Titre : | Adaptation aux catastrophes naturelles : l'impact des ouragans sur le commerce international |
Auteurs : | Aubin Vignoboul, Auteur |
Type de document : | Travail Univ. |
Editeur : | Clermont-Ferrand : Centre d'études et de recherches sur le développement international (Cerdi), 2019 |
Autre Editeur : | Clermont-Ferrand : Ecole d'Economie - Université Clermont Auvergne |
Collection : | Mémoires de recherche |
Format : | 73 p. |
Note générale : | Mémoire de recherche Master 2 Analyse Economique du Développement. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Eurovoc] ÉCHANGES ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX > commerce international [Eurovoc] ÉCHANGES ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX > échanges économiques > échange commercial > exportation [Eurovoc] ÉCONOMIE [Eurovoc] ÉCONOMIE > analyse économique [Eurovoc] ÉCONOMIE > situation économique > développement économique > pays en développement [Eurovoc] ENVIRONNEMENT > détérioration de l'environnement > dégradation de l'environnement > désastre naturel |
Tags : | recherche scientifique |
Résumé : |
En raison du réchauffement climatique et du bouleversement des grands équilibres naturels, l’incertitude plane quant à la réelle adaptabilité de l’humanité et de l’économie. Les conclusions de la littérature sur les effets des catastrophes naturelles sur l’économie ne sont pas claires. Pelli et Tschopp (2017) défendent une thèse schumpétérienne de la destruction créatrice. Ils montrent qu’à la suite d’un ouragan les exportations baissent dans les secteurs ayant un faible avantage comparatif au profit des secteurs ayant un plus fort avantage. A partir de ces conclusions, nous nous inscrivons dans ce débat et tentons nous aussi d’étudier quels sont les effets des ouragans sur les exportations des différents secteurs de l’économie. Nous utilisons un panel non cylindré de 78 pays, 1024 secteurs désagrégés à un niveau 4, sur une période de 1995 à 2013. Nous construisons un indice, à partir des méthodologies de Yang (2008) et Feindouno et al. (2017), pour tenir compte du potentiel destructeur de l’ouragan à un niveau local à partir de données satellitaires du tracé des ouragans, de la population et de l’intensité lumineuse. Notre stratégie empirique consiste en l’estimation d’une fonction de réponse impulsionnelle des exportations par secteurs, sur un horizon temporel de 5 ans. Cela est permis par l’utilisation de la méthode de projection locale de Jordà (2005). Ainsi, nous trouvons qu’en moyenne, après un ouragan, les exportations augmentent légèrement, de manière significative, pour tous les secteurs. En analysant de manière plus précise, nous constatons que cette augmentation ne concerne que les secteurs manufacturiers se situant en bas de la distribution de l’avantage comparatif. Cette hausse, pour les pays en développement, semble se faire au détriment des secteurs des matières premières. Nos résultats suggèrent qu’il existe un mécanisme de built back better et de diversification des exportations : la destruction causée par les ouragans favorise l’augmentation de la production des secteurs fabriquant des biens à forte valeur ajoutée et ce, même si ces secteurs ne disposent pas d’un avantage comparatif.
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Note de contenu : |
1. Introduction
2. Revue de littérature. 2.1 L’impact des catastrophes naturelles en débat 2.2 La structure de production selon l’avantage comparatif : un processus non statique 3. Données 3.1.1 Définition et exogénéité des ouragans 3.1.2 Mesure du potentiel destructeur de l’ouragan 3.2 Les exportations et l’avantage comparatif 3.2.1 Les exportations par secteurs 3.2.2 Avantage comparatif révélé 3.3 Données pour les variables de contrôle 4. Méthodologie et stratégie empirique 5. Résultats 6. Robustesse et Hétérogénéité. 6.1 Robustesse 6.2 Hétérogénéité 6.2.1 Hétérogénéité entre pays 6.2.2 Hétérogénéité entre secteurs 6.2.3 Hétérogénéité en fonction de la distribution de l’avantage comparatif Conclusion |
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