Title: | Maurice Allais, l’impôt sur le capital et la justice sociale |
Authors: | Jérôme Lallement ; Arnaud Diemer |
Material Type: | printed text |
Publisher: | S.N., 2015-06-15 |
Languages: | French ; |
Descriptors: |
[JEL] H - Public Economics > H2 - Taxation, Subsidies, and Revenue |
Tags: | Allais ; Capital ; Justice ; Markets ; Tax ; capital ; impôt ; justice ; marchés |
Abstract: |
Taxation of capital is a recurring theme in the economic analysis. In France, it has its origins in the Political Economy of the 19th Century through the works of Emile de Girardin and Emile Menier. The creation of a tax on capital was defended by Maurice Allais. This “liberal social” thought that tax reform was essentially linked to justice and equity. The objective of Maurice Allais was to eliminate the devil plaguing the market economy and private property, namely the existence of unearned income, primarily land rent, pure interest on capital and rents of inflation. Market economy can function optimally and fairly only if State intervene by removing these revenues because they do not correspond to a service. However, the examination of the tax on capital proposed by Allais shows that he tends to pass the considerations of social justice after the dogmas of liberalism. Maurice Allais refuses any progression and customization of tax in favor of a strictly proportional tax, only sitting on things. En France, la création d’un impôt sur le capital, qui se substituerait aux impôts sur les revenus, a été défendue au XXe siècle par Maurice Allais. Au nom de la justice, Allais veut confisquer de revenus non gagnés : rentes foncières, intérêts purs des capitaux et rentes inflationnistes. Pour que l’économie fonctionne de façon optimale et juste, l’Etat doit intervenir en faisant disparaître les rentes qui ne correspondent pas à un service rendu. On présente d’abord les principes généraux de la politique fiscale d’Allais (section 1). La 2e section revient sur les travaux des auteurs cités par Allais favorables à l’imposition du capital. Une 3e section précise le contenu et les modalités spécifiques de la réforme fiscale défendue par Allais. La 4e section évalue les propositions d’Allais au regard de l’efficacité et de la justice et souligne la spécificité de sa conception de la justice qui reste implicite. On montre qu’Allais tend finalement à éliminer toute considération de justice sociale. En témoigne le refus de toute progressivité et de toute personnalisation de l’impôt au profit d’un impôt strictement proportionnel, assis exclusivement sur les choses. |
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