriers, elle diminue bientôt nécessairement les occasions d'emploi à de bons salaires, à moins que les loisirs ainsi créés ne soient employés à. développer des activités plus étendues et plus hautes. Danger de l'émigration du capital. Difficulté de rapporter les faits observés à leurs véritables causes. Les résultats immédiats et ultimes sont souvent dans des directions opposées. 7-9. Le but originaire des trade unions, c'était de donner l'indépendants à l'ouvrier et d'élever ainsi le niveau de sa vie, autant que d'élever ses salaires. Le succès de leurs efforts atteste t'importance de l'arme principale dont elles se sont servi, à savoir la Common Rule. Mais l'application rigide de la lettre de ces Règlements risque d'amener un faux nivellement du travail et d'entraver l'esprit d'entreprise; de repousser le capital ; et, d'une foule d'autres façons de nuire aux classes ouvrières en même temps qu'au reste de la nation. - § 10. Difficultés qui se rattachent aux changements du pouvoir d'achat de la monnaie, en particulier quant aux fluctuations du crédit. - §§ 11-15. Conclusion provisoire touchant les possibilités en matière de progrès social. Une égale répartition du dividende national abaisserait les revenus de beaucoup de ménages d'artisans. Il faut traiter à part le Résidu; mais la meilleur moyen d'élever les salaires du travail non qualifié consiste en une éducation du caractère et des facultés de toutes les classes de la population. de telle sorte que, d'un côté, en réduise beaucoup le nombre de ceux qui ne sont capables que d'un travail non qualifié, et que, d'un autre côté, on augmente le nombre de ceux qui sont doués de cette imagination créatrice qui est la principale source du pouvoir que l'homme exerce sur la nature. Mais un niveau de vie véritablement élevé ne saurait être atteint que le jour où l'homme aura appris à bien employer ses loisirs ; et c'est là une des nombreuses raisons de croire que les changements économiques violents sont nuisibles tant qu'ils ne sont pas précédés de la lente transformation du caractère que l'humanité a hérité de longs siècles d'égoïsme et de lutte. Appendice A: Appendice mathématique Appendice B: Incidence des taxes locales et idées sur la politique § 1. - L'incidence ultime d'un impôt varie considérablement selon que In. population est ou non migrative, et selon que l'impôt est onéreux ou avantageux. Les changements rapides des circonstances rendent toute prévision sûre impossible. - § 2. La « valeur de construction » d'une propriété, et sa valeur de situation s'unissent pour former sa valeur totale, pourvu que le bâtiment soit approprié à la situation, mais non dans le cas contraire. - § 3. Les taxes onéreuses sur les valeurs de situation retombent surtout sur les propriétaires, ou, si elles ne sont pas prévues, sur les locataires. - § 4. Mais de telles taxes onéreuses sur les valeurs de construction, lorsqu'elles sont uniformes sur tout le pays, atteignent surtout l'occupant. Des taxes locales onéreuses exceptionnellement lourdes sont cependant en grande partie payées par le propriétaire (ou par le locataire), alors même qu'elles sont assises sur les valeurs de construction. - § 5. La répartition du fardeau des anciennes taxes et des anciens impôts n'est que très peu affectée par le fait qu'ils sont recouvrés sur l'occupant; mais une brusque augmentation des taxes onéreuses est une lourde charge pour l'occupant, surtout si celui-ci est boutiquier, dans le système actuel de recouvrement. - § 6. L'imposition des terrains à bâtir vacants lorsque l'on prend pour base leur valeur en capital, de même qu'un transfert partiel des impositions qui frappent les valeurs de construction sur les valeurs de situation en général, pourraient être des modifications bienfaisantes pourvu qu'elles soient introduites graduellement, et qu'elles soient accompagnées de règlements rigoureux sur le rapport qui doit exister entre la hauteur des édifices et les espaces libres qui se trouvent devant et derrière. - § 7. Quelques autres observations sur les taxes rurales. - §§ 8-9. Quelques idées pratiques. La limitation permanente qui existe dans l'offre du sol, et le rôle considérable que joue l'action collective dans sa valeur présente, exigent que l'on range le soi dans une catégorie distincte au point de vue de la taxation. |
En ligne : | http://classiques.uqac.ca/classiques/marshall_alfred/principes_eco_pol_1/principes_1.html |
Traduction de : |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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005691 | AA 145-2 | Livre | Centre de documentation du CERDI / Ecole d'Economie | Magasin | Exclu du prêt |
005690 | AA 145-1 | Livre | Centre de documentation du CERDI / Ecole d'Economie | Salle de lecture | Exclu du prêt |