Titre : | Morale de l'entreprise et destin de la Nation |
Auteurs : | Octave Gelinier, Auteur |
Type de document : | Ouvrages |
Editeur : | Plon |
Autre Editeur : | 1965 |
Format : | 1 vol. (397 p.) / 20 cm |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : |
Dans cet ouvrage, Octave Gélinier part des conditions de bonne gestion de l’entreprise pour aboutir aux causes morales qui conditionnent la richesse et la puissance des nations ; la morale dont il s’agit ici étant la morale sociale qui détermine l’attitude de l’homme à l’égard de son métier et l’attitude des pouvoirs publics à l’égard de l’économie.
Un large aperçu historique fait apparaître que le développement de la société industrielle moderne a eu comme ferment principal la morale puritaine qui a pris forme à partir du XVIIe siècle et qui a engendré, à la fois la démocratie, l’économie concurrentielle et les techniques d’organisation et de gestion des entreprises. A titre de vérification chiffrée de son hypothèse, l’auteur démontre que depuis 1650 les nations influencées par la morale puritaine ont accru continuellement leur position mondiale, tandis que celles qui – comme la France – la rejetaient, voyaient continuellement diminuer cette position. Quel sont les maitres-mots de cette « morale industrielle » qui donne richesse et puissance aux nations qui la pratiquent ? On y trouve le dévouement au métier, l’instauration de la concurrence, le profit concurrentiel considéré comme un devoir (et les pertes comme signe de vice), la rationalité et le calcul économique considérés comme des devoirs, l’acceptation des changements ; et aussi, plus profondément, une confiance en l’homme et une conception du mal comme source de connaissance, qui entraînent le rejet de l’organisation hiérarchique de la société au profit de la décentralisation des décisions. L’auteur rattache le déclin du poids relatif de la France depuis trois siècles à la permanence, à travers les révolutions, de principes d’organisation sociale immuables qui sont toujours ceux de Louis XIV, de Napoléon et des Jacobins : centralisation, unitarisme, téléguidage, bureaucratie, mépris de l’économie, restriction de la concurrence, arbitraire administratif, ignorance de la bonne gestion. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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006296 | DA 125 | Livre | Centre de documentation du CERDI / Ecole d'Economie | Salle de lecture | Disponible |