Titre : | Transport public et transport privé à Dakar: de la complémentarité à la concurrence (2022) |
Auteurs : | Patrick Plane, Auteur |
Type de document : | Article : Revues - Articles |
Dans : | Canadian Journal of Development Studies (Vol. 17 N°1, 1996) |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Résumé : |
FR : À Dakar, la demande de transport collectif urbain est satisfaite par une société publique, la SOTRAC, et une multitude d'artisans propriétaires de minibus dénommés les «cars rapides». Au début des années quatre-vingt, une politique tarifaire permettant à l'entreprise publique de répercuter ses surcoûts sur les consommateurs fut adoptée à des fins de réduction du déficit d'exploitation. Par une politique de subvention croisée, des tarifs sociaux ont cependant été maintenus pour les déplacements les plus longs. Une concurrence très vive en est résultée dans le centre ville où en théorie, la SOTRAC bénéficie d'une convention de quasi-monopole, mais où en pratique, les mécanismes de réglementation de l'offre privée se sont avérés inefficaces. Pour le bien-être de la collectivité, un modus vivendi s'impose entre les différentes catégories de transporteurs. Le marche totalement déréglementé a montré ses insuffisances; en même temps, le transport artisanal a permis de satisfaire une part importante de la demande de déplacements motorisés. Ces observations doivent encourager à la réflexion pour identifier des solutions institutionnelles appropriées.
EN: In Dakar, the demand for urban transport is met by a public corporation (SOTRAC) and numerous operators from the informal sector who own small vans. At the beginning of the 1980s an important change took place in the pricing policy. The SOTRAC was allowed to increase the fares in order to transfer its excessive costs to customers, therefore reducing the operating deficit. By cross-subsidizing the loss-making activities, low fares were maintained for long trips. Stiff competition resulted from this policy in the centre of the city where public buses are supposed to enjoy a quasi monopolistic status, but where the regulation of the private supply proved inefficient. For the well-being of the community at large a better relationship is needed between the formal and informal transporters. If a fully liberalized market is not a solution, it goes without saying that the informal transport plays an important part in meeting the demand. These comments suggest that an appropriate institutional solution still remains to be identified. |
Doi : | DOI : 10.1080/02255189.1996.9669643 |
Axe de recherche : | Financement du développement |
En ligne : | https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02255189.1996.9669643 |