Titre : | External Monetary Shocks and Monetary Integration: Evidence from the Bulgarian Currency Board (2011) |
Auteurs : | Christophe Rault, Auteur ; Alexandru Minea, Auteur |
Type de document : | Article : Revues - Articles |
Dans : | Economic Modelling (Vol. 28 N°5, September 2011) |
Article en page(s) : | pp. 2271-2281 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
[Eurovoc] FINANCES > relations monétaires > finances internationales > crise monétaire [Eurovoc] FINANCES > relations monétaires > relation monétaire > intégration monétaire [Eurovoc] GÉOGRAPHIE > Europe > Europe centrale et orientale > Bulgarie |
Tags : | currency board ; Bulgaria ; monetary integration ; external monetary shocks ; Bulgarie ; intégration monétaire ; chocs monétaires externes |
Résumé : |
ENG: Starting July the 1st 1997, Bulgaria adopted a Currency Board (CB) monetary system. This paper aims at investigating if the adoption of the CB monetary system, which involves the cost of losing monetary autonomy, has provided a relatively better (with respect to other CEEC) monetary integration of Bulgaria with the European Monetary Union (EMU). Since Bulgarian monetary variables are endogenous under a CB, we focus on the ECB and FED interest rates as the main sources on monetary volatility. First, we find that ECB shocks are more rapidly absorbed and have less significant impact of domestic variables, with respect to other external monetary shocks (FED rate changes). Second, the responses of Bulgarian variables following changes in the ECB interest rate present lower persistence and significance, with respect to what the previous literature emphasized for other CEEC with monetary autonomy. This latter result still holds when accounting for different sources of cross-country heterogeneity outlined in the literature, thus supporting that the adoption of the CB may have worked as a rather good device in terms of integration of Bulgaria into the EMU.
FR : Depuis le 1er juillet 1997, la Bulgarie a mis en place un système monétaire de type Caisse d'Emission (Currency Board, CB). Ce papier a pour objet d'examiner si l'adoption d'un tel régime monétaire, qui implique la perte d'autonomie de la politique monétaire, a conduit à une intégration monétaire relativement meilleure (par rapport aux autres Pays d'Europe Centrale et Orientale, PECO) avec l'Union Monétaire Européenne (UME). Puisque les variables monétaires sont endogènes dans un CB, nous nous focalisons sur le taux d'intérêt de la BCE et sur celui de la FED, en tant que sources principales de volatilité monétaire. Nos résultats révèlent, d'une part, que les chocs sur le taux d'intérêt de la BCE sont absorbés plus rapidement et ont un impact plus modéré sur les variables domestiques, par rapport à d'autres chocs monétaires externes (variations du taux de la FED). D'autre part, les réponses des variables bulgares suite à des modifications du taux d'intérêt de la BCE sont moins significatives et persistantes, par rapport à ce que la littérature antérieure a mis en évidence pour d'autres PECO bénéficiant d'autonomie monétaire. Ce dernier résultat demeure inchangé quand on tient compte de différentes sources d'hétérogénéité entre les pays évoqués dans la littérature, ce qui laisse penser que le CB a représenté un mécanisme relativement satisfaisant du point de vue de l'intégration de la Bulgarie à l'UME. |
Doi : | DOI : 10.1016/j.econmod.2011.05.008 |
Axe de recherche : | Intégration des pays en développement dans l'économie mondialisée |
En ligne : | https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00830165 |