| Title: | Éloge de la société de consommation |
| Authors: | Raymond Ruyer, Author |
| Publisher: | Calmann-Lévy, 1969 |
| Series: | Liberté de l'esprit, ISSN 0768-1801, num. 6 |
| Size: | 1 vol. (331 p.) / 21 cm |
| Languages: | French |
| Descriptors: |
[Eurovoc] SCIENCE > humanities > behavioural sciences > psychology [Eurovoc] SCIENCE > humanities > social sciences > sociology [Eurovoc] TRADE > consumption [Eurovoc] TRADE > consumption > consumer [Eurovoc] TRADE > consumption > consumer > consumer behaviour [Eurovoc] TRADE > consumption > consumption > consumer society |
| Tags: | aspect social ; histoire economique |
| Abstract: |
« Dans une colonie de choucas, quand un oiseau voleur veut prendre la niche d’un oiseau déjà installé, le combat entre propriétaire et agresseur devient parfois une mêlée générale, dans laquelle l’agresseur, gagné par l’excitation ambiante et oubliant que c’est lui le perturbateur, se joint à la foule indignée ».
C’est par cette parabole que Raymond Ruyer, professeur à l’Université de Nancy, spécialiste de la philosophie des sciences et auteur d’ouvrages sur l’évolution humaine et sur l’utopie, engage son lecteur à entendre le sens de cette comédie des erreurs qui se produit actuellement dans notre société. Le marxisme est le principal responsable d’une énorme erreur judiciaire. Il dénonçait avec quelque raison, au XIXème siècle, l’exploration capitaliste. Aujourd’hui, en continuant à dénoncer « le capitalisme », « les trust » - alors que les prélèvements sur le produit du travail sont le fait de l’Etat politique et culturaliste beaucoup plus que des managers économique – il détourne l’attention des vrais spoliateurs et il contribue à les camoufler. Un « tertiaire social » improductif, pédant, impatient de remplacer les équilibres économiques par des constructions idéologiques, se sert de l’Etat politique pour prélever de plus en plus lourdement sur la « société de consommation », qu’il ne cesse de dénoncer, tout en la parasitant. Il réduit ainsi à la portion congrue tous les producteurs et surtout ceux du bas de l’échelle : paysans et ouvriers. De sorte que la prévision marxiste sur « l’autodestruction du capitalisme », fausse lorsqu’elle s’appuie sur d’imaginaires « contradictions internes » du système, devient vraie par la faute de l’Etat politique qui fabrique de toutes pièces une situation prérévolutionnaire. C’est le Tonneau des Danaïdes politique et culturel qui commande la rotation accélérée de la Roue économique chargée de le remplir. Mais on dénonce la Roue, non le Tonneau sans fond. |
Copies (1)
| Barcode | Call number | Media type | Location | Section | Status |
|---|---|---|---|---|---|
| 006604 | RHSO 104 | Livre | Centre de documentation du CERDI / Ecole d'Economie | Salle de lecture | Available |
